Appels à projets pédagogiques

Appels à projets pédagogiques
Année 2023-2024 "Écrivains en guerre"

Écrivains en guerre

 

Ecrivains_AAP

 

Tout au long de l’année scolaire 2023-2024, la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets pédagogiques. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DMCA qui auront lieu d’octobre 2023 à juin 2024, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".

 (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2023, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2023, mars et mai 2024.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie postale : DMCA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • Mont-Valérien
  • Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)

Autres partenaires

  • Association des écrivains combattants (AEC)
  • Mémorial de Verdun
  • Historial de la Grande Guerre
  • Fondation Charles de Gaulle
  • Musée de la Résistance nationale (MRN)
  • Camp des Milles
  • Musée de la Grande Guerre
  • Panthéon

 

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Contenu de l’appel à projets pédagogiques

 

Le 20 février 1942, les toutes jeunes Editions de Minuit publient clandestinement Le silence de la Mer. Vercors (de son vrai nom Jean Bruller) dénonce et refuse, dans ce livre-résistant, l’occupation nazie, quand bien même elle serait « correcte » et se manifesterait sous les traits d’un affable et francophile officier allemand épris de culture. L’ouvrage, rapidement publié à Londres, alors capitale de la France libre, est ensuite largement diffusé par les services gaullistes, y compris en France occupée sous forme de minuscules brochures parachutées par la R.A.F. La nouvelle qui donne son titre au livre connaît vite un succès international avant d’être adaptée pour la première fois au cinéma, en 1947, par Jean-Pierre Melville.

Les poètes Paul Eluard, qui écrit Liberté en 1942, René Char, dont les feuillets d’Hypnos sont rédigés à partir de 1943, Robert Desnos, lui-même entré en résistance en 1942 et dont les écrits ornent aujourd’hui les murs du mémorial des martyrs de la Déportation, haut lieu de la mémoire nationale du ministère des Armées, sont d’autres exemples de ces engagements d’écrivains et d’hommes de lettres français contre le fascisme et pour la liberté.

L’appel à projets proposé par le ministère des armées, s’il s’inscrit à travers ces exemples dans le cadre du 80ème anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, ne se limite cependant pas aux cas de ces poètes résistants et exemplaires.

Il explore plus largement le rapport entre écrivains et combattants, propose d’étudier comment l’écrit rend compte de la réalité de la guerre mais, au-delà de l’indispensable témoignage, peut aussi être arme, instrument d’émancipation et porteur de mémoire.

La guerre est très présente dans la littérature européenne et, au moins depuis l’Iliade, irrigue de nombreux genres littéraires et courants artistiques. Poètes, romanciers, journalistes…, témoins et parfois acteurs des conflits sur lesquels ils composent, s’inscrivent ainsi dans une longue tradition littéraire à laquelle n’échappe pas l’armée française elle-même. Plusieurs auteurs militaires témoignent jusqu’à nos jours de ce lien étroit et ancien entre la plume et l’épée, à commencer par le général de Gaulle. En 2017, la publication de Jonquille par les éditions Gallimard, récit à hauteur d’homme de la vie d’une compagnie de soldats français engagée en Afghanistan, rencontre un succès remarqué.

Le champ chronologique de l’étude peut dès lors être élargi à l’ensemble des conflits contemporains, jusqu’aux engagements récents et à la période la plus actuelle (OPEX). Il concerne, de la même façon, l’aire géographique la plus étendue et ne se limite pas au seul territoire métropolitain.

 

L’appel à projets concerne de la même façon tous les niveaux d’enseignement, du collège et du lycée, de l’enseignement général et de l’enseignement professionnel, dès l’instant où ceux-ci abordent les conflits contemporains (de 1870 à nos jours). Il renvoie à de multiples réalités et bénéficie de nombreuses portes d’entrée dans les programmes, que ce soit pour témoigner de la nature des conflits, illustrer des engagements particuliers ou analyser leur mémoire.

 

Écrits de guerre et écrits sur la guerre constituent ainsi un matériau directement mobilisable en cours.

Des autobiographies et des biographies peuvent être étudiées, l’écrivain lui-même, combattant ou non, civil ou non, devenant un potentiel sujet d’étude. De Guillaume Apollinaire à Maurice Genevoix ou Erich-Maria Remarque, d’Albert Londres à Joseph Kessel, des « soldats de Salamine » de Javier Cercas aux « hommes » de Laurent Mauvignier, les écrivains donnent à voir la guerre ainsi que les hommes et les femmes qui la font. Ils mettent en lumière leurs motivations, les valeurs qui les fondent, les doutes qui les assaillent, les souvenirs qui les hantent et la mémoire qu’ils portent.

Le thème retenu se prête ainsi particulièrement bien à des travaux pluridisciplinaires associant l’histoire-géographie au français, voire au théâtre.

Le cadre du sujet, élargi à l’ensemble des conflits contemporains, lui confère par ailleurs une dimension internationale permettant d’associer les établissements du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger.

 

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Ressources pédagogiques de la DMCA sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 

 Articles

Personnalités

 

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Ressources pédagogiques de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre

 

Pour le Mont-Valérien

Pour le mémorial des martyrs de la Déportation

 

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Ressources pédagogiques du Mémorial de Verdun

 

Visites guidées sur les champs de bataille où a combattu Maurice Genevoix (notamment sur la Tranchée de Calonne ainsi que sur la crête des Éparges).

Exposition consacrée à Maurice Genevoix réalisée à l’initiative de l’ONACVG. (voir la présentation de l'exposition « Maurice Genevoix et Ceux de 14 » au musée des enfants de troupe d'Autun)

 

Documents relatifs à Maurice Genevoix :

 

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Ressources pédagogiques de l’Historial de la Grande Guerre

 

Dans le cadre des actions "pass culture" 2022-2023, deux journées (dates à définir) seront réservées aux classes en lien direct avec cette thématique. L'activité proposera aux élèves du second degré une réflexion autour d'Otto Dix, artiste allemand dont la série d'eaux fortes "Der Krieg" reste l'un des témoignages les plus complets sur l'expérience combattante, et de Henri Barbusse et de son célèbre roman "Le feu, journal d'une escouade".

