Citadelle de Mont-Dauphin

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Mont-Dauphin, place fortifiée par Vauban. Source : GNU Free Documentation License

Entièrement construite par Vauban à partir de 1693, la citadelle est destinée à interdire l'accès de la vallée de la Durance aux troupes du Duc de Savoie.

Entièrement construite par Vauban à partir de 1693, la citadelle de Mont-Dauphin est baptisée ainsi en hommage au fils de Louis XIV.

Elle est destinée à interdire l'accès de la vallée de la Durance aux troupes du Duc de Savoie.

Face au fort des Salettes, au pied du col de l'Infernet, il s'agit d'un ouvrage à plusieurs niveaux avec deux fronts bastionnés, placé sur un promontoire rocheux (1400 m) présentant d'imposantes défenses naturelles. Sa particularité vient d'un imposant mur (2,20 m de large sur 9,30 m de haut) qui traverse le fort dans le sens de la longueur et sur lequel est adossé le seul bâtiment de casernement.

Ce poste avancé, construit en lisière de forêt assurait la surveillance du Vallon du Fontenil et la protection du Fort des Têtes. Il permettait avec son vis-à-vis le Fort des Salettes de verrouiller parfaitement la route de l'Italie.


La citadelle de Mont-Dauphin

05100 Briançon

 

Office du tourisme de Mont-Dauphin

Tél. : 04.92.45.17.80

 

Ville de Montdauphin

 

Site de l'Office briançonnais du tourisme

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

05100
Briançon
04 92 45 42 40

Tarifs

Plein tarif: 7,50 € Tarif réduit: 4,50 € Groupe (+ de 20 personnes) : 6 € Groupes scolaires(35 élèves maximum): 30 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite guidée En juin et septembre: 10h et 15h En juillet et août:10h, 15h et 16hDe octobre à mai: 15h (sauf le lundi)

Fermetures annuelles

Fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre.

Le fort du Randouillet

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Fort du Randouillet. Source : ©Thomas Grollier - License Creative Commons - Libre de droit

Du haut de ses 1604 mètres d'altitude, le fort du Randouillet avait vocation à protéger le fort des Têtes, tout en surveillant l'accès à la vallée de Cervières.

Du haut de ses 1 604 mètres d'altitude, le fort du Randouillet avait vocation à protéger le fort des Têtes d'éventuels assaillants, tout en surveillant l'accès à la vallée de Cervières.

La partie supérieure de l'ouvrage est composée d'un donjon, au sein duquel sont regroupés les principaux éléments de défense. Le niveau inférieur du fort abritait les bâtiments de casernement.

À partir de 1724, cet ensemble de fortifications est renforcé par des travaux entrepris sous la direction du marquis d'Asfeld. Galerie couverte longue de deux cent mètres, la " communication Y " barre le vallon de Fontchristiane pour relier le fort du Randouillet et le fort des Têtes. La ville est reliée à ces deux forts par le pont d'Asfeld, qui enjambe les deux rives de la Durance, au fond d'une gorge de cinquante mètres de profondeur. La connexion des ouvrages constitue désormais une véritable barrière de fortifications.

Cependant, les progrès de l'artillerie et les tensions avec le voisin italien entraînent dès 1882 l'édification de nouveaux ouvrages, afin de protéger les passages des cols les plus importants.

 

Le fort du Rendouillet

05100 Briançon

 

Office briançonnais du tourisme Des visites sont fréquemment organisées pour vous faire découvrir la ville fortifiée, les forts d'altitude et les monuments briançonnais.

Tél. 04.92.21.08.50

Fax 04.92.20.56.45

E-mail : office-tourisme-briancon@wanadoo.fr

 

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Adresse

05100
Briançon
04 92 21 08 50

Le fort des Têtes, Briançon

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Fort des Têtes, Briançon, Hautes-Alpes, France. Vue depuis la Croix de Toulouse. Source : GNU Free Documentation License - Libre de droit

Au coeur des Alpes du sud, Briançon commande à plus de 1300 m d'altitude la vallée de la Durance, de la Guisane, de la Clarée, et le col de l'Izoard et du Mont Genèvre...

