La mémoire des villages martyrs : le village de Maillé

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Rue principale de Maillé, 1945. © Collection privée - Maison du Souvenir

Ce village d’Indre-et-Loire que certains appellent "l’autre Oradour-sur-Glane" a connu un destin mémoriel et paysager totalement différent de celui du bourg limousin. Au lendemain du massacre de Maillé, et avant même la fin de la guerre, est décidée la reconstruction totale du village, un choix qui n’est pas sans conséquence sur la perpétuation de sa mémoire.

La mémoire des villages martyrs : Oradour-sur-Glane

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Centre de la mémoire à Oradour-sur-Glane. © C. Janot/Agefotostock

À Oradour-sur-Glane, le paysage mémoriel frappe par sa singularité. Au lendemain de la guerre, il est décidé que les ruines du village seraient préservées "en l’état". Durant les années qui suivirent, le défi d’entretenir ce site s’est imposé pour beaucoup d’acteurs associatifs et étatiques, exigeant une réflexion sur les traces des traumatismes de la guerre dans le paysage.

Mémorial du Mont-Valérien

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©Charlotte Bourdon - ONACVG

Principal lieu d'exécution par l'armée allemande de résistants et d'otages en France pendant la Seconde Guerre mondiale, le Mont-Valérien est aujourd'hui un lieu qui, à travers ses actions souhaite faire partager son histoire et ses mémoires et ainsi faire découvrir le parcours de ceux "qui aimaient la vie à en mourir".


- La visite virtuelle -
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Consulter l'offre pédagogique >>>  mont valérien


Le Mont-Valérien a été le principal lieu d'exécution par l'armée allemande sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces hommes, assassinés parce qu'ils étaient résistants condamnés à mort ou otages, juifs et communistes, sont autant de rappels à notre histoire qui firent naturellement de ce site un Haut lieu de la mémoire nationale.

Après la guerre, le site est choisi par le général de Gaulle pour honorer la mémoire des "Morts pour la France" de 1939 à 1945. Il y inaugure le mémorial de la France combattante le 18 juin 1960. À l'intérieur du site, le "Parcours du Souvenir" permet de suivre le chemin de ceux qui allaient être fusillés : de la chapelle dont les murs gardent encore la trace des graffitis gravés par des condamnés, à la clairière, lieu des exécutions.

  • Les visites guidées

Les visites du mémorial du Mont-Valérien sont uniquement guidées et durent 1h30. Elles sont proposées en français, anglais, espagnol et allemand.

Des visites accessibles aux personnes en situation de handicap mental, visuel et auditif sont également proposées.

La réservation est obligatoire.

  • La programmation scientifique, culturelle et mémorielle

Le mémorial du Mont-Valérien propose une riche programmation qui permet de comprendre l'organisation répressive allemande sur le territoire français tout en valorisant la multiplicité des parcours des 1008 fusillés du Mont-Valérien.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1 avenue du professeur Léon Bernard 92150
Suresnes
01 47 28 46 35

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuite (réservation obligatoire)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison (du 1er juillet au 31 août, puis du 1er novembre au 28 février) : de 9h à 17h / Haute saison (du 1er mars au 30 juin, puis du 1er septembre au 31 octobre) : de 9h à 18h

Fermetures annuelles

Le 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre

Musée de la Mémoire

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© Musée de la Mémoire / Portet-sur-Garonne

Le Musée de la Mémoire de Portet-sur-Garonne est situé dans le dernier baraquement du camp du Récébédou. Il a été inauguré le 6 février 2003 par Elie Wiesel.

Le quartier du Récébédou est construit en 1939 afin d'accueillir les familles ouvrières des Poudreries nationales de Toulouse. A partir de juin 1940, il devient un centre d'accueil et d'hébergement pour les réfugiés républicains espagnols de la guerre civile. Ils sont rejoints par les populations civiles belges et françaises poussées à l'exil par l'avancée des troupes allemandes lors de la Drôle de Guerre.

Les juifs et étrangers concernés par les lois vichystes viennent grossir les rangs à partir d'octobre 1940. La politique de spécialisation des lieux d'internement français transforme le Récébédou, à partir de février 1941, en camp-hôpital pour les Espagnols mutilés lors de la guerre civile, pour les juifs Allemands âgés et malades, expulsés par les Nazis. Pendant deux ans, le Rébécédou est la vitrine du gouvernement français. Il est un site de détention et mouroir.

A l'été 1942, le camp est inclus dans le programme de la solution finale. Trois convois de 749 internés partent donc de la gare de Portet-Saint-Simon, via Drancy, vers Auschwitz et les autres camps d'extermination. L'activité du camp cesse à la fin de septembre 1942 suite à l'intervention de Mgr Saliège, Archevêque de Toulouse. 

A la Libération, des républicains espagnols rescapés de Mauthausen s'installent dans une douzaine de baraquements. Cette enclave est baptisée "Villa Don Quichotte", symbole de l'exil et de l'impossible retour dans l'Espagne de Franco.

Installé dans un ancien bâtiment du camp, le musée de la Mémoire accueille une exposition permanente, des reconstitutions, une salle de conférence et organise des expositions temporaires.

Le musée a été réalisé avec le soutien financier du Conseil Général de Haute-Garonne et grâce au travail de l'association "Mémoire Active du Récébédou". De nombreux dons et prêts de particuliers enrichissent les fonds.

Deux salles occupent le corps de bâtiment : La première est le cœur de l'exposition permanente et retrace l'histoire du camp de la cité ouvrière à la "Villa Don Quichotte". Une attention particulière est accordée à la période vichyste.

Les collections (dessins, photographies, lettres, etc.) intégrées dans une présentation chronologique permettent ainsi de suivre l'histoire du camp et son évolution en fonction de l'actualité. Au fond de cette même salle se trouve la reconstitution d'un dortoir avec quelques objets de la vie quotidienne. La seconde, à vocation pédagogique, peut servir de salle de conférence et, parallèlement, accueillir une exposition temporaire.

À l’occasion des 80 ans de l’exil des Républicains espagnols, un Mémorial de la Retirada a été inauguré sur le parvis du Musée de la Mémoire, le 2 février 2019.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Allée du Grand Chêne 31120
Portet-sur-Garonne
05 62 20 18 74

Tarifs

Entrée libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le mercredi et le samedi de 14h à 18h. Visite sur rendez-vous les autres jours, pour les groupes et les scolaires.

Le Mont-Valérien, lieu d'histoire, lieu de mémoire

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Une sentinelle allemande monte la garde devant l'entrée de la forteresse du Mont-Valérien
Croix de lorraine au mémorial du Mont-Valérien. Source : Licence Creative Commons. Photo : Remi Jouan.

 

Le Mont-Valérien fut pendant des siècles un important lieu de pèlerinage chrétien, puis au milieu du XIXe siècle, un fort de la ceinture parisienne y fut construit.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le site a été le principal lieu d'exécution des autorités allemandes en France.

Fusillés et déportés du Nord-Pas-de-Calais - Lieux de mémoire

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Mur des fusillés, Arras.
Mur des fusillés, Arras. Source : Arras-Online.com

Maillé et son histoire

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Dans le petit cimetière communal de Maillé, les noms des 124 victimes sont gravés.
Dans le petit cimetière communal de Maillé, les noms des 124 victimes sont gravés. Source : Jean-François Brillant. Association "Servir & Défendre"

En 1940, lorsque les Allemands s'installent à Maillé et ses environs, la commune compte un peu plus de 500 habitants.