Les cimetières de la bataille de Verdun

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La nécropole nationale Glorieux, à Verdun. ©ONACVG


Précédée des combats de Malancourt, Forges, Consenvoye, Ornes, Flabas, Maucourt, en 1914 et en 1915, la «bataille de Verdun» débute le 21 février 1916 à 7 h 15 du matin, quand les premiers obus de l'artillerie de la 5e armée impériale allemande éclatent dans les positions du 30 corps d'armée du général Chrétien, de Brabant à Ornes. Elle dure jusqu'en hiver 1917-1918, avec une phase finale marquée par des durs combats, de la crête des Caurières et des ruines de Beaumont, à 4 km au nord du fort de Douaumont.

Les morts des batailles livrées dans la Meuse («Marne», «Argonne», «Hauts de Meuse», «Verdun»), entre 1914 à 1918, reposent dans 42 nécropoles nationales dont deux sont situées en Meurthe-et-Moselle, à Flirey et à Pierrepont. Celles qui ont recueilli plus particulièrement les «morts pour la France» des combats de 1916-1917, regroupés communément sous le vocable «bataille de Verdun», sont au nombre de dix-neuf. Les morts des batailles livrées dans la Meuse de 1914 à 1918 (Argonne, Hauts de Meuse, Woëvre, saillant de Saint-Mihiel) furent inhumés dans plus de quarante nécropoles nationales.

Celles qui recueillirent les combattants morts pour la France durant les affrontements sur les deux rives de la Meuse à Verdun sont au nombre de dix-neuf. D'une superficie totale de 35,8 hectares, elles regroupent 55 874 militaires français de la Grande Guerre. La bataille débuta le lundi 21 février 1916, à 7 h 15 du matin, quand éclata la première salve de l'artillerie de la 5e armée impériale allemande dans les positions du 30e corps d'armée du général Chrétien qui tenait la rive droite de la Meuse, de Brabant à Ornes. Elle dura jusqu'en hiver 1917-1918 avec une phase finale marquée par les combats de la crête des Caurières et de Beaumont à 4 km au nord du fort de Douaumont.

Origine

Dès le début de la bataille qui manifeste tout de suite son effroyable caractère de lutte d'artillerie aussi réciproque qu'ininterrompue (en deux ans, les deux armées opposées tirent plus de 100 millions d'obus !), les pertes sont très lourdes. Les cadavres restent le plus souvent abandonnés sur le terrain où les obus les déchiquettent, empêchant ainsi toute identification ultérieure.

Les blessés graves, incapables de bouger, attendent sur place la venue des brancardiers qui viennent les chercher la nuit, lorsque les bombardements d'artillerie et les tirs de l'infanterie s'atténuent. Ces blessés sont ramenés au prix d'efforts inouïs, par des boyaux dévastés, dans une zone chaotique défoncée de cratères de projectiles. Arrivés aux postes de secours, après quelques soins sommaires, ils expirent en grand nombre. Le Service de Santé procède alors à leur ensevelissement à proximité du poste. Ces petits cimetières s'agrandissent de jour en jour, au rythme des décès. Ainsi, comme à Avocourt, à Esnes près de la cote 304, à Chattancourt au pied du Mort-Homme, à Bras, au bois Contant, des dizaines de petits Les blessés évacués des postes de secours arrivent dans la zone arrière où des hôpitaux militaires bien équipés, les H.O.E., les reçoivent. Là, le personnel médical les trie, suivant la gravité et l'urgence de leur cas, en transportables destinés à l'évacuation par trains sanitaires, ou intransportables pour les plus atteints. Ces derniers, aussitôt opérés, alités, profitent d'une relative quiétude 10 ou 15 km des premières lignes. Relative car, à l'été 1917, par exemple, l'H.O.E. de Vadelaincourt est bombardé par des avions ennemis qui tuent de nombreux blessés, médecins et infirmières. De tels hôpitaux de campagne fonctionnent au Petit Monthairon, à la Queue de Mala près des Souhesmes, à Vadelaincourt, etc. Des cimetières militaires, aux tombes entretenues, existent à proximité de ces formations où sont enterrés les blessés décédés lors de leur séjour hospitalier.

Création des nécropoles nationales

Dès 1920, l'état civil de la 6e région militaire et le service des sépultures de guerre effectuent le regroupement des tombes en choisissant quelques cimetières militaires dans lesquels on ré-inhume les corps exhumés des autres nécropoles qui sont alors désaffectées. Il faut en effet n'en conserver que quelques-unes parmi plusieurs dizaines disséminées autour de Verdun. Les cimetières qui s'agrandissent ainsi, devenant nécropoles nationales, sont ceux d'Avocourt, Esnes, Chattancourt, Dombasle, Landrecourt, Senoncourt, Vadelaincourt, Ville-sur-Cousances, Le Petit Monthairon, Froméréville, Haudainville, Dugny, Belleray, Brécourt, Bras, et de Verdun : Glorieux, Faubourg Pavé, Bevaux.

Un des ossuaires de la nécropole de Bras reçoit des inconnus exhumés des communes de Mouilly et de Rupt-en-Woëvre, ainsi que des identifiés, réinhumés en tombes individuelles, provenant des cimetières ou de tombes isolées de ces mêmes communes ainsi que de Grimaucourt-en-Woëvre. Ces regroupements s'échelonnent jusque dans les années trente. Durant cette période, vers 1935, les cimetières sont embellis par des aménagements architecturaux et paysagers. En mars 1962, la nécropole des Monthairons est désaffectée et ses 569 corps réinhumés à Verdun Bevaux. En 1983, les corps inhumés dans celle de Froméréville, fermée à son tour, sont répartis dans deux autres cimetières nationaux : 500 à Landrecourt, 660 à Glorieux. Il faut noter par ailleurs que, de 1952 à 1961, les nécropoles recueillent 1 576 corps de militaires «morts pour la France» en 1939-1945 dans la Meuse, qui sont réinhumés en tombes individuelles : 602 au Faubourg Pavé et 485 à Bevaux, 151 à Bras. 135 à Dugny, 49 à Avocourt, etc. D'importants travaux de rénovation et de réfection se déroulent dans les années 80-90 à Dugny, Belleray, Landrecourt, Bras, les Souhesmes, Chattancourt, les autres ayant été rénovés en 1960-70. Ces cimetières nationaux, constitués de sépultures perpétuelles, sont entretenus par la direction interdépartementale des anciens combattants et victimes de guerre à Metz.

