Monument de l'artillerie spéciale, Méry-la-Bataille

Partager :

Stèle à Méry-la-Bataille. Source : lagrandeguerre.cultureforum.net

Dalle inaugurée en 2004 à la mémoire du rôle de l'artillerie spéciale dans les batailles de 1918...

Près du monument aux morts de Mery la bataille se dresse depuis le 26 juin 2004 un monument rappellant l'importance des pionniers des chars de combat dans les affrontements de 1918.

A l'époque appellée artillerie spéciale, cette nouvelle arme devait se développer grâce entre autres au général Estienne. Le terrain de manoeuvre de Champlieu (60) fut l'un des théatres où furent testés et rodés les Saint-Chamont, Schneider et autres Renault FT 17.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

60420
Méry-la-Bataille

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Navarrenx

Partager :

Navarrenx. Vue sur l'entrée Saint-Antoine. Source : http://jerome.jauffres74.free.fr

Au coeur des Pyrénées-atlantiques, Navarrenx s'éleve dès 1316 au rang de bastide. Elle est la première cité bastionnée sur le sol du futur Royaume de France...

Capitale de la pêche au saumon, ville étape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Navarrenx est également la première cité bastionnée sur le sol du futur Royaume de France. Au coeur des Pyrénées-atlantiques, au sud-ouest de la plaine béarnaise, Navarrenx est élevée dès 1316 au rang de bastide. Après l'assaut des troupes espagnoles de Charles Quint qui s'emparent de la ville en 1523, Henri II d'Albret, roi de Navarre, décide de renforcer la protection de la rive droite du gave d'Oloron. De 1538 à 1546, des travaux de fortification sont menés par les maîtres maçons béarnais François Girard et Arnaud de Mirassor, selon des plans conçus par l'ingénieur architecte italien Fabricio Siciliano.

Moins d'un siècle avant la naissance de Vauban, Navarrenx est ainsi transformée en place forte moderne bastionnée "à l'italienne", sur le modèle de la citadelle de Lucas en Toscane. Dans un second temps, l'élévation d'une poudrière permet de stocker jusqu'à 25000 livres de poudre : construction carrée d'un peu plus de neuf mètres de côté, elle est ceinturée à l'origine par un mur dont une partie du tracé reste visible au sol. Cette enceinte aujourd'hui disparue, l'épaisseur des murs (1,4m), et la faible hauteur du bâtiment (6 m) devaient empêcher les tirs directs des assaillants.

Les fortifications sont éprouvées dès le règne de Jeanne d'Albret lors des guerres de religion, où la garnison commandée par le baron d'Arros résiste victorieusement à un siège de trois mois, en 1568. La place est à nouveau aménagée au XVIIIème siècle, notamment par la construction de la porte Saint-Antoine édifiée par l'ingénieur De Salmon sur les ruines d'une ancienne église. Orientée vers l'Espagne, elle doit son nom à une chapelle accueillant les pèlerins, détruite lors de la construction des remparts. Dotée de trois arcades massives, elle est commandée par un pont-levis, dont on peut encore observer le passage des chaînes. Au XIXème siècle, des travaux de voirie conduisent à la destruction de l'ancienne porte Saint-Germain, orientée vers la France.

L'enceinte fortifiée de Navarrenx a conservé au fil des siècles l'essentiel de son aspect. Elle dessine un polygone renforcé à chacun de ses cinq angles par un bastion. Deux sur cinq sont pourvus de galeries à contremine, tandis qu'un glacis et des ouvrages de terre renforcent la place à l'est, en avant du fossé. Plusieurs casernes ont été élevées à l'intérieur de l'enceinte pour installer la garnison, l'une d'entre elles accueillant désormais le syndicat d'initiative. Du haut des remparts, par exemple depuis la plate-forme à créneaux surplombant la porte Saint-Antoine, une agréable vue s'offre aux regards sur la chaîne pyrénéenne et, en contrebas, sur les arches du pont de Navarrenx (XIIIème siècle).

