Le fort de la Rade

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Ile d'Aix - Fort de la Rade. Source : http://www.napoleoncities.eu

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens.

Face au fort Boyard, sur la partie méridionale de l'île, la pointe Sainte-Catherine accueille dès la création de l'arsenal de Rochefort les premières fortifications de l'île d'Aix.

S'inspirant de plans conçus par Vauban, l'édification du fort de la Sommité débute en 1699 pour s'achever en 1703. Accessible par un pont-levis et entouré de douves, l'ouvrage est par la suite flanqué de cinq bastions, dont les stigmates restent visibles aujourd'hui lors des grandes marées.

Pendant la guerre de Sept Ans, en septembre 1757, la flotte anglaise commandée par l'amiral Hawke se présente dans la rade de l'île d'Aix, et détruit entièrement ce premier fort. En 1779, Montalembert, secondé par Choderlos de Laclos, entreprend la construction sur le même emplacement d'un ouvrage en bois, fort éphémère puisque détruit en 1783 sans avoir jamais livré le moindre combat.

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens. Doté d'un imposant bâtiment central destiné à accueillir les pièces d'artillerie, le fort dispose de longs remparts permettant de faire le tour de l'ouvrage, en offrant une vue imprenable sur les îles Madame, d'Oléron et de Ré, les deux phares de l'île d'Aix, et le célèbre fort Boyard.

Divers réaménagements sont effectués durant la seconde moitié du XIXème siècle, dont des abris en béton datant de 1890.

Occupé depuis 1986 par des infrastructures touristiques, le fort de la Rade se visite toute l'année, en accès libre.

 

Le fort de la Rade

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail :mairie@iledaix.fr

 

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Adresse

17123
Ile d'Aix
05 46 84 66 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Courriel : mairie@iledaix.fr

Le fort Liédot

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Fort Liédot. Panoramique façade sud-ouest. Source : © Llann Wé² - License Creative Commons - Libre de droit

En 1808, lors d'une inspection du chantier de fort Boyard, Napoléon décide de compléter le dispositif de protection de la rade de Rochefort en faisant ériger un fort sur le point culminant d'Aix, à l'extrémité est de l'île.

De forme carrée, cet ouvrage bastionné de plus de 90 mètres de côté est construit en maçonnerie, et entièrement casematé.

Quatre galeries partent des angles de la cour intérieure pour desservir les casemates placées sous les bastions, chaque courtine abritant quatre casemates vouées au logement des troupes. Protégé par un épais remblais de terre et recouvert d'un glacis d'herbe, l'ouvrage est surmonté d'un impressionnant chemin de ronde.

Du 12 au 15 juillet 1815, Napoléon passe au fort Liédot ses derniers jours sur le territoire français, avant de se livrer aux Britanniques et de partir pour Sainte-Hélène.

Lors de la guerre de Crimée menée par Napoléon III, un millier de soldats russes vaincus sont détenus au sein du fort, qui est par la suite laissé à l'abandon, l'adoption de l'artillerie rayée réduisant considérablement la capacité de résistance des fortifications maçonnées.

C'est pourquoi des essais de tir sur le fort Liédot sont effectués à partir de 1863 : si les casemates résistent bien, tous les murs exposés aux salves d'artillerie sont anéantis. Malgré cette destruction partielle, la vocation carcérale de l'ouvrage ne faiblit pas, et plusieurs centaines de communards sont emprisonnés à l'intérieur de ses murs de 1871 à 1872, dans l'attente de leur départ vers la Nouvelle-Calédonie.

Il sert de centre de détention pour prisonniers allemands pendant le premier conflit mondial, avant de remplir une mission d'une toute autre nature pendant l'entre-deux-guerres où il devient temporairement un agréable lieu de villégiature pour colonies de vacances.

De 1959 à 1961, le fort Liédot enferme pour la dernière fois à ce jour des détenus entre ses murs : le futur premier président de la République d'Algérie Ahmed Ben Bella et plusieurs de ses compagnons du FLN.

En 1989, le ministère de la défense cède le fort Liédot au conservatoire du littoral, la gestion de l'ouvrage étant aujourd'hui assurée par la commune de l'île d'Aix.  Le fort est restauré à la fin du XIXème siècle, notamment pour aménager l'installation sur ses terrasses de pièces d'infanterie de marine.

 

Le fort Liédot

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail :mairie@iledaix.fr

 

Les visites guidées s'effectuent tous les jours en juillet et août, et sur réservation de septembre à juin.

