Fort du Libéria

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Le fort Libéria. Source : http://regionfrance.com/villefranche-de-conflent/

Le fort Libéria est construit en 1681 et offre une superbe vue sur la vallée de la Têt.

Une ville fortifiée implantée en fond de vallée

Sur la route conduisant aux sommets pyrénéens, la petite cité fortifiée de Villefranche-de-Conflent est créée à la fin du XIème siècle au confluent des rivières de la Têt et de Corneilla par Guillem-Ramon, Comte de Cerdagne.

Dès le XIIème siècle, huit tours d'angle renforcent les premières fortifications de la ville qui reçoit un nouveau système défensif au XIVème siècle, lors du conflit opposant le royaume de Majorque et l'Aragon.

Villefranche-de-Conflent est définitivement rattachée avec le Roussillon au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659. La cité implantée en fond de vallée a conservé de son prestigieux passé de capitale du Conflent un ensemble monumental exceptionnel, bâti dans le marbre rose.

Villefranche-de-Conflent cache derrière ses remparts une superbe cité médiévale, offrant au visiteur un chemin de ronde voûté, une église romane du XIème siècle, et pas moins d'une vingtaine de façades d'hôtels particuliers inscrites à l'inventaire des monuments historiques. L'enceinte de la ville est restée intacte : aux courtines et aux tours médiévales sont associés des bastions érigés par Vauban vers 1680, et des portes néoclassiques. La ville perd de son importance à la fin du XVIIIème siècle, notamment du fait du transfert de la viguerie à Prades en 1773.

Un fort édifié à flanc de montagne

Dans le cadre de sa mission de renforcement des défenses du Roussillon, désormais frontière sud du Royaume de France, Vauban séjourne à Villefranche-de-Conflent afin de faire ériger un fort voué à protéger le territoire des assauts provenant du Vallespir ou de la Cerdagne. Pour empêcher le bombardement de la ville depuis la montagne de Belloch, le commissaire général des fortifications de Louis XIV fait construire en 1681 le fort Libéria sur un contrefort dominant la ville de 160 mètres, offrant ainsi une superbe vue sur la vallée de la Têt.

De forme oblongue, érigée à flanc de montagne, la fortification se compose de trois enceintes successives nivelées sur trois étages afin d'épouser la forte pente du terrain. Un donjon forme la partie supérieure de l'ouvrage, précédée d'un fossé défendu par une galerie de contrescarpe à feux de revers communiquant avec le corps de la place par deux caponnières. Le fort possède un chemin de ronde, de nombreuses meurtrières, des échauguettes ( postes de guet muni d'ouvertures ), un pont-levis, et une cour d'honneur sur laquelle donne une chapelle. Sous Louis XIV, deux complices de La Voisin, empoisonneuse de la cour de Versailles, ont été emprisonnées au sein d'un cachot de la forteresse, baptisé " la prison des Dames ". Le fort Libéria connaît l'épreuve de la guerre à la fin du XVIIIème siècle, et se rend le 3 août 1793 aux troupes espagnoles, après la reddition de Villefranche-de-Conflent. Entre 1850 et 1856, Napoléon III décide de renforcer l'ouvrage, et fait aménager le souterrain dit des "mille marches ", qui relie le fort à Villefranche-de-Conflent : ce passage voûté en pierre aux escaliers de marbre rose peut encore être emprunté aujourd'hui, mais ne comporte en réalité que 754 marches !

Aux alentours

Trois grottes préhistoriques sont ouvertes à la visite à proximité du village de Villefranche-de-Conflent : les grandes Canalettes, les anciennes grottes de Canalettes, et la Cova Bastera ( Préhisto-Grotte ). Cette dernière a été aménagée par Vauban en 1707. D'autre part, la gare de Villefranche-de-Conflent est le point de départ du célèbre petit train jaune serpentant en altitude à travers les Pyrénées jusqu'à la ville frontalière de La-Tour-de-Carol.

 

Office du tourisme de Villefranche-de-Conflent

Place de l'Église 66500 Villefranche-de-Conflent

Tél. 04.68.96.22.96

Fax 04.68.96.23.23 & 04.68.96.23.93

E-mail : villefranchedeconflent@voila.fr

 

Accès À cinquante km de Perpignan, par la N 116.