Les dix-neuf nécropoles nationales

Elles ont recueilli 56 110 militaires français «morts pour la France» en 1914-1918. La surface totale de ces nécropoles est de 39 hectares. Dans ces dix-neuf cimetières nationaux, reposent 7 580 soldats inconnus.

  • Avocourt : 1 847 corps. 12 149 m2
  • Bevaux, à Verdun : 3 107 corps. 23 269 m2
  • Bras-sur-Meuse : 6 386 corps dont 2 000 en deux ossuaires. 32 150 m2
  • Broncourt-en-Argonne : 471 corps. 3 200 m2
  • Chattancourt : 1 699 corps. 14 800 nv. Belleray : 1 123 corps. 7217 m2
  • Dombasle-en-Argonne : 1 085 corps. Monument funéraire où reposent 5 cavaliers du 24e dragons morts pour la France à la cote 304 en juin 1917. 14955 m2
  • Douaumont : 16136 corps. Tombe du général de brigade Anselin, mort pour la France le 24 octobre 1916 à Fleury. Monument aux Musulmans morts pour la France durant la Grande Guerre. 144 380 m2
  • Dugny-sur-Meuse : 1 836 corps dont 124 en un ossuaire (ces 124 militaires du Service de Santé de la 731 D.I. périrent le 3 septembre 1916 au tunnel de Tavannes). Tombe du général de division Aimé, mort pour lu France à Souville le 4 septembre 1916. 14 558 m2
  • Esnes-en-Argonne : 6661 corps dont 3 000 en deux ossuaires. 33 985 m2
  • Faubourg Pavé, à Verdun : 5 095 corps. Carré des Sept inconnus de 1920 (cérémonie du choix de l'Inconnu de l'Arc de Triomphe). Monument aux fusillés par l'ennemi en 1914-1918 et 1939-1945. 19522 m2
  • Glorieux, à Verdun : 4 244 corps. 20 579 m2
  • Haudainville : 210 corps. 1 175 m2 [list]La Tranchée des Baïonnettes : 7 corps. 6910 m2 [list]Landrecourt-Lempire : 1 962 corps. 14 950 m2
  • Les Souhesmes-Rampont : 1 067 corps. 9 870 m2
  • Sénoncourt-les-Maujouy : 531 corps. 4 900 m2
  • Vadelaincourt : 1 726 corps. Monument aux héros de l'armée de Verdun. 7 840 m2
  • Ville-sur-Cousances : 917 corps. 4 633 m

 

Renseignements pratiques :

 

Service des Nécropoles Nationales de Verdun

13, rue du 19ème BCP 55100 Verdun

Tel : 03.29.86.02.96 Fax : 03.29.86.33.06

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

 

Direction interrégionale des anciens combattants

Cité administrative BP 51055 57036 Metz Cedex 1

Tel : 03 87 34 77 97 Fax : 03 87 34 79 39

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

55100
Verdun

Musée de la Mémoire de Belleau

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© Musée de la Mémoire de Belleau

Le bois Belleau (Belleau Wood) est très connu aux Etats-Unis depuis la célèbre bataille de la 2ème Division US et du Corps des Marines en juin 1918. C’est ici que les Marines ont gagné leur surnom de « Devil Dogs » (chiens du diable), par leur acharnement au combat, en arrêtant l’offensive allemande sur Paris.

Situé au rez-de-chaussée de la mairie, le musée de la mémoire de Belleau présente une exposition permanente sur cette célèbre bataille qui a sauvé Paris.

La visite du musée complète celles du Cimetière Américain Aisne-Marne de Belleau et du Bois Belleau.

Chaque saison, deux expositions temporaires sont présentées en lien avec la Grande Guerre.

Un espace boutique propose de nombreux ouvrages et souvenirs en lien avec la bataille.

Chaque dernier dimanche du mois de mai a lieu le célèbre « Memorial Day » au Cimetière Aisne-Marne de Belleau. Cette cérémonie rend hommage aux soldats américains tombés lors des combats. Elle réunit plusieurs milliers d’américains qui font spécialement le déplacement jusqu’à Belleau, ce petit village de 130 habitants. C’est un lieu de « pèlerinage » pour de nombreux Marines. L’histoire de ces combats fait partie de leurs racines et chaque Marine veut venir au moins une fois dans sa vie à Belleau.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place du Général Pershing 02400
Belleau
03 23 82 03 63

Tarifs

Adultes : 2€ / Gratuit pour les moins de 18 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du 8 mai au 11 novembre / Du jeudi au lundi de : 10h à 12h30 et 13h30 à 17h30

Fermetures annuelles

Fermé en basse saison

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945)

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Capture d'écran du site ©AERI

Actualité Exposition virtuelle consacrée aux brassards de la Résistance

 

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945) est un musée virtuel, visible sur Internet, à l’adresse : https://www.museedelaresistanceenligne.org


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée en ligne


L’AERI travaille, depuis plus de dix ans, à la réalisation de cédéroms (ou dvd-roms) sur la Résistance locale. Elle a réussi à se constituer un réseau dynamique de plusieurs centaines de personnes sur toute la France (enseignants, résistants, archivistes, historiens, étudiants, universitaires, conservateurs, représentants des collectivités et des associations…) . acquérir un savoir-faire en mettant en place une méthodologie de travail en réseau, via un site Intranet, et des compétences à la disposition des équipes (juriste, cartographe, chercheurs étrangers…) . récolter une masse documentaire considérable : plus de 30 000 documents (affiches, tracts, lettres, journaux, photos, documents sonores ou archives filmées…), 25 000 fiches historiques (thématiques, bibliographiques), 50 000 noms, 19 000 faits, et plus de 6 000 lieux référencés, 20 000 références archivistiques et bibliographiques.