 

Navarrenx

Office du tourisme de Navarrenx L'Arsenal

Rue Saint-Germain 64190 Navarrenx

tél. 05.59.66.14.93

fax. 05.59.66.54.80

e-mail : navarrenx@tourisme-bearn-gaves.fr

 

Visites

Les 1818 mètres de pourtour de la place sont libres d'accès. Sur les murs de la ville sont apposés des plaques signalétiques bilingues (français-anglais) retraçant l'historique de chaque bâtiment. Les renseignements pour les visites guidées peuvent être obtenus auprès de l'office de tourisme intercommunal de Navarrenx

 

Accès A 80 km de Bayonne via Peyrehoarde et Escos par l'A 64/E 80 (sortie n° 6 Peyrehoarde), puis la D 936 et la D 115.

A 40 km de Pau via Tarsacq, Noguères, et Mourenx, par la D 2, la D 281, puis la D 111. A 60 km de Saint-Jean-Pied-de-Port par la D 933 en direction de Sauveterre-de-Béarn, puis la D 936.

A 6 km de Gurs par la D 947 et la D 936.

 

site portail commun aux quatre cantons du Béarn des Gaves

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

64190
Navarrenx
tél. 05.59.66.14.93Fax. 05.59.66.54.80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Pegasus Bridge

Partager :

Pegasus Bridge. Photo : ©Yannick LE NEVE

Sur le circuit touristique consacré au Jour "J", ne pas manquer la visite du site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge".

Parce que la richesse des lieux de mémoire du débarquement de Normandie vaut bien tous les détours, un circuit touristique consacré au Jour J ne peut faire l'économie d'un passage par le site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge". Installé en 1934, ce pont levant d'un peu plus de trente mètres pour presque sept mètres de large est à la pointe de la modernité de l'époque, car mû par un moteur électrique dont la tâche est facilitée par un imposant contrepoids en béton.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, trois planeurs Horsa de la 6ème division aéroportée britannique, placés sous les ordres du major Howard, atterrissent dans le plus grand silence à quelques mètres du pont de Bénouville. Leur insigne, un Pégase, donne depuis son nom à l'ouvrage.

La mission des hommes de la British 6th Airbone glider infantry consiste à s'emparer du pont, dont la prise, avec celle de l'ouvrage voisin de Ranville, doit empêcher les renforts allemands de frapper le flanc oriental du débarquement imminent.

Couper l'artère entre Caen et la mer doit en outre permettre de préserver un passage pour l'expansion ultérieure de la tête de pont alliée. Forte d'environ une cinquantaine d'hommes appuyés par un canon de 50 mm et un petit bunker abritant une mitrailleuse, la garnison allemande défendant l'ouvrage stratégique est rapidement maîtrisée par les premiers libérateurs du sol normand.

"Ham & jam, ham & jam" ("jambon et confiture") " Ham & jam, ham & jam" : quelques heures après l'arrivée des planeurs, le signal radio par lequel l'opérateur annonce à son commandement le succès de la mission du major Howard est émis. Le commando doit toutefois repousser les contre-attaques ennemies, notamment menées par des éléments de la XXIème Panzer. Il parvient à maintenir sa position, et conserve le pont intact jusqu'à l'arrivée des renforts débarquant à Sword Beach.

La jonction est enfin réalisée aux alentours de treize heures, avec en fond sonore la célèbre cornemuse de Bill Millin, piper (sonneur) personnel de Lord Lovat. S'étant rendus maîtres des seuls points de franchissement des deux cours d'eau entre Caen et la Manche, les parachutistes du Major Howard ont réalisé le premier coup d'éclat du Jour J, qui a garanti aux troupes alliées le contrôle des communications entre l'est et l'ouest de l'Orne et de son canal.

Un site à haute valeur symbolique

Immortalisé à l'écran en 1962 lors du tournage du film Le jour le plus long, le premier site normand sous contrôle allié conserve encore aujourd'hui de nombreuses traces du fait d'armes héroïque qui a précédé le débarquement du 6 juin 1944.

