Mémorial de l’Armistice

Partager :

Une clairière universellement connue et ses 2 armistices : les 11 novembre 1918 et 21 juin 1940.

Le 8 novembre 1918, le train des plénipotentiaires allemands rejoint le train du Maréchal Foch en forêt de Compiègne. Le 11 novembre à 5h15 l’armistice est signé. Il prend effet à 11h00. En 1922, une clairière est déboisée et plusieurs monuments sont inaugurés. En 1927 le wagon historique y revient dans un abri après un séjour de 6 années dans la cour des invalides. En 1937, une statue de Foch est inaugurée.

Le 21 juin 1940, Hitler et son état-major visitent la clairière puis montent dans le wagon. Les conditions de l’armistice sont lues à la délégation française dirigée par le Général Huntzinger. La signature aura lieu le 22 juin. Le wagon est chargé sur une remorque et part pour Berlin afin d’y être exposé. Les monuments seront démontés et emmenés en Allemagne. Seule la statue du Maréchal  Foch sera épargnée. Les monuments seront retrouvés par les troupes russes et ramenés en 1945. Le wagon 2419D a été détruit en 1945 en forêt de Thuringe à côté du camp de prisonnier d’Ohrdruf. L’incendie de la gare où se trouvait le wagon est accidentel.  En 1950, la Compagnie des wagons-lits offre en remplacement le wagon 2439D issu de la même série. Il sera installé dans un bâtiment identique à celui de 1927. Depuis 1950, il n’a jamais quitté le musée.

Un jardin de la mémoire est créé en 2012 pour commémorer tous les combats de l’Armée française depuis 1870. Un anneau de la paix est installé dans la clairière en 2014. Le musée a été agrandi en 1992 puis agrandi et rénové en 2018. Depuis les cérémonies du centenaire et la pose d’une plaque franco-allemande, les collections continuent à être complétées, notamment en 2021, dans la salle Première Guerre mondiale, par un des derniers taxi de la Marne.

Le musée offre, depuis sa dernière extension, une chronologie historique et pédagogique de 1914 à 1950.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route de Soissons - 60200
Compiègne
03 44 85 14 18

Tarifs

Plein tarif : 5€Tarif réduit : 3€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 septembre au mois d'avril tous les jours sauf le mardi de 10h à 17h30 dernières admissions 17h.Du mois d'Avril au 15 Septembre tous les jours de 10h à 18h dernières admissions à 17h30

Fermetures annuelles

Fermé le mardi

Mémorial du débarquement et de la libération en Provence - Mont Faron

Partager :

©ONaCVG

Sur les hauteurs de Toulon, le Mémorial du débarquement et de la libération en Provence, géré par l'Office National des combattants et victimes de guerre (ONaCVG), est dédié au souvenir de l'opération du 15 août 1944 qui a entrainé la libération de la France au cours de l'été 1944, lui permettant de s'asseoir parmi les vainqueurs de la guerre un an plus tard.


- En 360°, partez à la découverte du mémorial du débarquement et de la libération en Provence à Toulon -
- Télécharger la plaquette -



Voulu et inauguré le 15 août 1964 par le général de Gaulle, alors président de la République, le Mémorial a pour vocation d'honorer le souvenir de tous les combattants engagés dans le débarquement de Provence du 15 août 1944 et la libération de la région. Souvent oublié au profit de celui de Normandie, le débarquement de Provence marque pourtant le grand retour de la France dans la Seconde guerre mondiale : sur les 360 000 soldats ayant pris part à l’opération Anvil-Dragoon, plus de 70% étaient en effet français et constituaient l’armée B du général de Lattre de Tassigny. Deux mois après le débarquement de Normandie, ce second débarquement permit aux Alliés de disposer des deux principaux ports en eaux profondes de Méditerranée, de libérer l’axe rhodanien et d’accélérer ainsi la libération du territoire. Mais il fut aussi important sur le plan politique, en permettant à la France de retrouver un rôle et une place dans le concert mondial des grandes nations d’après-guerre tel que le souhaitait le général de Gaulle.