 

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Infos pratiques

Adresse

66500
Villefranche-de-Conflent
Tél. 04.68.96.22.96Fax 04.68.96.23.23 & 04.68.96.23.93

Tarifs

Plein tarif adultes : 6.00 €, enfants (5 à 11 ans) : 3.50 € Tarifs réduits adultes : 5.00 €, enfants (5 à 11 ans) : 3.00 € Tarifs groupes à partir de 10 personnes : adultes 5.00 €, enfants classe primaire : 3.00 €, enfants classe secondaire : 3.50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De juillet à août : 9h à 20h De mai à juin : 10h à 19h Autres périodes : 10h à 18h non-stop

Place forte de Villefranche-de-Conflent

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Vue panoramique du village fortifié de Villefranche-de-Conflent. Source : GNU Free Documentation License

Cité médiévale du XIème siècle, fortifiée par Vauban au XVIIème, la place de Villefranche-de-Conflent est située au pied du Canicou, au coeur des Pyrénées Orientales.

Villefranche-de-Conflent est une ville fondée en 1090 par le comte Guillaume-Raymond de Cerdagne. Elle est la capitale de la vicomté du Conflent et est située sur une voie de communication vers le haut pays. En 1117, le Conflent et la Cerdagne deviennent, par héritage, possession des rois d'Aragon.

L'agglomération occupe tout l'espace disponible entre la rive droite de la Têt et le pied des escarpements qui dévalent du Canigou et présente donc un plan allongé, structuré autour de deux voies parallèles. Le périmètre défensif a été élaboré dès le début du XIIIe siècle. Les tours de surveillance semi-circulaires datent du XIVème siècle ; elles témoignent de la lutte entre les souverains de Majorque et d'Aragon pour contrôler le Roussillon.

La ville passe sous le contrôle français, en 1654, lors de la guerre franco-espagnole. La population, hostile aux Français, se révolte : mouvement des Miquelets et Conspiration de Villefranche, en 1674, qui relance la guerre et conduit Vauban à établir un plan de fortification dans la région, à partir de 1679. Il fait renforcer l'ancienne enceinte sur le front de la montagne. Ailleurs, elle est remplacée par une courtine de quatre bastions aux angles. Deux bastions aplatis les complètent : l'un vers le Tech protège le pont, l'autre vers la montagne. Ne pouvant garnir la place d'un glacis, Vauban renforcent les bastions. Ils sont casematés et flanqués sur leurs faces d'embrasures pour les pièces de gros calibre. Afin de dérober la vue du chemin de ronde, il le fait couvrir par un toit d'ardoises. Sur la rive droite, des grottes naturelles sont transformées en casemates.

La cité est reconquise momentanément en 1793 lors des guerres contre-révolutionnaires.

 

Office du tourisme

Place de l'Eglise 66500 Villefranche-de-Conflent

Tél. 04.68.96.22.96

Fax : 04.68.96.07.66

E-mail : otsi-villefranchedeconflent@voila.fr

 

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N116 66500
Villefranche-de-Conflent
Tél. 04.68.96.22.96Fax : 04.68.96.07.66

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Place forte de Collioure

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Château royal de Collioure. Source : http://www.chateaux-francais.fr

Ce château est construit sur d'anciennes constructions romaines, transformées à l'époque wisigothique ...

En 1808, lors d'une inspection du chantier de fort Boyard, Napoléon décide de compléter le dispositif de protection de la rade de Rochefort en faisant ériger un fort sur le point culminant d'Aix, à l'extrémité est de l'île. De forme carrée, cet ouvrage bastionné de plus de 90 mètres de côté est construit en maçonnerie, et entièrement casematé. Quatre galeries partent des angles de la cour intérieure pour desservir les casemates placées sous les bastions, chaque courtine abritant quatre casemates vouées au logement des troupes. Protégé par un épais remblais de terre et recouvert d'un glacis d'herbe, l'ouvrage est surmonté d'un impressionnant chemin de ronde.

L'action de restauration s'est concentrée, en raison de l'immensité du site, sur la partie la mieux conservée mais aussi et surtout sur l'emprise du "troisième" fort qui sera précisément construit à la manière éclatée et constitue par-là le lieu d'invention de la nouvelle organisation des ouvrages fortifiés. Cette emprise représente une aire de près de 20 ha. Les ouvrages en cours de restauration abritent de nombreux objets et équipements techniques d'origine qui progressivement sont restaurés, remis dans leur contexte et expliqués.

Le château de Collioure est construit sur d'anciennes constructions romaines, transformées à l'époque wisigothique.