En 1960, le Pegasus Bridge est allongé de cinq mètres suite à l'élargissement du canal, puis est remplacé en 1993 par un nouvel ouvrage plus large et plus moderne. Le nouveau pont est élevé à l'image de son glorieux prédécesseur, et reproduit les anciennes rambardes et les trottoirs en bois de l'époque. Sur le terre-plein du site, on découvre encore dans son encuvement le canon antichar allemand chargé de défendre l'accès au pont. Près des berges du canal qu'enjambe l'ouvrage, un parcours jalonné d'un buste en bronze du Major Howard et de trois plots de pierre marque l'emplacement exact où s'immobilisèrent les trois planeurs. Sur la rive opposée se tient la première maison normande libérée par les troupes alliées qui se révèle être un débit de boissons, le célèbre Café Gondrée. Lors de la saison estivale, le site accueille un spectacle son et lumière qui permet de revivre les destins croisés du pont de Bénouville et des hommes du Major Howard.

Installé entre l'Orne et le canal, le mémorial Pegasus a été inauguré le 4 juin 2000 par le Prince de Galles et le ministre de la défense français. Outre le véritable pont de Bénouville, remonté après son démantèlement en 1993, le mémorial présente un pont "Bailey" datant de 1944 : baptisés du nom d'un ingénieur britannique, ces ouvrages pouvaient être assemblés par une quarantaine de sapeurs en moins de trois heures, et permettaient d'assurer le passage de véhicules militaires lourds.

Récemment, le ministère de la défense (secrétariat général pour l'administration. direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) a contribué financièrement à l'installation au coeur du parc entourant le mémorial d'une réplique grandeur nature d'un planeur Horsa.

Au sein de ces espaces d'exposition permanente, le mémorial offre au visiteur de découvrir des films d'archives et des vitrines thématiques rassemblant une impressionnante collection d'objets et de documents à la gloire des hommes de la 6ème division aéroportée britannique : fragments des planeurs de 1944, matériels des soldats, objets personnels du Major Howard, et cornemuse de Bill Millin !

Le mémorial Pegasus propose gracieusement aux jeunes visiteurs et à leurs enseignants un dossier pédagogique qui retrace un parcours riche en émotions, soulignant ainsi la nécessaire orientation des actions de mémoire vers les jeunes générations.

 

Mémorial de Pegasus Bridge

Avenue du Major Howard 14860 Ranville

Tél. 02.31.78.19.44.

fax. 02.31.78.19.42.

e-mail : memorial.pegasus@wanadoo.fr

 

Visites

Le mémorial Pegasus est ouvert tous les jours sauf en décembre et en janvier. Les visites guidées (en français ou en anglais) sont organisées sur réservation.

 

Accès

A cinq kilomètres d'Ouistreham, par la bretelle Ranville/Cabourg. 

 

Site du mémorial de Pegasus Bridge

Site du comité régional du tourisme de Normandie

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Place du commandant Kieffer 14860
ranville
02 31 78 19 44 01 43 25 29 67

Tarifs

Adultes: 6.00 € Enfants et étudiants: 4.50 € Groupes (à partir de 20 personnes) : 4,50 € Gratuit : Chauffeurs et guides accompagnant les groupes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les jours de février à novembre, de 10h à 17h

Centre Edmond Michelet

Partager :

Centre d'études et musée Edmond-Michelet, Brive. Source : License Creative Commons. Libre de droit

Le Centre contribue à la recherche historique et à sa diffusion pour la période du XXème siècle, plus particulièrement la Seconde Guerre mondiale.

Le Centre a été créé à l'initiative de Marie Michelet, l'épouse d'Edmond Michelet et de l'association des compagnons de la Fraternité Edmond Michelet. Le projet a pris forme au début des années 70.

La maison familiale des Michelet a été cédée à l'Association afin d'y créer un établissement, en partenariat avec la ville de Brive-la-Gaillarde, destiné à l'étude des événements survenus durant la Seconde Guerre mondiale, de la résistance à la déportation en particulier. Le Centre Edmond Michelet a été inauguré le 8 mai 1976.

Dès le départ le projet se voulait différent d'un lieu de mémoire. Ainsi, Marie Michelet a toujours refusé que l'établissement soit un mémorial figé, mais un lieu de vie où l'exposition permanente côtoie un lieu d'études et de réflexion. C'est de cette volonté qu'est née l'appellation actuelle de « centre d'études ».

