Ouvrage de Bambesch

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Ouvrage du Bambesch. Source : http://www.fort2metz.fr

Petit ouvrage de 3 blocs construit en 1932, il dépendait alors du "secteur fortifié de Faulquemont".

Situé à proximité de la route Metz - Saint-Avold - Sarrebruck, l'ouvrage de Bambesch est composé de 3 blocs reliés entre eux par des galeries souterraines.

Ce fort a été construit en 1932 à l'est du bois du Bambesch, il dépendait alors du secteur fortifié de Faulquemont. Suite au repli de l'armée française en juin 1940, l'ouvrage (isolé) a été encerclé et attaqué le 20 juin 1940 par des éléments allemands de la 167e Division d'Infanterie. Démoli par un canon FLAK de 88 mm, le bloc 2 (au sud) est évacué, les hommes se réfugient dans la galerie à 30 m sous terre. L'ennemi attaque finalement le bloc 3, risquant à tout moment de bloquer l'équipage au fond de l'ouvrage. Après guerre, l'entretien fut assuré en permanence par des spécialistes du génie militaire, jusqu'au rachat de l'ouvrage par la commune de Bambiderstroff.

Le site est ouvert au public depuis le 31 août 1973. Toutes les installations sont en bon état : machines, chambrées des soldats, infirmerie, installation électrique., chambres de tir... Les reliefs de l'ancien ''casernement léger'' construit juste à côté du PO ont été dégagés pour permettre l'observation.

 

Association des guides

M.Deguglielmo Tel : 03 87 90 31 95

 

Mairie de Bambiderstroff

Tel : 03 87 90 30 11

Fax : 03 87 90 41 74

 

L'ouvrage est ouvert le 2ème et 4e dimanche du mois d'avril à septembre inclus le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte et le 15 août. Visites pour les groupes même en semaine sur demande.

 

Site Fortweb sur les fortifications européennes

Site consacré à la ligne Maginot

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

57690
Bambiderstroff
Association des guidesM.DeguglielmoTel : 03 87 90 31 95Mairie de BambiderstroffTel : 03 87 90 30 11Fax : 03 87 90 41 74

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert le 2e et 4e dimanche du mois d'avril à septembre inclus le lundi de Pâques, lundi de Pentecôte et le 15 août. Visites pour les groupes même en semaine sur demande.

Ouvrage d'artillerie du Galgenberg

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Gros Ouvrage du GALGENBERG (A15). Source : http://www.la-ligne-maginot.com

Construit à partir de 1931, il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle ...

L'ouvrage d'artillerie du Galgenberg a été construit à partir de 1931. Il avait pour mission le verrouillage de la Vallée de la Moselle et c'est de son PC qu'était dirigée l'artillerie des ouvrages voisins, d'où son surnom "Le gardien de la Moselle". En raison de la puissance de l'artillerie du Galgenberg et de ses voisins, le secteur ne subira pas d'attaques massives de la Wehrmacht.

Son armement est composé d'une casemate d'infanterie (Blocs 1 et 2), d'une tourelle de mitrailleuse (Bloc 3), d'une tourelle de 81 mm (Bloc 4). Le Bloc 5 renferme un observatoire et le Bloc 6, une tourelle 135 mm. Il avait une capacité d'accueil de 445 hommes. Quatre moteurs SGCM de 125 CH en assuraient le fonctionnement.

 

LM SFBC Ligne MAGINOT du Secteur Fortifié du Bois de Cattenom

Allée des platanes 57570 Cattenom

E-mail : contact@forticat.com

 

Retrouvez les dates, horaires d'ouverture et informations pratiques dans la rubrique "visites" du site www.forticat.com

 

Site consacré à la ligne Maginot

Site LM SFBC

Site Fortweb sur les fortifications européennes

 

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Infos pratiques

Adresse

57570
Cattenom

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert au public tous les dimanches des mois de juillet et d’août. Ouvert toute l’année sur rendez-vous

Immerhof

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Ouvrage A10 de l'Immerhof. Source : http://www.ligne-maginot.org

Seul ouvrage de la Ligne a avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville

Construit entre 1930 et 1935, l'Immerhof est situé sur le ban communal d'Hettange-Grande, à 7 km au nord de Thionville. Seul ouvrage de la Ligne à avoir été construit entièrement à ciel ouvert, il fait partie du secteur fortifié de Thionville, dans la Région Fortifiée de Metz, la partie la plus puissante du dispositif Maginot. Il est appelé A10, "le Tiburce", en référence à Saint-Tiburce, ou encore Immerhof en raison du nom d'une ferme à proximité des lieux.

