Château de Brest

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Panorama du château de Brest. Source : Photo S. Déniel, Licence Creative Commons.

Au cours des siècles, il fut l'objet d'importants travaux qui en firent une forteresse quasi imprenable. Il abrite aujourd'hui le site Brestois du Musée national de la Marine.

Le Château du bout du monde.

Dès le IIIe siècle, les Romains installent sur un éperon rocheux dominant l'embouchure de la Penfeld une forteresse capable de résister aux assauts des pirates.

 

Château de brest. © Musée national de la Marine/A.monot

 

Historique

Le site suscite la convoitise du Duc de Bretagne Jean 1er qui l'achète au Vicomte de Léon en 1235.

Au cours de la guerre de Cent Ans, le château devient un enjeu pour les belligérants.

Livré aux Anglais par Jean de Monfort, le château est assiégé à plusieurs reprises, notamment par Du Faustin en 1373, avant d'être racheté par le Duc Jean IV en 1397.

Occupé tour à tour par les Bretons, les Anglais et les Français, il est l'objet d'importants travaux qui en font une forteresse quasi imprenable.

Les ducs Jean V, puis François II en 1464 le dotèrent d'une puissance d'artillerie et y firent construire la porte d'entrée flanquée de deux grosses tours, d'un pont-levis et d'une herse qui en défendaient l'entrée.

L'édification des autres tours est achevée au début du XVIe siècle et Vauban met la dernière touche aux fortifications en 1689.

Au XVIIIe siècle, le château sert de casernement et de lieu de détention, d'abord pour des prisonniers anglais, puis pour des prisonniers français dont les chefs chouans.

À partir de 1859, le château n'est plus qu'une place militaire relevant de l'armée de terre.

En juin 1940, les Allemands s'installent au château. Ils y rassemblent les prisonniers français avant de les acheminer vers les camps en Allemagne.

Par la suite, les Allemands utiliseront pour leur compte les installations et creuseront des souterrains.

Après la guerre, une nouvelle préfecture maritime est édifiée dans la cour et achevée en 1953.

Un exceptionnel patrimoine architectural

Le château s'est constamment adapté à l'évolution des techniques de siège et d'armement. Il lui fallait résister à deux types d'attaques : maritime et surtout terrestre. Son architecture est donc complexe et faite de multiples rajouts. Quelques éléments des murailles romaines sont toujours visibles, et les tours Paradis ont conservé leur aspect médiéval (toitures en poivrière et mâchicoulis). Mais dans son état actuel, le château reste caractéristique de l'architecture bastionnée, développée par Vauban notamment pour répondre à l'emploi de l'artillerie de siège.

Pendant dix sept siècles, du préfet romain au préfet maritime, le château a donc mêlé son destin à la mer, à l'histoire d'une ville, d'une province et d'un pays tout entier.

Le musée 

Dès le début du XIXe siècle, un petit musée existe dans l'arsenal : une salle des modèles rassemble des sculptures et des maquettes historiques de navires. Mises à l'abri pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections sont heureusement épargnées. Elles sont alors intégrées au réseau du musée national de la Marine (Brest, Port-Louis, Rochefort, Toulon et Paris). En 1958, un nouveau musée est installé dans le château, qui s'ouvre ainsi au public.

A découvrir : des chefs d'oeuvre du patrimoine et de la culture maritime, l'histoire navale de Brest, les salles historiques du château et un exceptionnel point de vue sur la rade et la Penfeld.

Les collections

Le donjon abrite les collections permanentes, consacrées à la grande époque de la construction navale, au bagne, aux armes et instruments scientifiques. Les expositions temporaires (photos, peintures, dossiers) sont présentées dans les tours Paradis. La marine moderne est abordée tour Madeleine. Le sous-marin S622, exemplaire des sous-marins de poche Seehund, ainsi qu'un boat-people sont également visibles.

Muséographie

Des parcours thématiques sont offerts aux enfants, à l'entrée du musée.

Dans le cadre des expositions temporaires, le musée propose un parcours-découverte pour les enfants. Pour les visites autonomes, sont distribués des dossiers thématiques ainsi que des questionnaires de visites, conçus pour les enfants à partir de 8 ans ("Tonnerre de Brest !" : questionnaire de visite autour des collections du château de Brest . "Au vent de Suroît" : questionnaire de visite autour de l'histoire du château-musée de Brest).

 

Pour les jeunes et les adultes :

- Visites guidées toute l'année pour les groupes sur rendez-vous. Plus, durant l'été, des visites commentées à heure fixe pour les individuels

- Accueil et formation des enseignants

Les enseignants souhaitant préparer une visite de classe sont accueillis gratuitement au musée.

 

Musée national de la Marine, Brest


Château de Brest - Rue du château - 29200 Brest

Tél. : 02 98 22 12 39
e. mail : brest@musee-marine.fr

 

Quizz : Forts et citadelles


 

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Infos pratiques

Adresse

Château de Brest - Rue du château - 29200
Brest
02 98 22 12 39

Tarifs

Plein tarif : 6€ audio-guide inclus.Tarif réduit : 4,50€ (passeport Finistère, famille nombreuse) audio-guide inclus.Entrée gratuite : (- de 26 ans, personnel militaire et civil de la Défense, chômeurs, handicapés)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les joursDu 01/04 au 30/09 : 10h - 18h30Du 01/10 au 31/03 : 13h30 - 18h30Attention, l'accès du site est difficile pour les personnes à mobilité réduite

Fermetures annuelles

25/12, du 01 au 31/01, 01/05

Musée du Débarquement d’Arromanches

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A l'initiative de Raymond TRIBOULET, premier sous-préfet de la France libérée » l'exposition permanente du débarquement à Arromanches a été inaugurée officiellement le 5 juin 1954 par Monsieur René COTY, Président de la République.

Il s'agit du premier musée construit pour commémorer le 6 juin 1944 et la bataille de Normandie.