Surplombant les vallons du Fontenil et de Fontchristiane, le fort des Têtes constitue le pivot de la défense fortifiée de la ville et l'ouvrage le plus important de la partie du dispositif construite au XVIIIe siècle.

Les plissements et les gradins des défenses du fort soulignent l'obstination des ingénieurs à défendre résolument Briançon, devenue une place de première ligne à la suite de la perte du Dauphiné transalpin lors du traité d'Utrecht en 1713.

Déjà, en 1700, Vauban avait repéré l'importance du plateau des Trois Têtes qui surplombe la ville au-delà de la Durance. En 1709, le maréchal de Berwick y établit un camp retranché, qui s'avéra fort utile en 1711 et 1712. De 1721 à 1733, le marquis d'Asfeld, directeur général des fortifications, les ingénieurs Tardif et Nègre réorganisèrent cet ouvrage de campagne en fort permanent à fronts bastionnés. Plus étendu que la place de Briançon, le fort pouvait abriter un millier d'hommes et du matériel.

L'utilisation du relief comme obstacle, le compartimentage des défenses imposant des sièges successifs, la puissance de feu des soixante-douze embrasures combinées avec les forts voisins témoignent de l'extraordinaire maîtrise de la fortification de montagne acquise par les ingénieurs du roi.Accès. Briançon se situe à l'intersection des N91 et N94, à 87km de Gap, 116km de Grenoble et 125km de Turin (Italie).

 

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Le lion de Belfort

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Place Denfert-rochereau, Paris XIVème.

Installé en 1880, le lion de la place Denfert-Rochereau, est une réduction, au tiers de sa grandeur, du fameux lion de Belfort de Bartholdi.

Au Salon de Paris de 1878, Bartholdi expose le modèle définitif en plâtre, au tiers de sa grandeur de son Lion de Belfort. Une oeuvre qui l'oppose d'ailleurs depuis quelques années à la ville de Belfort. Mais ce conflit, cette controverse ne semble pas toucher le conseil municipal de Paris qui, très attiré par le lion, en fait l'acquisition pour la somme de 20 000 frs. La sculpture, une ronde-bosse, est alors confiée à la maison Monduit - exécuteur de la « statue de la liberté » - pour être répliquée en cuivre martelé et installée, en 1880, place Denfert-Rochereau.

Un lieu qui n'est pas exactement celui qu'avait rêvé Bartholdi comme en témoigne une correspondance de 1879 adressée à un ami: " Je voulais vous voir ce matin pour vous annoncer la bonne nouvelle. Le conseil municipal de Paris a décidé l'acquisition du Lion de Belfort . il sera très probablement érigé aux Buttes-Chaumont. Je crois que cela pourra offrir des horizons nouveaux et nous essaierons de faire quelque chose avec la vente de photographies (...). La décision du conseil municipal n'est pas simplement une acquisition d'oeuvre d'art intéressante . c'est un hommage au patriotisme alsacien . c'est indirectement un hommage au patriotisme de la population de Paris pendant le siège. C'est un souvenir du passé mis sous les yeux de la population, en vue de l'avenir... Il peut être bon d'entamer un peu l'olifant sur cette belle matière, pour moi sculpteur dans l'intérêt de l'oeuvre, pour nous Français pour y attacher le véritable sentiment patriotique que cela doit entretenir sous les yeux du public. A vous de souffler dans l'olifant là ou vous pouvez. La décision a été votée à l'unanimité du Conseil... Zing... Boum... peut-être fera-t-on un fête patriotique, et cela embêtera les bons Allemands et leurs amis les bonapartistes ".

Le monument, de 4 mètres de haut et 7 mètres de long, remporte un vif succès dans la capitale, d'autant que la fête du 14 juillet, dont la première célébration a lieu l'année de son installation, attire place Denfert une foule nombreuse venue participer aux réjouissances : défilés, concerts, attractions en tous genres.