 

L’Historial propose également deux dossiers pédagogiques, en téléchargement sur son site, à l'attention des élèves des premier et second degrés :

 

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Ressources pédagogiques de la Fondation Charles de Gaulle

 

Espace Écrivains en guerre

Auteurs

Conflits

 

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Année 2023-2024 "Le sport et les armées"

Le sport et les armées

Divertir, mobiliser, légitimer

 

sport

 

Tout au long de l’année scolaire 2023-2024, la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets pédagogiques. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DMCA qui auront lieu d’octobre 2023 à juin 2024, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".  (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2023, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2023, mars et mai 2024.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie postale : DMCA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

 

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Le Service historique de la défense
  • L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)

Autres partenaires

  • La Cellule d’Aide aux Blessés de l’Armée de Terre (CABAT)
  • Le Centre national des sports de la Défense (CNSD) de Fontainebleau

 

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Contenu de l’appel à projet

 

1er décembre 1956, Melbourne. Alain Mimoun entre le premier dans l'enceinte du stade olympique sous les acclamations et les cris de plus de 120 000 personnes. Encore un tour de piste et l’athlète français sera sacré champion de l'épreuve reine des jeux, le marathon.

A quoi pense-t-il alors qu'il s'apprête à franchir en vainqueur la ligne d'arrivée ? A Emil Zatopek, « la locomotive tchèque », héros sportif du bloc de l’Est en ces temps de guerre froide, le grand ami mais aussi l’éternel rival, celui qui a pris le départ avec lui mais qui, cette fois loin derrière, n'arrivera que 6ème ? Mimoun ne connaît pas l'avance dont il dispose, ne sait pas où sont ses concurrents.

Pense-t-il, à chaque foulée qui le conduit vers la victoire, à ses jambes qui le portent, à cette jambe gauche surtout, touchée par des éclats d’obus en Italie en 1943, sauvée in extremis par un chirurgien français à l'hôpital de Naples, alors que les médecins militaires américains préconisaient l'amputation ?

Pense-t-il, lui l'enfant du Telagh, né Ali Mimoun Ould Kacha en 1921 près de Sidi Bel Abbès, dans ce qui est alors l’arrondissement d’Oran, à la guerre d'Algérie qui vient d'éclater ? Ancien engagé volontaire, caporal-chef au sein de la 3ème division d’infanterie algérienne, décoré de la croix de guerre, vétéran de la bataille de France, des campagnes de Tunisie et d’Italie, du débarquement de Provence et des combats de la Libération, pense-t-il à son itinéraire de combattant ? 

L'histoire d'Alain Mimoun se confond, en ce milieu de XXème siècle, avec celle de la France. Peut-être ne le sait-il pas, peut-être n'y pense-t-il pas. Mais il sait que lui, le « champion des champions français » que saluait déjà le journal l'Equipe en 1949, est en train d'écrire, ce 1er décembre 1956, une nouvelle page de gloire sportive.

 

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L’appel à projets proposé par le ministère des armées permet de croiser les itinéraires de grands sportifs avec ceux de l’histoire du fait militaire. Les parcours individuels représentent à cet égard autant de portes d’entrée dans les conflits contemporains, et les exemples abondent à partir desquels étudier les guerres des deux derniers siècles. De Georges Carpentier et Alfred Nakache, le « nageur d’Auschwitz », à Alain Mimoun, des jeux olympiques aux Invictus games, des tranchées de la Première Guerre mondiale aux affrontements les plus récents, de multiples destins sportifs donnent à voir et permettent d’étudier leur époque.

Au-delà des cas particuliers, les pratiques sportives sont par ailleurs elles-mêmes objets d’histoire. L’appel à projets permet ainsi de s’intéresser à la place qu’elles occupent dans les armées belligérantes, que ce soit avant la Première Guerre mondiale ou après, lorsque le sport et le spectacle du sport s’affirment comme des composants essentiels de la culture de masse occidentale. La pratique sportive peut dès lors être envisagée comme instrument de propagande, mais aussi de résistance, comme outil diplomatique mais aussi comme terrain d’affrontement dans les relations internationales.

Les enceintes sportives elles-mêmes s’inscrivent enfin dans l’histoire des conflits, qu’elles soient lieux d’incarcération (le Prater de Vienne en 1939, le Vélodrome d’Hiver de Paris en 1942, le stade de Mostar en 1993…) ou de grands rassemblements politiques (Nuremberg…).

Le champ chronologique de l’étude concerne dès lors l’ensemble des conflits contemporains, y compris coloniaux, jusqu’à la période la plus actuelle (on pense à l’exclusion de la Russie des grandes compétitions internationales), de même que son cadre spatial ne se limite pas àau seul territoire métropolitain mais s’étend au monde entier.

L’appel à projets concerne de la même façon tous les niveaux d’enseignement, du collège et du lycée, de l’enseignement général et de l’enseignement professionnel, dès l’instant où ceux-ci abordent les conflits contemporains. Il renvoie à de multiples réalités et bénéficie de nombreuses portes d’entrée dans les programmes, que ce soit pour témoigner de la nature des affrontements, étudier leur résolution ou analyser leur mémoire.

Des photographies, des reportages, des films, des entretiens… peuvent servir de support aux travaux réalisés. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’expositions, de réalisations vidéo, d’œuvres plastiques, voire s’inscrire dans le cadre de manifestations sportives.  

Le thème retenu se prête aussi particulièrement bien à des travaux pluridisciplinaires associant l’histoire-géographie à, bien sûr, l’éducation physique et sportive, mais aussi aux arts plastiques, à la philosophie et au français, tant les pratiques sportives, leurs représentations et les discours qui les accompagnent, renvoient aussi au rapport qu’entretiennent les sociétés au corps, à la performance physique et à l’image du héros.

Le cadre du sujet, élargi à l’ensemble des conflits contemporains et tous les espaces, lui confère enfin une dimension internationale permettant d’associer pleinement les établissements du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger.

 

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Ressources pédagogiques de la DMCA sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 

Articles

 

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Ressources pédagogiques de l’ECPAD

 

Vidéos

 

Photos

 

et bien d’autres https://imagesdefense.gouv.fr/fr/nos-collections/theme/societe/sports-et-loisirs.html?type_filter%5B0%5D=707&type_filter%5B1%5D=703

 

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Année 2023-2024 "Photographier et filmer les conflits à l’époque contemporaine"

Photographier et filmer les conflits à l’époque contemporaine

Illustrer, informer, détourner

 

photo

 

Tout au long de l’année scolaire 2023-2024, la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets pédagogiques. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DMCA qui auront lieu d’octobre 2023 à juin 2024, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".  (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2023, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2023, mars et mai 2024.

 

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie postale : DMCA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

 

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire.

Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Le Service historique de la défense
  • Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)

Autres partenaires

  • Le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (CLEMI)

 

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Contenu de l’appel à projets pédagogiques

 

Des premiers daguerréotypes de Roger Fenton documentant la guerre de Crimée aux multiples captations qui, sur les réseaux sociaux, accompagnent les conflits les plus récents, la guerre a toujours été photographiée, puis filmée. Ces illustrations façonnent nos représentations des conflits contemporains et, pour certaines, les résument même, tant est fort leur pouvoir évocateur. On pense évidemment au républicain espagnol de Robert Capa, à la petite fille brûlée au napalm de Nick Ut, voire aux soldats américains d’Iwo Jima immortalisés par Joe Rosenthal. Ces images permettent, dans leur foisonnement et leur diversité, de dresser un panorama complet des conflits contemporains et d’illustrer les guerres des deux derniers siècles.

Maintes fois reproduites et convoquées, imprimées et projetées, les photographies illustrent, témoignent, renseignent, mais participent aussi d’une autre forme de guerre, celle de l’information. L’image fait alors fonction de preuve, elle devient pièce à conviction et, jetant une lumière parfois crue sur la réalité d’un conflit, peut en modifier l’acceptation par l’opinion publique. On peut ici évoquer l’impact des images ramenées et diffusées, lors de la guerre du Vietnam, par les reporters américains, le scandale suscité par les photos de la prison d’Abou Ghraib lors de la deuxième guerre du Golfe, l’émotion provoquée par la documentation des massacres de Boutcha en Ukraine.

Illustration, témoignage et pièce à conviction, l’image informe, oriente, fixe la mémoire, désigne des coupables… Mais la guerre de l’information peut aussi être une guerre de désinformation, possibilité que les outils techniques démultiplient à l’heure des réseaux sociaux et des moyens offerts à tout un chacun de mettre en ligne des contenus non vérifiés. Les photos d’amateurs, les vidéos « prises sur le terrain » ouvrent ainsi la voie à de nombreuses manipulations qui, sans être nouvelles, on pense par exemple aux faux charnier de Timisoara en 1989, ne sont pas sans conséquences ni dangers.

Image fixe ou animée, « amateur » ou institutionnelle, autorisée ou volée, documentaire ou de fiction, la photographie et la vidéo restent enfin des productions humaines qui reflètent les choix, souvent conscients mais parfois inconscients, de leur auteur. Elles n’échappent pas toujours à une forme d’esthétisation, moyen de mise à distance ou d’héroïsation volontaire du sujet, qui interrogent sur leur construction ainsi que sur le rapport entre image et œuvre.

L’appel à projets proposé par le ministère des armées, s’il peut s’inscrire dans le cadre du 80ème anniversaire de la Seconde Guerre mondiale et du 70ème anniversaire de la fin de l’engagement du bataillon français de l’ONU dans la guerre de Corée, ne se limite cependant bien sûr pas aux photographies ou reportages filmés qui illustrent ces deux conflits.

Il explore plus largement le rapport entre l’image et le réel, propose d’étudier comment la photographie et, plus récemment, la vidéo, rendent compte de la réalité de la guerre mais, au-delà de l’indispensable témoignage, peuvent aussi être un moyen de mobilisation, un instrument d’émancipation ou au contraire un outil de désinformation.

Le champ chronologique de l’étude peut dès lors être élargi à l’ensemble des conflits contemporains, jusqu’aux engagements récents et à la période la plus actuelle (OPEX, Ukraine). Il concerne, de la même façon, l’aire géographique la plus étendue et ne se limite pas au seul territoire métropolitain.

L’appel à projets concerne tous les niveaux d’enseignement, du collège et du lycée, de l’enseignement général et de l’enseignement professionnel, dès l’instant où ceux-ci abordent les conflits contemporains (de 1870 à nos jours). Il renvoie à de multiples réalités et bénéficie de nombreuses portes d’entrée dans les programmes, que ce soit pour témoigner de la nature des conflits, analyser leur mémoire ou travailler sur le rapport à la création et à l’information.

Des photographies de presse, des images extraites de reportages, des productions amateurs et des enregistrements peuvent servir de support aux travaux réalisés. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’expositions, de catalogues, de diaporamas, voire de productions animées.  

Le thème retenu se prête ainsi particulièrement bien à des travaux pluridisciplinaires associant par exemple l’histoire-géographie aux arts plastiques, voire à la philosophie et au français quand ces images s’accompagnent d’un texte plus ou moins élaboré, qui en propose une interprétation ou en oriente le sens.

Le cadre du sujet, élargi à l’ensemble des conflits contemporains, lui confère par ailleurs une dimension internationale permettant d’associer les établissements du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger.

 

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Ressources pédagogiques de la DMCA sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 

Articles

dont :

 

 

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Année 2022-2023

À l’occasion des 60 ans de la fin de la guerre d’Algérie, la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des armées conduit un appel à projets pédagogiques pour l’année scolaire 2022-2023 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :

 

La guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes

 

Algerie_AAP_2022

 

Tout au long de l’année scolaire 2022-2023, la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets pédagogiques. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DMCA qui auront lieu d’octobre 2022 à juin 2023, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".

 (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2022, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2022, mars et mai 2023.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie postale : DMCA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Service historique de la Défense (SHD)
  • Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG)

Associations, fondations…

  • Fédération nationale André Maginot (FNAM)
  • Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (FMGACMT)
  • Union nationale des combattants (UNC)
  • Union fédérale (UF)
  • Union des blessés de la face et de la tête (UBFT), « les Gueules Cassées »
  • Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie, Maroc, Tunisie (FNACA)
  • Fédération nationale des combattants prisonniers de guerre, combattants d'Algérie Tunisie Maroc (FNCPG-CATM)
  • Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE)

 

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Contenu de l’appel à projets pédagogiques

 

Le contexte mémoriel

 Le 19 mars 1962, le cessez-le-feu décrété en Algérie concrétise la signature, la veille, des accords d’Evian. Il annonce la fin d’un conflit débuté en novembre 1954 et qui a concerné, de part et d’autre de la Méditerranée, plusieurs centaines de milliers de combattants.

Les 60 ans de la fin de la guerre d’Algérie en mars 2022 invitent à approfondir la réflexion sur ce conflit, son histoire et la mémoire qui en découle, alors même que les principaux témoins de cette époque sont de moins en moins nombreux. Cet enjeu a une importance toute particulière pour les jeunes générations qui n’ont pas connu cette période de l’Histoire et qui l’entendent pourtant régulièrement évoquée. Il a aussi une grande importance pour les anciens combattants et leurs descendants, qui aspirent à une reconnaissance de leurs mémoires particulières. Il s’inscrit enfin dans le cadre d’une approche renouvelée sur le sujet, qui a vu les programmes scolaires faire une place particulière à l’histoire militaire et à la mémoire de la guerre d’Algérie.