Collioure, située sur l'étroite plaine littorale, occupe une position stratégique dans la maîtrise sur Roussillon et des voies de communication frontalières et de son port ouvert sur la Méditerranée. Les rois de Majorque lui confèrent son plan actuel entre 1242 et 1280. Le fort leur sert de résidence d'été.

A la fin du Moyen-Age, le château forme ainsi un quadrilatère irrégulier constitué de 4 fronts.

 

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Infos pratiques

Adresse

Place du 8 mai 1945 66190
Collioure
Tel: 04 68 82 15 47Fax: 04 68 82 46 29

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er juin au 30 septembre : 10h00 à 17h15 Du 1er octobre au 31 mai : 09h00 à 16h15

Place forte de Port-Vendres

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Vue panoramique du Port-Vendres. Source : http://nicolasgiraudphoto.eklablog.com/l

Port important en raison de sa position et de la profondeur de sa rade...

Le site de Port-Vendres est occupé depuis le VIIIème siècle avant JC. Son nom est hérité de Portus Veneris, en relation avec un temple dédié à Vénus, dominant jadis la crique. Les premiers aménagements urbanistiques sont entrepris par le premier souverain de Majorque, Jacques Ier, au XIIIème siècle. Les luttes avec les rois aragonais mettent à bas les édifices, si bien que lorsque le Roussillon passe sous souveraineté espagnole au XVème siècle, la cité est à rebâtir.

Après le Traité des Pyrénées, la province rejoint le royaume de France. Son port et eaux profondes proche de l'Espagne, unique sur le littoral du Roussillon intéresse Louis XIV et Vauban : Port-Vendres est classé port militaire.

Les limites budgétaires contraignent Louvois à demander à Vauban de réaliser un projet de moindre envergure : on effectue quelques aménagements pour permettre à une partie de la flotte du Levant de séjourner sur les côtes catalanes sans trop de danger. Le gouverneur de province, Maréchal de Mailly, fait creuser la vieille darse et aménager la route de Collioure. Monsieur de Wailly, architecte du roi, dresse le plan d'aménagement. Les redoutes de Mailly (située au-dessus de la plage de l'Oasis ; elle est modifiée lors de la Seconde Guerre mondiale pour accueillir des canons Lahitolle 1888 de 9 mm, endommagée en 1944, elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1991), de Béar (achevé en 1880) et du Fanal (construction initiale de Vauban de 1673-1700) défendent l'accès du nouveau site de Port-Vendres, dont les travaux entrepris par le maréchal de Mailly, gouverneur de la province de Louis XIV, durent jusqu'en 1780 - ces monuments seront inscrits à l'inventaire des monuments historique en 1933.

A partir de 1838, la France s'intéresse à l'Afrique du Nord. Des travaux d'extension et d'amélioration sont entrepris à Port-Vendres afin d'en faire un important port de commerce maritime méditerranéen : construction de la jetée, de la Place Castellane, du fort Béar, liaison ferrée en 1867, mise en place d'une ligne maritime de paquebots avec l'Afrique dès 1885.

La marine allemande utilise les installations françaises en novembre 1942, puis en développe de nouvelles dès le début de l'année 1943. L'armée d'occupation en fait un camp retranché pouvant aussi bien faire face à une opération amphibie qu'à une attaque terrestre venant de l'intérieur.

Le Stützpunktgruppe Port-Vendres est donc une pièce maîtresse du dispositif allemand de contrôle du front côtier des Pyrénées-Orientales à côté de Sète et Agde. La ville de Port-Vendres est placée sous l'autorité d'un commandant portuaire dirigé par le Korvettenkapitän Kurt Stratmann, puis le Fregattenkapitän Walter Denys. La batterie de l'Ullastrel est un des vestiges de cette période. Le 19 août 1944 l'armée allemande bat en retraite. Les entrepôts de munitions et d'armes sont détruits, les quais sont dynamités afin de gêner les Alliés dans leur progression.

Le Fort Béar, site militaire, installé sur une colline entre Collioure et Port-Vendres, domine la ville. Conçu initialement par Vauban, il est remanié par Séré-de-Rivières au XIXème siècle. Transformé en station radiogoniométrique en1949, il devient un radôme en 1960.

 

Renseignements pratiques :

Mairie 8 rue Jules Pams 66660 Port-Vendres

Tél : 04 68 82 01 03

Fax : 04 68 82 19 62

 

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Adresse

66660
Port-Vendres
Tél : 04 68 82 01 03Fax : 04 68 82 19 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Fort-les-Bains

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Fort-les-Bains. Source : http://lesdanjean.blogspot.fr

Ce fort est construit en 1670 afin de protéger la ville d'Amélie-les-Bains...