Une collection importante d'objets d'époque, des témoignages, des vidéos et images d'archives inédites sur 600 m² d’exposition dans un ancien fort du XIXe siècle permettent d'illustrer les événements qui se sont déroulés depuis la nuit du 14 au 15 août 1944 jusqu’à la jonction avec les troupes de Normandie le 12 septembre 1944 en passant par la libération de Toulon et Marseille le 28 août. Sur un écran géant de dix-sept mètres de long, un spectacle immersif fait revivre heure par heure les combats avec des images d’archives inédites de la Libération. Dominant la rade de Toulon, accessible en téléphérique, le Mémorial offre également un panorama exceptionnel sur soixante-dix kilomètres de côte varoise, du bec de l’aigle de La Ciotat à l’île de Port-Cros.

Suite à sa rénovation et sa modernisation intervenues entre 2015 et 2017, les nouveaux espaces muséographiques apportent aux visiteurs un éclairage historique et pédagogique neuf sur ce débarquement. Le rôle de tous les acteurs, français et américains, soldats, résistants et civils, dans la Libération sont bien mis en évidence. Consacré Haut-Lieu de la Mémoire Nationale (HLMN) en 2014 et ré-inauguré le 16 mars 2017 par le chef de l’État, le visiteur découvre un outil désormais moderne et didactique sur un événement historique majeur de la Seconde Guerre mondiale. 

Le Mémorial du débarquement de Provence assure ainsi la transmission de notre histoire au profit de la jeunesse dans le cadre d’une politique de valorisation des sites de mémoire renforçant le civisme, le lien armées-Nation. Il constitue de ce fait un facteur de cohésion nationale.


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

8458 Route du Faron 83200
Toulon
04 94 88 08 09

Tarifs

6€ tarif plein - 3€ tarif réduit (sous conditions)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D’octobre à mai : 10h-12h30, 13h15-17h15 / De juin à septembre : 10h-12h30, 13h15-18h30 (sans interruption juillet août)

Courriel : montfaron@onacvg.fr

Parc du Morvan

Partager :

Paysage du Morvan. ©www.fr.academic.ru

Le Morvan, patrie du Maréchal de Vauban, fut, au XXème siècle une terre d'accueil pour tous les résistants qui s'opposèrent au nazisme et favorisa le développement des maquis.

Sur 300 000 hectares, le Parc naturel régional du Morvan, créé en 1970, regroupe actuellement 117 communes et 5 villes partenaires pour une population de plus de 74 000 habitants.

Moyenne montagne, le relief du Morvan repose principalement sur un socle granitique et, aux marges, sur des terrains calcaires. La richesse de ses paysages se compose principalement de bocages (haies, prairies) à maille serrée, de forêts de feuillus et de résineux, de la présence permanente de l'eau (lacs, étangs, rivières, ruisseaux), du granite et de son bâti.

Si le paysage est la marque de l'homme, le bâti traduit bien son histoire. Les éduens et les gallo-romains firent du Morvan un territoire important comme en témoigne Bibracte - aujourd'hui le plus grand chantier archéologique européen consacré au monde celte - et Autun. Entre Vézelay, Saulieu et Autun l'art roman y est bien représenté. Les châteaux, les églises, les chapelles, les sources cultuelles et pierres de légende, ainsi qu'une multitude de petits patrimoines jalonnent tous les routes du Morvan.

Sur le thème échanges et migrations, l'écomusée du Morvan, avec ses 5 Maisons à thèmes, vous fera voyager à travers l'histoire et l'âme du Morvan. L'une d'elles, située à Saint-Léger-Vauban, est dédiée à Vauban.

Enfant du pays, il y forgeât sa personnalité pour devenir le Maréchal que nous connaissons, mais aussi un grand humaniste par ses écrits dont le plus célèbre demeure « le projet d'une dixme royale », dans lequel, constatant la misère du royaume et l'inefficacité du système fiscal, il propose la mise en place d'un impôt unique. Cet ouvrage, paru en 1707, fut condamné par le roi Louis XIV et valu la disgrâce de son auteur.

Un musée associé créé en 1983, implanté dans l'espace Saint-Brisson, est aussi consacré à la Résistance en Morvan. Le relief, les forêts, le chevelu de chemins séculaires et l'esprit des morvandiaux, firent en effet du Morvan, une zone refuge pour les résistants au nazisme. En 1944, on dénombrait ainsi plus d'une vingtaine de maquis dans le Morvan, répartis sur une zone de 150 Km2. Avec ses paysages préservés, riches d'une Histoire bien spécifique et de patrimoines divers, le Morvan est et sera toujours une terre d'accueil.