Composition :

L'établissement est constitué d'un musée, d'une bibliothèque et d'une vidéothèque, d'un service archives et de documentation, d'un lieu d'animation avec des expositions permanentes, des expositions itinérantes, des conférences et un colloque annuel et d'un service éducatif.

Le service d'archives met à disposition :

  • Les fonds Edmond Michelet et Etienne Borne
  • Des fonds d'anciens résistants, déportés, personnalités
  • Une photothèque
  • D'anciens journaux et revues

Le musée est composé de 10 salles consacrées à :

  • Edmond Michelet, le résistant et l'homme d'Etat
  • La résistance
  • L'occupation
  • La déportation
  • Les Droits de l'homme
  • La propagande par l'image

Un audioguide, réalisé avec le CG et la ville de Brive, est mis à disposition pour la visite.

L'exposition présente un patrimoine du passé notamment des affiches de propagande, que le centre détient en nombre record en France (environ 350) et qui permettent de comprendre le contexte dans lequel évoluaient les civils pendant l'occupation. Ce musée développe donc les thèmes habituels des musées consacrés à cette période avec néanmoins une approche orientée vers l'objet.

 

Centre Edmond Michelet

4 rue Champanatier

19100 Brive la Gaillarde

Tél. : 05 55 74 06 08

museemichelet@brive.fr


Ouvert tous les jours sauf dimanches et jours fériés, de 10h à l2h et de 14h à 18h

Entrée gratuite

Visite guidée sur demande pour les groupes

 

Site du Centre Edmond Michelet

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

4 rue Champanatier 19100
Brive-la-Gaillarde
05 55 74 06 08

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés

Musée départemental de la résistance Henri Queuille

Partager :

Ancienne résidence d'Henri Queuille. Source : ©Fab5669 - License Creative Commons - Libre de droit.

A la mort d'Henri Queuille, en 1976, ses héritiers font don de la maison qu'il occupa toute sa vie au Département de la Corrèze pour la transformer en musée dont les principaux thèmes sont le souvenir d'Henri Queuille et la Résistance.

Historique  

À la mort d'Henri Queuille, en 1970, ses héritiers font don de la maison qu'il occupa toute sa vie au Département de la Corrèze pour la transformer en musée dont les principaux thèmes sont le souvenir d'Henri Queuille et la Résistance.

Une équipe composée d'anciens résistants, d'historiens et de professeurs réussit grâce au fond Henri Queuille remis au musée par la famille, aux archives de la Résistance, et aux dons de particuliers, à réunir et à exploiter de nombreux documents et objets. Le musée est inauguré le 4 mai 1982 par le Président de la République, Monsieur François Mitterrand.

Composition

Le musée possède une superficie de 200 m2 d'exposition répartis en cinq salles sur trois niveaux qui traitent de la 3ème et 4ème République, de la Résistance et des maquis, des crimes nazis et la déportation. Il est composé de 80 vitrines, de 100 panneaux et cadres, d'environ 1500 pièces de collections exposées soit 900 photos, de 300 documents et objets.

Le musée possède un fonds d'archives de plus de 1000 pièces, un fonds documentaire de 1400 pièces et le fonds Henri Queuille qui compte 35 000 pièces.

Le musée dispose d'un service éducatif et d'une boutique. Il organise également des «chemins de la mémoire » sur le département.

 

Musée départemental de la résistance "Henri Queuille"

21 rue du Commerce

19160 Neuvic

Tél. : 33 (0)5 55 46 30 60 - Fax : 33 (0)5 55 46 30 69

Courriel : musee-henriqueuille@cg19.fr

 

www.musee-henriqueuille.com

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue du Commerce 19160
Neuvic
05 55 46 30 60

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison :du lundi au vendredi de 10h à 12h et de14h à 18h. Haute saison : tous les jours de 10h à12h et de 14h à 18h.

Fermetures annuelles

Fermé du 20 décembre au 1er janvier.