 

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Ile d'Aix
05 46 84 66 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées tous les jours en juillet et août, et sur réservation de septembre à juin.

Courriel : mairie@iledaix.fr

Le fort de Guentrange

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Le fort de Guentrange. Source : ECPAD

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke...

Le fort de Guentrange se situe à 4 km au nord-ouest de Thionville, au sommet d'une colline boisée dominant de ses 318 m la ville et la rive gauche de la Moselle.

Le Feste (ou groupe fortifié) de Guentrange fait partie du programme de fortification de la Moselle établi dans le cadre du plan Schliffen-Moltke, entre la frontière luxembourgeoise et le dispositif stratégique placé autour de Metz. Il vise à protéger le noeud ferroviaire de Thionville, point crucial du transit des troupes entre l'Allemagne et la France. Les Festen sont un groupement d'organes dispersés sur une grande surface, et reliés par des galeries souterraines. A l'inverse du fort compact entouré de son fossé polygonal typique des ouvrages édifiés sous l'impulsion de Séré de Rivières, un Feste s'étend souvent sur plusieurs dizaines d'hectares. La défense de l'ensemble est assurée par une garnison nombreuse, une artillerie cuirassée, et un réseau de barbelés et de grilles défensives protégé par des tranchées ceinturant l'ouvrage.

La construction du Feste Obergentringen ( groupe fortifié de Guentrange ) débute en 1899, pour s'achever dans un premier temps en 1905. Le groupe fortifié est alors composé de trois casernes, et deux batteries cuirassées équipées chacune de quatre tourelles tournantes de système Schuman armées de canons courts de 105 mm d'une portée de 9 700 m. Renforcées par des grilles, des portes blindées, et des dispositifs de mine, des galeries souterraines relient les massifs bétonnés de l'ouvrage, tandis qu'un blockhaus verrouille à l'arrière la route d'accès au Feste à travers un réseau de barbelés. A partir de 1912, d'importants travaux de consolidation des pentes sont entrepris du fait de glissements de terrains sur le glacis ouest, puis une ligne de casemates de flanquement vient renforcer la protection contre les assaillants.

Le Feste Obergentringen ne connaît pas l'épreuve du feu lors du premier conflit mondial, et devient français après l'armistice de 1918. Dans les années 1930, la France intègre l'ouvrage à la ligne Maginot, en tant que soutien logistique de seconde ligne du secteur fortifié de Thionville. A cette occasion, les canons courts de 105 mm sont remplacés par des pièces longues, qui augmentent la portée de l'artillerie à 12 700 m. En 1940, le fort sert de dépôt de munitions pour les troupes allemandes, avant d'être repris par l'armée américaine en 1944.

De nos jours, plusieurs niveaux de l'ouvrage et la caserne centrale sont accessibles. Outre une exposition retraçant l'histoire du groupe fortifié, la visite permet de découvrir la tourelle d'artillerie de la batterie nord, entièrement restaurée. Le visiteur peut également apprécier l'alimentation du site par d'immenses réserves d'eau, une machinerie équipée d'un moteur Diesel fournissant de l'électricité à l'ensemble de l'ouvrage, et un système complet de ventilation et de chauffage central. Les chambrées, les cuisines et la boulangerie, l'infirmerie et sa salle d'opération : les espaces comme les équipements soulignent l'extraordinaire confort qu'offrait le fort aux troupes.

A l'instar des militaires français qui ont découvert le site en 1918, le visiteur pourra donc apprécier le luxe d'un tel ensemble, sans équivalent dans la fortification française de la fin du XIXème siècle.

 

Le fort de Guentrange

Office de tourisme de Thionville

16 rue du Vieux Collège 57100 Thionville

Tél. 03.82.53.33.18

Fax 03.82.53.15.55

e-mail : tourisme@thionville.net

 

Accès au fort de Guentrange :

A 24 km de l'ouvrage du Hackenberg via Buding par la D 60, puis Stuckange par la D 918, puis par l'A 31 en direction de Thionville (sortie n°40 "Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom"), puis la D 14.

À 30 km de Metz par l'A 31 ( sortie n° 40 " Linkling, zones commerciales et artisanales, hôpital Bel-Air, Cattenom ), puis la D 14. À 85 km de Nancy via Metz.

À 30 km de Luxembourg par l'E 25 ( sortie n° 43 "Longwy, Algrange, Nilvange" ), puis la D 14.

 

Visites Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h. Visites de groupes sur réservation.