Outre sa fonction de liaison des feux avec ses deux voisins, Molvange et Soetrich, son rôle était de couvrir la route Hettange-Grande Dudelange ainsi que la voie ferrée Thionville-Luxembourg. C'est un ouvrage de quatre blocs, dont deux blocs de tourelle de mitrailleuses, un bloc mixte avec casemate d'infanterie et tourelle de mortiers de 81, et un bloc d'entrée. Au centre de gravité de l'ouvrage, on trouve les locaux de vie nécessaires aux 198 hommes d'équipage pour résister à un siège de trois mois : cuisine, infirmerie, chambrées, etc. Son armement se compose d'une tourelle mitrailleuse Bloc 2, d'une tourelle mitrailleuse Bloc 3, et d'une tourelle 81 mm ainsi que d'une casemate d'infanterie. Il pouvait héberger 200 hommes.

 

Ouvrage A10 Immerhof

Association "Le Tiburce" 5, rue des Sorbiers 57330 Hettange-Grande

 

Contacts

Président de l'association sapeur@neuf.fr

Webmaster du site et membre de l'association richardjm@neuf.fr

 

L'ouvrage se visite d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Tarifs Individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

 

Ouvrage A10 Immerhof

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Adresse

57330
Hettange-Grande

Tarifs

Tarifs individuels Adultes 3.50 € Enfants (jusqu'à 14 ans) 1.50 € Tarifs groupe (+10 personnes) Adultes 3 € Scolaire 1.50 € Gratuit pour les anciens combattants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert d'avril à novembre et pour les groupes toute l'année.

Les Monuments aux enfants de Saint-Quentin

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Saint-Quentin, monument commémoratif du siège de 1557, photo Alain GIROD - licence Creative Commons

Le principal monument aux enfants de St-Quentin morts pour la France fut inauguré le 31 juillet 1927...

Le principal monument aux enfants de Saint-Quentin morts pour la France fut inauguré le 31 juillet 1927 sous la présidence du général Debeney, chef d'état-major général de l'armée française.

Erigé sur l'emplacement d'un ancien moulin, il fut réalisé par l'architecte Paul Bigot et les sculpteurs Bouchard et Landowski. Le fronton sculpté évoque l'héroïsme des enfants de Saint-Quentin à travers les âges : à droite 1557, à gauche 1870-1871, au centre, les combattants et les victimes de la Grande Guerre. Sur les colonnes sont gravés 1361 noms dont 1302 soldats Morts pour la France.

Parmi ceux-ci, figurent les noms de soldats du 10e régiment d'infanterie territoriale (RIT) morts en combattant le 28 août 1914 à Saint-Quentin ou dans les villages alentours. Le 10e RIT, affecté aux services d'étapes restera en attente à Saint-Quentin durant l'invasion et se retrouvera seul pour assurer la défense de la ville face à l'armée allemande. Sur un effectif total de 38 officiers et de 3 127 hommes, les pertes pour la journée du 28 août seront de 22 officiers et 1 964 hommes, tués, blessés, prisonniers ou disparus. Le régiment sera reconstitué ensuite dans le Finistère.

La ville de Saint-Quentin, en raison de sa situation géographique s'est retrouvée en première ligne lors de la Seconde Guerre mondiale : le 28 avril 1944, 27 membres du réseau Musician Tell sont fusillés au lieu-dit La Sentinelle.

La commune sera libérée au début de septembre 1945. La commune et les associations d'anciens combattants ont tenu à leur rendre hommage. A voir aussi : le cimetière des Allemands tombés en 1917.

 

Association du Patrimoine de la Grande Guerre

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Infos pratiques

Adresse

place du 8 octobre 02100
Saint-Quentin
03 23 67 05 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Prytanée national militaire

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Le Prytanée national militaire de La Flèche. Source : Photo Grentidez

Le Prytanée est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national relevant du ministère de la défense ...

En 1603, Henri IV décide de fonder un collège et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche. Le collège est agrandi, puis réorganisé en école de cadets en 1764. C'est à cette époque qu'il acquiert sa vocation militaire avant qu'y soit transféré, en 1808, le Prytanée de Saint-Cyr. Il abrite une remarquable bibliothèque.