L'espace Saint-Brisson est aménagé dans une propriété de 40 ha dont les bâtiments datent du début du XIXème siècle. Il accueille notamment la maison du parc, centre administratif du parc naturel régional du Morvan, la maison des hommes et des paysages (écomusée du Morvan) et le musée de la Résistance.

 

Parc naturel régional du Morvan

Maison du parc 58230 SAINT-BRISSON

Tél. : 03 86 78 79 57

Fax : 03 86 78 74 22

email : contact@parcdumorvan.org

 

Site officiel du Parc naturel du Morvan

Site de la mairie Ouroux-en-Morvan

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

58230
Saint-Brisson
Tél. : 03 86 78 79 57Fax : 03 86 78 74 22

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Citadelle de Bitche

Partager :

Vue générale de la Citadelle de Bitche. Source : freizeit-saarmoselle.eu

En Lorraine, à l'extrême nord-est du département de la Moselle, la citadelle de Bitche se dresse sur son rocher de grès rose, au coeur de la ville.

Malgré de nombreuses restaurations, l'ancien château des comtes Deux-Ponts est en ruine lorsque Louis XIV s'empare de Bitche en 1680. Conscient de l'importance stratégique du piton rocheux qui domine la ville et ses alentours, Louis XIV décide de faire construire la première citadelle, en confiant la réalisation des travaux à Vauban, qui achève son oeuvre en 1683.

La citadelle est rasée par les troupes françaises dès 1697, lorsque le traité de Ryswick cède la Lorraine à Léopold 1er, duc de Lorraine. Louis XV prend possession de la Lorraine le 21 mars 1737, et ordonne la reconstruction de la citadelle, d'après les plans de l'ingénieur Cormontaigne, sur les bases de l'ouvrage de Vauban. La fin des travaux est marquée par l'apposition au-dessus de la porte d'entrée principale d'une plaque de marbre qu'on peut encore observer aujourd'hui : " Louis XV, Roy de France, auguste, victorieux et pacifique, en réédifiant cette forteresse de fond en comble, a voulu qu'elle fermât les Vosges et la Lorraine à ses ennemis, qu'elle défendit la frontière de l'Alsace et qu'au pied de ses murs les camps des armées françaises trouvassent une puissante protection. Année 1754". De 1846 à 1852, la citadelle est renforcée par la construction d'un mur d'enceinte fortifié, défendu au nord par le fort St Sébastien.

Lors de la guerre de 1870, les troupes allemandes assiègent Bitche, et effectuent des bombardements meurtriers qui visent la citadelle, puis la ville. La garnison de Bitche résiste glorieusement pendant six longs mois, avant d'ouvrir les portes de la forteresse le 27 mars 1871, non sans avoir obtenu les honneurs de la guerre. Désormais allemande, la citadelle est à nouveau réaménagée pour accueillir une garnison : les murs d'enceinte sont détruits, la chapelle est vouée au logement des troupes, et deux casernes sont construites. Au retour de l'Alsace-Lorraine à la France, la ville reçoit la légion d'honneur des mains du Président Poincaré, témoignage des souffrances endurées pendant le siège de la guerre de 1870-1871.

Lors du second conflit mondial, Bitche est le théâtre des combats qui se déroulent à partir de l'hiver 1944, pendant lesquels la population se réfugie dans les souterrains de la citadelle. Libérée par les troupes américaines, la ville reçoit la croix de guerre en 1949, et est citée à l'ordre de l'armée.

La citadelle conserve toujours aujourd'hui les stigmates de ses liens étroits avec l'histoire de France. Certains bâtiments du plateau central bastionné ont échappé par miracle aux nombreux bombardements qui ont tenté de vaincre la légendaire invulnérabilité de la forteresse. Ainsi, il est encore possible d'admirer la chapelle, seul vestige du château construit sous Vauban, l'ancienne boulangerie, et l'arsenal. La visite du site permet notamment d'apprécier les deux bastions placés aux extrémités de la citadelle protégeant la longue courtine sud, les murs de la Grosse Tête et de la Petite Tête qui défendent les courtines courtes, et la richesse du réseau souterrain de la forteresse construit par les ingénieurs de Louis XV. Un premier musée est installé sur deux niveaux au sein de la chapelle, et présente une collection d'armes, ainsi qu'un plan relief de la citadelle au XVIIIème siècle. Installé dans l'ancienne boulangerie, une seconde exposition permanente abrite un espace muséographique consacré à Bitche pendant le Second Empire.