 

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Infos pratiques

Adresse

57100
Thionville
Tél. 03.82.53.33.18Fax 03.82.53.15.55

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Les 1er et 3ème dimanches du mois à partir de 15 h.Visites de groupes sur réservation.

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande - Cimetière britannique

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La commune abrite également un cimetière britannique de plus de 2 000 tombes.

À la fin de la dernière guerre, le radar n'est qu'à ses balbutiements, cependant certains modèles sont à même de détecter de jour comme de nuit les mouvements sur la mer à une distance supérieure à l'œil humain.

Photo du plan d'accès au musée radar de Douvres-la-Délivrande

 

Les occupants comme les alliés vont intensifier le perfectionnement et l'installation de ces "oreilles de sorciers".

 

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. ©505pir-ardennes.forumactif.org

 

Du fait de son altitude, la ville se dote, dès la fin de 1942 d'un radar "long range" afin d'informer les états majors de toute tentative de débarquement dans la région.

Cependant, comme à chaque fois qu'un engin de guerre est inventé... On invente le moyen de le neutraliser : la contremesure faite de brouillard du radar ou de faux échos fera merveille cette nuit du 5 au 6 juin 44 !

 

Le Musée du Radar

Le musée Radar de Douvres-la-Délivrande est la seule station radar allemande ouverte au public et le radar Würzburg l'un des cinq derniers au monde encore visible.Le musée présente dans deux bunkers réaménagés à la fois la vie des soldats et des Douvrais mais aussi l'histoire et le fonctionnement du radar.

À 3 km des plages du débarquement JUNO, cette station radar restera un camp retranché jusqu'au 17 juin (10 jours après la libération de Douvres elle-même).

 

Le cimetière britannique

 

L'entrée du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

À l'entrée du bourg, sur la route de Caen, l'entrée du cimetière est immédiatement identifiable. Un pavillon carré au toit pointu couvert en pierre est entouré de pergolas.

Dans l'axe de son porche, la croix du sacrifice se situe à l'extrémité de l'allée centrale. Elle est implantée sur un petit tertre engazonné et entouré de murets bas.

Les stèles se répartissent symétriquement de part et d'autre de l'allée centrale bordée d'ifs taillés.

Le carré allemand aux stèles de pierres différentes et au sommet à deux pentes se trouve sur la partie droite.

Curieusement, la tombe de l'unique soldat polonais est isolée. Des gros tilleuls et des magnolias surtout plantés en périphérie isolent le cimetière des habitations voisines.

Le cimetière est clos de haies taillées de charmilles ou de hêtres.

 

Vue aérienne du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

Musée Franco-Allemand « Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440 Douvres-la-Délivrande

Tél. : 07.57.48.77.32

Site internet : www.musee-radar.fr - Courriel : contact@musee-radar.fr

 


 

Choisissez votre mode de visite :

en autonomie : en suivant les panneaux

Avec Audiospot : en téléchargeant une application gratuite qui transforme son propre smartphone en Audioguide

Visites Commentées (par un guide bénévole) réservation sur le site internet obligatoire

mode-visite-musee-radar

 


 

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 Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. Michel.dehaye@avuedoiseau.com
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Infos pratiques

Adresse

« Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440
Douvres-la-Délivrande
07.57.48.77.32

Tarifs

Indiv. : 6.50€ ; réduit : 5.00€ ; Gratuit - 10 ans Groupes à partir de 9 pers : 4.50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.musee-radar.fr/web/infos-pratiques.php

Fermetures annuelles

Fermé sauf pour les groupes sur RDV (à partir de 9 personnes) 10h à 18h Fermé le lundi / Closed on Monday du 4 Avril au 30 juin et du 1er Sept. au 15 Nov. 10h à 19h Ouvert tous les jours / daily open du 1er Juillet au 31 Août

Site Web : www.musee-radar.fr

Fort Saint-Nicolas

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Le Fort Saint-Nicolas, l'un des deux anciens forts à l'entrée de la rade de Marseille. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Situé sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, ce fort se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

Situé sur un emplacement stratégique sur la rive sud de l'entrée du Vieux-Port de Marseille, le fort St-Nicolas se présente sous la forme d'un dispositif à double enceinte, fossés et bastions.

En 1660, Marseille est assujettie au pouvoir royal après l'attaque d'une armée de 7 000 hommes commandée par le Duc de Mercoeur.