En Algérie, le déclenchement de l’insurrection nationaliste du 1er novembre 1954 s’inscrit dans le contexte plus général des lendemains de la Seconde Guerre mondiale et du mouvement global de décolonisation.

La longueur de cette séquence historique (8 ans de guerre, de 1954 à 1962), les exactions commises de part et d’autre et ses conséquences humaines et politiques ont profondément marqué les contemporains et imprègnent encore notre société.

Aujourd’hui, des journées nationales honorent la mémoire des victimes civiles et militaires, des cérémonies et des lieux ancrent le souvenir de la guerre d’Algérie dans l’Histoire et les territoires. De part et d’autre de la Méditerranée, une mémoire commune se construit lentement, au fur et à mesure des travaux des historiens.

Une histoire militaire, des mémoires combattantes

Cet appel à projets propose d’ouvrir auprès des jeunes générations une réflexion sur les acteurs et les témoins du conflit, ainsi que sur le patrimoine de pierre lié à la mémoire franco-algérienne.

Il s’inscrit en lien étroit avec les programmes scolaires. Il est en effet adapté, dans l’enseignement général, au programme d’histoire de tronc commun de Terminale (thème 2, chapitre 3) qui traite de la nouvelle place de la France dans le monde, alors même qu’elle cesse d’être une puissance coloniale, et qui intègre "la Guerre d’Algérie et ses mémoires" comme point de passage et d’ouverture.

Il peut aussi intéresser l’enseignement de spécialité des classes de Première (thème 4, Axe 2 : "information et propagande en temps de guerre") et Terminale (Thème 3, Axe 1 : "Mémoires et histoire d’un conflit : la guerre d’Algérie").

Dans l’enseignement professionnel, la guerre d’Algérie peut également être évoquée dans le cadre du programme de Terminale (thèmes 1 et 2).

De 1954 à 1962, des centaines de milliers de jeunes Français sont projetés dans un conflit qui ne dit pas sa véritable nature, militaires d’active, rappelés puis appelés du contingent, dont la plupart n’avaient jusqu’alors jamais quitté le territoire métropolitain. Dans le cadre de cet appel à projets, il est proposé par exemple d’explorer les témoignages de ceux qui ont combattu.  Des interviews, des reportages et des enquêtes peuvent ainsi être menés auprès d’une génération qui disparaît aujourd’hui progressivement et dont la parole collectée permettra de refléter toute la diversité. Des itinéraires, des biographies peuvent être retracés et réalisés à partir de ces témoignages, des archives disponibles et des journaux des marches et opérations, qui permettront de mener un travail d’enquête historique. Ce recueil de paroles peut s’accompagner d’un recueil d’objets ou de photographies quand celui-ci est aussi support de mémoire. Il peut être prétexte à la réalisation d’un travail de contextualisation qui peut également recouvrir une dimension pluridisciplinaire. 

La guerre engage les hommes, mais elle repose aussi sur des moyens matériels et des techniques qui la conditionnent, l’alimentent et parfois en transforment le cours. La guerre, si elle touche les villes, se mène ainsi d’abord sur de vastes espaces ruraux, souvent montagneux, difficiles d’accès et impose une adaptation des tactiques. L’utilisation de l’hélicoptère se systématise et marque profondément les opérations, tandis que la très large diffusion du transistor permet à chaque soldat de rester en contact avec l’actualité métropolitaine, quel que soit son lieu de cantonnement. On sait l’importance de ces postes individuels dans l’échec du putsch de 1961 et l’utilisation que sut en faire le général de Gaulle après son retour au pouvoir. Une histoire des techniques se superpose ainsi à l’histoire du conflit, qui est aussi celle de l’entrée de la France dans une nouvelle modernité. Ces éléments peuvent amener à réfléchir sur le rôle des médias en temps de guerre (programme de HGGSP 1ère) mais trouvent plus largement une résonance dans les conflits asymétriques actuels ou récents (programme de tronc commun Terminale).    

Conflit humain, conflit matériel, la guerre d’Algérie est aussi un conflit psychologique, un conflit de représentations auquel n’échappe pas le monde combattant. Des organismes spécialisés sont ainsi mis en place au sein des armées : alors que le centre d’instruction, de pacification et contre-guérilla d’Arzew forme, à partir de 1957, tous les officiers affectés en Algérie aux procédés de l’arme psychologique, des Cinquième Bureaux spécialisés dans la guerre et l’action psychologiques sont créés dans tous les états-majors. S’ils sont supprimés dès février 1960, ils n’en témoignent pas moins de la prise en compte par l’institution militaire d’une nouvelle dimension, à l’heure où l’étude des nébuleuses et des réseaux d’influence auprès des médias revêt une importance nouvelle. Un travail critique sur ces pratiques pourrait ainsi être utilement mené dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information.

L’histoire de la guerre d’Algérie est enfin celle de ses lendemains, en particulier celle de la mémoire du monde combattant. Là aussi, un travail d’enquête pédagogique peut être mené sur la mise en place des diverses associations qui le structurent, qu’elles regroupent les anciens appelés ou les supplétifs de l’armée française qui ont pu être rapatriés après 1962.

La politique institutionnelle a progressivement évolué, jusqu’à la nouvelle qualification du conflit en 1999 et la création à Paris en 2002, quai Branly, d’un Mémorial rendant hommage aux victimes de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Ce nouveau Haut lieu de la mémoire nationale du ministère des armées sert de cadre aux commémorations, notamment celle des 19 mars et 5 décembre. Le patrimoine mémoriel est par ailleurs très varié, plusieurs sites étant eux-mêmes porteurs de mémoire: anciens hameaux de forestage ayant accueilli les harkis, camps par où transitèrent les rapatriés, comme celui de Rivesaltes. Des visites virtuelles peuvent être organisées sur ces lieux, des travaux menés sur leur valorisation et leur histoire en partenariat avec les acteurs locaux.

A une autre échelle, des recherches peuvent être conduites sur les éléments inscrivant la mémoire des anciens combattants ou événements passés dans le paysage urbain : stèles, plaques commémoratives, noms de rue, inscriptions, monuments, sépultures sont aussi l’occasion de mener un travail d’enquête local permettant de réfléchir à la perception actuelle du conflit, ses traces et son souvenir, de part et d’autre de la Méditerranée.