Situé au confluent du Tech et du Montdony, sur la route de Prats-de-Mollo. Il a été construit en 1670 sur l'ordre de comte de Chamilly afin de protéger la ville d'Amélie les bains (anciennement Les bains d'Arles). Les plans ont été dressés par l'ingénieur Saint Hilaire (ou Saint Hillaire). Vauban, lors de sa seconde inspection en Roussillon, y apporte quelques améliorations, mais ne fait pas de la place un élément stratégique de premier plan dans son dispositif de défense de la frontière espagnole.

Les principes de la fortification bastionnées sur un plan approximativement carré (un bastion à chaque angle) sont adaptés au terrain et à l'existant.

Lors de la guerre révolutionnaire franco-espagnoles, la garnison du fort composée de 440 hommes du maréchal de camp Michel-Jean-Paul Daudiès (1763-1839) résiste aux troupes catalanes jusqu'à épuisement de leurs vivres.
En 1888 le fort fera l'objet d'une proposition à la défense des Pyrénées, mais le projet restera sans suite.

L'édifice est classé monument historique depuis le 18 décembre 1909.

 

Mairie

5, Rue des Thermes 66110 Amélie-les-Bains

Tél : 04 68 39 00 24

Fax : 04 68 39 06 46

Courriel : mairie.amelie.les.bains@wanadoo.fr

 

Office du tourisme

22 Avenue du Vallespir - BP13 66110 Amélie-les-Bains

Tél : 04 68 39 01 98

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Montalba 66110
Amélie-les-Bains
Tél : 04 68 39 00 24Fax : 04 68 39 06 46 Office du tourisme22 Avenue du Vallespir - BP1366110 Amélie les bainsTél : 04 68 39 01 98

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Fort de Bellegarde

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Le Fort de Bellegarde. Source : ©Doronenko - License Creative Commons - Libre de droit

Ce fort contrôle le passage du col du Pertus, voie de communication facile entre la France et l'Espagne.

Installé dans les Pyrénées-orientales, le Fort de Bellegarde contrôle le passage du col du Pertus - ancien Portus Pompei (passage de Pompée) -, voie de communication facile entre la France et l'Espagne. Possession des rois de Majorque, le site est fortifié en 1285 afin de faire face à la menace du voisin aragonais. Il s'agit, au départ, d'une tour de surveillance, de 20 mètres de haut, au dessus du Pertus, équipée pour se défendre de façon autonome. Les rois d'Aragon reprennent la région au XIVe siècle. La tour est alors utilisée comme péage par les seigneurs locaux.

Le Traité des Pyrénées, en 1659, incorpore au royaume de France le col de Pertus et ses environs, plaçant la frontière franco-espagnole à proximité du site. La tour acquiert une valeur stratégique.

Dès 1667 les troupes françaises repoussent avec difficultés une attaque espagnole. Le pouvoir commande alors de consolider le dispositif frontalier ; une décision renforcée en 1674 lorsque, les travaux commencés, les troupes espagnoles s'emparent du fort, les français ne les en délogeront qu'en 1675. Vauban, au cour de son second voyage d'inspection en avril-mai 1679, décide alors de la construction d'une véritable citadelle à la place de la tour, approuvant en cela les plan de son ingénieur des fortifications en Roussillon, Rousselot.

Le vieux fort est agrandi au maximum, l'ancien donjon est rasé, l'espace intérieur est aplani, les bastions sont doublés de petites tours qui leur servent de réduits, le plan en étoile est adopté pour le chemin couvert. Achevé, le fort suit un plan pentagonal.
L'enceinte principale est protégée par un glacis d'un kilomètre et cinq bastions relis les uns aux autres. Elle enserre une deuxième ligne de remparts et le murs de protection de la forteresse. Cette dernière, prévue pour être autonome, comprend notamment des logis pouvant abriter 600 hommes, une chapelle, un hôpital, une boulangerie et son moulin, et un puits large de 6 mètres, profond de 62 mètres, creusé en 1698. Le seul accès à la forteresse est la "Porte de France", protégée par un fortin en demi-lune. Pour sa construction, Vauban aura fait raser l'ancien château et rabaisser la colline de 30 m. La forteresse, édifiée en 30 ans, s'étale ainsi sur 14 hectares dont 8000 m de bâtiments.