Louis XIV décide l'édification du fort St-Nicolas pour protéger la rade de Marseille, mais aussi afin de contrôler une ville qui lui a été longtemps hostile. Les travaux sont menés suivant les plans en "étoile" du maréchal des Camps et Commissaire Général des Fortifications Louis Nicolas de Clerville, et achevés en 1664.

Vauban modifie peu l'oeuvre de son prédécesseur : il fait ajouter des batteries rasantes et la fausse braye que l'on voit encore aujourd'hui autour du bas-fort. Tout au long du XVIIIe siècle, la citadelle abrite une garnison. Le 18 mai 1790, elle est partiellement détruite par une foule de révolutionnaires qui s'attaque à la partie de l'enceinte orientée vers la ville. Soucieuse de conserver un ouvrage utile à la défense de la patrie, l'Assemblée Nationale ordonne l'arrêt des démolitions par un décret en date du 28 mai.

Le 4 janvier 1794, Bonaparte, Inspecteur des côtes de la méditerranée écrit au ministre de la guerre : "Le fort St-Nicolas n'est pas susceptible de défense. Les trois enceintes qui fermaient la ville du côté de ce fort ont été démolies et le rendent accessible de tous les côtés. Il est pourtant indispensable de le mettre en état de défense au moins contre les efforts de quelques malveillants. Il faudrait pour cet objet relever une des trois enceintes. Je vais faire placer des pièces de canon sur le fort de manière à maîtriser la ville". Cette lettre vaut au futur empereur une convocation par la Convention, les représentants du peuple invoquant le danger d'une "bastille marseillaise".

La citadelle n'est restaurée qu'en 1834, au moyen de pierres grisâtres qui tranchent avec les teintes rosées de celles utilisées à l'origine. Sur ordre de Napoléon III, des travaux routiers scindent la citadelle en deux forts distincts, et ouvrent un boulevard à la circulation : baptisé boulevard de l'Empereur en 1864, il devient boulevard Victor Hugo en 1870, boulevard du Pharo en 1871, puis boulevard Charles Livon en 1922.

En 1887, les autorités militaires renomment le Fort St-Nicolas supérieur qui devient le fort Entrecasteaux, du nom d'un navigateur français. Le bas fort St-Nicolas prend le nom de fort Ganteaume, en hommage à un ancien vice-amiral, préfet maritime de Toulon. Le 14 janvier 1969, l'ensemble du fort est classé monument historique.

Dès 1696, cinq protestants accusés d'espionnage pour le compte de Guillaume d'Orange sont enfermés au fort St-Nicolas. En 1823, à la suite de l'expédition d'Espagne, le fort reçoit 569 prisonniers. Par la suite, la citadelle sert de séjour aux soldats condamnés à de courtes peines par les tribunaux militaires. En 1939, elle accueille deux hôtes célèbres : Jean Giono, qui évoque dans son roman "Noé" la cellule où il fût reclus vingt jours sans lumière et Habib Bourguiba, futur président de la République tunisienne.

 

Fort Saint-Nicolas

Impasse Clerville 13007 Marseille

 

Accès. Il est possible d'accéder en voiture à une terrasse du fort qui offre un superbe point de vue sur le Vieux-Port.

Les seules visites possibles sont organisées par l'office de tourisme.

Liens Office du tourisme de Marseille Tél. 04.91.13.89.00 Fax 04.91.13.89.20 e-mail : info@marseille-tourisme.com

Site Office du tourisme de Marseille

 

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Adresse

Impasse Clerville 13007
Marseille
04 91 13 89 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visite organisée par l'office de tourisme

Fort de Bouc

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Le fort de Bouc. Source : ECPAD

Connu sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, ce fort est situé à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre.

Située en bordure de mer, la commune de Port-de-Bouc est créée le 2 septembre 1866 par détachement de Fos et Martigues. Elle se trouve actuellement au coeur de la zone industrielle de Martigues, dans le grand port pétrolier de Lavéra.

Le Fort de Bouc est propriété de la commune de Martigues. Connu également sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, le fort de Bouc est situé sur l'ancien îlot de Bouc, à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre. Élevé sur la rive sud du Passe qui traverse Port-le-Bouc, le fort est rattaché à la terre depuis le comblement du canal de Canevielle.