D’où l’idée de créer, en lien avec de nombreux partenaires (fondations, ministères, collectivités, musées, centres d’archives, associations, centres de recherche…), un site portail de référence sur la période : le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945).

Les outils informatiques utilisés mettent en évidence l’apport d’Internet aussi bien au niveau de la présentation et de l’analyse des documents que de leur utilisation pédagogique.

Grâce à l’outil Internet et aux technologies qui lui sont rattachées, le Musée de la Résistance en ligne est un site résolument grand-public, visible car à dimension nationale et internationale, valorisant des contenus culturels numériques en rassemblant des ressources, en diffusant de l’information et en redirigeant le visiteur vers l’interlocuteur adapté. 

Depuis janvier 2012, c’est au sein de la Fondation de la Résistance, que le "département AERI" poursuit ses missions.

Le Musée de la Résistance en ligne est visible par le public depuis janvier 2011 avec :

Des expositions régionales : une exposition sur la Drôme est en ligne depuis janvier 2011.
Une exposition de préfiguration sur la Résistance en PACA a été mise en ligne en décembre 2011.
L’exposition définitive sera prête en 2014. 

 

Plusieurs expositions sont déjà en ligne :

  • « Défense de la France » : exposition autour des 47 numéros de ce journal clandestin diffusé à plus de 150 000 exemplaires (février 2012).

  • « Eysses, une prison en Résistance (1943-1944) » : visite virtuelle de la Centrale d’Eysses où ont été incarcérés plus de 1 400 résistants de toute la France pendant la Seconde Guerre mondiale (depuis janvier 2012). Une exposition complémentaire présentant le parcours de treize résistants incarcérés à Eysses est en préparation.

  • « Serge Ravanel : un combat pour l’unité » : exposition sur ce grand résistant, compagnon de la Libération, libérateur de Toulouse (depuis août 2011).

  • Présentation d’une trentaine de gouaches sur des scènes de la Résistance, réalisées par un résistant drômois, Albert Fié (depuis janvier 2011).

  • « Résistants, une génération oubliée » : exposition photographique de Sand Arty (mai 2012).

  • Exposition autour du CNRD « Communiquer pour résister (1940-1945) » (automne 2012).

  • Exposition sur le mouvement Libération Nord, couplée avec l’exposition physique  présenté au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin. Un site Internet mobile optimisé pour une consultation sur smartphone ou tablette numérique a aussi été réalisé (www.exposition-libe-nord.org)  (septembre 2012).

  • De Lorraine à Robert Petit-Lorraine : une œuvre résistante (2013).

  • La photographie et les combats de la Résistance en Ardèche.

  • Exposition sur la Médaille de la Résistance (février 2013).

  • Exposition sur Jean Moulin complémentaire à celle réalisée par le Musée du général Leclerc de Hauteclocque, Musée Jean Moulin (Paris-Musées), en avril 2013.

  • Exposition sur le regroupement de la Résistance et le CNR (printemps 2013).

  • Exposition sur les maquis (avril 2013).

  • Exposition sur la Résistance et la Libération de la Corse (septembre 2013).

"Résistance et Libération de la Corse"


En cours de réalisation :

  • 11 novembre 1943, le défilé d’Oyonnax.

  • Exposition sur l’histoire du Vercors.

  • Exposition régionale sur la Résistance en Ardèche.

  • Exposition autour du CNRD « La libération du territoire et le retour à la République ».


Outre les espaces "Expositions", le musée virtuel dispose d’une médiathèque, "base média", où sont recensés tous les documents exposés dans le musée virtuel. Des ateliers pédagogiques à destination des enseignants et
de leurs élèves sont proposés sous forme de blog. Ils peuvent ainsi travailler sur des thématiques en lien avec les expositions, les programmes scolaires, le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

De nombreuses ressources sur l'histoire de la Résistance sont produites par les institutions (musées, associations, fondations, centres d'archives, monde de l'Education...), mais aussi par des particuliers. Elles ne sont souvent que peu ou pas connues en dehors des réseaux spécialisés. La « salle de consultation » du Musée virtuel propose de centraliser ces ressources en distinguant : les guides méthodologiques, les sources primaires et fonds d'archives, les ressources bibliographiques et multimédias. Cet espace propose également un annuaire des musées de la Seconde Guerre mondiale.

 

AERI - 16-18 Place Dupleix - 75015 Paris - Tél : 01 45 66 62 72 - Fax : 01 45 67 64 24

E-mail : musee@aeri-resistance.com

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Infos pratiques

Adresse

AERI - 16-18 Place Dupleix 75015
Paris
01 45 66 62 72

Musée Mémorial des combats de la poche de Colmar

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© Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar

Sur les murs de la ravissante cité médiévale de Turckheim, rien ne rappelle les terribles combats qui se sont déroulés ici à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Turckheim est pourtant située au coeur de la " Poche de Colmar", dernier bastion allemand sur le territoire national. De Mulhouse au sud de Strasbourg, de la crête des Vosges au Rhin, sur un front de 160 kms, les combats ont fait rage de novembre 1944 à février 1945 dévastant toute la plaine d'Alsace et ses contreforts. La  population alsacienne, qui attendait depuis 4 ans sa libération, dut faire preuve de patience et de sacrifices durant  ces 3 mois de combats acharnés par des températures polaires. 

Dans cette cave du XVIIIe siècle qui servit d'abri aux habitants de Turckheim pendant dix semaines, sans eau ni électricité, couchés à même le sol, se trouve aujourd'hui un musée unique en Alsace, dédié à la mémoire de la libération de la Poche de Colmar et de tous ceux qui y ont participé.

Issu d'un projet datant de 1988 (de l'association "souvenirs et respect des Combats pour la Liberté - Poche de Colmar - Hiver 44/45" et fondée par de jeunes gens passionnés d'histoire), le Musée Mémorial a été inauguré le 11 novembre 1993 et agrandi en 2001. Il dispose aujourd'hui de deux salles d'exposition d'une surface totale de 300 m².