Musée de la Résistance de Peyrat-le-Château

Partager :

Intérieur du musée. ©Office de Tourisme de Peyrat-le-Château

Ce musée a été créé à l'initiative de l'Association des Créateurs et Amis du Musée Départemental de la Résistance et installé par la municipalité dans le château de Peyrat en 1997. Site officiel en lien direct

1ère brigade de Marche Limousine des Francs Tireurs Partisans du Colonel Guingouin

Ce musée a été créé à l'initiative de l'Association des Créateurs et Amis du Musée Départemental de la Résistance et installé par la municipalité dans le château de Peyrat en 1997.

Constitué de trois salles d'exposition permanente consacrées à la vie dans la maquis, aux différentes actions de la résistance dans la région de Peyrat-le-Château et aux crimes nazis (déportation et exactions nazies dans la région).

 

Musée de la Résistance de Peyrat-le-Château

Avenue de la Tour – 87470 Peyrat-le-Château
Tel : 05 55 69 40 23 – Fax : 05 55 69 47 82

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Avenue de la Tour - 87470
Peyrat-Le-Château

Tarifs

3.50 €/pers.Gratuit pour les moins de 12 ans2.50 € pour les groupes à partir de 10 pers.Scolaires nous contacter

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture de 15 juin au 15 septembre, du mardi au dimanche, de 14h30 à 17h30.Visite guidée toute l’année sur réservation pour les groupes.

Musée de la Résistance de Limoges

Partager :

Cet établissement culturel de la Ville de Limoges illustre les valeurs citoyennes et solidaires portées par la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Dédié à tous ceux qui se sont sacrifiés pour défendre les valeurs fondamentales de la République, il a pour vocation d’ouvrir des pages d’histoire en offrant un lieu pédagogique et de diffusion de l’information, notamment pour le jeune public.


 

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Limoges


Situé dans l’ancien couvent des Sœurs de la Providence du XVIIe et XVIIIe siècle rue Neuve Saint-Etienne, au cœur au quartier de la Cité, il propose sur 1400 m2 un parcours muséographique retraçant les faits historiques de la Seconde Guerre mondiale et particulièrement la Résistance, l’occupation et la déportation en Haute-Vienne.

Décliné en dix séquences, à partir de 1939, deux plateaux accueillent les collections permanentes, constituées de près de 800 pièces. Le musée comprend également une salle d’expositions temporaires, une salle pédagogique permettant l’organisation d’animations pour les scolaires, et un centre de documentation ouvert aux chercheurs. Ce musée a été réalisé par la Ville de Limoges pour un coût de 7 millions d’euros. Son aménagement a nécessité de très importants travaux entre 2009 et 2011, qui ont permis de valoriser un patrimoine remarquable. En plus du musée de la Résistance l’ensemble immobilier réhabilité comporte une salle de conférence, la salle Simone Veil.

 


 



 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

7 rue Neuve Saint Etienne 87000
Limoges
05 55 45 84 44

Tarifs

- Plein tarif : 4 euros- Jeunes (moins de 26 ans) : gratuit- Groupes (à partir de 10 personnes) : 2 euros- Gratuité : moins de 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi ou bénéficiaires de minima sociaux, handicapés, anciens combattants, enseignants, journalistes, membres des Amis du musée de la Résistance, membres de l’ICOM. Gratuit le 1er dimanche du mois.- Pass/tarifs groupés éventuels : formule d’abonnement au musée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours (sauf le mardi) :du 16 septembre au 14 juin inclus, de 9h30 à 17h, ouverture le dimanche après-midi uniquement, de 13h30 à 17h,du 15 juin au 15 septembre inclus : de 10h à 18h.

Fermetures annuelles

Fermeture pour le 25 décembre, le 1er janvier et le 1er mai.Office de tourisme de référence - 12 Boulevard de Fleurus, 87000 Limoges - Tel 05 55 34 46 87

Le fort de l'Infernet

Partager :

Le fort de l'Infernet. Source : ECPAD

Culminant à 2 380 m, le fort de l'Infernet est un élément de l'ensemble de forts et batteries construits autour de Briançon à partir de 1874.