Sous la Révolution la région sera le lieu d'âpres combats lors de la campagne des Pyrénées. En 1793 les Espagnols lancent une offensive sur le Roussillon, le général Ricardos passe par le Vallespir et occupe Prats-de-Mollo, le fort Lagarde est occupé - le fort ne sera repris qu'en septembre 1794 par les troupes du général Dugommier, après un siège de quatre jours.

Laissé en "sommeil" pendant plus de cent ans, le site est à nouveau utilisé par la puissance publique après 1939, lors de la Retirada : la fuite des Républicains Espagnols face à l'avancée des troupes de Franco. Mal perçus en raison de leurs opinions politiques, les réfugiés sont internés par le gouvernement Daladier. Les premiers camps sont établis à Prats-de-Mollo et sur les plages d'Argelès, puis au camps militaire Joffre, et enfin au Fort de Bellegarde entre janvier et février 1939.

 

Mairie

15 avenue de France 66480 Le Perthus

Tel : 04 68 83 60 15

 

Le fort est ouvert du 3 juin au 30 septembre de 10 h 30 à 18h30

 

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Infos pratiques

Adresse

66480
Le Perthus
Tel : 04 68 83 60 15

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De mai à septembre, ouvert de 10h30 à 18h30 Visites guidées tous les jours à 11h30 , 14h30, et 16h. Hors saison sur rendez-vous.

Château de Salses

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Le château de Salses. Source : http://www.leguide66.com/

Le château de Salses est cerné entre deux obstacles naturels, les derniers monts des Corbières et les étangs contigus à la mer.

Dans le département des Pyrénées-Orientales, aux portes du pays catalan, le château de Salses est cerné entre deux obstacles naturels : les derniers monts des Corbières et les étangs contigus à la mer.

 

Sur ordre de Ferdinand le catholique, roi d'Aragon, la forteresse est construite de 1497 à 1504 par le commandeur Ramiro Lopez, grand artilleur du Roi, dans le but d'interdire l'accès du Roussillon à la France. Du fait de sa position stratégique sur une frontière naturelle, elle est vouée à l'épreuve du combat, et est assiégée en 1503, avant même son achèvement. Pris et repris au fil des campagnes franco-espagnoles, le château de Salses est définitivement rattaché avec le Roussillon au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659.

 

Dès lors, à l'écart de la frontière, son intérêt stratégique est moindre, et il n'échappe à la destruction qu'en raison du coût d'une telle opération. Par la suite, la forteresse est utilisée comme une caserne pour accueillir des troupes de passage, puis sert d'entrepôt de vivres et de munitions. Classée monument historique en 1886, elle est cédée en 1930 au ministère de la culture qui la restaure, et l'ouvre au public.

 


Le château de Salses possède de nombreux attributs propres au château médiéval. Il conserve l'usage de tours cylindriques en pierre encadrant de longues courtines continues, et abrite un donjon accueillant les réserves vitales de la place : l'arsenal, et les réserves alimentaires. Cependant, et surtout après les réaménagements effectués à la suite du premier siège de 1503, il doit être considéré comme un ouvrage de transition, qui conduira au bastion.

À la fin du XVème siècle, le développement de l'artillerie à boulet métallique commande l'évolution de la fortification militaire. En effet, le château médiéval, capable de résister au fragile boulet de pierre, devient vulnérable avec l'apparition du canon à boulet de fonte.

 

Le château de Salses illustre les solutions architecturales développées pour contrer les redoutables effets du boulet métallique. Pour se dérober le plus possible aux tirs adverses, les défenses de la fortification sont enfoncées dans le sol, à l'abri de la profondeur du fossé. Au sud-ouest et au nord-ouest de la forteresse, deux éperons, placés à l'avant de constructions circulaires, visent à éloigner l'assaillant en supprimant les angles morts : ils préfigurent les formes géométriques des bastions modernes. L'assaut de la forteresse elle-même est retardé par des ouvrages extérieurs ; les courtines ne sont plus crénelées, et présentent désormais des embrasures à canon. Caractérisé par l'épaisseur de ses murs, l'élargissement des douves, l'importance des ouvrages extérieurs, l'installation de l'artillerie sur de larges plate-formes, le château de Salses illustre la nécessaire adaptation de l'architecture militaire aux avatars de l'art de la guerre.

 


Forteresse de Salses

66600 SALSES-LE-CHÂTEAU.

tél. 04 68 38 60 13.

fax. 04 68 38 69 85.

 

Ouverture : Du 1er juin au 30 septembre de 9h à 19 h. Du 1er octobre au 31 mai de 10h à 12h15 et de 14h à 17h.