La visite de la citadelle bénéficie d'une animation unique en son genre : des émetteurs à infrarouge placés le long du parcours délivrent des commentaires en plusieurs langues dans un casque audio, tandis que des effets olfactifs permettent au visiteur de revivre sous une forme réaliste la vie de la citadelle à travers les siècles.

 

Citadelle de Bitche

Tél. : 03 87 96 18 82

Fax : 03 87 06 11 78

 

Ouverture Le dernier samedi du mois de mars et fermeture le premier dimanche de novembre Tous les jours de 10H à 17H Tous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.

Durée : 2H Visites de groupes sur rendez-vous

 

Accès Depuis Strasbourg (65 km) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Strasbourg-Paris, sortie Haguenau Nord. Avant Haguenau, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche. Depuis Metz (110 km ) Prendre l'autoroute A4, dans le sens Paris-Strasbourg, prendre la sortie Sarreguemines et suivre la direction Bitche.


http://www.siegebitche.com

Site de l'office de tourisme du pays de Bitche

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Rue Bombelle 57230
Bitche
Tél. : 03 87 96 18 82Fax : 03 87 06 11 78

Horaires d'ouverture hebdomadaires

D'avril à octobreTous les jours de 10H à 17HTous les dimanches, jours fériés et les mois de Juillet et Août : 10h-18h.Visites de groupes sur rendez-vous

Château d'If

Partager :

Le chateau d'If. Source : ECPAD

A vingt minutes de navigation au large de Marseille, sur la plus petite île de l'archipel du Frioul, l'île d'If dévoile ses trois hectares de rocher calcaire, non loin des îles de Pomègues et de Ratonneau.

Jusqu'au XVIème siècle, If est un îlot sauvage, refuge occasionnel pour les pirates et contrebandiers ou les pêcheurs surpris par les tempêtes.

En 1516, François Ier prend conscience de l'importance stratégique de l'endroit et décide d'y construire une forteresse, avant-poste de la ville, vouée à commander l'entrée dans le port phocéen. Débutés en 1524, les travaux sont achevés en 1531. Les fortifications comprennent une enceinte assise sur les rochers blancs, et un donjon flanqué de trois tours cylindriques, reliées entre elles par de hautes murailles, et aménagées pour accueillir une défense composée d'artillerie lourde.

L'ensemble possède encore le lourd aspect d'un château féodal, de facture prébastionnée, mais il s'agit bien d'une forteresse, notamment du fait de ses tours d'angle, plus trapues que les tours médiévales. Abritant des canons dont la portée ne dépasse pas les 150 mètres, le château d'If ne remplit pas sa vocation défensive lors du siège de Marseille en 1536 par les troupes de Charles Quint.

N'ayant jamais connu les combats, la forteresse est convertie en prison d'Etat à la fin du XVIIe siècle. À partir de 1689, de nombreux protestants périssent entre les murs humides de ses terribles cachots, tandis que des conditions de détention plus favorables sont offertes aux prisonniers de marque, femmes volages ou fils de famille indisciplinés comme le jeune Mirabeau.

Insurgés de 1848, communards : le château d'If accueille des prisonniers politiques, avant de perdre sa vocation carcérale en 1890, à la date de son ouverture au public.

À l'intérieur du mur d'enceinte, des plaques commémoratives rappellent encore aujourd'hui le souvenir de milliers de protestants, et celui des internés politiques de 1848. Contrairement à la légende, le Masque de Fer et le marquis de Sade n'ont jamais été incarcérés dans le château d'If. Entre mythe et réalité, le château d'If évoque également au visiteur les personnages du "comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas, même si José Custodio Faria et Edmond Dantès n'y ont vraisemblablement jamais séjourné.

Pendant la Première Guerre mondiale, des Allemands, puis des Français qui avaient tenté d'échapper à la mobilisation, y sont détenus. Classé monument historique en 1926, le château est investi par les troupes d'occupation allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale.

 

Château d'If

Ports Iles du Frioul

13000 Marseille

 

Traversée Embarquement : 1, quai de la Fraternité - Vieux Port - Marseille Vente de billets le jour même au guichet. Réservations pour les groupes par fax au 04.42.82.33.48.