A l'origine, au XIIe siècle, il s'agit d'une simple tour carrée en pierres apparentes veillant sur l'abri naturel de Bouc et de Martigues. En 1536, Charles-Quint envahit la Provence et charge l'amiral génois Andréa Doria d'enlever l'îlot et le fort. Défendue vaillamment par les Martégaux, la place reste invaincue. Au XVIIe siècle, Richelieu fait enfermer de nombreux prisonniers politiques au sein du fort, dont Laurent de Coriolis, Président du Parlement d'Aix, coupable de s'être rangé aux côtés de Gaston d'Orléans, et qui finit ses jours au sein de cette prison d'État en 1644.

Sur ordre de Louis XIV, Vauban améliore l'ouvrage en 1664 en flanquant la tour de puissants remparts. La citadelle est désormais une fortification bastionnée, dotée d'un système de défense caractéristique qui supprime les angles morts et les secteurs sans feu.

Le fort est remis au ministère de la Guerre le 1er juin 1932, avant d'être occupé par le service des Phares et Balises. Lors du second conflit mondial, les troupes allemandes s'installent au sein du fort pendant l'occupation.

La tour de la citadelle est aujourd'hui surmontée d'une tourelle cylindrique accueillant un phare haut de trente-deux mètres, électrifié depuis 1936 et perpétuant ainsi la mission des anciens farots moyenâgeux.

 

Accès À 10 km à l'ouest de Martigues par la N 568. A 45 km à l'ouest de Marseille par l'A 55.

 

Office de Tourisme Rond point de l'Hôtel de ville 13500 Martigues Tél. 04 42 42 31 10 Fax : 04 42 42 31 11 E-mail : info@martigues-tourisme.com

 

Site de l'office du tourisme de Martigues

 

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Adresse

13117
Martigues
04 42 42 31 10

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur réservation l'été

Monument national de la Victoire de la Marne, Mondement

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Gros plan du monument. Photo association Mondement 1914

Entre le château et l'Eglise de Mondement se dresse l'imposant monument national de la victoire de la marne, souvenir de la première bataille.

Aux Armées... Au moment où s'engage une bataille dont dépend le sort du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière . tous les efforts doivent être employés à attaquer et refouler l'ennemi.

Une troupe qui ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis et se faire tuer sur place, plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. Ordre du jour de Joffre, 6 septembre 1914.

Dans les premiers jours de septembre 1914, la guerre déclenchée un mois plus tôt n'avait pas répondu aux objectifs fixés par les deux armées. Les Allemands n'avaient pas pris Paris, ni encerclé et anéanti l'armée française. Les Français, sous les ordres de Joffre, n'avaient pas repoussé l'ennemi. La bataille des frontières était perdue et depuis le 24 août, les soldats affamés, assoiffés, épuisés reculaient, poursuivis par les Allemands.

C'est à ces hommes que le 6 septembre 1914, Joffre ordonna l'une des plus prodigieuse volte-face de notre histoire militaire : "se faire tuer sur place, plutôt que de reculer". Sur un front de 3 000 Km, de Senlis à Verdun, du 5 au 12 septembre, deux millions d'hommes s'affrontèrent. Les Allemands furent repoussés puis poursuivis Ces combats que Joffre nomma "La Marne" furent une authentique victoire. Dans cette bataille, Mondement constitua un point stratégique dans le dispositif déployé par le commandant en chef Joffre, face à l'invasion allemande qui menaçait Paris, dans la mesure où son château, qui dominait les Marais de Saint-Gond, verrouillait le passage vers la capitale par le Sud. Au cours de la soirée du 9 septembre 1914, les soldats du 77ème Régiment d'infanterie de Cholet et les zouaves de la Division marocaine, en reprenant à l'ennemi le Château de Mondement, stoppèrent l'avancée allemande.

C'est donc à Mondement, situé au Nord-Est de Sézanne, dans la Marne, que fut implanté le Monument national de la Victoire de la Marne commémorant ce qu'on a appelé la 1ère Bataille de la Marne, celle de septembre 1914.

Le monument, dont la construction fut confiée à l'architecte Paul Bigot, fut érigé sur décision du Parlement. Les travaux, commencés en 1931, se poursuivirent jusqu'en 1938. L'inauguration officielle programmée pour septembre 1939 et qui ne put avoir lieu à cause de la déclaration de guerre, se déroula en septembre 1951.

Le monument est constitué d'un monolithe, une borne gigantesque de 35,5 mètres de haut coulée sur une armature métallique dans un béton constitué d'agrégats roses de Moselle, avec des fondations qui s'enfoncent à 22 mètres dans le sol. A la base du mégalithe a été sculpté un bas relief aux effigies des généraux qui commandaient une armée pendant la 1ère Bataille de la Marne. De gauche à droite, on distingue ainsi Sarrail, de Langle de Carry, Foch, Joffre, le soldat de la Marne, Franchet d'Esperey, French, Maunoury, Galliéni. Enfin, au-dessus du bas relief, deux textes sont gravés. Le premier célèbre l'héroïsme des combattants. Le second est l'Ordre du jour du 6 septembre 1914 signé par Joffre.