Musée de paix plus que de guerre, l'endroit célèbre la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires, quel que soit leur camp, au nom d'une seule valeur, celle du mot LIBERTE.
 
Il présente le témoignage de plusieurs mois d'enfer autour de Colmar, à travers les acteurs de cet affrontement et les matériels militaires de l'époque. Par son thème, il est unique en Alsace.
 
Le Musée Mémorial présente  une magnifique collection d'objets (comme cet uniforme authentique du Maréchal de Lattre), de matériel aéronautique, et d'armes des plus diverses, mis en valeur par vitrines thématiques. La quasi totalité des pièces exposées est connue et  permet de restituer avec une très grande précision l'histoire de chaque objet.
 
La vie du soldat au combat est évoquée dans des reconstitutions fidèles à la réalité, dans un souci du moindre détail. De très nombreuses photos et affiches, ainsi qu'un film d'époque viennent compléter l'exposition et passent en revue toutes les phases de la bataille, sans oublier le sort de la population civile.
 
Le Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar s'est donné pour mission d'être un vecteur pédagogique et culturel apte à transmettre à la jeunesse actuelle et celle à venir une page de notre histoire régionale et de notre patrimoine national et  accueille dans cette optique, chaque année, de nombreux groupes scolaires.

 

Site internet et Facebook

http://musee.turckheim-alsace.com/

https://www.facebook.com/mmcpcolmar/

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Infos pratiques

Adresse

25, rue du Conseil - 68230
Turckheim
03 89 80 86 66

Tarifs

ADULTES 4 € ENFANTSde 8 à 16 ans : 2 €moins de 8 ans : gratuitGROUPE ADULTESminimum 20 personnes : 3 € / pers.TARIF PRÉFÉRENTIELAnciens Combattants, militaires, étudiants, Carte Ircos, Gîtes de France, Guide du routard...3 €Supplément Audio-Guide : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée ouvert du 1er avril au 31 octobre HORS SAISONdu Lundi au Samedi : de 14 h à 18 hle Dimanche : 10 h à 12 h et 14 h à 18 h JUILLET et AOÛT du Lundi au Vendredi : de 14 h à 18 h Samedi et Dimanche : de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Fermetures annuelles

Pour les Groupes possibilité de réservation toute l'année

Le C.H.R.D. de Lyon

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Salle du musée. Source : Le C.H.R.D.

En vingt ans, ce lieu de mémoire incontournable a reçu plus d’un million de visiteurs, se positionnant ainsi parmi les plus importants musées d’histoire de la Seconde Guerre mondiale en France. Il est installé symboliquement dans l'ancienne École de santé militaire occupée par la Gestapo entre 1943 et 1944.

 

- Exposition temporaire « Une étrange défaite ? Mai-juin 1940 » du 23 septembre 2020 au 21 mars 2021 -

Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation


Pour célébrer cette date anniversaire, le musée s'est doté d'une  nouvelle exposition permanente après un an de travaux. Un contenu concret a été privilégié, basé sur des éléments matériels et immatériels inédits : objets de collection et témoignages. Le parcours muséographique a été conçu au plus près des murs du bâtiment historique, ancien siège de la Gestapo de Lyon.

Alors que l’approche historique de cette période connaît un nouvel élan grâce à la recherche universitaire et que l’agglomération lyonnaise se dote de nouveaux équipements – la maison du docteur Dugoujon, lieu de l’arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943 et la prison de Montluc – mettant en perspective la notion de répression de la Résistance et de persécution de la population juive, il était nécessaire de réorienter le propos vers une approche plus pragmatique de l’histoire de la Résistance, de sa répression et du contexte social et politique de Lyon entre 1940 et 1945.

Valoriser les collections du musée, rendre compte des avancées de la recherche historique, révéler les spécificités de la ville de Lyon pendant la guerre et évoquer l’histoire du bâtiment sont quelques-uns des objectifs poursuivis par la nouvelle exposition.

Une scénographie renouvelée

Une trentaine de points audiovisuels, attachés aux chronologies ou à un objet, livre la voix des témoins pour offrir un contrepoint sensible à la découverte historique des événements, favorisant une rencontre que la disparition progressive des témoins rend désormais précieuse et irremplaçable.

Les collections

Pour la toute première fois, les collections du musée seront valorisées à travers un parcours de 300 m2 principalement centré sur la découverte des particularités de la Résistance dans le contexte urbain de la ville de Lyon.

Le fonds photographique

La nouvelle exposition met également à l’honneur le travail de trois photographes renommés de l'époque : André Gamet, Charles Bobenrieth et Émile Rougé.

Le service pédagogique

 

Alors que nous entrons désormais dans le "temps de l’Histoire", le CHRD se dote, à travers cette nouvelle exposition permanente, d’un outil de réflexion et d’échange apte à aider nos contemporains à comprendre
le monde complexe qui les entoure.

 

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

14 avenue Berthelot - 69007 Lyon

Tél : 04 78 72 23 11

 

www.chrd.lyon.fr

 

Dossier de presse du C.H.R.D :

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Infos pratiques

Adresse

14 avenue Berthelot - 69007
Lyon

Tarifs

Exposition permanente :Tarif normal : 4€ - Tarif réduit : 2€Exposition temporaire :Tarif normal : 5€ - Tarif réduit : 3€Visite couplée :Tarif normal : 6€ - Tarif réduit : 4€Visite commentée et visite singulière :3€ + billet d’entrée Procès BarbieAccès libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mercredi au dimanche, de 10h à 18h.Le centre de documentation :En libre accès. Du mercredi au samedi,de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Fermetures annuelles

Les jours fériés (sauf le 8 mai).Entre Noël et le Jour de l'an.

Courriel : 04 78 72 23 11

Verdun

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Verdun - Porte St-Paul.

Verdun, aujourd'hui capitale mondiale de la paix, fut l'un des champs de bataille les plus effroyables de la Grande Guerre...

Site Internet partenaire : Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
(Expositions soutenues par le ministère de Armées - la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives - DPMA)

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

Verdun - Porte St-Paul. Source : Licence GNU libre de droit.