 

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Ressources pédagogiques de la DMCA sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 

Articles

Lieu de mémoire

Photos (ECPAD)

Vidéos (ECPAD)

Carte

 

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Ressources pédagogiques de l'ECPAD

 

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Ressources pédagogiques du Service historique de la défense (SHD)

 

Le Service historique de la Défense conserve de nombreux fonds d’archives publiques traitant de la guerre d’Algérie, ainsi que des fonds privés, iconographiques et témoignages oraux documentant ce thème. La plupart de ces fonds sont aujourd’hui classés et accessibles par des instruments de recherche consultables en salle de lecture et/ou sur le site Internet du Service historique de la Défense. La bibliothèque de Vincennes propose également un large panel de périodiques intéressant le sujet. Aussi l’équipe pédagogique de Vincennes reste à disposition des enseignants pour les accompagner dans leurs recherches.

Fonds d’archives publiques

  • La série GR, 1H articles 1091-4881 propose de nombreux documents sur la présence française en Algérie, dont une majorité sur la seule guerre d’Algérie. Tout n’y est pas forcément communicable, mais une partie intéressante l’est déjà. Surtout, cette série est amenée à s’élargir au fur et à mesure des déclassifications et des ouvertures.
  • Le fonds cartographique de la série GR 6M T.20.6.B conserve principalement des cartes couvrant la période coloniale (à partir de 1830) pouvant appuyer un travail de contextualisation autour de la guerre d’Algérie.
  • Le fonds iconographique du SHD dispose de collections d’affiches et de tracts sur la guerre d’Algérie.

Fonds d’archives privées

  • Le fonds iconographie propose également des fonds privés provenant de combattants français, des "mémoires de combattants"». Ce sont en général des petits fonds d’une dizaine de photos. Par exemple, on y trouve des diapos couleurs très belles de J.Vogelweith, jeune sous-lieutenant au camp de Zéralda près d’Alger en 1963 et qui a participé au rapatriement de milliers de harkis sauvés par des généraux en opposition aux ordres reçus.
  • Parmi les fonds des témoignages oraux, ceux relatifs aux différents acteurs de la guerre d’Algérie (1954-1962) sont également communicables. À cet égard, l’exposition « Expériences combattantes – Paroles aux harkis » de 2020 a permis de constituer un corpus de témoignages déjà à disposition des enseignants.

Publications, presse et revues

  • Guerres mondiales et conflits contemporains, (1950-aujourd’hui), cote VI-P12. De nombreux articles sur la guerre d’Algérie, sur toute la durée de parution du titre.
  • Combats et opérations. TOE, Indochine, Algérie, OPEX ; collection de 2011 à 2013, cote P 5330.
  • Cahiers d’histoire immédiate, notamment n°48 (2015) cote NMP 6970 et n°45 (2014) cote NMP  7237.
  • Le Képi blanc, notamment n°742 dossier sur "La Légion en Algérie (1831-1968)".
  • La Revue historique des armées, notamment le numéro "Spécial génie" (n°284, 2016) avec deux articles sur "Les sections de neutralisation de grottes en Algérie (1959-1962)".
  • Guerre d’Algérie, guerre d’Indochine. Le magazine des conflits d’outre-mer ; année 2011 seulement, cote P 5302
  • Guerre d’Algérie magazine, année 2002 seulement, cote P 985.
  • "La guerre d’Algérie à l’écran", numéro de Cinémaction, n°85, 1997, cote NMP 8879. Numéro spécial d’un périodique sur le cinéma. Une autre façon d’aborder le sujet.
  • Les cahiers du Djebel. Le magazine d’une génération, organe de l’Union nationale des combattants d’Afrique du Nord, cote P 48. Presse combattante.
  • Historia magazine. La guerre d’Algérie, (1971-1974), cote P 394
  • L’ancien d’Algérie, publié par la Fédération nationale des anciens d’Algérie, cote P 5282 et 5282-GF Presse combattante.

 

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Ressources pédagogiques de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG)

 

Depuis 2016, l’ONAC-VG met à disposition des équipes éducatives un programme pédagogique complet, leur permettant d’aborder, en classe et dans la continuité des programmes, la complexité du conflit et de ses mémoires. Intitulé "Histoire et mémoires de la guerre d’Algérie", ce programme se décline autour de nombreuses ressources et initiatives pédagogiques guidées :

  • Une exposition pédagogique Guerre d’Algérie : Histoire commune, mémoires partagées ?, qui revient sur les trois temporalités ayant inscrit le conflit dans la société française (la colonisation, les années de guerre et la construction des mémoires), permettant ainsi une vision complète des enjeux de la guerre d’Algérie[1]. Cette exposition est disponible sur demande auprès des services départementaux de l’ONAC-VG : https://www.onac-vg.fr/services.        
    Les 23 panneaux physiques se complètent également de neuf vidéos Youtube, courtes et didactiques, où des historiens et spécialistes présentent les différents acteurs du conflit : https://www.youtube.com/playlist?list=PLDHIJ3z6pvdSVuxz4dUPa-fd1VLo1eYrx
  • Cette exposition s’accompagne d’une mallette pédagogique sous forme de clé USB qui regroupe plus de soixante heures de contenus sur l’enseignement de la guerre d’Algérie (fiches thématiques, vidéos, questionnaires, etc.). Cette mallette est également disponible sur demande.
  • Des séances de témoignages croisés en classe, dit "à 4 voix", où des anciens appelés ou engagés, français d’Algérie, harkis et militants de l’indépendance algérienne échangent ensemble et avec les élèves sur leurs expériences de la colonisation et de la guerre, peuvent être organisées sur demande.
  • Une collecte d’archives orales d’anciens acteurs du conflit est également menée par les agents de l’ONAC-VG ; les témoignages collectés (la majeure partie est audio, mais il peut y avoir également quelques témoignages filmés) sont ensuite reversés au SHD et sont consultables par le grand public. Un projet de classe de récolte de témoignages peut donc s’inscrire dans ce dispositif déjà en place, et bénéficier de l’accompagnement des équipes de l’ONAC-VG.

En complément de ce programme, peuvent également être proposés sur cette thématique :

  • Une visite thématique du Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie à Paris, mettant notamment l’accent sur la construction des mémoires à partir des lieux (sur demande auprès de hlmnidf@onacvg.fr).
  • L’exposition thématique "Parcours de harkis et de leurs familles", disponible sur demande dans chaque service départemental de l’ONAC-VG.
  • Des ateliers pédagogiques à propos de parcours familiaux en Algérie, menés par l’équipe de médiation et de documentation au Centre de documentation sur l’Histoire de l’Algérie (Aix-en-Provence).

 

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Ressources de la Fédération nationale André Maginot

 

La Fédération propose des articles de sa revue La Charte, disponibles sur simple demande (consulter la liste des articles), qu’elle enverra numérisés aux établissements intéressés (contacter la FNAM).