Juché sur un piton qui culmine à 2380 mètres, le fort de l'Infernet a été bâti pour suppléer les anciens ouvrages dont la vocation défensive s'amenuisait au fur et à mesure des progrès de l'artillerie. C'est un élément de l'ensemble de forts et batteries construits autour de Briançon à partir de 1874, dans le cadre du programme dit "système Séré de Rivières". Ce fort vise, tout comme le fort de la croix de Bretagne, à fermer la frontière avec l'Italie en commandant la vallée à distance.

Edifié de 1876 à 1878, le fort se caractérise par une disposition en demi-cercle de canons et une enceinte assurant une protection minimale. Il coiffe un sommet dont l'aplanissement artificiel fut la cause de glissements de terrain. La garnison de deux cent dix hommes et officiers était logée dans une caserne casematée protégée des coups dangereux par la masse du cavalier d'artillerie. Les douze canons de 138 et 155 mm étaient installés sur les plates-formes de ce cavalier et de la batterie de la cour inférieure, orientés vers le Pampinet, le Gondran et le col de l'Izoard.

Le 21 et le 23 juin 1940, les deux sections de mortiers de 280 mm Schneider (lieutenant Miguet), installées sur la pente au sud du fort, neutralisèrent la batterie cuirassée italienne du Chaberton qui tirait sur Briançon. Cet ensemble fortifié a donc rempli efficacement son rôle dissuasif, puisque le bruit des canons retentissait pour la première fois depuis deux siècles.


Le fort de l'Infernet

05100 Briançon

 

Office briançonnais du tourisme
Tél. 04.92.21.08.50 Fax 04.92.20.56.45
E-mail : office-tourisme-briancon@wanadoo.fr

 

Site de l'Office briançonnais du tourisme

Site de La fortification Séré de Rivières

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

05100
Briançon
04 92 21 08 50

Le fort de la croix de Bretagne

Partager :

Le fort de la croix de Bretagne. Source : ECPAD

Le fort de la croix de Bretagne a été construit à la fin du XIXe siècle pour protéger les frontières des vallées françaises des Alpes, menacées par l'Italie.

Le fort de la Croix de Bretagne fait partie des trois forts détachés prévus par le Comité de Défense pour la réorganisation de la défense de Briançon, après l'apparition de l'artillerie rayée. Construit de 1876 à 1879, c'est un parfait exemple de la nécessaire adaptation de l'architecture militaire aux reliefs les plus tourmentés. Il est complété par la position de la Grande Maye, destinée à empêcher le contournement de la position des Gondrans et protéger les frontières des vallées françaises des Alpes, menacées par l'Italie.

Le fort, construit tout en longueur, est protégé par de courtes tours carrées. Il occupe une crête inclinée qui culmine à 2 016 mètres et s'étage sur plusieurs niveaux desservis par une route intérieure en lacets. Il offre une vue dégagée sur la fort des Têtes et le Mont Prorel. La garnison de quatre cent quatre-vingt-seize hommes logeait dans une caserne casematée à deux niveaux et un pavillon d'officiers. Le bâtiment B également casematé et découvert sur deux faces, était occupé par une écurie pour quarante chevaux, une infirmerie pouvant accueillir dix malades et une boulangerie.

Approuvé le 25 juillet 1879, l'armement comportait sept pièces de 155, cinq de 138, quatre mortiers répartis sur des plates-formes d'artillerie et douze canons. La plus importante, au sommet du fort, tirait sur le plateau des Gondrans. Maintenu en service jusqu'en 1940, le fort appartient toujours au domaine militaire.

 

Site de l'Office briançonnais du tourisme

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

05100
Briançon
04 92 21 05 27

La redoute des Salettes

Partager :

Fort des Salettes vu de Briançon. Source : ©MOSSOT - License Creative Commons - Libre de droit

Imaginé par Vauban dès sa première visite en 1692, elle se situe au dessus de la ville haute sur les premiers lacets qui mènent à la Croix de Toulouse.

La ville de Briançon, verrou sur la Durance, n'a pas échappé à la sagacité du maréchal de Vauban.

Il dote la ville d'une citadelle et fortifie la ville en installant des points de défense sur les hauteurs, telle la redoute des Salettes qui inaugure une tradition de fortification qui voit s'implanter de nouveaux éléments de défense jusqu'à 2500 m aux XIXe et XXe siècles.