Ouverture 1er mai au 31 août, tous les jours, 9h à 18h30 1er septembre au 31 mars, tous les jours sauf le lundi, 9h à 17h30 1er au 30 avril, tous les jours, 9h à 17h30 dernière visite en fonction des horaires de bateau

Fermeture : 25 décembre - 1er janvier

Plein tarif (adulte) : 5 € Tarif réduit (18 à 25 ans) : 3,50 € Tarif groupes (à partir de 20 adultes) : 4,20 € Gratuité jusqu'à 17 ans inclus

 

Office de tourisme de Marseille Tél. (33) 04 91 13 89 00 - fax (33) 04 91 13 89 20

 

E-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

13001
Marseille
04 91 13 89 00

Tarifs

Plein tarif : 5,50 € Tarif réduit : 4 €Groupes adultes (+ de 20 personnes): 4,50 € Groupes scolaires (35 élèves maximum) : 20 € Gratuit : moins de 18 ans (hors groupes scolaires) 18-25 (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

15 mai au 20 septembre, tous les jours, 9h40 à 17h40. 21 septembre au 14 mai, tous les jours sauf le lundi, 9h30 à 17h30.

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1° janvier

Citadelle de Besançon

Partager :

Vue générale de la citadelle. Source : http://www.besancon.fr

Chef d'oeuvre de Vauban, construite entre 1668 et 1711, la Citadelle de Besançon s'étend sur 11 hectares...

Elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville enserrée dans une magnifique boucle formée par un méandre du Doubs. Forteresse remarquablement restaurée, la Citadelle est aujourd'hui un haut lieu culturel et touristique unique en son genre, qui vous convie à la rencontre de l'histoire et du vivant.

Le musée de la Résistance et de la Déportation, hébergé dans l'enceinte de la citadelle, propose un parcours historique organisé autour de 20 salles dont la moitié sont consacrées au nazisme, à la répression nazie, aux camps de concentration.

Il comporte également un centre de documentation et service éducatif. On peut enfin y découvrir une exposition des peintures réalisées sur des lambeaux de papier et conservées par des camarades survivants, de Jean DALIGAULT, déporté exécuté à Dachau en mars 1944, ainsi qu'une exposition des croquis pris sur le vif par Léon DELARBRE, résistant arrêté en 1944 et déporté à Auschwitz, Buchenwald, Dora et Bergen-Belsen.
 

Citadelle de Besançon

Infos tourisme : 03 81 87 83 33

email :sem.lacitadelle@besancon.com

 

Horaires d'ouverture : La citadelle est ouverte 7j/7 sauf les 25 décembre et 1er janvier : de 9 h à 19 h du 5 juillet au 30 août de 9 h à 18 h du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre de 10 h à 17 h en basse saison Horaires susceptibles d'être légèrement modifiés.

Durée de visite conseillée : Au moins une demi-journée sur place.

Musées fermés le mardi de la Toussaint à Pâques.

Les chiens ne sont pas admis.

Tarifs Adulte : 8.20 € Tarif réduit : 6.80 € Enfant (4 à 14 ans) : 4.60 € Enfant (- de 4 ans) Gratuit Des tarifs groupes et abonnement sont également disponibles.

 

Musée de la Résistance et de la Déportation

La Citadelle 25000 BESANÇON

Tél. : 03 81 83 37 14

Le site de la citadelle de Besançon

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

rue des fusillés de la résistance 25000
Besançon
03 81 87 83 33

Tarifs

Adulte: 8,20 €Tarif réduit: 6,80 €Enfant (4 à 14 ans): 4,60 € Gratuit : Enfant (- de 4 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 5 juillet au 30 août: de 9h à 19h Du 29 mars au 4 juillet et du 31 août 24 octobre: de 9h à 18h Basse saison: de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le 1er janvier

Le fort du Réduit, Lille

Partager :

Fort et chapelle du Réduit, Lille vue depuis le beffroi de Lille. Source : ©VIGNERON - License Creative Commons - Libre de droit

Le Fort du Réduit anciennement Fort Saint-Sauveur fut construit par Vauban en 1671-1674 .

Il avait pour but de renforcer les fortifications au sud de la ville et de faire impression sur la population du quartier populaire et un peu agitée de Saint-Sauveur. Il servait à stocker des armes et contenait une petite garnison avec un commandant comme à la Citadelle.

Le Fort Saint-Sauveur fut déclassé en 1859 : il ne présente donc plus que quelques bâtiments et une chapelle de style classique datant de 1707, construite en pierres blanches de Lezennes. Seules quelques constructions annexes furent ajoutées depuis 1947.