Un succès qui ne s'est pas démenti en plus d'un siècle, comme en témoigne ces mots d'Agnès Varda (journal Libération en date du 22 août 2003) :  « Par le boulevard Raspail et passant par la Fondation Cartier on arrive à la place Denfert-Rochereau. C'est la place de l'Etoile du XIVe, avec ses avenues en pétales. C'était la barrière d'Enfer au temps des octrois. Il y a eu allitération de hasard de l'Enfer à Denfert. Ce lion, bien installé au milieu de la place, est une copie de celui sculpté par Bartholdi, à même le rocher de Belfort en hommage au colonel Denfert-Rochereau qui avait défendu la ville (en 1870). Mais pourquoi ce lion franc-comtois à Paris ? Et là ? A un questionnaire «Que faire pour embellir les monuments de Paris ?», André Breton avait répondu : «Donner un os à ronger au Lion de Belfort et le tourner vers l'ouest.» Vers l'ouest, c'était fait. Quant à l'os, on a pu le voir, l'espace d'un matin, quand j'ai tourné le Lion volatil (2000 et 2003), 12 minutes. Une apprentie cartomancienne et un employé des catacombes ont la place Denfert comme décor de leur idylle et le lion comme témoin de sa fin (les catacombes se visitent, on y entre par un des bâtiments d'octroi construits par Ledoux). On jouera sûrement mon court métrage au Denfert, le petit cinéma culte du quartier. Les Guichard y font une programmation pointue et variée. En donnant les Glaneurs... et Deux ans après une fois par semaine, ils prolongent l'exclusivité de mon documentaire depuis juillet 2000. Salut les voisins ! Et salut à tous les marcheurs des manifs qui partent de Denfert ! J'habite donc Paris XIVe et pas Paris. Par commodité ou paresse, je tourne souvent près de chez moi. J'aime le Lion de Belfort et les cartes postales le représentant. Je serai enterrée là où repose Jacques, il y a dix battements d'aile de corbeaux entre notre maison et notre demeure finale »

En 2001, le lion, usé par le temps, la pollution et les manifestations estudiantines a fait l'objet d'une importante restauration. Et si vous décidez un jour de venir découvrir cette oeuvre, n'oubliez pas de faire un petit détour par le cimetière Montparnasse, afin de vous rendre sur la tombe du sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi.

 

Site du musée Bartholdi de Colmar

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Infos pratiques

Adresse

place Denfert-Rochereau 75014
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée Bartholdi

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Entrée du musée. Source : Office de Tourisme de Colmar - ©Christian Kempf/STUDIO K

Le musée Bartholdi conserve une considérable collection d'ébauches, maquettes, sculptures... du créateur de la "Liberté éclairant le monde" érigée à New York et du Lion de Belfort.

Fortement marqué par le conflit franco-allemand de 1870-1871 auquel il prit une part active, notamment aux cotés de Garibaldi, meurtri par la perte de l'Alsace, sa région d'origine, Auguste BARTHOLDI (1834 - 1904) a réalisé de nombreuses oeuvres se rapportant à cette guerre. Petite présentation de ces réalisations et du musée consacré à l'un des représentants majeurs de l'art statuaire du XIXe siècle...

Aménagé au 30, rue des marchands, dans la maison natale du sculpteur - un vaste hôtel particulier du XVIIIe siècle au centre de Colmar - le musée Bartholdi conserve la plus considérable des collections d'ébauches, de maquettes, de sculptures mais également de dessins, de photographies et peintures du créateur de la statue de la liberté et du lion de Belfort.

La décision de créer un musée consacré au célèbre statuaire remonte au 25 juin 1907 lorsque Jeanne-Emilie Bartholdi, veuve de l'artiste, décida de léguer à la ville de Colmar la demeure ancestrale de la rue des Marchands, à charge pour la ville d'y aménager un musée qui abriterait tous les "meubles, oeuvres de sculpture, d'architecture, peintures, gravures, objets d'art, bibliothèque etc ..." se trouvant, à son décès, dans sa maison du 82 rue d'Assas à Paris, adresse de l'ultime appartement et atelier du sculpteur.