Ce musée a été édifié à l'endroit même où fut implanté le port artificiel dont on peut encore voir les vestiges à quelques centaines de mètres du rivage.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Arromanches


Avec l'invasion de la Pologne le 1 septembre 1939, commence la seconde guerre mondiale. Rapidement les forces du Reich submergent toute l'Europe et en l'espace de 2 ans les drapeaux de l'Axe1 flottent sur tout le continent.Seul bastion de défense, la Grande Bretagne, est la première à stopper les forces du Reich dans une terrible bataille qui se joue dans les airs.

 

7 décembre 1941 : les États-Unis basculent dans la guerre.

1942 sonne le glas des victoires allemandes avec la défaite infligée au renard du désert2 à El Alamein.

Dès 1943, les allemands font retraite sur tous les fronts.

Au début de l'année 1944 la situation semble bloquée : les Russes attendent le printemps pour reprendre leur offensive et les Anglo-américains ne progressent que très lentement et avec d'énormes difficultés en Italie. Le seul moyen de changer le cours de la guerre afin de remporter une victoire rapide et décisive, passe par un débarquement sur les côtes nord de l'Europe où l'ennemi possède la meilleure défense.
Hitler a fait ériger de gigantesques ouvrages de défense tout au long de cette côte : le mur de l'Atlantique.

La tentative désastreuse de débarquement à Dieppe en août 1942 en a montré toute la puissance. Les forces alliées apprennent au prix de lourdes pertes que les fortifications rendent impossible la capture d'un port existant, condition pourtant sine qua non au ravitaillement d'un débarquement de plus grande ampleur.

Les stratèges ébauchent un plan ambitieux sous le nom de code Overlord qui est accepté lors de la conférence Quadrant en août 1943 par Winston CHURCHILL3 et Franklin ROOSEVELT4 à Québec. Il s'agit de débarquer en Normandie avec 30 divisions. Pierre angulaire de ce plan, la construction de ports artificiels sous le nom de code Mulberry garantira le ravitaillement des troupes débarquées.

Le 6 juin 1944, les alliés débarquent en Normandie : le jour le plus long commence.

 

Ce que vous verrez lors de votre visite

Les visites se décomposent en cinq parties :

Elles peuvent être guidées en trois langues :

  • français,
  • anglais (sur réservation),
  • allemand (sur réservation).

Nous recommandons aux organisateurs de voyages de réserver quelques semaines à l'avance.
Coordonnées complètes, horaires d'ouvertures, tarifs, accès au musée... disponibles ici

 

Dossiers pédagogiques

Un dossier pédagogique est disponible en téléchargement sur notre site internet en FR et en GB (niveau 1 et niveau 2)

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv1_fr.pdf

https://www.musee-arromanches.fr/docs/carnet_pedagogique_niv2_fr.pdf

 

 

 

Sources : ©Musée du Débarquement d’Arromanches
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Infos pratiques

Adresse

Place du 6 juin 1944 14117
Arromanches
02 31 22 34 31

Tarifs

Plein tarif : 7,90 eurosEnfant : 5,80 eurosGroupes adultes : 6, 20 eurosGroupes scolaires : 4,00 eurosGratuité : Handicapés, pupilles de la nation, enfant de moins de 6 ans, vétérans seconde guerre mondiale

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Février –novembre – décembre : 10h00 à 12h30 / 13h30 à 17h00Mars – octobre : 9h30 à 12h30 / 13h30 à 17h30Avril : 9h00 à 12h30 / 13h30 à 18h00Mai – juin – juillet – août : 9h00 à 19h00Septembre : 9h00 à 18h00

Fermetures annuelles

Le musée est ouvert tous les jours, toute l’année sauf janvier.2 boutiques sont à disposition du public en haute saison.Office de tourisme de référence - Arromanches - 2 Rue Maréchal JOFFRE - 02 31 22 36 45

Musée mémorial de la bataille de l'Atlantique

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Musée mémorial de la bataille de l'Atlantique. Source : http://photos-bretagne.blogspot.fr

Situé sur la commune de Camaret, le Musée Mémorial de la bataille de l'Atlantique est contenu tout entier dans une casemate.

Ce musée, situé à Camaret près de Brest, est installé dans les bunkers de la batterie de Kerbonn à la pointe de Penhir. Ces anciens blockhaus du Mur de l'Atlantique sont installés sur les ruines d'un fort modèle IIIème République, lui-même construit sur des fortifications édifiées par Vauban. La géographie commande l'implantation des forteresses !

Le site est grandiose, face à la mer qu'il domine par un à-pic vertigineux.

A quelques encablures au large, un gros enrochement granitique, le Lion du Toulinguet, fait face à la Pointe Saint-Mathieu qui marque l'entrée nord du goulet de Brest. A l'extrême ouest de la pointe de Penhir a été érigé, à la demande du général De Gaulle, le monument en forme de croix de Lorraine qui commémore les marins bretons, premiers compagnons ralliés à la France Libre.

Le musée est le seul à traiter en Europe continentale de la bataille de l'Atlantique. Si elle avait été gagnée par la marine allemande, l'Angleterre n'aurait pu servir de base pour la libération de l'Europe de l'Ouest. Par delà cet enjeu, il rend hommage à tous les marins, dont la moyenne d'âge était de 20 ans, disparus en mer.

Des cartes permettent de suivre géographiquement et chronologiquement les pertes de la marine marchande et des sous-marins allemands.

Dans un espace réduit, le musée offre une vision complète, par des photos, des cartes et des maquettes, de ce que fut cette bataille de l'Atlantique. Bien que ce musée soit l'oeuvre de passionnés, l'équilibre historique entre les deux camps est bien observé. Le musée célèbre, entre autres, le souvenir des Forces Navales Françaises Libres, dont on voit le drapeau. Il faut dire que les hommes des F.N.F.L. venaient pour la plupart de Bretagne. Le souvenir des marins pêcheurs de l'île de Sein ralliant en bloc la France Libre est dans toutes les mémoires.