En septembre 1603, Henri IV décide de fonder un collège pour "instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l'honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public ..." et fait don aux Jésuites de son château de La Flèche, que sa grand-mère avait fait édifier au XVIème siècle. Un des premiers élèves, René Descartes, qui y séjourne de 1607 à 1615, a retracé, notamment dans la première partie du Discours de la méthode, l'histoire de l'enseignement qu'il y reçut.

Le collège est ensuite agrandi : construction d'une vaste église et de grands bâtiments. L'église Saint-Louis, dans son gros oeuvre, est construite de 1607 à 1621. De style baroque, sa décoration intérieure est achevée en 1693. Trois éléments du décor retiennent l'attention : le grand retable de Pierre Corbineau (1633), l'orgue et sa tribune (1640) et les cénotaphes royaux qui contiennent les cendres des coeurs d'Henri IV et de Marie de Médicis.

En 1764, deux ans après l'expulsion des Jésuites, Louis XV et Choiseul réorganisent le collège en «École de Cadets ou École militaire préparatoire à l'École militaire du Champ de Mars». C'est de cette époque que date sa véritable vocation militaire.

En 1808, Napoléon Ier décide de transférer le Prytanée de Saint-Cyr à La Flèche. Il est implanté dans deux quartiers.

Le quartier historique (16 ha), situé au centre de La Flèche, accueille le commandement, les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, le centre médical, les ateliers...

Le quartier Gallieni (13 ha) se trouve à l'entrée de la ville. À l'origine, il constituait la caserne La Tour d'Auvergne, bâtie en 1876 pour le 117ème Régiment d'Infanterie. Il devient, en 1921, le quartier des classes secondaires.

L'infrastructure scolaire actuelle a été réalisée à partir des années 1950. La bibliothèque, qui a la forme d'un long vaisseau voûté décoré de deux fresques représentant Calliope et Uranie, contient plus de 30 000 volumes à caractère encyclopédique. Elle conserve, en particulier, plus d'un millier de volumes de l'ancien fonds jésuite. Le livre le plus ancien est un incunable «La Cité de Dieu» de Saint Augustin, datant de 1470. Parmi les autres trésors qu'elle détient, on peut citer un Homère et un Virgile du XVIème siècle, une bible polyglotte de 1645 ou encore l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.

L'ensemble des bâtiments est classé ou inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Le Prytanée national militaire est aujourd'hui l'un des six lycées militaires répartis sur le territoire national et relevant du ministère de la défense. Il est aussi à la croisée des ministères de l'éducation nationale et de la culture. Par ailleurs, il est aussi l'héritier de ce Prytanée voulu par Napoléon dès 1800 et transféré dans la cité sarthoise en 1808. Depuis lors il poursuit la même mission d'éducation avec, depuis 1982, une double vocation d'aide à la famille pour le cycle secondaire et d'aide au recrutement des officiers pour les classes préparatoires.

Le Prytanée couvre une superficie totale de 29 hectares. Il est installé dans deux quartiers, Henri IV et Gallieni.

 

Le quartier Henri IV

Le quartier Henri IV, d'une superficie de 16 hectares, est situé au centre de la ville de La Flèche.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Le commandement du Prytanée ( état-major et direction des études).
  • Les classes préparatoires aux grandes écoles militaires, soit environ 300 élèves, avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration et salles de loisirs).
  • Les soutiens permettant d'assurer le fonctionnement normal de l'établissement.
  • La bibliothèque et le centre de documentation.
  • L'église Saint-Louis.
  • Plusieurs installations sportives (piscine, section équestre militaire, gymnase et terrains de sport).

 

Le quartier Gallieni

Distant de 800 mètres à vol d'oiseau du quartier Henri IV le quartier Gallieni est construit sur une superficie de 13 hectares à l'entrée de la ville de La Flèche. A l'origine, il constituait la caserne «La Tour d'Auvergne» bâtie en 1876, pour abriter le 117e régiment d'infanterie.

