60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie


Bouclage de Bab el Oued après la fusillade du 23.03.62, 25/03/1962. © GRIMAUD/ECPAD/Défense
Le 19 mars 1962, la guerre d’Algérie prend officiellement fin et marque l’arrêt d’un cycle entamé en 1830 par la France. L’indépendance du pays est quant à elle acquise le 5 juillet. La cohabitation entre les différentes populations n’a pas eu lieu. Selon les chiffres officiels, près de 25 000 militaires français y ont perdu la vie, dont 15 500 au combat ou par attentat, 65 000 blessés et 485 disparus. Le nombre de civils français d'Algérie victimes du terrorisme est également connu : 2 788 tués, 7 541 blessés et 875 disparus (source du site l’Histoire).
Affiche en faveur de la paix au moment des accords d'Evian,
Alger, mars 1962. © Ecpad/Grimaud
Les militaires français restants se retirent petit à petit. En ce qui concerne les supplétifs musulmans (ou « Harkis »), les accords d’Evian doivent garantir leur sécurité. Mais il n’en est rien.
Des articles scientifiques et des ressources pour documenter les grands événements et les grandes thématiques de la fin de la guerre d’Algérie
1962, la fin d’un cycle
Des soldats du 2e RPC combattent des Fellaghas dans une opération
près de Malah, mars 1958. © S. Berthoud/ECPAD/Défense
Le général de Gaulle en visite à Aziz et au poste de Souaghi, 6 mars 1960. © Ecpad
Le drame des Harkis et rapatriés
Des pourparlers s’engagent dès 1960 avec le FLN et aboutissent aux accords d’Evian en 1962. Mais les tensions ne vont cesser de s’exacerber. En effet, une partie des français considèrent avoir été trompés ou trahis par leur propre gouvernement. Ils doivent abandonner l’essentiel de leurs biens et la terre où ils sont nés.

L'armée prend part à la protection des départs des populations européennes d’Algérie (pied-noirs). Date : 21/04/1962. ©CREUSE/ECPAD/Défense
D’autres comme les harkis, ces supplétifs algériens de l’armée française, partagent ce même sentiment. En Algérie, ils sont désormais considérés comme des traîtres et comptent donc sur la France pour leur venir en aide.
- Découvrez deux articles sur les Harkis : « Les harkis, de l’Algérie à la France » et « la guerre d’Algérie des harkis »
- Découvrez un film sur l’engagement et le parcours de harkis réalisé par le ministère des armées
- Découvrez un reportage photo/vidéo de l’ECPAD sur les Harkis
- Découvrez une exposition numérique de l’ONACVG sur les harkis
- Découvrez un article sur la journée du 25 septembre

C'est dans des camps de tentes provisoires situés aux environs de Bône que les harkis et leur famille attendent leur départ de l'Algérie pour la France. ©Photographe inconnu/ECPAD/Défense
Entretenir la mémoire
Le 19 mars 1962 est la date d’entrée en vigueur du cessez-le-feu définitif entre la France et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA).
Projets pédagogiques en lien avec la fin de la Guerre d’Algérie
- Consultez l'appel à projets « La guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes »
- Accédez aux modalités de soutien aux projets pédagogiques
Retrouvez tous les événements, les manifestations et les projets en lien avec cet événement grâce à une carte interactive
Des expositions et des manifestations en lien avec le 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie (1962)
- Un ouvrage qui vise à documenter et à raconter en bande dessinée l'histoire de la colonisation, de la guerre et de ses mémoires. (Dossier de presse)
60 E ANNIVERSAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE D'ALGÉRIE
- Exposition aux archives départementales de Mende
Jusqu'au 6 mai 2022
- Exposition Algérie mon amour
Artistes de la fraternité algérienne 1953-2021
Jusqu'au 31 juillet 2022
Jusqu'au 29 janvier 2022
Jusqu'au 22 janvier 2022
Midjelès, tribunal supérieur musulman – M. Laporte, chef du bureau arabe civil. Alger - - Recueil. Colonisation française de l'Algérie et voyage de Napoléon III en 1865 – BnF
- Exposition itinérante en région Occitanie | Terre de Mémoires : L'exil des chibanis harkis
Jusqu'au 21 octobre 2022
- Exposition : il y a 60 ans, la manifestation de Charonne
Jusqu'au 4 avril 2022
Mairie du 11e arrondissement 12 Place Léon Blum, Paris
En 12 épisodes de janvier à décembre 2022