Le premier dimanche de septembre, la cérémonie commémorative de la 1ère victoire de la Marne rappelle la dimension européenne de l'affrontement par la participation des délégations étrangères, la présence des attachés de défense représentant les pays belligérants, d'historiens et de vétérans. La population de Mondement participe chaque année à cette commémoration.

En 2004, 90ème anniversaire de la première bataille de la marne, la cérémonie qui s'est déroulée le 5 septembre a revêtu un caractère exceptionnel.

Le musée : Créé en 1996 par l'association "Mondement 1914", le Musée d'Histoire de Mondement est installé dans l'ancienne école du village. Il est consacré à la première bataille de la Marne.

Il ne s'agit pas d'un musée militaire mais d'un musée d'histoire, il rappelle ces combats et présente objets et documents le plus souvent offerts par des descendants des soldats qui se sont battus héroïquement à cet endroit.

 

Les visites guidées du site et du Musée d'Histoire de Mondement se font en groupe toute l'année sur rendez-vous.

Pour ce faire adressez-vous à l'office de tourisme de Sézanne et sa région au 03.26.80.51.43.
Fax : 03.26.80.54.13. Les visites individuelles ont lieu chaque dimanche de juin à septembre de 15h à 18h.

 

Contacts : Monsieur Michel Tellier Président de l'association Mondement 1914
6, chemin des Carrouges - 51120 GAYE

Tel/Fax : 03.26.80.37.30 - E-mail : contact@mondement1914.asso.fr

 

Site du 90e anniversaire des batailles de la Marne

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Infos pratiques

Adresse

51120
Mondement-Montgivroux
03 26 80 37 30

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Péronne

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Entrée du Château de Péronne (Somme), où se trouve l'Historial de la Grande Guerre. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

> Site officiel de l’Historial de la Grande Guerre, deux musées : Péronne : * Fermeture jusqu’à fin août, pour cause d’importants travaux * - Le Centre d'accueil et le Musée de Thiepval réouvrent au public le 1er août prochain. Les horaires d’ouverture sont légèrement modifiés avec une ouverture au public à 10h00 (au lieu de 9h30) et une fermeture à 18h00.

- Programme détaillé -

Conference-mai-juin-2022-Peronne-Thiepval


Consulter l'offre pédagogique de l'historial >>>  Péronne


Au milieu des années 80, le Conseil général de la Somme initie une réflexion qui aboutira à la réalisation grâce à des fonds européens, nationaux, régionaux (Picardie) et départementaux, d'un musée international de la Grande Guerre (et non seulement de la bataille de la Somme). Il est décidé qu'il verra le jour à Péronne, sur ce que fut la ligne de front, à l'est du département, dans un remarquable bâtiment en béton blanc (créé pour l'occasion par le grand architecte Ciriani) encastré dans le château médiéval où se tint en 1468 la fameuse "entrevue" entre Louis XI, roi de France, et Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.

Lorsqu'il ouvre ses portes le 1er août 1992, l'Historial de la Grande Guerre découvre à ses visiteurs une collection unique d'objets originaux de la vie quotidienne. Au centre des salles qui traitent chronologiquement le conflit, sont présentés les objets militaires, tandis qu'à leur périphérie sont exposés ceux de la vie civile et des familles (ces objets évoquent les aspects culturels, artistiques, éducatifs, économiques ou financiers des sociétés d'alors). Enfin, et c'est ce qui fait de l'Historial un musée véritablement international, ces objets proviennent des trois empires belligérants.

Tout aussi contemporaine que l'architecture, la scénographie favorise la compréhension et l'émotion : les uniformes sont par exemple, disposés horizontalement, dans des "fosses". Ainsi, sans qu'on ait recours au dangereux esprit de reconstitution, cette proximité avec l'objet devient une proximité avec l'événement.

 

La ville de Péronne

Comme Saint-Quentin, la ville connaît l'occupation allemande dès le 28 août 1914. La bataille de la Marne et celle de la Somme entraîneront des flux et reflux des occupants. Bombardée en 16 et en 18, c'est une ville en ruine que la 2° division australienne libèrera en septembre 18. Tels des protecteurs, le drapeau de cette division flotte à l'intérieur de la mairie et le monument australien du Mont Saint Quentin, sur la RN 17, semble veiller sur la colline. L'ancien village constituait un point stratégique d'observation et était un objectif très difficile à atteindre par son réseau de tranchées et de barbelés.