Une attention particulière est portée aux équipages des navires marchands. Ces hommes sont les grands oubliés de la victoire. En cas de torpillage de leur navire, ils avaient une chance sur deux de survivre. Cette probabilité étant à peu près nulle pour l'équipage d'un pétrolier, d'un transport de munitions, ou pour l'équipage des navires des convois arctiques.

 

Musée Mémorial de la bataille de l'Atlantique de Camaret

Fort de Kerbornn B.P. 44 29570 Camaret

Tel : 02 98 27 92 58

 

Périodes et horaires d'ouverture :

Vacances scolaires tous les jours de 10h à 19h.

Sur demande pour les groupes.

Parking pour environ 50 voitures

 

Accès :

Après Crozon prendre direction Camaret, puis pointe de Penhir.

 

Tarifs :

Adulte : 3 €

Enfants : 2 €

Prix famille à partir de 2 enfants

Gratuité pour les anciens combattants, militaires, scolaires, colonies de vacances, étudiants

 

Office de tourisme

15, Quai Kleber B.P. 16 29570 Camaret-sur-Mer

Tél. 02.98.27.93.60

Fax : 02.98.27.87.22

Courriel : ot.camaret@wanadoo.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Fort de Kerbornn 29570
Camaret
02 98 27 92 58

Tarifs

Adulte : 3 €Enfants : 2 € Gratuit : Anciens combattants, militaires, scolaires, colonies de vacances, étudiants

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Vacances scolaires: tous les jours de 10h à 19h.Sur demande pour les groupes.

Arc de Triomphe

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Arc de Triomphe. Photos © Frédéric Prochasson - Fotolia.com

Il y a autant de perspectives différentes de l'Arc de Triomphe qu'il y a d'avenues partant de la Place de l'Étoile...

 

Bref historique de la construction :

En février 1806, Napoléon 1er ordonne la construction d'un Arc de triomphe pour commémorer les victoires de ses armées.

Le site de la place de l'Étoile est finalement choisi par l'empereur. La première pierre du monument est posée le 15 août 1806. Les plans retenus sont ceux de l'architecte CHALGRIN. Celui-ci, en 1810, à l'occasion du mariage de Napoléon 1er et de l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche, fait construire un trompe-l'oeil en bois et toile peinte. Le décor terminé à temps pour les cérémonies, donne une idée de ce que sera le monument une fois achevé. CHALGRIN meurt en 1810. Il est remplacé par Louis-Robert GOUST.

À la fin de 1813, l'arc atteint 19 mètres de haut. Les évènements de 1814 remettent tout en question. Sous la Restauration, les travaux sommeillent. Louis Philippe, devenu roi des français en 1830, décide de redonner vie au projet. Les travaux reprennent et l'arc de triomphe, dédié aux Armées de la Révolution et de l'Empire, est rapidement terminé par l'architecte Guillaume - Abel BLOUET. Il est inauguré le 29 juillet 1836.

Le Monument

Les proportions sont énormes : l'Arc de Triomphe mesure 49 mètres de haut et dépasse 45 mètres en largeur. L'Arc des deux grandes façades atteint 20,50 mètres de hauteur pour une largeur de 14,50 mètres. Les façades transversales sont percées d'un arc haut de 19 mètres sur une largeur de 8,50 mètres. La grande frise qui tourne sur les quatre faces représente les grands personnages de la Révolution et de l'Empire, ou encore, le retour des armées d'Italie ou d'Egypte.

L'ornement sans doute le plus grandiose est formé par les quatre groupes colossaux élevés sur chaque pied-droit des deux grandes façades :

  • Avenue des Champs Elysées : à droite, le Départ des volontaires encore appelé La Marseillaise, de François RUDE et à gauche, le Triomphe de l'empereur, sculpté par Jean-Pierre CORTOT
  • Avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent La Résistance (à droite) et La Paix (à gauche).

Sur les surfaces intérieures des grands et petits arcs se trouvent gravés les noms des généraux et des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.

Sur le sol, près du tombeau du soldat inconnu, plusieurs plaques de bronze commémorent des événements importants de l'Histoire contemporaine : la proclamation de la République, Le 4 septembre 1870, le retour de l'Alsace-Lorraine, le 11 novembre 1918 et l'Appel du 18 juin 1940. Elles évoquent également le souvenir des combattants et des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi que celui des "Morts pour la France" en Algérie, Tunisie et Maroc.

Monter dans l'Arc de Triomphe

Monter dans l'Arc de Triomphe, c'est gravir 284 marches (un ascenseur permet l'accès des personnes à mobilité réduite), mais c'est aussi avoir accès aux différentes salles du musée et à la terrasse. La grande salle du musée, située sous la terrasse, présente un grand nombre de documents : gravures, dessins, photos, maquettes et différentes pièces originales sur les projets (tel que l'éléphant), la construction et le décor de l'Arc ainsi que sur de grands évènements comme le retour des cendres de Napoléon 1er (le 15 décembre 1840), la veillée funèbre de Victor HUGO (le 29 mai 1885), le défilé de la Victoire (le 14 juillet 1919), l'arrivée du Soldat Inconnu (le 28 janvier 1921), l'hommage du général de Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré (le 26 août 1944).

La terrasse permet de découvrir une vue magnifique sur Paris, les Champs-Élysées, le Louvre, la tour Eiffel, le Dôme des Invalides et, vers l'ouest, l'Arche de La Défense.

Le Soldat Inconnu

L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise). La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts et dans les entreprises, comme dans les collèges et les lycées, on appose des plaques commémoratives.

En novembre 1916, alors que la terrible bataille de Verdun est dans tous les esprits, François Simon, président du "Souvenir Français" de Rennes et de l'Escorte d'honneur, émet l'idée que la France honorerait, au Panthéon, un soldat mort bravement pour la patrie. "Pourquoi la France n'ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l'un de ses combattants ignorés mort bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots: UN SOLDAT - deux dates : 1914 - 1917 ?

Cette inhumation d'un simple soldat sous ce dôme, où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole. et, de plus, ce serait un hommage rendu à l'armée française tout entière." Discours au cimetière de l'Est de Rennes, le 26 novembre 1916. Le projet est finalement adopté par Les députés Le 12 novembre 1919. Un an plus tard, au début de novembre, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur Les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.

Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris. Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.

Le Symbole de la Flamme

Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."

Depuis cette date, la Flamme ne s'est jamais éteinte.

Chaque soir, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944. C'est naturellement vers elle et vers la Tombe du Soldat Inconnu que le 11 novembre 1940, les lycéens et les étudiants parisiens se tournent. Leurs cortèges défient l'occupant.

La Flamme sous l'Arc de Triomphe ne manque d'évoquer pour certains la Flamme de la Résistance dont parlait un certain Charles de Gaulle. De nos jours, le Tombeau du Soldat Inconnu et la Flamme du Souvenir symbolisent pour tous les français mais aussi pour tous les touristes du monde entier le sacrifice de tous ceux qui sont morts sur les champs de batailles.
La Flamme du Souvenir symbolise également l'hommage rendu à ceux qui ont donné leur vie, pour qu'aujourd'hui nous puissions vivre dans un pays libre. Enfin, depuis les jours tragiques de l'occupation, le symbole de la Flamme s'est enrichi d'une charge nouvelle, celle de l'espérance dans l'avenir et de foi dans le destin de notre Pays.

La cérémonie du Ravivage

Depuis le 11 novembre 1923, tous les soirs, à 18h30, la Flamme est ravivée par des représentants d'Associations selon un planning établi par le Comité de la Flamme.

Un cérémonial précis est observé. Chaque jour, au moins deux membres du Comité, des Commissaires, sont désignés pour accueillir les Associations et ordonnancer la cérémonie. Les Associations se réunissent soit au carrefour Champs Elysées/Balzac, soit en haut des Champs Elysées ou encore directement sur le terre-plein de l'Arc lorsqu'elles sont peu nombreuses.

Elles sont alors conduites, en défilant jusque sous l'Arc de Triomphe, porteurs de gerbes en tête, suivis des porte-drapeaux et des membres de l'association, empruntant l'allée centrale dans l'axe des Champs Elysées. Les participants prennent place de part et d'autre de la Dalle Sacrée et les porte-drapeaux sont disposés en cercle sur la face ouest de la Dalle. Auparavant, le Commissaire et le Gardien de service ont fait mettre en place le drapeau de "La Flamme", le clairon et le tambour de la Garde Républicaine. Enfin, le Commissaire de la Flamme et les Présidents d'Associations rejoignent la Dalle, leur remontée est accompagnée par la sonnerie "LA FLAMME". Les délégations sont alors invitées à déposer leur gerbe, puis en se plaçant à hauteur de la Flamme, le Commissaire transmet au président le glaive en l'invitant à faire le geste de ravivage.

La sonnerie "Aux Morts" retentit, les drapeaux s'inclinent, une minute de silence est observée. Lorsqu'une musique militaire (ou autre) est présente, la sonnerie "Aux Morts" est suivie du refrain de la Marseillaise. Le président accompagné des autorités présentes vont ensemble signer le Livre d'Or, puis dans un geste fraternel, saluer les porte-drapeaux, les Commissaires de la Flamme présents, les membres des Associations et les invités alignés le long de la Dalle. Tous se retrouvent au "pied" de la Tombe et les musiciens jouent l'hymne "Honneur au Soldat Inconnu". Ils sont ensuite raccompagnés aux chaînes par le Commissaire de service alors que la musique sonne "La Flamme". Ce rituel est le même lorsque le Général, Président de "La Flamme sous l'Arc de Triomphe" est présent. Les délégations sont alors invitées à signer le Livre d'Or.


Arc de Triomphe
Place de l'étoile 75008 Paris
Accès Métro Charles de Gaulle-Etoile (1, 2, 6)
RER A Charles de Gaulle-Etoile

 

Calendrier du ravivage de la Flamme

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Infos pratiques

Adresse

1 place de l'étoile 75008
Paris
01 55 37 73 77

Tarifs

Plein tarif : 9,50 €Tarif réduit : 6 €Groupe adultes : 7,50 € (à partir de 20 personnes)Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) . 35 élèves maximum. Gratuit : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires) 18-25 ans (ressortissants des 27 pays de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire français)Personne handicapée et son accompagnateur Demandeur d’emploi

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre, 10h à 23h Du 1er octobre au 31 mars, 10h à 22h30

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 8 mai (matin), 14 juillet (matin), 11 novembre (matin), 25 décembre

Pegasus Bridge

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Pegasus Bridge. Photo : ©Yannick LE NEVE

Sur le circuit touristique consacré au Jour "J", ne pas manquer la visite du site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge".

Parce que la richesse des lieux de mémoire du débarquement de Normandie vaut bien tous les détours, un circuit touristique consacré au Jour J ne peut faire l'économie d'un passage par le site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge". Installé en 1934, ce pont levant d'un peu plus de trente mètres pour presque sept mètres de large est à la pointe de la modernité de l'époque, car mû par un moteur électrique dont la tâche est facilitée par un imposant contrepoids en béton.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, trois planeurs Horsa de la 6ème division aéroportée britannique, placés sous les ordres du major Howard, atterrissent dans le plus grand silence à quelques mètres du pont de Bénouville. Leur insigne, un Pégase, donne depuis son nom à l'ouvrage.

La mission des hommes de la British 6th Airbone glider infantry consiste à s'emparer du pont, dont la prise, avec celle de l'ouvrage voisin de Ranville, doit empêcher les renforts allemands de frapper le flanc oriental du débarquement imminent.

Couper l'artère entre Caen et la mer doit en outre permettre de préserver un passage pour l'expansion ultérieure de la tête de pont alliée. Forte d'environ une cinquantaine d'hommes appuyés par un canon de 50 mm et un petit bunker abritant une mitrailleuse, la garnison allemande défendant l'ouvrage stratégique est rapidement maîtrisée par les premiers libérateurs du sol normand.