 

La ville de Verdun, dans le département de la Meuse, est un ancien oppidum gaulois. Son nom, composé de ver "le gué" et de dun(o) "la hauteur" désigne un lieudominant un ancien passage de La Meuse.

Virodunum castrum gallo-romain, le site est alors fortifié, mais en vain, lorsqu'en 450 Attila la réduit à néant. En 843, les petits-fils de Charlemagne signent à Verdun le traité de partage de l'empire carolingien . le document est considéré comme la première attestation écrite de la langue française. De 870 à 879, la cité, possession de Lotharingie, est incorporée au royaume de France, avant de tomber sous la férule de l'empire germanique othonien en 923. La ville est l'objet d'une contestation de pouvoir entre la lignée de comtes dont est issu Godefroy de Bouillon et les princes épiscopaux soutenus par l'empereur du Saint Empire Romain germanique. Une révolte sanglant permet aux bourgeois de s'affranchir de leur autorité au XIIIe siècle.

Henri II de France prend la ville le 12 juin 1552 lors de la "Chevauchée d'Austrasie". Charles Quint investit la place de Metz le 18 octobre suivant. Verdun devient alors une place frontière, la menace d'un siège plane. Afin de renforcer leur pouvoir sur le comté, Henri et son successeur, François Ier, lui accordent des privilèges et modernisent hâtivement les remparts médiévaux. Des levées de terre et le flanquements de bastions triangulaires protègent les murs des tirs d'artillerie . des ouvrages de terre à l'intérieur de la place accueillent des canons. Ville ligueuse lors des Guerres de Religion, Verdun ne se soumettra qu'après la conversion d'Henri IV.
 

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Citadelle souterraine
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En 1611, Louis XIII renouvelle la protection de sauvegarde à la ville. En 1624, Richelieu décide d'achever la citadelle verdunoise. Il envoie le Maréchal de Mardillac et les ingénieurs d'Argencourt, Aleaune et Chastillon. Les travaux durent dix ans : les anciens bastions sont remplacés par de nouveaux, régulièrement répartis autour de la citadelle et reliés entre eux par un rempart.

Vauban modernise le système défensif de la ville à partir de 1675. Il rajoute des demi-lunes devant l'enceinte médiévale et, entre 1680 et 1690, réalise son enceinte bastionnée et applique le principe de l'inondation défensive. Il crée notamment un rempart digue pour barrer le Pré l'Evêque et ferme les trois passages de la Meuse en Amont de Verdun par trois ponts écluses, les pont Saint-Amans, Saint-Nicolas et Saint-Airy.

Au XVIIIe siècle, les efforts de la commune se portent sur la maîtrise des inondations qui touchent la ville basse. Le Pont Sainte-Croix, actuel Pont Legay, est reconstruit avec des arches plus larges. Les casernes Anthouard et Jeanne d'Arc sont créées afin de mettre un terme à l'obligation faite aux habitants de loger les soldats de la garnison. Le pouvoir royal n'entretient plus les fortifications. Seul le "Polygone des mineurs" (actuellement à Thierville, près de la caserne Niel), au Nord, est aménagé pour servir de terrain d'exercice aux troupes.

Lors des guerres révolutionnaires, la place commandée par Beaurepaire, doit capituler le 30 août 1792. Les Allemands occupent ainsi la ville pendant six semaines avant de se retirer le 14 octobre face à Kellermann.

Sous le Premier Empire, Verdun, éloignée du front, n'intéresse guère la commission des fortifications. Ce n'est qu'après 1815, alors que la France est remise dans ses limites de 1789, que le pouvoir entreprend des travaux de renforcement de la place sur la base des installations de Vauban : on ouvre la Porte neuve (à côte de l'actuel carrefour des Maréchaux), au Nord-Est, un courtine renforce la demi-lune de la Chaussée et celle des Minimes (actuelles rues de la Liberté et du 8 mai 1945), trois réseaux de galeries de contremines sont creusées sous le glacis du front Saint-Victor (école Jules-Ferry).
 

Vue nocturne du carrefour des Maréchaux. Source : JP le Padellec


Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes de Verdun (1500 soldats de garnison, 2000 gardes mobiles, 1400 hommes de la garde nationale sédentaire), renforcées par 2600 survivants de Sedan, commandées par le général Guérin de Waldersbach et le général Marmier, tiennent le terrain face aux 10000 recrues du prince de Saxe. Son armée encercle totalement la ville le 23 septembre, elle réquisitionne les habitants des villages alentours pour réaliser les ouvrages d'investissement. La ville, assiégée et sous le coup de 140 grosses pièces d'artillerie se rend le 8 novembre. Elle sera administrée par le préfet Bethmann-Hollweg jusqu'au 13 septembre 1873.

Dès 1874, le gouvernement français, met le réarmement de Verdun au centre de ses préoccupations. Il charge le général Séré-de-Rivières de réaliser un réseau défensif de Verdun à Toul. La ville devient ainsi en quarante ans la première place fort d'Europe : dans un périmètre de 40 km autour de la ville, l'ingénieur installe deux ceintures de forts (19 en tout, dont 14 bétonnés) . sept kilomètres de galeries souterraines parallèles de 20 mètres sous terre complète le dispositif (en 1888) . un réseau ferroviaire de 185 km doublé d'itinéraires empierrés pour les véhicules hippomobiles et les pièces d'artillerie. Ces modifications du paysage meusien s'accompagnent de changements sociaux. La population et l'économie se "militarisent". Les soldats sont bientôt plus nombreux que les civils (27000 contre 13300), l'armée devient le premier employeur de la région, les carrières et les hauts fourneaux travaillent presque exclusivement à la construction des forts et à leur armement, le paysage sert de terrain d'entraînement aux troupes.