Ce quartier accueille aujourd'hui :

  • Les classes de seconde, première et terminale, soit environ 450 élèves avec l'environnement des classes (dortoirs, service de restauration, salles de loisirset clubs).
  • Un centre de documentation.
  • Un complexe sportif.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Prytanée National Militaire

22, rue du Collège 72208 La Flèche Cedex

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr


 

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Infos pratiques

Adresse

22, rue du Collège 72208
La Flèche

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Forteresse de Mimoyecques

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Forteresse de Mimoyecques. © CEN NPDC - Source : www.reserves-naturelles.org

Base militaire d'armes secrètes allemandes, la forteresse était destinée à lancer des centaines de projectiles par jour sur Londres.

À Landrethun-le-nord, au lieu dit "Mimoyecques", fut creusée une base secrète. Celle-ci devait envoyer sur Londres des centaines d'obus, lancés d'un canon "V3" (canon de 127m de long à charges multiples) par jour. Son activité a cessé le 6 juillet 1944 avec le largage de bombes Tallboy.

Des travaux ont permis de déblayer une entrée et d'organiser la visite d'une partie de la galerie principale. Le V-3 (Vergeltungswaffen) était prévu pour bombarder l'Angleterre et plus particulièrement Londres, son objectif unique. Mais le manque de mobilité de ce type d'arme la rendait extrêmement sensible aux bombardements et attaques aériennes. D'où la nécessité de l'insérer dans un système de fortification.

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Infos pratiques

Adresse

Rue de la forteresse 62250
Landrethun-le-Nord
Tél : 03.21.87.10.34Fax : 03.21.83.33.10

Tarifs

adulte : 5.5€ / le tarif enfant : 4€ / Tarif famille 12.5€ / Tarif groupe adulte : 4.5€ / Tarif groupe enfant : 3€ (nous proposons également des forfaits de visite guidée pour les groupes)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La Forteresse est ouverte jusqu’au 16 octobre, elle ouvre tous les jours de 10h à 18h sans interruption

Monument FFL - Ile de Sein

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Monument FFL. Source : Site de la mairie de l'Ile de Sein

Sculpté par Quillivic, ce monument est dédié aux Forces Françaises Libres.

Sur fond de granit en forme de croix de Lorraine, un Sénan se tient debout.

A Men-Neï, un monument est érigé, il est dédié à la Force Française Libre. Sculpté par Quillivic, bien en vue du nouveau phare qui veille sur lui, il est orné de deux inscriptions : "Kentoc'h Mervel" (plutôt mourir) & "Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison.".

Le 7 septembre 1960, le Général de Gaulle, alors Président de la République, vint en voyage officiel sur l'Ile de Sein afin d'inaugurer ce monument du souvenir et de la reconnaissance. Le moment est solennel, le porte-avions Clemenceau est immense devant l'île et un hélicoptère atterrit. Le grand homme en descend. Les Sénans sont tous là pour accueillir "leur" Général. Les femmes portent l'habit du dimanche, jusqu'au Maire, Madame Kerloc'h, qui a également revêtu la jibilinenn. Les Sénans en choeur, vibrant d'émotion retenue, entonne "Le Libéra". Tous chantent et offrent par leurs voix les épreuves par lesquelles ils sont passés, vingt années auparavant, le dévouement, la loyauté, la mort, la faim, les blessures et surtout la rage de vaincre.

Le Général de Gaulle en est touché et comprend le message envoyé par ces gens simples, entiers, naturels et si spontanés. Sur la tribune dressée en son honneur, il remercie les hommes et les femmes debout, aux beaux et fiers visages tournés vers lui. "Voici la mer, toujours mobile. Voilà le ciel sans cesse changeant. Et voilà le granit de Bretagne qui lui, ne change jamais. L'Ile de Sein a su, le moment où il le fallait, donner l'exemple. Le mouvement à cette époque fut naturel et spontané, parce qu'il s'agissait de l'île, de ses enfants, et parce qu'à travers les siècles, vous êtes confrontés avec les combats puisqu'il s'agissait de vous même et de votre courage. J'ai compris, avec le Libéra que vous chantiez tout à l'heure, ce que fut votre sacrifice en 1940. Cela demeure à Sein et cela demeure dans l'esprit de la France tout entière. La France a eu bien des malheurs, mais grâce à ses efforts, grâce aux vôtres, elle renaît. La France est ce que dans nos rêves, nous avons toujours voulu qu'elle fut : grande, prospère et fraternelle. C'est au nom de la France que je suis venu rendre hommage à l'Ile de Sein, à cette terre de courage et d'exemple, à mon compagnon, l'Ile de Sein. Dans les jours qui me restent à vivre, j'emporterai de cette cérémonie un souvenir inoubliable."