"Ham & jam, ham & jam" ("jambon et confiture") " Ham & jam, ham & jam" : quelques heures après l'arrivée des planeurs, le signal radio par lequel l'opérateur annonce à son commandement le succès de la mission du major Howard est émis. Le commando doit toutefois repousser les contre-attaques ennemies, notamment menées par des éléments de la XXIème Panzer. Il parvient à maintenir sa position, et conserve le pont intact jusqu'à l'arrivée des renforts débarquant à Sword Beach.

La jonction est enfin réalisée aux alentours de treize heures, avec en fond sonore la célèbre cornemuse de Bill Millin, piper (sonneur) personnel de Lord Lovat. S'étant rendus maîtres des seuls points de franchissement des deux cours d'eau entre Caen et la Manche, les parachutistes du Major Howard ont réalisé le premier coup d'éclat du Jour J, qui a garanti aux troupes alliées le contrôle des communications entre l'est et l'ouest de l'Orne et de son canal.

Un site à haute valeur symbolique

Immortalisé à l'écran en 1962 lors du tournage du film Le jour le plus long, le premier site normand sous contrôle allié conserve encore aujourd'hui de nombreuses traces du fait d'armes héroïque qui a précédé le débarquement du 6 juin 1944.

En 1960, le Pegasus Bridge est allongé de cinq mètres suite à l'élargissement du canal, puis est remplacé en 1993 par un nouvel ouvrage plus large et plus moderne. Le nouveau pont est élevé à l'image de son glorieux prédécesseur, et reproduit les anciennes rambardes et les trottoirs en bois de l'époque. Sur le terre-plein du site, on découvre encore dans son encuvement le canon antichar allemand chargé de défendre l'accès au pont. Près des berges du canal qu'enjambe l'ouvrage, un parcours jalonné d'un buste en bronze du Major Howard et de trois plots de pierre marque l'emplacement exact où s'immobilisèrent les trois planeurs. Sur la rive opposée se tient la première maison normande libérée par les troupes alliées qui se révèle être un débit de boissons, le célèbre Café Gondrée. Lors de la saison estivale, le site accueille un spectacle son et lumière qui permet de revivre les destins croisés du pont de Bénouville et des hommes du Major Howard.

Installé entre l'Orne et le canal, le mémorial Pegasus a été inauguré le 4 juin 2000 par le Prince de Galles et le ministre de la défense français. Outre le véritable pont de Bénouville, remonté après son démantèlement en 1993, le mémorial présente un pont "Bailey" datant de 1944 : baptisés du nom d'un ingénieur britannique, ces ouvrages pouvaient être assemblés par une quarantaine de sapeurs en moins de trois heures, et permettaient d'assurer le passage de véhicules militaires lourds.

Récemment, le ministère de la défense (secrétariat général pour l'administration. direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) a contribué financièrement à l'installation au coeur du parc entourant le mémorial d'une réplique grandeur nature d'un planeur Horsa.

Au sein de ces espaces d'exposition permanente, le mémorial offre au visiteur de découvrir des films d'archives et des vitrines thématiques rassemblant une impressionnante collection d'objets et de documents à la gloire des hommes de la 6ème division aéroportée britannique : fragments des planeurs de 1944, matériels des soldats, objets personnels du Major Howard, et cornemuse de Bill Millin !

Le mémorial Pegasus propose gracieusement aux jeunes visiteurs et à leurs enseignants un dossier pédagogique qui retrace un parcours riche en émotions, soulignant ainsi la nécessaire orientation des actions de mémoire vers les jeunes générations.

 

Mémorial de Pegasus Bridge

Avenue du Major Howard 14860 Ranville

Tél. 02.31.78.19.44.

fax. 02.31.78.19.42.

e-mail : memorial.pegasus@wanadoo.fr

 

Visites

Le mémorial Pegasus est ouvert tous les jours sauf en décembre et en janvier. Les visites guidées (en français ou en anglais) sont organisées sur réservation.

 

Accès

A cinq kilomètres d'Ouistreham, par la bretelle Ranville/Cabourg. 

 

Site du mémorial de Pegasus Bridge

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Place du commandant Kieffer 14860
ranville
02 31 78 19 44 01 43 25 29 67

Tarifs

Adultes: 6.00 € Enfants et étudiants: 4.50 € Groupes (à partir de 20 personnes) : 4,50 € Gratuit : Chauffeurs et guides accompagnant les groupes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les jours de février à novembre, de 10h à 17h

Le fort de la Rade

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Ile d'Aix - Fort de la Rade. Source : http://www.napoleoncities.eu

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens.

Face au fort Boyard, sur la partie méridionale de l'île, la pointe Sainte-Catherine accueille dès la création de l'arsenal de Rochefort les premières fortifications de l'île d'Aix.

S'inspirant de plans conçus par Vauban, l'édification du fort de la Sommité débute en 1699 pour s'achever en 1703. Accessible par un pont-levis et entouré de douves, l'ouvrage est par la suite flanqué de cinq bastions, dont les stigmates restent visibles aujourd'hui lors des grandes marées.

Pendant la guerre de Sept Ans, en septembre 1757, la flotte anglaise commandée par l'amiral Hawke se présente dans la rade de l'île d'Aix, et détruit entièrement ce premier fort. En 1779, Montalembert, secondé par Choderlos de Laclos, entreprend la construction sur le même emplacement d'un ouvrage en bois, fort éphémère puisque détruit en 1783 sans avoir jamais livré le moindre combat.

Le fort de la Rade doit sa physionomie et son nom actuels aux travaux napoléoniens. Doté d'un imposant bâtiment central destiné à accueillir les pièces d'artillerie, le fort dispose de longs remparts permettant de faire le tour de l'ouvrage, en offrant une vue imprenable sur les îles Madame, d'Oléron et de Ré, les deux phares de l'île d'Aix, et le célèbre fort Boyard.

Divers réaménagements sont effectués durant la seconde moitié du XIXème siècle, dont des abris en béton datant de 1890.

Occupé depuis 1986 par des infrastructures touristiques, le fort de la Rade se visite toute l'année, en accès libre.