 

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.

 

Exposition permanente. Visites libres des extérieurs. Visites commentées de la forteresse.

 

Accès De Béziers : A 9 vers Perpignan, sortie n° 40, puis D 627 et N 9 vers Perpignan. De Perpignan : N 9 vers Narbonne.

 

Accessibilité partielle aux handicapés.

 

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Infos pratiques

Adresse

66600
Salses-le-Château
tél. 04 68 38 60 13.Fax. 04 68 38 69 85.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er juin au 30 septembre de 9h à 19 h. Du 1er octobre au 31 mai de 10h à 12h15 et de 14h à 17h. Visites libres des extérieurs. Visites commentées de la forteresse.

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre.

Citadelle de Mont-Louis

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Vue aérienne de la citadelle de Mont-Louis. ©Office du tourisme de Mont-Louis

Construite par Vauban de 1679 à 1681, la citadelle de Mont-louis jouera un grand rôle dans le traité des Pyrénées à la Révolution française...

Depuis sa création en 1679, Mont-Louis vit une histoire militaire tout à fait particulière. Au-delà des décisions politiques de Louis XIV, des plans éclairés de l'architecte Vauban et de la très active et rigoureuse surveillance du ministre de la guerre, Louvois, et depuis 326 ans, les acteurs de cette place sont les soldats ! Suite au Traité des Pyrénées en 1659 et à la demande du roi Louis XIV qui souhaite sécuriser ce territoire nouvellement restitué par l'Espagne, Vauban, Commissaire général des fortifications conçoit cette place-forte ex nihilo en 1679. La situation stratégique privilégiée, au carrefour des territoires du Conflent, du Capcir et d la Cerdagne, détermine le choix définitif du site. De plus, cet emplacement permet d'avoir à proximité matériaux, pacages, moulins, bois et cultures.

Mont-Louis est conçu selon un étagement en deux zones : la citadelle et la ville.

 

Au projet original, une ville basse pour les vivandiers, écuries et magasins à fourrage, ainsi qu'une redoute ne furent jamais édifiées, faute de moyens.

 

Pour la citadelle militaire, dont la portée de la vue s'étend du Canigou à la Sierra del Cadi, les défenses s'organisent autour des principes caractéristiques à Vauban : bastions, courtines talutées et demi-lunes. Si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre sont réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue "pour mettre les soldats à couvert".

 

Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, de part et d'autre de l'unique porte d'entrée. Elle répond ainsi aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.


En cette période de paix provisoire, les soldats seront l'essentiel de la main d'oeuvre, en particulier les régiments de Vierzet-Famechon, Stoppa Brendelé, Furstemberg et Castries. Ces soldats sont nombreux, - 3.700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680 - installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers...), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi. Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier.

 

En 1681, soit vingt-neuf mois après le voyage de Vauban, l'essentiel des travaux est terminé, la place est considérée en état de défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia, marquis de Durban prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu "de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie". Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un oeil sur la place-forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix perdurera au fil des siècles jusqu'à nos jours.


En 1793, la place est au coeur des événements militaires de Cerdagne. Mont-Louis devient Mont-Libre. Profitant du chaos côté français, le roi d'Espagne prétend mettre à la raison les régicides français et ses troupes envahissent tout le territoire des Pyrénées-Orientales. En Cerdagne, le général Dagobert repoussera par deux fois les Espagnols. En juillet 1793, les troupes espagnoles qui occupent le Col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites de belle manière. Le général Dagobert poursuivra son oeuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il mourra en 1794. (Monument Dagobert, place de l'église).

La paix intervient le 1er août 1795, Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l'armée de Cerdagne. Le 24 octobre 1803, Mont-Libre redevient Mont-Louis. A partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage et un hôpital pour l'armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même. Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis, en particulier sur les alentours.


Les derniers conflits mondiaux verront leur flot d'émigrés entassés dans l'enceinte de la citadelle, lors de la guerre d'Espagne en 1936 avant une occupation allemande, puis une libération par les Forces Françaises Libres. En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place-forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, puis en 1964, du Centre National d'Entraînement Commando.

 

Ce pôle d'expertise français dans le domaine de la formation commando, instruit les cadres (officiers, sous-officiers et militaires du rang) des armées de terre et de l'air, de la gendarmerie nationale ou des armées étrangères, mais c'est aussi un centre de formation avec des compétences spécifiques pour les journalistes reporters de guerre, étudiants STAPS, sportifs de haut niveau et personnel des ministères de la justice ou de l'intérieur...