Jeanne Bartholdi décéda le 12 octobre 1914 mais il fallut attendre le 18 novembre 1922 pour que soit inauguré le nouveau musée. Il occupait alors, sur trois niveaux, les ailes nord et ouest de l'immeuble. Une série de photographies heureusement préservées, témoigne des premiers aménagements des salles d'expositions permanentes qui visaient essentiellement à reconstituer, dans sa maison natale, le cadre de vie parisien et opulent de l'artiste. Mais, dans un souci muséographique déjà digne d'éloges, la grande salle du rez-de-chaussée, dite "salles des maquettes", fut dévolue à la présentation soignée des forts nombreuses maquettes de statues et monuments (terres cuites, terres grises et plâtres) du sculpteur. Hélas, le désintérêt progressif et largement répandu que manifesta pour l'art du XIXe siècle en général, grand nombre d'intellectuels et la plupart des visiteurs de musées au cours du Xxe siècle, motiva l'affectation de la "salle des maquettes" aux expositions temporaires de peintres régionaux contemporains, et fut cause de la relégation des oeuvres de Bartholdi en diverses réserves, non sans dommages et pertes. Fermé "provisoirement", l'établissement sera réouvert en 1979. Depuis cette date, rénovations et extension des salles d'expositions permanentes, restauration et acquisition d'oeuvres, organisation d'expositions thématiques avec catalogues à l'appui, contribuent à la sauvegarde des collections de même qu'au rayonnement du nom d'Auguste Bartholdi.

Le visiteur pénètre dans la cour du musée par un passage couvert. Au centre de celle-ci se dresse les "Grands soutiens du Monde" (la Justice, le Travail et la Patrie), groupe en bronze de Bartholdi exposé au Salon de Paris en 1902. A droite de la cour s'ouvre l'entrée principale du musée. Elle est constituée d'une porte Renaissance, rapportée et installée dans la seconde moitié du XIXe siècle par Bartholdi lors de travaux de réaménagement de la demeure et surmontée de Trois sculptures en béton moulé, oeuvres de Bartholdi, représentant deux lions héraldiques flanquant un bélier à attitude humaine. A l'intérieur, le musée occupe 3 niveaux et une surface de 700 m2. Au rez-de-chaussée, la Salle des oeuvres alsaciennes et colmariennes regroupe les réalisations de Bartholdi en rapport avec sa province natale - La borne frontière, la malédiction de l'Alsace ou bien encore la Suisse secourant les douleurs de Strasbourg - ainsi que les maquettes et certains éléments originaux des monuments érigés à Colmar (Monument Rapp, Le Petit Vigneron, Les Grands Soutiens du Monde, ...).

Au 1er étage, dans l'aile gauche, s'étend l'appartement de Bartholdi comprenant le cabinet de travail, le salon de musique, et surtout la salle à manger dont le plafond à caissons est incrusté de porcelaines de Chine. C'est dans cette pièce que sont également rassemblés les portraits des ancêtres de Bartholdi, du XVIIe au XIXe siècle. Sur la table centrale et les dessertes sont rassemblés plats en porcelaine de Chine et céramiques signées Théodore Deck, directeur de la manufacture de Sèvres et ami du sculpteur. Enfin, dans le salon Napoléon III se trouve le grand portrait de Charlotte Bartholdi, la mère de l'artiste, peint en 1855 par Ary Scheffer, puis ceux d'Auguste Bartholdi et de son épouse, peints par l'artiste mulhousien Jean Benner.


L'aile droite s'ouvre sur la bibliothèque, puis l'on découvre les salles des oeuvres orientalistes dévolues aux oeuvres réalisées par l'artiste pendant et après son premier séjour en Orient (Egypte-Yémen, 1855-1856). C'est également à cet étage que se trouve l'impressionnante salle de maquettes dans laquelle sont rassemblées les maquettes de la plupart des statues et monuments publics réalisés par Bartholdi pour des villes françaises, à l'exception de Colmar : Vauban (Avallon, 1873), Gribeauval (Paris, cour de l'Hôtel des Invalides, 1876), le Lion de Belfort (1880), Rouget de Lisle (Lons-le-Saunier, 1882), Diderot (Langres, 1884), Gambetta (Sèvres, 1892), Fontaine monumentale (Lyon, place des Terreaux, 1892).Y sont également exposées de nombreuses esquisses préparatoires en terre cuite et une série de bronzes : Le Lion de Belfort, Statuette équestre de Vercingétorix, Les Sept Souabes (1855), Le Génie dans les griffes de la Misère (1859), Statuette de Vauban (1870), Statuette du fondeur Thiébaut (1899).