 

Vauban à Briançon : fortifier la ville "à la moderne".

Projet des ouvrages en 1692.

Le site lui paraît difficile à aménager car entouré de toutes parts de hauteurs dominantes : "On ne peut rien imaginer de plus inégal, ce sont des montagnes qui touchent aux nues et des vallées qui descendent aux abîmes..." (Vauban en 1692).

La ville est déjà protégée par une enceinte bastionnée rudimentaire, conçue entre 1689 et 1691 par Hue de Langrune, ingénieur en place. Trop proche de la courtine médiévale, elle est dépourvue d'ouvrages extérieurs. À ses yeux, "la nouvelle enceinte de la place ayant été faite en vue de sauver des insultes des Barbets et non pour soutenir un siège réglé...", il reste tout à faire.

Le 21 novembre 1692, il établit son projet des ouvrages à faire à la ville et au château de Briançon. Il demande la réalisation de deux demi-lunes, ainsi que d'une fausse braie au front d'Embrun.

Cet ouvrage, rendu obligatoire par la forte déclivité, est une sorte de gradin au tracé bastionné placé en contrebas qui permet d'obtenir des feux beaucoup plus rasants, donc plus efficaces. Il prescrit divers aménagements : approfondir les fossés, consolider les courtines, placer des corps de garde, faire des embrasures, traverses et poternes, voûter la porte, construire des poudrières.

Pour épargner aux habitants le logement des gens de guerre, il projette la construction de casernes. Vauban s'inquiète aussi des problèmes d'adduction d'eau, les sources alimentant la ville venant toutes de l'extérieur. Il demande l'approfondissement du puits de la place d'Armes. Vauban s'interroge sur un projet d'importance pour le château, puis y renonce. D'une part, il craint de ne pas obtenir les fonds nécessaires et d'autre part, Briançon, alors loin de la frontière, est couverte par d'autres places fortes.

Contrôler l'avancée des travaux et adapter les projets.

Mémoire de 1700.

Lors de son second voyage à Briançon, Vauban inspecte les travaux et rédige un nouveau mémoire, daté du 24 août 1700, prenant en compte la perte de la place forte de Pignerol : "Les considérations de cette place sont fort accrues depuis le rasement de Pignerol" (Vauban en 1700).

Il imagine un agrandissement de la ville sous la porte d'Embrun, pour pouvoir y loger tous les bâtiments militaires que l'exiguïté de la ville ne permet pas d'implanter à l'intérieur des remparts (projet restant sans suite). Il prescrit l'édification d'un pont sur la Durance, la réalisation d'une route pour le Montgenèvre, l'occupation du plateau des Têtes et la construction d'une redoute sur la montagne des Salettes. Il rédige 99 articles concernant le château pour finalement conclure "qu'on ferait beaucoup mieux d'abattre totalement cette mauvaise et vieille médaille... et de le rebâtir tout de neuf".

La lenteur des travaux conduit les ingénieurs en place à s'autoriser des modifications qui suscitent la colère de Vauban, en particulier le projet d'une contregarde, à propos de laquelle il écrit en 1704 : "Je vois une espèce de fausse braie ou chemin couvert... dont il n'a pas été mention jusqu'à présent dans le projet général... je vois avec surprise que le sieur Guillyn s'en est donné à coeur joie en ajoutant retranchant ou réformant ce qui lui a plu... si j'étais plus jeune je m'offrirais d'aller de temps en temps redresser cela sur les lieux."

Tenir les hauteurs

Projets pour le château Vauban donne cette description du château de Briançon lors de son premier voyage en 1692 : "Le château est assis sur un rocher fort élevé au-dessus de la ville, naturellement escarpé..., sa vieille enceinte n'a que deux pieds et demi d'épaisseur, elle n'est point terrassée... les quatre tours sont assez bonnes (...) Il n'y a dans le château (...) qu'une grosse et vieille tour carrée de trois étages qui servent de magasins et d'arsenal, (...) un corps de garde, une citerne petite et assez mauvaise, deux ou trois vieux communs prêts à tomber en ruine, dix vieilles chambres de casernes et six de modernes, point de puits ni de latrines, une très mauvaise porte qui n'a ni planchette ni pont-levis..."