Puis, sous les applaudissements des Sénans émus, le Président de Gaulle lève les bras en un immense V de la victoire. Sur le registre de la mairie qu'il visite par la suite, il inscrit : "A l'Ile de Sein, mon compagnon, avec mes voeux, de tout mon coeur". Le général de Gaulle appréciait beaucoup l'Ile de Sein et ses habitants. A titre d'exemple, il gardait toujours près de lui, dans son bureau, rue Solferino, un cadeau que les Sénans lui avaient offert le 12 juin 1949. Il s'agissait de la statue d'une Bretonne en faïence de Quimper, oeuvre de R. Micheau-Vemez. Il l'avait posée sur un guéridon, bien en évidence, et le visage de céramique lui rappelait sans cesse son compagnon, embrassant dans ce mot unique toute la commune sénane.

Sein reste encore d'actualité et liée à la mémoire de l'illustre général car en 2002, un exemplaire du Mouez Enez Sun de novembre 2000 a été remis au Musée Charles de Gaulle, installé dans la maison natale à Lille. Ce mensuel est le journal local de l'Ile de Sein. Ce numéro du Mouez Enez Sun reprenait les cérémonies organisées en mémoire du Grand Homme, lors de sa disparition en 1970, trente ans plus tôt.

 

Site internet

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Infos pratiques

Adresse

29990
- Ile-de-Sein

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

L'abbaye de Penthemont

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L'abbaye de Pentemont. © SGA/DMPA - J. Robert

Du XVIIème siècle à nos jours, cette abbaye a connu une histoire riche et mouvementée. Elle abrite aujourd'hui des services du ministère de la défense.

Historique

L'abbaye de Pentemont est fondée à Beauvais, en 1217, par Philippe de Dreux. Transférée à Paris, en 1672, par la volonté du roi Louis XIV, l'abbaye s'établit ensuite dans les anciens bâtiments de la congrégation du Verbe Incarné, à la hauteur de l'actuel 104 rue de Grenelle. En 1745, l'abbesse Marie-Catherine Béthisy de Mézières confie la reconstruction de l'abbaye à l'architecte du duc d'Orléans, Constant d'Ivry, connu pour avoir travaillé à la construction du Palais-Royal. Les bâtiments sont achevés en 1783, mais le manque de finances empêche d'achever leur décoration. Plus tard, en 1835, le percement du prolongement de la rue de Bellechasse entraîne la démolition d'une partie des bâtiments. Jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Pentemont sert de couvent pour religieuses, ainsi que de maison d'éducation pour jeunes filles de la noblesse. Quelques appartements sont également réservés aux dames de la bonne société en quête de repos. C'est ainsi que Joséphine de Beauharnais séjourna dans les lieux, alors qu'elle plaidait en séparation contre son mari.

Après la Révolution, l'édifice est utilisé à des fins militaires. Les bâtiments de l'abbaye servent ainsi à abriter la Garde nationale, puis la Garde impériale sous le Premier Empire, avant de devenir la caserne des Cent Gardes sous le Second Empire. En 1915, l'abbaye de Pentemont est mise à la disposition du service des pensions du ministère de la guerre, qui devient le ministère des pensions, des primes et allocations de guerre en 1920.
Aujourd'hui encore, l'édifice abrite des services du ministère de la défense. La cour d'honneur Les bâtiments qui se trouvent à gauche et au fond de la cour d'honneur ont été construits au XIXème siècle, à des fins militaires. Ils abritent aujourd'hui des services du ministère de la défense. Le bâtiment de droite, qui date du XVIIème siècle, est le bâtiment principal de l'abbaye de Pentemont. Les fenêtres situées au centre de la façade, à l'étage, s'ouvraient autrefois sur le salon de l'abbesse. L'entrée monumentale qui, au rez-de-chaussée, communiquait directement avec la chapelle de l'abbaye, a été aménagée entre les deux guerres pour devenir le grand salon.

Le monument aux morts et les plaques commémoratives

Le monument aux morts porte la dédicace "les anciens combattants à leurs camarades tombés au champ d'honneur in memoriam". Une stèle est venue le compléter, dédiée aux personnels du ministère des anciens combattants et victimes de guerre morts pour la France. Quatre plaques commémoratives à la mémoire de députés et de ministres anciens combattants (André Maginot, Robert Lasalle, Albert Aubry et Henri Frenay) sont apposées sur le bâtiment du fond de la cour d'honneur.