Enfin, le deuxième étage est tout entier consacré aux oeuvres américaines. L'on y trouve notamment les maquettes originales, estampes et photographies anciennes concernant la fontaine du capitole (New-York), les bas-reliefs de Battle Street Church (Boston), le monument à La Fayette et Washington (New-York et Paris), sans oublier, bien entendu « la liberté éclairant le monde » (New-York), plus connue sous le nom de statue de la Liberté. Loin de certains musées aseptisés que l'on construit aujourd'hui, celui consacré à Bartholdi possède une âme. Par le biais des oeuvres présentées, il replonge le visiteur dans l'histoire du XIXe siècle, au coeur de la IIIe République née du conflit franco-allemand de 1870-1871.

 

Visites guidées pour groupes en français, allemand, anglais, italien, japonais, sur rendez-vous auprès de l'Office du Tourisme Horaires d'ouverture du musée : Ouvert tous les jours, sauf le mardi de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures Fermé en janvier et février ainsi que les 1 mai, 11 novembre et le 25 décembre Tarifs : (caisse fermée 1h avant la fermeture du musée) Individuels Adultes : 4 € Étudiants : 2,50 € Groupes (à partir de 10 personnes) Adultes : 2,60 € Étudiants : 1,50 € Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans

 

Musée Bartholdi

30, rue des Marchands - 68000 Colmar

Tél. : 03 89 41 90 60 - Fax :03 89 23 50 77

Email : musees@ville-colmar.com

 

Musée Frédéric-Auguste Bartholdi

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Infos pratiques

Adresse

30 rue des Marchands 68000
Colmar
tél. : 03 89 41 90 60Fax :03 89 23 50 77

Tarifs

Tarifs individuels Adultes : 4 € Étudiants : 2,50 € Tarifs groupes (à partir de 10 personnes) Adultes : 2,60 € Étudiants : 1,50 € Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, sauf le mardi de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures

Fermetures annuelles

Fermé en janvier et février ainsi que les 1 mai, 11 novembre et le 25 décembre

Le fort Boyard

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Vue générale du fort (façade Est). Source : ©Fabien1309 - License Creative Commons - Libre de droit

A mi-distance entre l'île d'Oléron et l'île d'Aix auquel il est rattaché, le fort Boyard dresse fièrement son imposante silhouette de " navire de pierre " perché sur des écueils consolidés.

Peu après la construction de l'arsenal de Rochefort, l'emplacement de l'actuel fort est l'objet d'études qui concluent à l'impossibilité d'édifier un ouvrage de défense sur le banc de sable de la longe de Boyard.

Sébastien Le Prestre de Vauban, futur commissaire général des fortifications du Royaume, aurait ainsi écrit à Louis XIV : " Sire, il serait plus facile de saisir la lune avec les dents que de tenter en cet endroit pareille besogne ".

Privée de concrétisation du fait de considérations techniques, l'idée d'aménager un ouvrage défensif se perd. Fouras, la Rochelle, les îles d'Aix et d'Oléron sont autant de positions stratégiques qui commandent les accès à la Charente jusqu'au début du XIXème siècle. Cependant la protection de Rochefort et de sa passe par tous ces sites trop éloignés du couloir emprunté par les navires sortant de l'arsenal se révèle inefficace.

Dépouillé de ses atouts stratégiques, il constitue une cible pour les troupes allemandes qui effectuent des tirs d'essai contre ses murs lors du second conflit mondial.

Le début de sa carrière sur les écrans peut être fixé en 1966, lorsque son étage supérieur sert de cadre au décor de la scène finale du film de Robert Enrico " les aventuriers ", avec Lino Ventura et Alain Delon.

En 1980, le fort est racheté par une société de production audiovisuelle, puis cédé au conseil général de Charente-Maritime, pour être finalement destiné à l'usage que le monde entier connaît désormais ... Ne se visitant plus du fait de cette nouvelle vocation télévisuelle, ses alentours sont cependant visibles depuis de nombreux bateaux de promenade en mer qui proposent aux touristes de l'admirer de près.

Sa vocation défensive réduite à néant du fait des progrès de l'artillerie, il sert de centre de détention à partir de 1870 : prison militaire pour des soldats prussiens et autrichiens, puis lieu de détention de centaines de communards, avant d'être laissé à l'abandon après 1913.