Le Fort loge encore aujourd'hui les services du génie militaire.

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

42 rue du magasin 59800
Lille

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert uniquement lors des journées du patrimoine

Monument des fusillés, Lille

Partager :

Monument : Lille à ses fusillés. Source : Statues et Monuments Région NPDC

Créé après la fin de la première Guerre Mondiale, le monument érigé square Daubenton est l'oeuvre du sculpteur DESRUELLES.

Le monument érigé square Daubenton est l'oeuvre du sculpteur DESRUELLES. il fut créé après la fin de la Première Guerre mondiale afin de commémorer les quatre membres d'un réseau clandestin JACQUET,MARTENS, VERHULST et DECONINCK, fusillés le 22 septembre 1915 à la Citadelle.

Le monument fut détruit sur ordre des Allemands dans la nuit du 7 au 8 août 1940 mais les habitants cachèrent les morceaux qu permirent à la fin de la guerre de reconstituer, certes de façon incomplète et dans un mauvais état, le groupe statufié. Le monument actuel a fait l'objet d'une reconstruction à l'identique.

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

square Daubenton 59800
Lille
0891 56 2004

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort de Bourlémont

Partager :

L'entrée du fort. Source : http://fortdebourlemont.fr

Situé dans l'Ouest vosgien, à quelques km de la commune de Neufchâteau, le fort de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières.

Situé sur la commune de Mont-lès-Neufchâteau, dans l'ouest vosgien, l'ouvrage de Bourlémont est un fort d'arrêt isolé du modèle Séré de Rivières qui prolongeait la place fortifiée de Toul.

Construit en maçonnerie de 1878 à 1881, il avait pour objectif de défendre et surveiller le noeud ferroviaire et routier de Neufchâteau et de ralentir la progression de l'ennemi contraint de s'engouffrer dans la trouée de Charmes. Considéré comme une position de deuxième ligne à la suite de la crise de l'obus-torpille, le fort de Bourlémont fut déclassé dés 1885.

L'ouvrage, dénommé fort Choiseul à partir de 1887, est donc resté dans son état architectural d'origine, à l'exception de quelques modifications allemandes survenues au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il présente ainsi une organisation militaire du XIXème siècle, avec son vaste casernement, ses poudrières et sa caponnière double remarquable.

Son plan parfaitement symétrique représente à lui seul l'harmonie et la rigueur de la construction à cette époque. Son style est aussi esthétique que stratégique . ses voûtes, orillons et abris-pièces sont aujourd'hui des chefs d'oeuvre architecturaux.

En 1996, la commune de Mont-lès-Neufchâteau acheta le fort puis en confia la sauvegarde et la gestion à l'association des Amis du Fort de Bourlémont (AAFB) créée l'année suivante. Cette structure organise aujourd'hui des visites guidées afin de faire découvrir aux visiteurs la vie d'un casernement de 1881 à 1914 (la garnison comptait 700 hommes et 19 officiers) et leur rappeler les tensions qui régnaient alors avec l'Allemagne.

On y apprend par exemple que l'ouvrage fut, lors de la Grande Guerre, terrain d'accueil pour les blessés de la bataille de Verdun . Bourlémont étant le seul ouvrage à avoir reçu, lors de sa construction, un ensemble de casemates destinées à servir d'infirmerie.

Pour les plus jeunes, des jeux de piste sont mis en place au cours desquels les enfants découvrent l'architecture de l'ouvrage et quelques éléments militaires parmi lesquels le télégraphe optique qui, utilisant l'alphabet morse, permettait aux forts de communiquer entre eux. Régulièrement, l'association organise des manifestations évènementielles.

 

Le fort de Bourlémont

Contacts : Asssociation des Amis du fort de Bourlémont (AAFB)

9 place de l'Eglise 88300 MONT LES NEUFCHATEAU 03 29 94 35 69

email :aafb@ifrance.fr

 

A votre disposition sur le site : Aire de pique-nique Arboretum Parking VL et autocars Sanitaires et WC pour personnes à mobilité réduite Buvette avec terrasse Magasin de souvenirs

 

Horaires d'ouverture : Ouverture de 14h30 à 17h00 (dernier départ des visites) Du 1er mai au 30 juin et du 1er au 30 septembre : les dimanches et jours fériés Du 1er juillet au 31 août : tous les jours, sauf le lundi Toute l'année, sur réservation uniquement Visites nocturnes, sur réservation uniquement du 1er au 22 août, les mardis et vendredis à partir de 21h30.