Pendant la première guerre mondiale, zone de Verdun met en présence la plus importante concentration de troupes des deux camps qui s'affrontent pendant 300 jours, de février à juillet 1916 les pertes sous le commandement du général Nivelle feront 62 000 morts, soit 812 morts par jours. Les populations civiles ont fui la ville. Seuls l'état-major qui occupe la citadelle souterraine, et la brigade des Sapeurs Pompiers stationnée dans les caves de la Mairie, subsistent dans Verdun assiégée. La ville sera décorée de la Légion d'Honneur et de la Croix de Guerre avec palmes par le Président de la République Poincaré le 13 septembre 1916.

Le Verdunois sort exsangue des combats, la paix revenue. Les Croix Rouge française et américaine et les oeuvres du Duché du Luxembourg portent secours aux habitants de retour : une cantine est installée à la gare, un dispensaire ouvre rue Saint-Sauveur, une coopérative municipale élit domicile à l'Hôtel de Ville. Les troupes américaines restent jusqu'en mai 1919.

La cathédrale, remise en état, souvenir du Verdun historique, point de repère du Poilu, et la citadelle, symbole de la résistance à l'ennemi, structurent l'espace mémoriel de la cité à côté des cimetières militaires, de la nécropole nationale de Douaumont ou de lieux combats tel le Bois-des-Caures.
 

Monument de la Victoire. Source : verdun-meuse.fr


La reconstruction de Verdun est prévue dès 1917, appuyée par deux hommes d'Etat meusiens, Raymond Poincaré et André Maginot. Le centre ville, prévu plus au Nord de la ville sur les emprises militaires déclassées à cet effet, marque la volonté d'en accentuer le caractère industriel par la construction de deux gares ferroviaires et la réalisation d'importants aménagements portuaires. L'Etat se rend acquéreur de près de 16 000 hectares de terrain à réhabiliter, les principaux champs de bataille, dont une partie sera reboisée. Les sépultures des soldats sont regroupés dans des nécropoles nationales (Douaumont), ou dans des cimetières plus modestes (Glorieux, Bevaux). Le tombeau du soldat inconnu de Verdun est installé dans la Citadelle en 1920.

La topographie urbaine évoque désormais la bataille par le nom de nouvelles rues ou le changement d'autres. On crée un musée de la guerre, le monument aux enfants de Verdun morts pour la France est inauguré en 1928 suivi par un autre dédié à la Victoire (inauguré en 1929), ainsi que celui aux 375 territoriaux morts dans l'incendie du magasin d'intendance en 1916 (square d'isly) . les plaques commémoratives sont apposées à la Citadelle, dans les casernes, etc.

A la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939, Verdun renoue avec sa fonction de ville de garnison.

Elle sert au rassemblement de troupes destinées à être disposées le long de la frontière Nord et Est. Le 13 mai 1940, les Allemands passent la Meuse à Sedan et prennent à revers la ligne Maginot. Suite à la prise de l'ouvrage de La Ferté et de l'encerclement de Dunkerque, le général Hutzinger donne l'ordre d'organiser la défense du verdunois. Le commandant de la place, le général Dubuisson, fait construire de obstacles anti-chars, des artilleurs sont affectés dans les forts Séré-de-Rivières, une ligne d'arrêt est aménagée entre le Bois Bourru au ravin de Besonvaux.

Le 15 juin 1940, au soir, l'armée allemande entre dans Verdun. Dans les cimetières de Bévaux et du Faubourg-Pavé reposent les corps de ses défenseurs. L'armée d'occupation installe ses quartiers place de la Nation (la Freiskommandantur), dans l'hôtel du Coq-Hardi (la Feldgendarmerie), une prison est ouverte rue du Rû, les soldats investissent les casernes (Verdun sert de centre de formation pour les jeunes recrues) et les cafés tels le Café de la paix ou Le Continental . les casernes de Thierville et de Jardin-Fontaine sont transformée en Frontstalag.

La libération de la Meuse prend une semaine aux troupes alliées. La Wehrmacht oppose une défense sommaire : quelques chars et éléments d'artillerie sont positionnés comme au carrefour de la Voie Sacré et de la route de Châlons, au lieu-dit du Moulin-Brûlé, dans le faubourg de Glorieux. La cité se dote à nouveau de témoignages de guerre. Le pont Beaurepaire sauvé du dynamitage par le résistant Fernand Legay, est rebaptisé en son honneur. L'avenue de la 7e DB US, celle du 8 mai 1945 ou du Général-de-Gaulle viennent enrichir la toponymie. Plaques et monuments commémoratifs surgissent : plaque en l'honneur de Legay sur le pont du même nom, les Bornes de la Voie de la Liberté, le monument aux Résistants abattus avenue de Metz, celui aux Fusillés de Thierville.

La participation de la France à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a laissé son empreinte, notamment par les installations logistiques américaines. L'ancienne caserne Maginot est restaurée en 1951 et sert au logement des troupes. Au Jardin-Fontaine (ancien champ de manoeuvre de Thierville derrière la caserne Maginot), les troupes US montent des préfabriqués destinés où seront logés l'ingénierie, les services de cultes et d'autres équipements collectifs (gymnases, parkings, garages ...) des tombes de soldats sont encore visible au cimetière municipal. Les 50 hectares au bord de l'Etang Bleu sont aménagés en entrepôts et ateliers dont une partie du matériel servira au tournage du film Le Jour le plus long.

La zone "Chicago", aménagée en 1953, accueille une blanchisserie puis une boulangerie. Le Fort du Rozelier est transformé en dépôt de munitions de l'OTAN destiné à recevoir des armes atomiques. Sur l'ancien aérodrome du Faubourg-Pavé, zone de Désandrouins, un hôpital est crée en 1958. La caserne de Gribauval devient un lieu d'hébergement des troupes. Le 22 septembre 1984, Helmut Kohl, Chancelier de la République fédérale d'Allemagne, et François Mitterrand, Président de la République française, ont scellé l'amitié entre les deux peuples en apposant une plaque à la mémoire des combattants à la nécropole allemande de Consenvoye, à l'occasion du 70e anniversaire de la première Guerre mondiale. Trois ans plus tard, l'Organisation des Nations Unies (ONU) attribue le statut de capitale mondiale de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme à la cité meusienne.