 

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Ressources de la Fondation pour mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie

 

Articles

Témoignages

 

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Ressources de l’Union nationale des combattants

 

Brochure

  • "La guerre d’Algérie, une exigence de vérité"

Livre sur l’engagement en Algérie

  • "La Tourmente 1930 – 1964

Carte administrative de l’Algérie française

Expositions conçues par l’UNC

  • "La guerre d’Algérie, une exigence de vérité", 43 panneaux illustrés
  • Une autre de conception plus ancienne et moins élaborée que la précédente, 54 panneaux

Magazine

  • La voix du combattant de 1952 à 1962, dont de nombreux articles traitent de la guerre d’Algérie.

Vidéo co-produite avec l’ECPAD

  • "Algérie - Mémoires meurtrières"

 

Télécharger l'appel à projets

 


[1] La création d’une médiation en ligne via Pégase (Canopé) est en cours de réflexion. Elle permettra de faciliter la mise à disposition et la diffusion de l’exposition aux équipes éducatives et aux structures accueillant des jeunes.

 


 

Écrivains en guerre

 

Ecrivains_AAP

 

Tout au long de l’année scolaire 2022-2023, la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets pédagogiques. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DMCA qui auront lieu d’octobre 2022 à juin 2023, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".

 (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2022, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2022, mars et mai 2023.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie postale : DMCA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • Mont-Valérien
  • Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)

Autres partenaires

  • Association des écrivains combattants (AEC)
  • Mémorial de Verdun
  • Historial de la Grande Guerre
  • Fondation Charles de Gaulle
  • Musée de la Résistance nationale (MRN)
  • Camp des Milles
  • Musée de la Grande Guerre
  • Panthéon

 

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Contenu de l’appel à projets pédagogiques

 

Le 20 février 1942, les toutes jeunes Editions de Minuit publient clandestinement Le silence de la Mer. Vercors (de son vrai nom Jean Bruller) dénonce et refuse, dans ce livre-résistant, l’occupation nazie, quand bien même elle serait « correcte » et se manifesterait sous les traits d’un affable et francophile officier allemand épris de culture. L’ouvrage, rapidement publié à Londres, alors capitale de la France libre, est ensuite largement diffusé par les services gaullistes, y compris en France occupée sous forme de minuscules brochures parachutées par la R.A.F. La nouvelle qui donne son titre au livre connaît vite un succès international avant d’être adaptée pour la première fois au cinéma, en 1947, par Jean-Pierre Melville.

Les poètes Paul Eluard, qui écrit Liberté en 1942, René Char, dont les feuillets d’Hypnos sont rédigés à partir de 1943, Robert Desnos, lui-même entré en résistance en 1942 et dont les écrits ornent aujourd’hui les murs du mémorial des martyrs de la Déportation, haut lieu de la mémoire nationale du ministère des Armées, sont d’autres exemples de ces engagements d’écrivains et d’hommes de lettres français contre le fascisme et pour la liberté.

L’appel à projets proposé par le ministère des armées, s’il s’inscrit à travers ces exemples dans le cadre du 80ème anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, ne se limite cependant pas aux cas de ces poètes résistants et exemplaires.

Il explore plus largement le rapport entre écrivains et combattants, propose d’étudier comment l’écrit rend compte de la réalité de la guerre mais, au-delà de l’indispensable témoignage, peut aussi être arme, instrument d’émancipation et porteur de mémoire.

La guerre est très présente dans la littérature européenne et, au moins depuis l’Iliade, irrigue de nombreux genres littéraires et courants artistiques. Poètes, romanciers, journalistes…, témoins et parfois acteurs des conflits sur lesquels ils composent, s’inscrivent ainsi dans une longue tradition littéraire à laquelle n’échappe pas l’armée française elle-même. Plusieurs auteurs militaires témoignent jusqu’à nos jours de ce lien étroit et ancien entre la plume et l’épée, à commencer par le général de Gaulle. En 2017, la publication de Jonquille par les éditions Gallimard, récit à hauteur d’homme de la vie d’une compagnie de soldats français engagée en Afghanistan, rencontre un succès remarqué.

Le champ chronologique de l’étude peut dès lors être élargi à l’ensemble des conflits contemporains, jusqu’aux engagements récents et à la période la plus actuelle (OPEX). Il concerne, de la même façon, l’aire géographique la plus étendue et ne se limite pas au seul territoire métropolitain.

 

L’appel à projets concerne de la même façon tous les niveaux d’enseignement, du collège et du lycée, de l’enseignement général et de l’enseignement professionnel, dès l’instant où ceux-ci abordent les conflits contemporains (de 1870 à nos jours). Il renvoie à de multiples réalités et bénéficie de nombreuses portes d’entrée dans les programmes, que ce soit pour témoigner de la nature des conflits, illustrer des engagements particuliers ou analyser leur mémoire.

 

Écrits de guerre et écrits sur la guerre constituent ainsi un matériau directement mobilisable en cours.

Des autobiographies et des biographies peuvent être étudiées, l’écrivain lui-même, combattant ou non, civil ou non, devenant un potentiel sujet d’étude. De Guillaume Apollinaire à Maurice Genevoix ou Erich-Maria Remarque, d’Albert Londres à Joseph Kessel, des « soldats de Salamine » de Javier Cercas aux « hommes » de Laurent Mauvignier, les écrivains donnent à voir la guerre ainsi que les hommes et les femmes qui la font. Ils mettent en lumière leurs motivations, les valeurs qui les fondent, les doutes qui les assaillent, les souvenirs qui les hantent et la mémoire qu’ils portent.

Le thème retenu se prête ainsi particulièrement bien à des travaux pluridisciplinaires associant l’histoire-géographie au français, voire au théâtre.

Le cadre du sujet, élargi à l’ensemble des conflits contemporains, lui confère par ailleurs une dimension internationale permettant d’associer les établissements du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger.

 

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Ressources pédagogiques de la DMCA sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 

 Articles

Personnalités

 

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Ressources pédagogiques de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre

 

Pour le Mont-Valérien

Pour le mémorial des martyrs de la Déportation

 

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Ressources pédagogiques du Mémorial de Verdun

 

Visites guidées sur les champs de bataille où a combattu Maurice Genevoix (notamment sur la Tranchée de Calonne ainsi que sur la crête des Éparges).

Exposition consacrée à Maurice Genevoix réalisée à l’initiative de l’ONACVG. (voir la présentation de l'exposition « Maurice Genevoix et Ceux de 14 » au musée des enfants de troupe d'Autun)

 

Documents relatifs à Maurice Genevoix :

 

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Ressources pédagogiques de l’Historial de la Grande Guerre

 

Dans le cadre des actions "pass culture" 2022-2023, deux journées (dates à définir) seront réservées aux classes en lien direct avec cette thématique. L'activité proposera aux élèves du second degré une réflexion autour d'Otto Dix, artiste allemand dont la série d'eaux fortes "Der Krieg" reste l'un des témoignages les plus complets sur l'expérience combattante, et de Henri Barbusse et de son célèbre roman "Le feu, journal d'une escouade".