 

Tarifs : Individuel : 4 € Adolescents (10 à 18 ans) : 1 € Enfants de moins de 10 ans : gratuit Groupes : 3 €

 

Site du fort de Bourlemont (88)

 

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

88300
Mont-lès-Neufchâteau
03 29 94 35 69

Tarifs

Tarif Adulte : 7 €Tarif enfant de 5 à 18 ans :4€Enfants de – de 5 ans : gratuitTarif Passeport Ambassadeur de lorraine Adulte : 6 €Tarif Passeport Ambassadeur de lorraine Enfants de 5 à 18 ans : 3 €Tarif Groupe (à partir de 10 personnes) : les contacter

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les jours de la semaine :du lundi au dimanche inclus de 10 heures à 18 heures.A partir du 1er mai jusqu'au 30 Septembre.

Courriel : aafb@ifrance.fr

Fort de Villey-le-Sec

Partager :

Site du fort de Villey-le-Sec. Source : http://www.villey-le-sec.com

Intégré à la place fortifié de Toul, Villey-Le-Sec est le seul exemple en France, de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Après la défaite de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle, la défense de la nouvelle frontière de l'Est fut organisée suivant des lignes de fort formant des rideaux défensifs, fruit des idées du général Séré de Rivières.

Deux lignes furent constituées dans l'Est : le rideau défensif des Hauts de Meuse (de Verdun à Toul) et celui de Haute Moselle (d'Epinal à Belfort). Deux trouées, dans lesquelles l'ennemi devait s'engouffrer, furent également prévues entre chaque : Stenay (Meuse) et Charmes (Vosges).

Toul avait l'avantage d'offrir une continuité géographique avec le rideau des Hauts de Meuse, de même qu'il constituait un point de passage important sur l'axe Paris - Strasbourg. La ville offrait en outre la présence d'une vieille enceinte bastionnée et pouvait de ce fait être rapidement mise en état de défense. Elle fermait également les débouchés de la forêt de Haye et de la plaine de la Woëvre.

Quatre forts furent prévus dans l'immédiat, délimitant les quatre angles de la place fortifiée de Toul : Ecrouves, Domgermain, St-Michel et Villey-Le-Sec. Le fort de Villey-Le-Sec était chargé de contrôler les débouchés de la forêt de Haye. Il occupait pour cela un site élevé en rive droite de la Moselle, à 345 m d'altitude, en bordure du ravin formé par cette rivière dans sa traversée du plateau de Haye.

L'ouvrage fut étudié à partir du 5 décembre 1873 et déjà le site présentait de grosses difficultés puisque le village occupait l'emplacement idéal pour l'implantation du fort. Si la solution de raser le village fut évoquée, le génie du se résoudre à utiliser le site au mieux face au caractère d'urgence des travaux : la démolition du village aurait retardé d'autant le délai d'édification de l'ouvrage et surtout le coût de celui-ci.

Le projet fut néanmoins lancé et les travaux commencèrent le 26 juillet 1875 avant même que la question des acquisitions ne fut totalement réglée. (Les terrains des batteries Nord et Sud ne seront acquis qu'en octobre). Il s'ensuivit une longue période de 4 ans de construction durant laquelle des centaines d'ouvriers travaillèrent avec hâte. Devant ces délais assez longs et suite à une crise précoce avec nos voisins allemands, il fut établi à la fin 1875 quatre redoutes à Toul, construites à la hâte sur des points pouvant servir à l'artillerie ennemie au bombardement du coeur de la place. Dans le secteur nous intéressant, les redoutes de Dommartin et de Chaudeney (à 1 Km en arrière du fort de Villey-Le-Sec) virent le jour en fortification de campagne.

Le fort de Villey-Le-Sec fut achevé dans son ensemble en 1879 . seule la tourelle Mougin dénommée « G », commandée le 14 août 1878 à la société des Forges de Chatillon-Commentry ne fut installée qu'en 1882. Elle nécessita la construction d'un plan incliné et d'une voie ferrée de 203 m. Le fort pouvait alors accueillir une garnison de 1301 hommes, composée de 37 officiers, 56 sous-officiers et 1208 soldats, nécessaires au service de 36 pièces de rempart, de 8 mortiers et de 24 pièces de flanquement. Villey-le-sec fut l'un des forts le plus cher du système fortifié. Mais, il forme également un ensemble exceptionnel et unique . l'impossibilité d'exécuter la construction à l'endroit souhaité, avait conduit à fortifier l'ensemble du village et à l'entourer d'une enceinte et de batteries.