 

Quelques sites à visiter dans le secteur de Verdun :

La citadelle souterraine

A bord d'un petit train, visitez les galeries souterraines de la citadelle et découvrez la vie des poilus durant la Première Guerre mondiale.

Ouvert toute l'année Tarifs : Adulte : 6€ Enfants : 2,5€

Citadelle souterraine Avenue du 5ème RAP 55000 VERDUN Tel : 03 29 84 84 42

L'ossuaire de Douaumont :

L'initiative de construire un ossuaire à Douaumont revient à l'évêque de Verdun, Mgr Ginisty. Situé en plein coeur du champ de bataille, l'ossuaire, d'une longueur de 137 mètres, dominé par une tour de 46 mètres, a été érigé entre 1920 et 1932 grâce à une souscription lancée en 1919. Il abrite les restes de 130 000 soldats. Devant ce monument, la nécropole nationale, inaugurée en 1929, contient les tombes de 15 000 combattants.

Ouvert tous les jours de mars à novembre Tel : 03 29 84 54 81 Tarifs : Adulte : 3,50€ Enfant : 2€

Le fort de Douaumont :

Visite intérieure de 2 niveaux de galeries et des casemates.

Ouvert tous les jours Tel : 03 29 84 41 91 Tarifs : Adulte : 3€ Enfant : 1,50€

Le mémorial de Verdun :

Situé à Fleury-devant-Douaumont, à l'emplacement de l'ancienne gare du village, le mémorial de verdun dit aussi mémorial de la paix a été construit dans les années 1960 à l'initiative du Comité National du Souvenir de Verdun (CNSB) présidé alors par l'écrivain Maurice Genevoix. Inauguré le 17 septembre 1967, le mémorial est un musée à vocation historique et pédagogique.

Ouvert tous les jours de février à décembre Tel : 03 29 84 35 34 Tarifs : Adulte : 5€ Enfant : 2,50€

 

Office de Tourisme de Verdun

Avenue du Général Mangin 55100 Verdun E-mail :contact@tourisme-verdun.fr Tél : 03 29 84 55 55 Fax : 03 29 84 85 80

 

Comité du Souvenir Français du Canton de Dun sur Meuse

Conseil Général de la Meuse

Mémorial de Verdun

Citadelle souterraine de Verdun

Office du tourisme de la Meuse

Site de l'association Connaissance de la Meuse

Verdun tourisme

Site consacré à la ligne Maginot

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Infos pratiques

Adresse

55000
Verdun
Tél : 03 29 84 55 55Fax : 03 29 84 85 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Sedan

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VILLE DE SEDAN (Ardennes)

Le 1er septembre 1870, jour de la bataille, Sedan est la base arrière du commandement français à l'intérieur des remparts de la ville, où l’État-major est logé et où les blessés sont soignés. Dans les villages environnants, les combats sont intenses et malgré des épisodes héroïques à Floing et à Bazeilles, l'armée française est vaincue. La manœuvre d'encerclement réussie des troupes allemandes provoque la capitulation de Napoléon III, présent à Sedan, et la chute du second Empire. 80 000 soldats français sont faits prisonniers.

Cette « débâcle » du nom du célèbre roman d’Émile Zola qui décrit le déroulement de la bataille, a marqué durablement les mémoires jusqu'à la Première Guerre mondiale. De nombreuses traces de cet événement, majeur pour l'histoire européenne, sont présents à Sedan et dans le Sedanais.

 

Pour en savoir plus :

Maison du Patrimoine - Ville d'art et d'histoire : 03 24 27 84 85 - www.sedan.fr

Office du tourisme : 03 24 27 73 73 - www.charleville-sedan-tourisme.fr/

 


MUSÉE DU CHÂTEAU FORT

Au cœur même de la ville, les visiteurs sont invités à découvrir le monument historique le plus important de Sedan et des Ardennes. Une forteresse de 35 000 m² dont la construction commence vers 1424 et qui témoigne de l'évolution architecturale jusqu'à la fin du XVIIIe siècle d'un ouvrage moderne avec un système défensif de bastions. Une partie des collections du musée municipal de Sedan, créé en 1879, sont actuellement exposées au musée du château fort de Sedan. Les thématiques présentées dans le circuit de visite sont l'histoire de la principauté de Sedan jusqu'en 1642, lors du rattachement à la France, et les grands événements et personnages sedanais jusqu'à la guerre de 1870.

 

Pour en savoir plus :

Horaire et tarifs : www.chateau-fort-sedan.fr - 03 24 27 73 76

Contact pour les collections du musée : musee-municipal@mairie-sedan.fr - 03 24 56 93 27

 


TOURISME DE MÉMOIRE DANS LE SEDANAIS

Le territoire de l'agglomération Ardenne Métropole englobe des champs de bataille, des lieux stratégiques et des sites où se sont produits des faits historiques marquants, tels la capitulation de Napoléon III en 1870, la transformation du château fort de Sedan en bagne lors de la Première Guerre mondiale ou la percée de Sedan lors de la bataille de France de mai-juin 1940. Sedan et les communes d'Ardenne Métropole se souviennent de ces guerres à travers des points d'intérêts qui constituent aujourd'hui un circuit de tourisme de mémoire.

 

Pour en savoir plus :

Site Internet : https://www.charleville-sedan-tourisme.fr/tourisme-de-memoire/

Contact : infocom@tourisme-sedan.fr – 03 24 55 69 90

 


BLOG DU MUSÉE MUNICIPAL DE SEDAN

Créé à l'occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, ce blog présente les collections du musée mais également les fonds patrimoniaux sedanais (Archives municipales, Médiathèque Georges Delaw (Ardenne Métropole), Société d'Histoire et d'Archéologie du Sedanais) et de particuliers en lien avec l'histoire de Sedan. Le 150e anniversaire de la bataille de Sedan permet de mettre en valeur des notices d’œuvres sur la guerre de 1870-1871.