 

Le fort de la Rade

Mairie de l'île d'Aix Rue Gourgaud 17123 Ile d'Aix

Tél. 05.46.84.66.09

Fax 05.46.84.65.79

E-mail :mairie@iledaix.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

17123
Ile d'Aix
05 46 84 66 09

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Courriel : mairie@iledaix.fr

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande - Cimetière britannique

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La commune abrite également un cimetière britannique de plus de 2 000 tombes.

À la fin de la dernière guerre, le radar n'est qu'à ses balbutiements, cependant certains modèles sont à même de détecter de jour comme de nuit les mouvements sur la mer à une distance supérieure à l'œil humain.

Photo du plan d'accès au musée radar de Douvres-la-Délivrande

 

Les occupants comme les alliés vont intensifier le perfectionnement et l'installation de ces "oreilles de sorciers".

 

Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. ©505pir-ardennes.forumactif.org

 

Du fait de son altitude, la ville se dote, dès la fin de 1942 d'un radar "long range" afin d'informer les états majors de toute tentative de débarquement dans la région.

Cependant, comme à chaque fois qu'un engin de guerre est inventé... On invente le moyen de le neutraliser : la contremesure faite de brouillard du radar ou de faux échos fera merveille cette nuit du 5 au 6 juin 44 !

 

Le Musée du Radar

Le musée Radar de Douvres-la-Délivrande est la seule station radar allemande ouverte au public et le radar Würzburg l'un des cinq derniers au monde encore visible.Le musée présente dans deux bunkers réaménagés à la fois la vie des soldats et des Douvrais mais aussi l'histoire et le fonctionnement du radar.

À 3 km des plages du débarquement JUNO, cette station radar restera un camp retranché jusqu'au 17 juin (10 jours après la libération de Douvres elle-même).

 

Le cimetière britannique

 

L'entrée du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

À l'entrée du bourg, sur la route de Caen, l'entrée du cimetière est immédiatement identifiable. Un pavillon carré au toit pointu couvert en pierre est entouré de pergolas.

Dans l'axe de son porche, la croix du sacrifice se situe à l'extrémité de l'allée centrale. Elle est implantée sur un petit tertre engazonné et entouré de murets bas.

Les stèles se répartissent symétriquement de part et d'autre de l'allée centrale bordée d'ifs taillés.

Le carré allemand aux stèles de pierres différentes et au sommet à deux pentes se trouve sur la partie droite.

Curieusement, la tombe de l'unique soldat polonais est isolée. Des gros tilleuls et des magnolias surtout plantés en périphérie isolent le cimetière des habitations voisines.

Le cimetière est clos de haies taillées de charmilles ou de hêtres.

 

Vue aérienne du cimetière. Photo Ville de Douvres la Délivrande

 

Musée Franco-Allemand « Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440 Douvres-la-Délivrande

Tél. : 07.57.48.77.32

Site internet : www.musee-radar.fr - Courriel : contact@musee-radar.fr

 


 

Choisissez votre mode de visite :

en autonomie : en suivant les panneaux

Avec Audiospot : en téléchargeant une application gratuite qui transforme son propre smartphone en Audioguide

Visites Commentées (par un guide bénévole) réservation sur le site internet obligatoire

mode-visite-musee-radar

 


 

hdp_radardouvres
 Musée du Radar - Douvres-la-Délivrande. Michel.dehaye@avuedoiseau.com
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Infos pratiques

Adresse

« Station Radar 44 » Route de Bény – CD83 – 14440
Douvres-la-Délivrande
07.57.48.77.32

Tarifs

Indiv. : 6.50€ ; réduit : 5.00€ ; Gratuit - 10 ans Groupes à partir de 9 pers : 4.50€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

https://www.musee-radar.fr/web/infos-pratiques.php

Fermetures annuelles

Fermé sauf pour les groupes sur RDV (à partir de 9 personnes) 10h à 18h Fermé le lundi / Closed on Monday du 4 Avril au 30 juin et du 1er Sept. au 15 Nov. 10h à 19h Ouvert tous les jours / daily open du 1er Juillet au 31 Août

Site Web : www.musee-radar.fr

Péronne

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Entrée du Château de Péronne (Somme), où se trouve l'Historial de la Grande Guerre. Source : Licence Creative Commons. Libre de droit

> Site officiel de l’Historial de la Grande Guerre, deux musées : Péronne : * Fermeture jusqu’à fin août, pour cause d’importants travaux * - Le Centre d'accueil et le Musée de Thiepval réouvrent au public le 1er août prochain. Les horaires d’ouverture sont légèrement modifiés avec une ouverture au public à 10h00 (au lieu de 9h30) et une fermeture à 18h00.

- Programme détaillé -

Conference-mai-juin-2022-Peronne-Thiepval


Consulter l'offre pédagogique de l'historial >>>  Péronne


Au milieu des années 80, le Conseil général de la Somme initie une réflexion qui aboutira à la réalisation grâce à des fonds européens, nationaux, régionaux (Picardie) et départementaux, d'un musée international de la Grande Guerre (et non seulement de la bataille de la Somme). Il est décidé qu'il verra le jour à Péronne, sur ce que fut la ligne de front, à l'est du département, dans un remarquable bâtiment en béton blanc (créé pour l'occasion par le grand architecte Ciriani) encastré dans le château médiéval où se tint en 1468 la fameuse "entrevue" entre Louis XI, roi de France, et Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.

Lorsqu'il ouvre ses portes le 1er août 1992, l'Historial de la Grande Guerre découvre à ses visiteurs une collection unique d'objets originaux de la vie quotidienne. Au centre des salles qui traitent chronologiquement le conflit, sont présentés les objets militaires, tandis qu'à leur périphérie sont exposés ceux de la vie civile et des familles (ces objets évoquent les aspects culturels, artistiques, éducatifs, économiques ou financiers des sociétés d'alors). Enfin, et c'est ce qui fait de l'Historial un musée véritablement international, ces objets proviennent des trois empires belligérants.