 

Mais la citadelle conserve un élément d'architecture unique, le Puits des Forçats, avec son immense roue permettant l'alimentation en eau de la place (visitable toute l'année). Les murs de la ville renferment également le premier four solaire à double concentration construit en 1949, (visitable toute l'année). Son église, dédiée au vocable de St Louis, est construite à partir de 1733, sur le modèle de la chapelle de la citadelle. A l'intérieur, une série de retables baroques roussillonnais des XVIIe et XVIIIe siècles avec un très beau Christ en bois peint polychrome (XVIIe siècle) d'inspiration rhénane.

 


Office du Tourisme de Mont -Louis

3 rue Lieutenant Pruneta - 66210 Mont-Louis

Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

E-mail : otmontlouis@wanadoo.fr

 

www.mont-louis.net

 

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

66210
Mont-Louis
Tél. ou fax : 04.68.04.21.97

Tarifs

Visites Citadelle Plein tarif : 5,50 €Tarif réduit : 5 €Tarif enfant (7 à 10 ans) : 2 €Tarif jeune (11 à 18 ans) : 2,50 €Gratuit pour les moins de 7 ansVisites guidées : durée de visite environ 1 heure

Horaires d'ouverture hebdomadaires

• Citadelle/ puits des forçats :- Octobre à Mars : tous les jours sauf week-end à 11h30 et 14 h.- Avril à Juin et Septembre : tous les jours sauf dimanche à 11h30 et 14 h- Juillet/Août :10h30, 11h30, 14h, 15h, 16h tous les jours• Four solaire : fermé de novembre à avril - Avril à Octobre : tous les jours à 10 h, 11 h, 14 h, 15 h et 16 h – été : 17h

Fermetures annuelles

Durant les vacances de Noël.Le 1er janvier, 1er mai, 11 novembre, 25 décembre.Le dimanche et le week-end en novembre, décembre et janvier.

Mémorial du camp de Rivesaltes

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©David Maugendre

Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personnes. Ce lieu unique rend compte des traumatismes du second vingtième siècle : la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale et les guerres de décolonisation. Lieu de mémoires ouvert sur le monde contemporain, il a pour vocation la diffusion de la connaissance historique.


Consulter l'offre pédagogique >>>  Rivesaltes

 


Inauguré en octobre 2015, le Mémorial est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personnes. Cette marque dans l’espace en fait un lieu unique, qui rend compte des traumatismes du vingtième siècle : la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale et les guerres de décolonisation. Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est également un bâtiment contemporain hors du commun qui a valu l’Équerre d’argent à son architecte, Rudy Ricciotti.

L’histoire du camp de Rivesaltes est unique en France. Camp militaire à son origine, il fut utilisé, entre 1941–1942, 1945–1948 et 1962–1966, comme lieu de rétention par l’État français. Tant par sa durée que par le nombre de personnes qui y furent internées, emprisonnées ou reléguées, le camp de Rivesaltes est aujourd’hui considéré comme le plus grand camp d’internement d’Europe occidentale. 

Il n’y a pas un camp de Rivesaltes, mais des camps de Rivesaltes : camp des réfugiés de la guerre d’Espagne, camp des "indésirables" de Vichy durant la seconde Guerre mondiale, camp de regroupement des juifs déportés dans le cadre du génocide, camp de transit des harkis après la guerre d’Algérie.
Pour comprendre comment les destins de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, déplacés de forces, internés arbitraires ou réfugiés, se rejoignent en un même lieu, la longue table centrale retrace les fonctions successives de ce camp et les conditions de vie dans ces îlots sans fin. Sur les côtés, six grands panneaux restituent cette histoire dans la grande histoire du XXe siècle, celle des guerres et des violences faites aux civils. Quatre films monumentaux projettent sur les murs les images de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, dont on entend les témoignages grâce aux tablettes numériques sur tiges métalliques.

Le déplacement forcé des populations, l’appréhension de l’Autre comme un « indésirable » et cette forme d’enfermement constituent comme un fil rouge de l’histoire du camp et des histoires des personnes qui y furent internées ou reléguées. Ouvert sur le monde contemporain au travers de ses collaborations scientifiques comme de sa programmation artistique et culturelle, le Mémorial interroge les thématiques qui font son histoire et perdurent massivement aujourd’hui. 