- « Nos ombres d’Algérie et Des soldats » à la caméra le 17 mars 2022 sur les antennes régionales de France 3 (soutien du ministère)
Le dessinateur Kamel Khélif dessine au pinceau et la peinture à l'huile, les ombres de son passé. • © Kanari Film
Diaporama

Dans la nuit du 4 au 5 mars, opposée aux discussions relatives aux accords d'Evian, l'Organisation armée secrète (OAS) a plastiqué les boutiques des quartiers d'Alger tels que Bab-el-Oued, la Casbah ou Belcourt. Les commerçants algériens arrivés sur les lieux découvrent leurs boutiques éventrées par les explosions. Date : 05/03/1962
©FAUCHET/ECPAD/Défense

Dans la nuit du 4 au 5 mars, opposée aux discussions relatives aux accords d'Evian, l'Organisation armée secrète (OAS) a plastiqué les boutiques des quartiers d'Alger tels que Bab-el-Oued, la Casbah ou Belcourt. Les commerçants algériens arrivés sur les lieux découvrent leurs boutiques éventrées par les explosions. Date : 05/03/1962
©NICAISE/ECPAD/Défense

La conclusion des accords d'Evian relatifs au cessez le feu en Algérie, engage dans à interdire tout recours aux actes violents entre les deux parties signataires. Cette clause qui entre en vigueur le 19 mars est dénoncée par l'Organisation armée secrète (OAS). Cette dernière décide de lancer une grève générale et leur chef, le général Salan, demande "d'harceler les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie". Pour éviter les troubles, l'armée (gendarmes mobiles, appelés, zouaves) boucle et investit les quartiers d'Alger. Date : 19/03/1962
©GRIMAUD/ECPAD/Défense

La conclusion des accords d'Evian relatifs au cessez le feu en Algérie, engage dans à interdire tout recours aux actes violents entre les deux parties signataires. Cette clause qui entre en vigueur le 19 mars est dénoncée par l'Organisation armée secrète (OAS). Cette dernière décide de lancer une grève générale et leur chef, le général Salan, demande "d'harceler les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie". Pour éviter les troubles, l'armée (gendarmes mobiles, appelés, zouaves) boucle et investit les quartiers d'Alger. Date : 23/03/1962
©GRIMAUD/ECPAD/Défense

Obsèques des militaires tués à Bab el Oued. Entre le 25/03/1962 et 27/03/1962.
©NICAISE/ECPAD/Défense

L'armée prend part à la protection des départs des populations européennes d’Algérie (pied-noirs). Date : 21/04/1962.
©CREUSE/ECPAD/Défense

Alger, Diar es Saada, juin-juillet 1962. Départ des pieds-noirs. Date : Entre le 1er juin et le 31 juillet 1962.
©ECPAD – Collection MESTRALLET

Scène de liesse dans les rues d'Alger à l'occasion de la déclaration de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Entre le 1er et le 31 juillet 1962.
©ECPAD – Collection PAOLI-SUTTER

A l'occasion du départ des dernières troupes françaises d'Alger, une prise d'armes a lieu sur le port, en présence de l'ambassadeur de France Gorse et des généraux de Camas, commandant supérieur des Forces armées françaises en Algérie (FAFA), du Temple de Rougemont, commandant la 20e Division d'infanterie (DI) et Lecerf commandant de l'armée de l'air. Après l'embarquement des unités sur les bâtiments de la marine Nationale et le "Président Cazalet", les soldats alignés sur le pont présentent les armes en guise d'adieu. Date : entre le 15 juillet et le 16 juillet 1962.
©RASSE/ECPAD/Défense

C'est dans des camps de tentes provisoires situés aux environs de Bône que les harkis et leur famille attendent leur départ de l'Algérie pour la France.
©Photographe inconnu/ECPAD/Défense