Tout aussi contemporaine que l'architecture, la scénographie favorise la compréhension et l'émotion : les uniformes sont par exemple, disposés horizontalement, dans des "fosses". Ainsi, sans qu'on ait recours au dangereux esprit de reconstitution, cette proximité avec l'objet devient une proximité avec l'événement.

 

La ville de Péronne

Comme Saint-Quentin, la ville connaît l'occupation allemande dès le 28 août 1914. La bataille de la Marne et celle de la Somme entraîneront des flux et reflux des occupants. Bombardée en 16 et en 18, c'est une ville en ruine que la 2° division australienne libèrera en septembre 18. Tels des protecteurs, le drapeau de cette division flotte à l'intérieur de la mairie et le monument australien du Mont Saint Quentin, sur la RN 17, semble veiller sur la colline. L'ancien village constituait un point stratégique d'observation et était un objectif très difficile à atteindre par son réseau de tranchées et de barbelés.

L'émouvant monument aux morts de la ville se trouve au bout de la rue des remparts : il s'agit d'une femme agenouillée brandissant un poing rageur au-dessus du corps d'un poilu qui vient de tomber. L'oeuvre est signée Paul Auban.

En bref...

À Péronne, l'Historial de la Grande Guerre, musée trilingue de référence internationale, s'inscrit dans un bâtiment moderne, prolongement du château médiéval. Il éclaire le visiteur sur les dimensions historiques, sociologiques et ethnologiques du premier conflit mondial. Il présente la vie quotidienne pendant la guerre à travers des témoignages de ceux qui l'ont vécue et porte un regard interactif sur le conflit. Projection de 56 films d'époque et collections d'objets, d'oeuvres d'art, de documents, de lettres et de cartes postales. Des uniformes des différents combattants entourés de pièces d'armement et d'objets personnels sont exposés ainsi qu'un ensemble de 50 eaux-fortes du grand peintre expressionniste allemand, Otto Dix.

 

Renseignements pratiques :

Historial de la Grande Guerre

Château de Péronne - Place André Audinot BP 20063 - 80201 Péronne cedex

Tél : 03 22 83 14 18 - Fax : 03 22 83 54 18

E-mail : doc@historial.org

 

Centre de documentation, service pédagogique, centre international de recherches, boutique, cafétéria. Labellisé "Tourisme et Handicaps".

 

Ouvert tous les jours de 10h à 18h (sauf le lundi du 1er novembre au 31 mars). Fermé de mi-décembre à mi-janvier.

Audioguide en français, anglais, allemand et néerlandais

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - Fax : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

Site de L'historial de Péronne

La Somme 14-18

Somme remembrance association

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place André Audinot 80200
Péronne
03 22 83 14 18

Tarifs

Adultes : 7,50€Jeunes (6 à 18 ans), anciens combattants, enseignants, étudiants, demandeurs d'emploi : 3,80 €Plus de 60 ans : 6,20 €Famille (2 adultes et 2 enfants maximum) : 20 €Enfants jusqu'à 6 ans, membres ICOM, association des conservateurs, journalistes, membres de l'association "Les Amis del'Historial" : GratuitPasseport culturel lycées (Picardie) : 3,20 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 10h à 18h

Fermetures annuelles

De la mi-décembre à la mi- janvier.

Courriel : doc@historial.org

Musée du 5 juin 1944 "Message Verlaine"

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Façade du Musée. Source : Archives de Tourcoing.

Ce musée de la Seconde Guerre mondiale est installé dans le bunker de commandement, d'un type rare (SK1), de l'état-major de la 15ème armée allemande, présent à Tourcoing de 1941 à 1944.

Ce fut dans ce bunker, camouflé par un parement de briques pour le protéger des bombardements alliés, que le 5 juin 1944 à 21 h 15 le message "Verlaine" ("les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone"), fut entendu et analysé par les Allemands comme annonçant, effectivement, le débarquement du 6 juin 1944.

Dans ce musée sont évoqués divers aspects de la Seconde Guerre mondiale : le mur de l'Atlantique, la guerre des ondes entre occupant et résistants, le fonctionnement d'un état-major, et, renouvelée chaque année, une exposition à thème sur des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale.

Bien des victimes s'inscrivent dans la démarche du devoir de mémoire qui s'attache à l'évocation des combats et épreuves de ceux qui ont souffert et lutté pour la liberté et la défense des valeurs citoyennes.

 

Musée du 5 Juin 1944 : "Message Verlaine"

4 bis avenue de la Marne 59200 Tourcoing France

Par téléphone

- Tourcoing-Tourisme :
+ (33) 03 20 26 89 03


- Musée (jours d'ouverture) :
+ (33) 03 20 24 25 00 

 

Pour les groupes scolaires ou associations souhaitant visiter le musée en dehors des dates et horaires habituels, prendre rendez-vous au Musée ou par téléphone

 

museedu5juin1944.asso.fr/

Site du comité départemental du tourisme du Nord

Site de l'office du tourisme de Lille

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

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Infos pratiques

Adresse

4 Bis Avenue de la Marne 59200
Tourcoing
03.20.24.25.00

Tarifs

Tarifs :Adultes : 5 € . 10/15 ans : 3 € .- 10ans : gratuitGroupe (à partir de 10 personnes) : 4 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites guidées les 1er et 3ème dimanche de chaque mois, de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Cambrai. Nécropole allemande et East Military Cemetery

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La Nécropole allemande de Cambrai. Photo Licence Creative Commons. Libre de droit

Cimetière de la Route de Solesmes

Situé route de Solesmes, ce cimetière ne peut qu'évoquer le destin de cette ville occupée par les Allemands de 26 août 1914 au 9 octobre 1918, mais surtout la première bataille de Cambrai, du 20 novembre 1917 au 3 décembre, l'offensive allemande de mars 1918, cette deuxième bataille de Cambrai, dernière bataille sur la ligne Hindenburg, qui délivra finalement la cité en octobre 1918, la ville ayant alors été terriblement atteinte par les destructions.

Plus tard, la ville fut "adoptée" par le Bourg Comté de Birkenhead.