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Avenue Clément Ader 66600
Rivesaltes
04 68 08 39 70

Tarifs

Tarif plein : 9,50€ / Tarif réduit : (demandeurs d'emplois, étudiants, groupes à partir de 10 pers., pass patrimoine) : 6,50€ / Gratuité pour : - 18 ans, les bénéficiaires des minimas sociaux, les journalistes détenteurs d'une carte de presse, les enseignants dans le cadre de la préparation de projets éducatifs avec le Mémorial, les témoins, les donateurs et prêteurs au profit du Mémorial du Camp de Rivesaltes, les titulaires de laissez-passer, les mécènes / Visioguide "Les voix du Mémorial" inclus dans le prix du billet d'entrée

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison : 10h-18h tous les jours sauf lundi / Haute saison : 10h-18h tous les jours

Place forte de Perpignan

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Palais des Rois de Majorque. Source : ©Renalias Josep - License Creative Commons - Libre de droit

Elle a été le théâtre des invasions, l'enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme

 

Perpignan est une ville frontière des Pyrénées-orientales et un lieu de passage.

 

Située sur Via Domitia - dont l'actuelle autoroute n° 9 est l'héritière -, elle a été le théâtre des invasions, la proie des rivalités franco-catalanes, enjeux lors des guerres de succession d'Espagne, puis des guerres napoléoniennes, et des combats contre le nazisme.

 

Possession des souverains de Majorque, Perpignan est élevée au rang de capitale par Jacques II, dit "le Conquérant" qui s'y installe en 1276, faisant construire le Palais à cette fin . il s'agit de la plus ancienne demeure royale de France. Son fils, Jacques III, est chassé par Pierre IV d'Aragon. Le Palais des Rois de Majorque devient alors une résidence temporaire des rois aragonais - il y abritera le pape Benoît XIII en 1408.

 

Le bâtiment est un palais-forteresse de style gothique, organisé autour de trois cours, dont l'entrée est protégée par un fossé et une barbacane crénelée. Ses premiers maîtres d'oeuvre sont Ramon Pau et Pons Descoyl. Avec les guerres franco-espagnoles du XVIème siècle, Perpignan passe du statut de ville-frontière à celui de citadelle, verrou de la frontière : Charles Quint dote en 1540 la citadelle d'une ligne de fortification bastionnée excentrée . Philippe II d'Espagne l'entoure de remparts en briques rouges (en1587) dont le tracé, plus régulier, est de forme hexagonale.

Après son incorporation au royaume de France par le Traité des Pyrénées en 1659, Perpignan devient une véritable ville de garnison.

 

 

Vauban renforce le système défensif en ajoutant des ouvrages fortifiés à l'extérieur et à l'intérieur de l'enceinte de Phillippe II : six demi-lunes sont ajoutées à l'enceinte de Philippe II, il propose de construire des espaces pour le logement des hommes à l'intérieur de la citadelle, et, afin de remédier aux expulsions occasionnées par l'extension de la place d'armes, il propose de construire une "ville neuve" au nord qu'il inclut dans son tracé du mur extérieur de la ville. L'architecte militaire l'incorpore dans un savant dispositif de défense du front catalan. Il ferme les axes de communication par l'ensemble Collioure - Port-Vendres - Fort de Bellegarde.


Afin de prévenir une éventuelle invasion par des cols secondaires (ceux des vallées du Tech et de la Cerdagne), il conçoit Prats-de-Mollo, le Fort des Bains, Mont-Louis et Villefranche-de-Conflent. L'arrière du dispositif est renforcé par Perpignan.

La Révolution et l'Empire développent le caractère militaire de la cité en allant jusqu'à requérir pour la troupe nombre de monuments publics et emprises religieuses.

 


Office de Tourisme de Perpignan

Palais des Congrès - Place Armand Lanoux BP 215 66002 Perpignan Cedex

Tel : 04.68.66.30.30

Fax : 04.68.66.30.26

E-mail : contact-office@perpignan.fr

 

 

Palais des Rois de Majorque

4 rue des Archers 66000 Perpignan

Tél : 04 68 34 48 29

 

Horaire été : fermeture à 18h Horaire hiver : 9h à 17h

 

Fermé le 01/01, 05/01, 01/11 et 25/12

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Place Jean Moulin 66000
Perpignan
Tel : 04.68.66.30.30Télécopie : 04.68.66.30.26 Palais des Rois de Majorque4 rue des Archers66000 PerpignanTél : 04 68 34 48 29

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert 7/7 toute l'année.Du 1er septembre au 31 mai : de 9h à 17hDu 1er juin au 30 septembre : de 10h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.