 

Mairie de l'île d'Aix

Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail : mairie@iledaix.fr

 

 

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17123
Ile d 'Aix
05 46 84 66 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ne se visite pas

Courriel : mairie@iledaix.fr

Le fort de la Rade

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Ile d'Aix - Fort de la Rade. Source : http://www.napoleoncities.eu

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens.

Face au fort Boyard, sur la partie méridionale de l'île, la pointe Sainte-Catherine accueille dès la création de l'arsenal de Rochefort les premières fortifications de l'île d'Aix.

S'inspirant de plans conçus par Vauban, l'édification du fort de la Sommité débute en 1699 pour s'achever en 1703. Accessible par un pont-levis et entouré de douves, l'ouvrage est par la suite flanqué de cinq bastions, dont les stigmates restent visibles aujourd'hui lors des grandes marées.

Pendant la guerre de Sept Ans, en septembre 1757, la flotte anglaise commandée par l'amiral Hawke se présente dans la rade de l'île d'Aix, et détruit entièrement ce premier fort. En 1779, Montalembert, secondé par Choderlos de Laclos, entreprend la construction sur le même emplacement d'un ouvrage en bois, fort éphémère puisque détruit en 1783 sans avoir jamais livré le moindre combat.

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens. Doté d'un imposant bâtiment central destiné à accueillir les pièces d'artillerie, le fort dispose de longs remparts permettant de faire le tour de l'ouvrage, en offrant une vue imprenable sur les îles Madame, d'Oléron et de Ré, les deux phares de l'île d'Aix, et le célèbre fort Boyard.

Divers réaménagements sont effectués durant la seconde moitié du XIXème siècle, dont des abris en béton datant de 1890.

Occupé depuis 1986 par des infrastructures touristiques, le fort de la Rade se visite toute l'année, en accès libre.

 

Le fort de la Rade

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

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Le fort Liédot

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Fort Liédot. Panoramique façade sud-ouest. Source : © Llann Wé² - License Creative Commons - Libre de droit

En 1808, lors d'une inspection du chantier de fort Boyard, Napoléon décide de compléter le dispositif de protection de la rade de Rochefort en faisant ériger un fort sur le point culminant d'Aix, à l'extrémité est de l'île.

De forme carrée, cet ouvrage bastionné de plus de 90 mètres de côté est construit en maçonnerie, et entièrement casematé.

Quatre galeries partent des angles de la cour intérieure pour desservir les casemates placées sous les bastions, chaque courtine abritant quatre casemates vouées au logement des troupes. Protégé par un épais remblais de terre et recouvert d'un glacis d'herbe, l'ouvrage est surmonté d'un impressionnant chemin de ronde.

Du 12 au 15 juillet 1815, Napoléon passe au fort Liédot ses derniers jours sur le territoire français, avant de se livrer aux Britanniques et de partir pour Sainte-Hélène.

Lors de la guerre de Crimée menée par Napoléon III, un millier de soldats russes vaincus sont détenus au sein du fort, qui est par la suite laissé à l'abandon, l'adoption de l'artillerie rayée réduisant considérablement la capacité de résistance des fortifications maçonnées.

C'est pourquoi des essais de tir sur le fort Liédot sont effectués à partir de 1863 : si les casemates résistent bien, tous les murs exposés aux salves d'artillerie sont anéantis. Malgré cette destruction partielle, la vocation carcérale de l'ouvrage ne faiblit pas, et plusieurs centaines de communards sont emprisonnés à l'intérieur de ses murs de 1871 à 1872, dans l'attente de leur départ vers la Nouvelle-Calédonie.

Il sert de centre de détention pour prisonniers allemands pendant le premier conflit mondial, avant de remplir une mission d'une toute autre nature pendant l'entre-deux-guerres où il devient temporairement un agréable lieu de villégiature pour colonies de vacances.

De 1959 à 1961, le fort Liédot enferme pour la dernière fois à ce jour des détenus entre ses murs : le futur premier président de la République d'Algérie Ahmed Ben Bella et plusieurs de ses compagnons du FLN.