Ce cimetière avait été créé par les Allemands pendant leur occupation, à partir de mars 1917. Ils y avaient implanté quelques monuments et une croix de pierre. Et le 11 août 1918, le commandant Bavarois de la Place avait remis aux bons soins de la ville l'entretien du cimetière. Par la suite y fut transféré le cimetière militaire allemand qui se trouvait à Cambrai au cimetière Saint-Sépulcre.
Les tombes ont aujourd'hui été regroupées. S'y trouvent les corps de 10 685 Allemands, 192 Russes, 6 Roumains et 502 Britanniques.

Mémorial de Louverval

Sur la route Cambrai - Bapaume, à 13 km au nord-est de Bapaume, se trouve le Mémorial de Louverval.

Il commémore les 7 048 soldats britanniques et sud-africains qui moururent à la Bataille de Cambrai en novembre et décembre 1917 et dont les tombes ne sont pas connues.

La bataille de Cambrai marquée par une percée le 20 novembre, un arrêt sur positions le 22 et une contre-attaque allemande du 23 au 29 novembre, se solda par un gain de terrain mitigé mais apporta aux alliés de précieux enseignements tactiques et stratégiques. De leur côté, les Allemands avaient découvert que leur ligne de défense était vulnérable.

Le Mémorial, situé sur une terrasse à l'extrémité du cimetière militaire, a été conçu par H. Chalton Bradshaw, le sculpteur étant C.S. Jagger dont on peut admirer les deux bas-reliefs illustrant des scènes de combats.

Flesquières Au coeur de la bataille de Cambrai 

L'année 1917 a été une année terrible dans le cours de la Première Guerre mondiale pour tous les belligérants. A la fin de l'année, les Britanniques, voulant briser la ligne Hindenburg (système de défense des territoires occupés par les Allemands), décident de lancer une offensive au sud de Cambrai en engageant massivement des tanks. La bataille est impitoyable : les premiers combats sont autant de succès pour les troupes britanniques, sauf à Flesquières, mais très vite, les Allemands, d'abord désemparés, entament une vigoureuse contre-offensive.

Durant 15 jours, attaques et contre-attaques vont se succéder sans qu'aucune des deux armées ne remporte de succès décisif. Les pertes humaines sont énormes : 45 000 Britanniques et 55 000 Allemands sont tués, tandis que des villages entiers sont détruits. Pendant la Première Guerre mondiale, une nouvelle arme apparaît sur les champs de bataille : les tanks. Ils devaient servir à appuyer l'attaque de l'infanterie et à entraîner celle-ci à travers les lignes ennemies. Lors de la bataille en novembre 1917, le "Tank Corps" de la troisième armée britannique (476 chars au total) a été engagé afin de percer la ligne Hindenburg.

L'objectif de la bataille était la prise des positions stratégiques de la crête de Flesquières et du bois de Bourlon avant d'envisager la libération de Cambrai. A Flesquières, l'attaque britannique se heurta à une résistance acharnée des troupes allemandes qui parvinrent à détruire ou immobiliser de nombreux tanks. L'un d'entre eux, détruit, sera enfoui au printemps 1918 par les Allemands.

En novembre 1998, grâce à une poignée de passionnés, celui-ci est redécouvert. Aujourd'hui, vous pouvez retrouver ce vestige de guerre à Flesquières. A Cambrai, cette bataille est notamment perpétuée par le monument aux soldats des régiments de Cambrai, face à la porte de la citadelle, et par le monument du Souvenir Français où figurent tous les Cambrésiens morts aux combats de la Grande Guerre. Le cimetière de Louverval en constitue un important lieu de mémoire.

 

Caractéristiques : 

- 26,5 tonnes

- 8,50 mètres de longueur

- 3,20 mètres de largeur

- chenilles d'une largeur de 52 cm

- 5 mitrailleuses de 13 000 à 30 000 cartouches

- Equipage de 8 hommes.

 

La crête

C'est sur la crête de Flesquières que se situe certainement l'épisode le plus important de la bataille de Cambrai.

Dominant la vallée, il nous est possible d'imaginer le point de départ de l'attaque britannique de 20 novembre 1917, sur un front d'environ 8 km, partant d'Havrincourt à Bonavis. A cet endroit, se trouvait un moulin. Pouvant servir de point de repère à l'artillerie britannique, il fut détruit par les Allemands. Aujourd'hui, la pose d'une table d'orientation représentant le système de défense de la ligne Hindenburg et l'édification d'un monument à la gloire des soldats morts sur-le-champ de bataille sont en projet.

Le blockhaus

Ce blockhaus allemand surélevé se caractérise par sa forme et son utilisation, car il servait de tour d'observation. En effet, son emplacement permettait de communiquer par le biais de signaux optiques avec Cambrai. Le poste d'observation était attenant au mur du parc du château. Aujourd'hui cet ensemble est en très bon état.

La tranchée

Une tranchée, fidèle reconstitution de l'époque, a été réalisée à l'occasion du tournage du documentaire "The Trench" par la BBC. La visite de ce site est possible sur rendez-vous en complément de celle du tank.

Les cimetières

Flesquières Hill British Cemetery

Dans ce cimetière, comme dans tous ceux de plus de 400 tombes, la Commonwealth War Graves Commission a édifié une "Pierre du Souvenir" sur laquelle est gravée l'inscription "Their Name Liveth For Evermore". Leur nom vit à tout jamais. Par ailleurs, le cimetière comporte 589 tombes connues et 332 inconnues. Auprès des Britanniques sont enterrés des soldats Néo-Zélandais et des Australiens ayant participé aux combats de la fin de la guerre.

Orival Wood British Cemetery

Ici repose la dépouille du célèbre poète anglais, le lieutenant Ewart Alan Mackintosh. Dans ce même site cohabitent les tombes des soldats canadiens et allemands tués dans le secteur de Flesquières.

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Infos pratiques

Adresse

Route de Solesmes 59400
Cambrai
Tél: 03.27.73.21.00Fax: 03.27.73.21.01

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année