 

L’Historial propose également deux dossiers pédagogiques, en téléchargement sur son site, à l'attention des élèves des premier et second degrés :

 

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Ressources pédagogiques de la Fondation Charles de Gaulle

 

Espace Écrivains en guerre

Auteurs

Conflits

 

Télécharger l'appel à projets


 

Leclerc, itinéraire d’un Français libre

 

Leclerc

 

Tout au long de l’année scolaire 2022-2023, la direction de la mémoire, de la culture et des archives (DMCA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets pédagogiques. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DMCA qui auront lieu d’octobre 2022 à juin 2023, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".

 (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2022, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2022, mars et mai 2023.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie postale : DMCA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Armée de terre
  • Service historique de la défense (SHD)

Autres partenaires :

  • Musée général Leclerc/Jean Moulin/Libération de Paris
  • Musée de l’Ordre de la Libération
  • Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque
  • Association de la Maison des anciens combattants de la 2e DB

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Contenu de l’appel à projets pédagogiques

 

Le 28 novembre 1947, il y a presque 75 ans, l’avion militaire qui transporte le général Leclerc s’écrase non loin de Colomb-Béchar (actuelle ville de Béchar), à quelque 1150 km d’Alger. Les secours immédiatement dépêchés sur place ne peuvent, en arrivant, que constater la destruction complète de l’appareil et le décès de ses 13 occupants. Sur le corps d’une des dépouilles, dans la vareuse pratiquement intacte, un portefeuille est retrouvé. A l’intérieur, des papiers d’identité, quelques photos et médailles pieuses, ainsi qu’une lettre reçue au Tchad en 1942. Le corps du héros de la France libre, du libérateur de Paris et de Strasbourg, de l’homme de Koufra, vient d’être identifié.

L’appel à projets pédagogiques proposé par la DMCA s’inscrit dans le cadre du cycle mémoriel du 80ème anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, dont le général Leclerc est une des figures emblématiques. Il correspond par ailleurs au 120ème anniversaire de sa naissance, au 75ème anniversaire de sa mort et au 70ème anniversaire de son accession, à titre posthume, à la dignité de maréchal de France. L’année 2022 est ainsi bien une « année du Général Leclerc » qui justifie l’attention toute particulière portée à ce personnage d’exception.

Évoquer le général Leclerc, c’est d’abord évoquer un officier de carrière qui, à l’unisson des résistants de la première heure, ne se résout ni à la défaite, ni à l’occupation nazie du territoire. Arrêté, blessé, évadé, utilisant tous les moyens disponibles pour échapper à la captivité, son histoire personnelle se confond alors avec la tragédie de la France en 1940, l’irrésistible avance allemande, l’exode des populations civiles et l’effondrement des institutions.

Évoquer le général Leclerc, c’est ensuite mieux comprendre le Français libre qui arrive à Londres le 24 juillet 1940 et se présente dès le lendemain au général de Gaulle. Entre les deux hommes, qui ne se connaissent pas mais sont issus du même milieu et partagent les mêmes convictions, l’entente est immédiate. Philippe de Hauteclocque devient François Leclerc, est élevé au grade de chef d’escadron et chargé -rien de moins- de rallier avec des moyens dérisoires l’Afrique Équatoriale française (AEF) à la France libre.

Explorer l’engagement du général Leclerc, c’est dès lors aussi explorer une épopée africaine : du ralliement de Libreville, au Gabon, avec une poignée d’hommes en novembre 1940, au défilé triomphal de Tunis, à la tête de ses troupes et au milieu des alliés anglo-saxons en avril 1943, celui que l’on n’appelle désormais plus que Leclerc a traversé l’Afrique, donné une base territoriale à la France libre, pris le Fezzan aux Italiens et, avec Koufra, donné sa première victoire militaire au général de Gaulle.

Approfondir le parcours du Général Leclerc, c’est enfin évoquer le libérateur de Paris et de Strasbourg. Dès 1943, il parvient à réaliser l’amalgame, au sein de ses troupes, entre coloniaux, Français libres de la première heure et soldats de l’armée d’Afrique pourtant restés jusqu’en 1942 fidèles à Vichy. De cette fusion qui est au cœur de la renaissance d’une véritable armée française naît un redoutable outil militaire, la 2ème division blindée, qui après être entrée dans Paris le 25 août 1944, hissera les couleurs françaises sur la cathédrale de Strasbourg le 23 novembre et finira sa chevauchée le 4 mai 1945 à Berchtesgaden, dans ce « nid d’aigle du Führer » dont les murs portent encore les graffitis témoignant du passage des soldats français.  

L’après-guerre voit le général Leclerc en Indochine, à Hanoï et Saigon, puis en Algérie en mission d’inspection. Général d’armée à cinq étoiles, Compagnon de la Libération titulaire des plus hautes distinctions militaires, chef militaire particulièrement estimé de ses hommes, son histoire se confond ainsi une fois de plus avec celle de la France lorsqu’un incident mécanique dans le ciel algérien conduit à sa tragique disparition.

 

Ces multiples évocations et facettes du personnage sont autant de possibilités d’études et d’entrées dans les programmes scolaires qui, au collège comme au lycée, en séries générales comme en séries professionnelles, accordent une place importante à l’étude de la Seconde Guerre mondiale et aux débuts de la décolonisation. Les programmes d’histoire de 3ème (thème 1) comme de Terminale (thèmes 1 et 2) de la voie générale et technologique, mais aussi certaines entrées du programme de spécialité géopolitique de Terminale ou d’EMC permettent ainsi d’aborder une ou plusieurs des dimensions précédemment évoquées.

Le cadre spatial du sujet, lié aux déplacements du général et notamment à son épopée africaine, permet d’associer pleinement les établissements du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger. Il permet aussi de valoriser la thématique de la « mémoire internationale partagée » et de la fraternité d’armes, tant la colonne Leclerc, puis la 2ème DB, intègrent de soldats de différentes origines. Il donne enfin l’occasion de s’appuyer sur un ensemble de musées, de lieux de mémoire et de fondations qui transmettent l’histoire de la Libération et avec lesquels la DMCA est en étroite relation.