En 1989, le ministère de la défense cède le fort Liédot au conservatoire du littoral, la gestion de l'ouvrage étant aujourd'hui assurée par la commune de l'île d'Aix.  Le fort est restauré à la fin du XIXème siècle, notamment pour aménager l'installation sur ses terrasses de pièces d'infanterie de marine.

 

Le fort Liédot

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail :mairie@iledaix.fr

 

Les visites guidées s'effectuent tous les jours en juillet et août, et sur réservation de septembre à juin.

 

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Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées tous les jours en juillet et août, et sur réservation de septembre à juin.

Courriel : mairie@iledaix.fr

Le fort de Guentrange

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Le fort de Guentrange. Source : ECPAD

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke...

Le fort de Guentrange se situe à 4 km au nord-ouest de Thionville, au sommet d'une colline boisée dominant de ses 318 m la ville et la rive gauche de la Moselle.

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke, entre la frontière luxembourgeoise et le dispositif stratégique placé autour de Metz. Il vise à protéger le noeud ferroviaire de Thionville, point crucial du transit des troupes entre l'Allemagne et la France. Les Festen sont un groupement d'organes dispersés sur une grande surface, et reliés par des galeries souterraines. A l'inverse du fort compact entouré de son fossé polygonal typique des ouvrages édifiés sous l'impulsion de Séré de Rivières, un Feste s'étend souvent sur plusieurs dizaines d'hectares. La défense de l'ensemble est assurée par une garnison nombreuse, une artillerie cuirassée, et un réseau de barbelés et de grilles défensives protégé par des tranchées ceinturant l'ouvrage.

La construction du Feste Obergentringen ( groupe fortifié de Guentrange ) débute en 1899, pour s'achever dans un premier temps en 1905. Le groupe fortifié est alors composé de trois casernes, et deux batteries cuirassées équipées chacune de quatre tourelles tournantes de système Schuman armées de canons courts de 105 mm d'une portée de 9 700 m. Renforcées par des grilles, des portes blindées, et des dispositifs de mine, des galeries souterraines relient les massifs bétonnés de l'ouvrage, tandis qu'un blockhaus verrouille à l'arrière la route d'accès au Feste à travers un réseau de barbelés. A partir de 1912, d'importants travaux de consolidation des pentes sont entrepris du fait de glissements de terrains sur le glacis ouest, puis une ligne de casemates de flanquement vient renforcer la protection contre les assaillants.

Le Feste Obergentringen ne connaît pas l'épreuve du feu lors du premier conflit mondial, et devient français après l'armistice de 1918. Dans les années 1930, la France intègre l'ouvrage à la ligne Maginot, en tant que soutien logistique de seconde ligne du secteur fortifié de Thionville. A cette occasion, les canons courts de 105 mm sont remplacés par des pièces longues, qui augmentent la portée de l'artillerie à 12 700 m. En 1940, le fort sert de dépôt de munitions pour les troupes allemandes, avant d'être repris par l'armée américaine en 1944.

De nos jours, plusieurs niveaux de l'ouvrage et la caserne centrale sont accessibles. Outre une exposition retraçant l'histoire du groupe fortifié, la visite permet de découvrir la tourelle d'artillerie de la batterie nord, entièrement restaurée. Le visiteur peut également apprécier l'alimentation du site par d'immenses réserves d'eau, une machinerie équipée d'un moteur Diesel fournissant de l'électricité à l'ensemble de l'ouvrage, et un système complet de ventilation et de chauffage central. Les chambrées, les cuisines et la boulangerie, l'infirmerie et sa salle d'opération : les espaces comme les équipements soulignent l'extraordinaire confort qu'offrait le fort aux troupes.

A l'instar des militaires français qui ont découvert le site en 1918, le visiteur pourra donc apprécier le luxe d'un tel ensemble, sans équivalent dans la fortification française de la fin du XIXème siècle.

 

Le fort de Guentrange

Office de tourisme de Thionville

16 rue du Vieux Collège 57100 Thionville

Tél. 03.82.53.33.18

Fax 03.82.53.15.55

e-mail : tourisme@thionville.net

 

Accès au fort de Guentrange :

A 24 km de l'ouvrage du Hackenberg via Buding par la D 60, puis Stuckange par la D 918, puis par l'A 31 en direction de Thionville (sortie n°40 "Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom"), puis la D 14.