Vauban fait donc renforcer ce qui existe et ordonne des aménagements : une deuxième citerne, des latrines, des souterrains.

La redoute des Salettes

Vauban, dans son premier projet, propose la création d'une redoute à mâchicoulis sur la montagne du Poët. L'ouvrage est destiné à empêcher les ennemis de s'emparer de cette position qui a un commandement important sur la ville et le château. Il est fort probable que Vauban ait repris une proposition de l'ingénieur Delabat, datant de janvier 1692.

En février 1704, il se plaint que les travaux ne sont pas encore commencés. Ils ne débuteront qu'en 1709, deux ans après la mort de Vauban, sous la direction de l'ingénieur Tardif, et se prolongeront jusqu'en 1712.

L'ouvrage se présente comme une tour réduit, entourée d'un fossé et d'une contrescarpe munie d'une galerie à feux de revers. Son originalité réside dans le fait que l'accès à la galerie n'est possible que par l'intermédiaire d'un souterrain partant du réduit. La tour elle-même est un bâtiment carré à pans coupés, à deux niveaux, couvert d'une toiture pyramidale. L'accès se fait par le premier étage à l'aide d'une passerelle enjambant le fossé.

La galerie à feux de revers, voûtée en berceau, interdit à l'ennemi le franchissement du fossé intérieur. Sous la monarchie de Juillet, cette redoute sera transformée en fort par l'adjonction d'une enveloppe bastionnée, de six casemates de type Haxo et d'une poudrière. La tour sera renforcée par un toit terrasse et mieux dotée en artillerie.

Continuer l'oeuvre de Vauban : protéger la nouvelle frontière.

La fin du règne de Louis XIV est marquée par la guerre de Succession d'Espagne, de 1701 à 1714, où, une nouvelle fois, la France s'oppose à une partie de l'Europe.

La région de Briançon devient le territoire d'affrontements franco-savoyards.

En 1713, le traité d'Utrecht met fin en partie au conflit. Malheureusement, il s'avère désastreux pour le territoire des Escartons. La frontière, jusqu'alors située bien au-delà des monts, est déplacée au col de Montgenèvre, au pendant des eaux.

La France perd le Val Cluson, la Varaïta et une partie du Val de Suse, et reçoit en échange l'Ubaye. La ville devient alors une zone frontalière qu'il est nécessaire de protéger. La construction d'une véritable barrière de forts commence sous la Régence, en juillet 1721, et se poursuit pendant treize étés sous le règne de Louis XV. Claude François Bidal, marquis maréchal d'Asfeld, émule et successeur de Vauban, commandera les travaux en qualité de directeur général des fortifications de France. En renforcement des fortifications de la ville et de la redoute des Salettes, sept ouvrages "à la Vauban" seront bâtis autour de la ville : les forts des Trois-Têtes, du Randouillet, Dauphin, d'Anjou, la redoute du Point du Jour, la Communication Y et le pont d'Asfeld.

 

La redoute des Salettes
Route de l'Italie 05100 Briançon
Tél. : 04.92.21.08.50 Fax : 04.92.20.56.45
Les visites sont animées par les guides conférenciers du service du patrimoine



Ville de Briançon - Service du Patrimoine Porte de Pignerol

05100 Briançon
Tél : 04 92 20 29 49 Fax : 04 92 20 39 84

E-mail : patrimoine@mairie-briancon.fr

 

Le Club du Vieux Manoir restaure et anime les Forts des Salettes et du Château, propriétés de la Ville pendant la période estivale.
Ancienne Abbaye du Moncel

60700 Pontpoint

Tél : 03 44 72 33 98

 

Site de l'Office briançonnais du tourisme

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

05100
Briançon
04 92 21 08 50

Tarifs

Plein tarif: 6-7 € Tarif réduit: 4,50-5,50 € Gratuit : Enfant de moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 18 au 30 juin et du 1er au 18 septembre: le mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h. Du 1°Juillet au 31 Août: tout les jours sauf le dimanche, de 11h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé du 18 septembre au 18 juin