Une plaque aux victimes de l'attentat contre le DC 10 d'UTA le 19 septembre 1989 y est également apposée. Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Abbaye de Pentemont

37 rue de Bellechasse 75007 Paris

 

Ministère de la défense
Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives
Bureau des actions culturelles et muséographiques
14 rue Saint-Dominique 00450 Armées 
E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

37 rue de Bellechasse 75007
Paris

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ce site n'est pas ouvert au public, sauf à l'occasion des Journées du patrimoine.

Lycée militaire d'Autun

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Lycée militaire d'Autun. Source : http://mapage.noos.fr/fpillien3/Photos

Séminaire à l'origine, 17è siècle, ces bâtiments abritèrent l'Ecole militaire préparatoire de cavalerie au 19è siècle.

Cette construction, qui à l'origine était un séminaire, date du XVIIe siècle. Au XIXe siècle, les bâtiments abritèrent l'Ecole militaire préparatoire de cavalerie où furent éduqués les Enfants de troupe.

Le bâtiment du cloître date du XVIIe siècle. C'était à l'origine un grand séminaire qui fut fondé en 1675 par l'évêque d'Autun, monseigneur de Roquette. Les plans du séminaire sont l'oeuvre de l'architecte Daniel Guittard. Les jardins, dont il ne reste plus rien aujourd'hui, avaient été dessinés par Le Nôtre. Pour diminuer les frais de construction, l'évêque n'hésita pas à utiliser largement les pierres du théâtre romain. Cette construction fut considérée, à l'époque, comme un des plus beaux séminaires de France. La Révolution de 1789 provoqua le départ des séminaristes. Les locaux furent pillés et abritèrent entre autres, des prisonniers autrichiens puis espagnols.

C'est en 1813 que le bâtiment, rendu à l'évêque, devint petit séminaire. Parmi les élèves qui le fréquentèrent on peut citer le plus connu : le maréchal Mac-Mahon, président de la République de 1873 à 1879. À leur tour, les jeunes séminaristes furent chassés des lieux.

En 1885, le gouvernement français décida de créer l'École Militaire Préparatoire de Cavalerie. Ainsi commence l'histoire des Enfants de troupe. Ces garçons, âgés de 13 à 18 ans, le plus souvent fils de militaires, étaient, à l'origine, essentiellement formés pour être dirigés vers une carrière militaire. Avec le temps et l'évolution de l'institution, ces jeunes fourniront de nombreux cadres au pays. L'école d'Autun a eu comme élève le deuxième cosmonaute français : Patrick Baudry.

Au-dessus du porche, une tête de cheval rappelle ce que fut la vocation première de l'école. Des galeries formant le cloître entourent la grande cour au milieu de laquelle se trouve une statue de la Vierge et l'Enfant de 1861. Chaque année, un concert y est donné dans le cadre de "Musique en Morvan".Au fronton de l'aile gauche du cloître, au-dessus de l'horloge, on découvre le sceau de monseigneur de Roquette sculpté peu avant la guerre de 1870.

Durant la première guerre mondiale tous les enfants de troupe partent dès l'âge de 17 ans relever leurs aînés sur le front - 154 d'entre eux tomberont au champ d'honneur ! A partir de 1921, l'école perd son particularisme "d'Ecole de Cavalerie" en élargissant son enseignement militaire. L'école obtient son label "d'Ecole Secondaire". Dès 1924, l'école opte définitivement pour l'enseignement secondaire et prépare les élèves à la première partie du baccalauréat. Le but était de les préparer aux concours d'admission des écoles de sous-officiers et d'officiers. Le 16 juin 1940, l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun doit se replier et quitter la ville. C'est alors qu'un détachement d'élèves, arrivés en fin de seconde, inscrit l'une des premières pages de l'histoire de la résistance. Sous les ordres de l'adjudant-chef Grangeret surnommé " Le Lion ", les enfants de troupe s'illustreront à Toulon-sur-Arroux avant de rejoindre leur école repliée à proximité de Tulle. Le 26 août, l'école quitte Chameyrat (Corrèze) pour s'installer à Valence.