C'est le seul exemple de village à l'intérieur d'un fort en fortification française moderne.

Le fort de Villey-Le-Sec est un fort à enveloppe formé d'un redan encadré par deux batteries fermées à la gorge et deux éléments d'enceinte de raccordement battus par des feux d'infanterie. L'ensemble est fermé par un réduit au plan carré, organisé en fort d'arrêt et à crête unique. Construit entièrement en maçonnerie, revêtu de terre, il résistait alors à l'artillerie en service. Toutefois, la carrière du fort comme celle de l'ensemble du système Séré de Rivières fut brutalement interrompue en 1885 avec la découverte de la mélinite et la création de nouveaux obus de forme cylindro-ogivale capables de détruire les forts en pierre. C'est ce qu'on appela la crise dite de « l'obus torpille ».

Une série d'expériences fut donc menée visant au renforcement des forts . l'ère du béton et des cuirassements venait de naître. En 1888, une instruction dicta les premières modifications à apporter aux ouvrages. Villey-le-Sec se vit ainsi adjoindre à partir du 3 juillet 1890 quatre casernes bétonnées en béton spécial : une au réduit, une dans chaque batterie et une au redan. Le tout pour une somme de 150.000 francs.

Mais ces premières transformations étaient insuffisantes. Aussi, sur proposition de la Haute Commission des Places Fortes (HCPL) créée en 1899, un ambitieux programme de modernisation du fort de Villey-Le-Sec fut entrepris. Les travaux débutèrent ainsi le 11 juillet 1903. L'ancienne entrée du réduit fut supprimée et remplacée par une caserne bétonnée neuve avec entrée au fond du fossé. A partir de l'hiver 1905, d'autres travaux, réalisés par l'entrepreneur Benoît Estrade, portèrent sur le remplacement des caponnières du réduit par des coffres, la réalisation de gaines bétonnées de communication et la construction d'observatoires cuirassés. Le 7 février, la tourelle de 75 du redan (numéro 10) fut réceptionnée.

En 1907, c'est au tour de la batterie Nord de se voir adjoindre une tourelle de 75 (numéro 13) et une tourelle de mitrailleuses (numéro 25) . le flanquement des fossés des batteries et du redan restant en l'état. Enfin, à partir de 1912, le fort devait être doté d'une batterie cuirassée pour deux tourelles de 155 Court.

Si l'ensemble des substructions fut réalisé, les tourelles ne furent jamais installées en raison de la déclaration de guerre. La batterie sud ne sera jamais modernisée et présente les traits caractéristiques des forts initiaux. Le fort de Villey-le-Sec forme un ensemble exceptionnel de part sa taille et l'originalité d'y avoir englobé un village.

Propriété du Conseil Général de la Meurthe-et-Moselle, ce site, entretenu avec beaucoup de professionnalisme par l'association La Citadelle pourrait devenir un important lieu touristique dans le cadre du schéma d'aménagement des Boucles de la Moselle. C'est pourquoi le département vient de lancer une étude de définition qui permettra d'élaborer un plan de développement du fort de Villey-Le-Sec. Le ministère de la défense soutient bien évidemment ce projet.

 

Le fort de Villey-le-Sec

Contacts : Monsieur Régis BERGER, Président Association La Citadelle

2 place de l'Eglise 54840 Villey-le-Sec

03.83.63.90.09

email :fort@villey-le-sec.com


Horaires d'ouverture : Ouvert chaque dimanche et jours fériés à 15 heures précise du 1er mai au 30 septembre

Tous les jours à 15h du 14 juillet au 15 août sauf lundi à 15 h. Accueil des groupes toute l'année sur Rendez-vous.

 

Tarifs : Adultes : 5 € Ambassadeur de Lorraine : 4 € Moins de 16 ans : 2,5 € Groupes (plus de 25 pers) : 4 €

 

Site du village fortifié de Villey le sec (54)

 

Quizz : Forts et citadelles

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

rue du Fort 54840
Villey-le-Sec
03 83 63 90 09

Tarifs

Plein tarif : 6 € Tarif réduit : 3 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre chaque dimanche et jours fériés