 

Site Internet : http://musee-municipal-sedan.over-blog.com/

Contact : musee-municipal@mairie-sedan.fr – 03 24 56 93 27

Facebook et Twitter @MuseeSedan


 

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Infos pratiques

Adresse

Place du château - 08200
Sedan

Le Simserhof

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Ouvrage du Simserhof. ©SporRegArm. Source : http://communes.sporegarm.fr

Le Simserhof est l’un des principaux ouvrages d’artillerie de la Ligne Maginot, construit entre 1929 et 1935, il est le témoin d’une époque, du travail gigantesque de centaines d’ouvriers et de la résistance d’un équipage de 876 hommes qui, ne dépose les armes que sur injonction de l’état-major français.

Découvrez le casernement avec ses divers espaces de vie : chambrées, foyer, cuisines, infirmerie, usine électriques, ateliers, magasins à munitions. Une visite de près de deux heures à travers de vastes galeries, dans ce qui est une incroyable ville souterraine.

Quizz : Forts et citadelles


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue André Maginot 57410
Siersthal
03 87 96 39 40

Site Web : simserhof.fr

Musée de la Résistance en Bretagne

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©Cadmée-AST-Gruet-Peutz-LTP

Le musée, situé à Saint-Marcel dans le Morbihan, vous plongera dans l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale.

>Actualités

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Saint-Marcel


18 juin 1944 : quatre ans exactement après l’appel lancé depuis Londres par le général de Gaulle, la bataille de Saint-Marcel s’engage. 150 parachutistes SAS de la France Libre et 2000 Résistants bretons tiennent en échec des troupes allemandes aguerries.

Implanté sur les lieux mêmes des combats qui ont marqué les mémoires, le musée de la Résistance en Bretagne a été entièrement modernisé après 20 mois de travaux. Il présente la vie quotidienne d’hommes et de femmes sous l’occupation et l’engagement de ces bretons dans l’armée des Ombres.

Au sein d’une scénographie entièrement renouvelée, ce sont près de1000 objets parmi 12 000 conservés avec soin, qui incarnent et perpétuent cette mémoire.

Les 1000 m² d’exposition s’articuleront autour d’un vaste patio marqué d’une immense de croix de Lorraine. Au fil du parcours, les objets de collection : armes, véhicules, mais aussi tunique et veste de déporté, objets du quotidien… ont été soigneusement choisis pour l’émotion ou l’Histoire qu’ils véhiculent.
Ces objets racontent tous une histoire, celle d’hommes et de femmes entrés en lutte contre les troupes d’occupation, mais surtout contre une idéologie : le nazisme.

Les nombreux contenus interactifs et multimédia et les reconstitutions grandeur nature (rue sous l’occupation, l’intérieur d’un blockhaus…) vous plongent au cœur même de la Seconde Guerre mondiale.

Au moment où les derniers acteurs et témoins de cette époque disparaissent, il nous semble essentiel que l’humain soit au cœur du parcours de votre visite afin de faire perdurer la mémoire.

Reconnu « Musée de France », le musée de la résistance en Bretagne vous promet une visite éducative et émouvante au cœur de l’Histoire.

 

Musée de la Résistance en Bretagne

Les Hardys Behelec - 56140 Saint-Marcel

Tél. : 02 97 75 16 90

Formulaire de contact

 


 

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Infos pratiques

Adresse

rue des hardys behellec 56140
Saint-Marcel
02 97 75 16 90

Tarifs

Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6 € https://www.musee-resistance-bretagne.com/horaires-tarifs/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre / Ouvert tous les jours, de 10h à 18h30. Du 1er février au 30 avril puis du 1er octobre au 31 décembre / Ouvert tous les jours, de 14h à 18h (Sauf le mardi). Les matinées sont réservées aux scolaires et aux groupes.

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle : du 1er au 31 janvier

Musée de Utah Beach

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© Musée du débarquement Utah Beach

Première plage prise d’assaut par les alliés au matin du 6 juin 1944, Utah Beach a été choisie pour établir une tête de pont dans le Cotentin afin de protéger la ville de Cherbourg et son port en eau profonde. Plus de 23 000 soldats américains ont débarqué pour livrer un combat titanesque et le musée du Débarquement de Utah Beach préserve, aujourd’hui, la mémoire de ces hommes.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Utah Beach


Construit à l’endroit même où les troupes ont débarqué, le musée raconte en dix séquences les évènements du jour J, depuis sa préparation jusqu’à son aboutissement et son succès. Grace à ce parcours chronologique complet, à la collection exceptionnelle d’objets et de matériels du musée, vous plongerez au coeur de cette bataille qui a changé le cours de l’histoire.

Une visite guidée du musée ou une visite complète du site (musée, monuments, plage) vous est proposée en français, en anglais et en allemand (sur réservation).

  • À la découverte du musée

En 45 minutes, nos guides vous livrent l’épopée du débarquement à Utah Beach et vous présentent la richesse des collections du musée : documents, uniformes, matériels militaires, objets du quotidien, etc.
45 min / intérieur

  • Sur les traces des héros de Utah Beach

Le débarquement c’est avant tout une histoire humaine, celle d’hommes et de femmes qui se sont battus pour la liberté. En 1h30 découvrez la plage, les monuments, le musée et saisissez tous les évènements qui constituent la légende des soldats alliés débarqués à Utah.
1h30 min / intérieur et extérieur

  • À la découverte du site Utah Beach

Parcourez les fortifications allemandes du WN5, découvrez les blockhaus, mais aussi la plage, les monuments commémoratifs et comprenez le débarquement sur Utah Beach.
1h30 / extérieur
 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

La Madeleine 50480
Sainte Marie du Mont
02 33 71 53 35

Tarifs

Adultes : 8,50€ / Juniors (6 à 15 ans) : 5€ / Supplément Visite guidée Musée : 2,50€ / Supplément Visite guidée Musée + plage : 5€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Octobre à mai : de 10h à 18h / Juin à septembre : de 9h30 à 19h / Clôture de la billetterie 1h avant la fermeture du musée

Fermetures annuelles

Du 1er au 15 décembre inclus, les 24, 25 et 31 décembre et le 1er janvier

Site Web : www.utah-beach.com