Elle devient Ecole d'Autun et fonctionne sur ce site jusqu'au 1er septembre 1943, date à laquelle elle déménage vers le camp de Thol (Ain). A partir du 3 mai 1944, la dissolution de l'école est décidée, les plus jeunes élèves quittent les lieux afin de retrouver leur famille. Les plus anciens vont alors rejoindre les maquis de l'Ain et constituent le camp d'Autun.

Au cours de ces combats, le jeune Bernard Gangloff sera grièvement blessé et décèdera le 14 juillet 1944 des suites de ses blessures. En 1985, son nom sera donné à l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun qui a retrouvé ses murs le 20 décembre 1944. A l'issue de la seconde guerre mondiale, l'école retrouve Autun et se développe en ouvrant de nouvelles classes de terminales et en 1951 est créée la corniche "Mac-Mahon" assurant la préparation du concours à l'ESM de St-Cyr Coëtquidan - option histoire-géographie. Cette corniche sera supprimée en 1965, puis réactivée en 1970. En 1999, elle perd l'appellation de "corniche" et devient "compagnie des Classes Préparatoires". En 1971, l'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun prend la dénomination de "Collège Militaire", puis de "Lycée Militaire" en 1983. Les classes des 1er et 2ème cycles sont ouvertes aux élèves féminins dès 1984. L'Ecole Militaire Préparatoire d'Autun a formé un grand nombre de cadres qui s'illustreront au sein de l'armée, mais aussi dans les autres grands corps de l'Etat. Au cours du XXème siècle, plus de 500 élèves ou anciens élèves sont tombés au "champ d'honneur" justifiant pleinement la devise de l'école : Pour la Patrie toujours présents. En 1955, le général Koenig, ministre des armées, inaugurera le monument aux morts dédié à la mémoire de tous les anciens, morts pour la France, avant de remettre la croix de guerre T.O.E. (théâtre d'opération extérieure) au drapeau déjà titulaire des croix de guerre 14/18 - 39/45, de la Légion d'honneur et de la médaille de la résistance (avec rosette). En 1985, le général Imbot, chef d'Etat-Major de l'armée de terre et ancien élève d'Autun, inaugurera un musée de tradition qui deviendra par la suite "National" et qui est installé dans la crypte de l'ancienne chapelle du séminaire.

Aujourd'hui, les élèves du lycée militaire ont succédé aux enfants de troupes. S'ils n'ont plus le même statut que leurs anciens, ils en ont gardé l'esprit qui se retrouve dans la devise de l'école : "Pour la patrie, toujours présent".Face à l'entrée de l'école se trouve le musée des enfants de troupe. Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005. Cliquez ici pour découvrir la liste des autres édifices ...

 

Renseignements pratiques :

Monsieur le Colonel commandant

le lycée militaire d'Autun Mac-Mahon

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Le fort de l'Eguillette

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Fort de l'Eguillette dans le port de Toulon. Source : ©Rama - License Creative Commons - Libre de droit

Construit entre 1672 et 1680, ce fort offrait à la fin du XVIIème siècle, une protection efficace au port de Toulon mais aussi aux rivages seynois.

La rade de Toulon s'est entourée dès le XVIème siècle d'un système de défense destiné à protéger en premier lieu ses accès maritimes, puis terrestres, au fur et à mesure que l'artillerie offensive allongeait sa portée. Construit entre 1672 et 1680 ce fort offrait à la fin du XVIIème siècle, une protection efficace au port de Toulon, mais aussi aux rivages seynois. L'appellation de l'Eguillette semble venir de la présence en ces lieux de points d'eau douce (ayguade), où les navires venaient se ravitailler.

Contrairement aux constructions rondes des forts de Balaguier et de la Tour Royale, la Tour de l'Eguillette est carrée, flanquée de deux ailes obliques : couloir et batterie à ciel ouvert avec parapets et embrasures, derrière lesquels 22 canons menacent la rade en tir rasant. Le fort de l'Eguillette est un fort en batterie basse : à l'époque de la Marine à voile, il était utilisé pour faire feu sur la coque des navires. Devant le progrès réalisé par l'artillerie au milieu du XIXème sièle, la batterie de droite est casematée par des voûtes en maçonnerie. La batterie de gauche, pouvant être tournée contre l'arsenal en cas de prise du fort, est remblayée. Le Fort de l'Eguillette est loué maintenant par la ville de la Seyne-sur-Mer.

 

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