L'émouvant monument aux morts de la ville se trouve au bout de la rue des remparts : il s'agit d'une femme agenouillée brandissant un poing rageur au-dessus du corps d'un poilu qui vient de tomber. L'oeuvre est signée Paul Auban.

En bref...

À Péronne, l'Historial de la Grande Guerre, musée trilingue de référence internationale, s'inscrit dans un bâtiment moderne, prolongement du château médiéval. Il éclaire le visiteur sur les dimensions historiques, sociologiques et ethnologiques du premier conflit mondial. Il présente la vie quotidienne pendant la guerre à travers des témoignages de ceux qui l'ont vécue et porte un regard interactif sur le conflit. Projection de 56 films d'époque et collections d'objets, d'oeuvres d'art, de documents, de lettres et de cartes postales. Des uniformes des différents combattants entourés de pièces d'armement et d'objets personnels sont exposés ainsi qu'un ensemble de 50 eaux-fortes du grand peintre expressionniste allemand, Otto Dix.

 

Renseignements pratiques :

Historial de la Grande Guerre

Château de Péronne - Place André Audinot BP 20063 - 80201 Péronne cedex

Tél : 03 22 83 14 18 - Fax : 03 22 83 54 18

E-mail : doc@historial.org

 

Centre de documentation, service pédagogique, centre international de recherches, boutique, cafétéria. Labellisé "Tourisme et Handicaps".

 

Ouvert tous les jours de 10h à 18h (sauf le lundi du 1er novembre au 31 mars). Fermé de mi-décembre à mi-janvier.

Audioguide en français, anglais, allemand et néerlandais

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - Fax : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

Site de L'historial de Péronne

La Somme 14-18

Somme remembrance association

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place André Audinot 80200
Péronne
03 22 83 14 18

Tarifs

Adultes : 7,50€Jeunes (6 à 18 ans), anciens combattants, enseignants, étudiants, demandeurs d'emploi : 3,80 €Plus de 60 ans : 6,20 €Famille (2 adultes et 2 enfants maximum) : 20 €Enfants jusqu'à 6 ans, membres ICOM, association des conservateurs, journalistes, membres de l'association "Les Amis del'Historial" : GratuitPasseport culturel lycées (Picardie) : 3,20 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 18h

Fermetures annuelles

De la mi-décembre à la mi- janvier.

Courriel : doc@historial.org

Fort du Mont-Alban

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Le fort du Mont-Alban. Source : ECPAD

Edifié en 1557, le fort du Mont-Alban flanque la citadelle St-Elme et la darse de Villefranche-sur-mer construites à la même époque.

Au milieu du XVIe siècle, Nice est l'un des points essentiels du dispositif de défense des États de Savoie face aux envahisseurs turcs, alliés aux Français depuis 1543. La rade de Villefranche-sur-mer, en raison de sa profondeur et de sa situation abritée, est le principal port commercial de la région jusqu'à l'ouverture du port de Nice au XVIIIe siècle. Ce fut aussi le port de guerre de la Savoie pendant quatre siècles.

En 1557, le fort du Mont-Alban est édifié sur ordre d'Emmanuel Philibert, Duc de Savoie, par André Provana de Leyni, à partir de plans dus à l'architecte et ingénieur militaire Domenico Ponsello.
Cet ouvrage massif est conçu comme complément des forteresses de Nice et de Villefranche-sur-Mer, et pour contrôler leur liaison : au nord du Mont Boron, le fort du Mont-Alban flanque la citadelle Saint-Elme et la darse de Villefranche-sur-mer construites à la même époque, et protège l'ouest de la cité.

Bâti au sommet d'une colline de 220 mètres d'altitude, il offre une superbe vue panoramique sur les alentours : la rade de Villefranche-sur-Mer et les confins italiens d'un côté, la baie de Nice et l'Estérel de l'autre. De forme polygonale, le fort du Mont-Alban mesure une quarantaine de mètres de côté, et s'adapte à la forte dénivellation du terrain.