À 30 km de Metz par l'A 31 ( sortie n° 40 " Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom ), puis la D 14. À 85 km de Nancy via Metz.

À 30 km de Luxembourg par l'E 25 ( sortie n° 43 "Longwy, Algrange, Nilvange" ), puis la D 14.

 

Visites Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h. Visites de groupes sur réservation.

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57100
Thionville
Tél. 03.82.53.33.18Fax 03.82.53.15.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h.Visites de groupes sur réservation.

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande - Cimetière britannique

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La commune abrite également un cimetière britannique de plus de 2 000 tombes.

À la fin de la dernière guerre, le radar n'est qu'à ses balbutiements, cependant certains modèles sont à même de détecter de jour comme de nuit les mouvements sur la mer à une distance supérieure à l'œil humain.

Photo du plan d'accès au musée radar de Douvres-la-Délivrande

 

Les occupants comme les alliés vont intensifier le perfectionnement et l'installation de ces "oreilles de sorciers".

 

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. ©505pir-ardennes.forumactif.org

 

Du fait de son altitude, la ville se dote, dès la fin de 1942 d'un radar "long range" afin d'informer les états majors de toute tentative de débarquement dans la région.

Cependant, comme à chaque fois qu'un engin de guerre est inventé... On invente le moyen de le neutraliser : la contremesure faite de brouillard du radar ou de faux échos fera merveille cette nuit du 5 au 6 juin 44 !

 

Le Musée du Radar

Le musée Radar de Douvres-la-Délivrande est la seule station radar allemande ouverte au public et le radar Würzburg l'un des cinq derniers au monde encore visible.Le musée présente dans deux bunkers réaménagés à la fois la vie des soldats et des Douvrais mais aussi l'histoire et le fonctionnement du radar.

À 3 km des plages du débarquement JUNO, cette station radar restera un camp retranché jusqu'au 17 juin (10 jours après la libération de Douvres elle-même).

 

Le cimetière britannique

 

L'entrée du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

À l'entrée du bourg, sur la route de Caen, l'entrée du cimetière est immédiatement identifiable. Un pavillon carré au toit pointu couvert en pierre est entouré de pergolas.

Dans l'axe de son porche, la croix du sacrifice se situe à l'extrémité de l'allée centrale. Elle est implantée sur un petit tertre engazonné et entouré de murets bas.

Les stèles se répartissent symétriquement de part et d'autre de l'allée centrale bordée d'ifs taillés.

Le carré allemand aux stèles de pierres différentes et au sommet à deux pentes se trouve sur la partie droite.

Curieusement, la tombe de l'unique soldat polonais est isolée. Des gros tilleuls et des magnolias surtout plantés en périphérie isolent le cimetière des habitations voisines.

Le cimetière est clos de haies taillées de charmilles ou de hêtres.

 

Vue aérienne du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

Musée Franco-Allemand « Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440 Douvres-la-Délivrande

Tél. : 07.57.48.77.32

Site internet : www.musee-radar.fr - Courriel : contact@musee-radar.fr

 


 

Choisissez votre mode de visite :

en autonomie : en suivant les panneaux

Avec Audiospot : en téléchargeant une application gratuite qui transforme son propre smartphone en Audioguide

Visites Commentées (par un guide bénévole) réservation sur le site internet obligatoire

mode-visite-musee-radar

 


 

hdp_radardouvres
 Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. Michel.dehaye@avuedoiseau.com
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Infos pratiques

Adresse

« Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440
Douvres-la-Délivrande
07.57.48.77.32

Tarifs

Indiv. : 6.50€ ; réduit : 5.00€ ; Gratuit - 10 ans Groupes à partir de 9 pers : 4.50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.musee-radar.fr/web/infos-pratiques.php

Fermetures annuelles

Fermé sauf pour les groupes sur RDV (à partir de 9 personnes) 10h à 18h Fermé le lundi / Closed on Monday du 4 Avril au 30 juin et du 1er Sept. au 15 Nov. 10h à 19h Ouvert tous les jours / daily open du 1er Juillet au 31 Août

Site Web : www.musee-radar.fr