Le 21 mars 1661, il se rend aux troupes du Duc de la Ferté, sans avoir combattu. Par la suite, il est pris à plusieurs reprises par les troupes françaises, dont une fois par le Prince de Conti en 1744. En 1792, il est à nouveau occupé par les Français. Le fort sert de prison à partir de la fin du XVIIIe siècle, avant le rattachement de Nice à la France en 1860. En 1944, il est bombardé à l'occasion des combats de la Libération. Les murs d'enceinte et les fossés subsistants aux fronts Nord, Ouest, et Sud ont été classés monuments historiques en 1913. Malgré les nombreux assauts subis, et du fait de l'absence de modification majeure depuis son édification, il reste un exemple précieux d'un ouvrage du XVIe siècle parfaitement conservé.

Seul l'extérieur du fort est accessible, l'intérieur de l'ouvrage ne se visitant pas.

 

Office du tourisme et des congrès de Nice 5, Promenade des anglais 06000 Nice Tél. : 0 892 707 407 Fax : 04 92 14 46 49 e-mail : info@nicetourism.com

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06000
Nice
08 92 70 74 07

Fort de Tournoux

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Partie visible du Fort de Tournoux. Source : GNU Free Documentation License

Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, ce fort constitue le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Accroché à un éperon rocheux au-dessus de Condamine-Chatelard, dominant la rive droite de l'Ubaye, l'ouvrage le plus impressionnant de la vallée de l'Ubaye s'étend sur plus de 700 mètres de dénivelé.

Dès 1709, les Français installent sur les rochers de Tournoux un camp retranché destiné à combattre les Savoyards et les Piémontais.

La construction de l'ouvrage est décidée en 1837 par le général Haxo, directeur des fortifications sous la monarchie de Juillet. Les travaux débutent en 1843 pour s'achever en 1866, et nécessitent le concours de 1 500 ouvriers.

A la fin du XIXe siècle, le général Séré de Rivières prescrit le renforcement du dispositif par des ouvrages supérieurs culminant à plus de 1 800 mètres d'altitude : sont notamment édifiées les batteries de Vyraisse, de Mallemort, du Cuguret, et la redoute de Roche-la-Croix. Des tunnels de liaison sont percés dans la roche entre les parties hautes de la forteresse, et un téléphérique - disparu depuis - relie la batterie haute et le fort moyen à la vallée en contrebas. Lors du premier conflit mondial, le fort accueille des volontaires serbes, formés militairement avant d'aller combattre, puis sert de lieu d'emprisonnement pour des soldats allemands. En juin 1940, le fort abrite les postes de commandement des unités défendant la vallée de l'Ubaye. Il connaît le baptême du feu, et ses tirs d'artillerie se joignent à ceux des ouvrages plus modernes pour arrêter les troupes italiennes.

En avril 1945, le fort constitue la base française des troupes qui reprennent les ouvrages de Saint-Ours et de Roche-la-Croix aux Allemands. Le fort sert de dépôt de munitions jusqu'en 1987. Disposé en escalier sur une arête, le fort de Tournoux est composé d'un fort supérieur et d'un fort moyen, reliés par une route sinueuse. Le fort supérieur est doté d'un bâtiment de forme carrée, et dispose d'un tunnel conduisant à une double caponnière. L'escarpe est dotée de casemates voûtées.

L'accès au fort moyen se fait par une porte d'entrée fortifiée dotée d'un pont en bois. Il est composé d'un pavillon d'officiers et d'une caserne assis sur le terre-plein des bastions, et se distingue par ses chambrées desservies par de longues coursives métalliques fixées à la roche. Des locaux troglodytes à vocation logistique sont aménagés à l'intérieur de cavernes creusées. Le fort moyen est complété par une batterie casematée en 1934. Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", souvent comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, cet ensemble majestueux accroché à la pente abrupte constitue dès le milieu du XIXe siècle le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye.

Le fort de Tournoux et les principaux ouvrages de la vallée de l'Ubaye sont ouverts au public. Des visites commentées sont régulièrement organisées en saison.
Accès à Barcelonnette, coeur de l'Ubaye À 85 km de Digne-les-Bains, par la D 900. À 100 km de Briançon, par la N 94, puis la D 954 (via Savines-le-Lac), et la D 900.

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye :
4, avenue des trois frères Arnaud 04400 Barcelonnette
Tél. 04 92 81 03 68
Fax 04 92 81 51 67
e-mail : info@ubaye.com

 

Office du tourisme de la communauté de communes de l'Ubaye

 

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Infos pratiques

Adresse

04530
Saint-Paul-sur-Ubaye
04 92 81 03 68

Courriel : info@ubaye.com