 

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Ressources pédagogiques de la DMCA sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 Articles

Personnalité

Reportage photos

Vidéos

Objet

Cartes

Lieu de mémoire

 

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Ressources de l’Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense

 

  • Leclerc : des sables africains aux adieux à la 2e DB

L’établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD), qui conserve les archives photographiques et filmiques des différents conflits français, dispose dans ses fonds sur la Seconde Guerre mondiale de nombreux reportages photographiques et d’extraits de films qui donnent à voir les étapes de l’itinéraire militaire de Leclerc au prisme du combat et des valeurs de la France libre.

Cette richesse archivistique permet donc de s’inscrire pleinement dans le contenu de l’appel à projets qui invite à mettre en avant, en cette année triplement commémorative, le parcours exceptionnel de cette figure emblématique de la Résistance.

La ressource que proposera l’ECPAD retracera les grandes étapes de ce parcours.
Les visuels fixes et animés mis en ligne sur le site Images défense en offrent déjà une première approche.

 

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Ressources du musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin

 

  • Une présentation de la collection du musée dédiée à Philippe de Hauteclocque est accessible sur le site Internet

Les collections du musée sont accessibles gratuitement à tous les publics individuels, du mardi au dimanche, de 10h à 17h45.

Les visites de groupe, gratuites ou payantes, nécessitent une réservation par courriel à museeML.publics@paris.fr

  • La victoire de Koufra

À l'occasion des 80 ans de la victoire de Koufra, le général Michel, Président de la Fondation Maréchal Leclerc de Hautdeclocque et Christine Levisse-Touzé, historienne spécialiste du sujet, s'expriment tous deux dans le cadre d'une conférence en ligne. (accéder à la conférence)

    • « Retentissement et conséquences de la victoire de Koufra », par Christine Levisse-Touzé (durée 15 minutes)
    • « La victoire de Koufra » par le général Michel (durée 20 minutes)
  • La carte d’identité anglaise du capitaine Leclerc, 28 juillet 1940 

Un podcast de la série « Les secrets du parcours » par Sylvie Zaidman, conservatrice générale et Directrice du Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin (2 minutes)

  • « Tenez bon, nous arrivons ! » un message du général Leclerc aux policiers résistants : un podcast de la série « Les secrets du parcours » par Sylvie Zaidman, conservatrice générale et Directrice du Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin (1 minute et demi)
  • Le général Leclerc : un engagement pour libérer la France : une fiche de visite

Le musée met en ligne la fiche parcours « Le général Leclerc », sur laquelle les élèves peuvent s’appuyer pour réaliser une visite libre du fonds dédié à Philippe Leclerc de Hauteclocque et à la 2e DB.

 

Les visites libres de groupe sont gratuites pour les scolaires et doivent être réservées par courriel, adressé à museeML.publics@paris.fr

 

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Ressources du musée de l’Ordre de la Libération

 

  • Un parcours inter musées avec le musée de la libération de Paris, musée du général Leclerc musée Jean Moulin qui pourrait être axé sur le général Leclerc – p24 de notre offre pédagogique
  • Une visite guidée « de Gaulle et la France libre » qui pourrait également faire l’objet d’un développement particulier sur Leclerc, son parcours, les unités de la 2e DB – p13 de notre offre pédagogique
  • Un dossier pédagogique « de Gaulle et la France libre » avec une page sur Leclerc (p. 21) et plus largement (p. 18 à la p. 25) sur la France libre et les Forces terrestres françaises libres.
  • Dans le but « d’associer pleinement les établissements du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger », nous disposerons prochainement d’une visite virtuelle du musée commentée par un médiateur (disponible à la rentrée scolaire 2022 – 2023).
  • Pour aller plus loin, nous disposons également d’un fonds photos et d’archives sur le général Leclerc.

 

De manière plus général, pour aider à contextualiser :

 

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Ressources du musée de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque

 

La fondation propose une « année Leclerc » pour le 75eme anniversaire de sa disparition.

Ce thème a pour but de mieux faire connaître Leclerc auprès de la jeunesse sous deux aspects, le chef (toujours victorieux) et l’homme (sans tâches). Les cérémonies commémoratives de la libération de la France permettront de développer les actions :

  • Des expositions (imprimable au format A3) et des conférences.

Déjà programmés :

  • une conférence au cinéma Gaumont (face église Alésia), le week-end du 7-8 octobre, en liaison avec le Musée Leclerc et l’association des commerçants de l’avenue Leclerc dans le 14e ;

un rallye famille sur le thème Leclerc dans Paris le samedi et un défilé kermesse (avec les reconstituteurs de l’UNIVEM) entre la Porte d’Orléans et la place Denfert Rochereau.

 

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Années antérieures

À l’occasion du 26e anniversaire de l’entrée au Panthéon de Marie Curie, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées, en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et, parmi les partenaires associatifs, le musée Curie et l’Institut Curie, lance un appel à projets pédagogiques pour l’année scolaire 2021-2022 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :

 

Marie Curie, les sciences et la guerre

 

Marie Curie

Irène et Marie Curie à l’hôpital d’Hoogstade (Belgique) en 1915. Appareils radiographiques installés dans un pavillon
Musée Curie (collection ACJC)

 

Tout au long de l’année scolaire 2021-2022, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets pédagogiques. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DPMA qui auront lieu d’octobre 2021 à juin 2022, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".

 (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2021, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2021, mars et mai 2022.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie électronique : dpma-bapi.correspondant.fct@intradef.gouv.fr
  • Par voie postale : DPMA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • Service de santé des armées (SSA)
  • Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Service Historique de la Défense (SHD)

Autres partenaires :

  • Musée Curie
  • Historial de la Grande Guerre
  • Musée de la Grande Guerre
  • Le Panthéon

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Contenu de l’appel à projets pédagogiques

Titulaire de deux prix Nobel et première femme à entrer au Panthéon en 1995 pour ses mérites propres, Marie Curie est aujourd’hui reconnue comme une des plus grandes scientifiques de son époque. Brillante physicienne, mère de deux enfants, elle est aussi animée d’une profonde foi patriotique qui la conduit à mettre dès 1914 ses compétences au service de sa patrie d’adoption. L’engagement de Marie Curie dans la guerre symbolise et illustre tout à la fois l’implication des sociétés, des sciences et des techniques dans le conflit.

L’appel à projets est adapté aux programmes d’histoire de CM2 et de 3ème (thème 1) qui traitent de la Première Guerre mondiale, mais aussi plus particulièrement à celui de 1ère de l’enseignement général et technologique (thème 4) qui intègre "Marie Curie dans la guerre" comme point de passage et d’ouverture.

Le thème renvoie également à l’implication des civils dans le conflit, et plus particulièrement au rôle joué par les femmes, ainsi qu’à certains aspects scientifiques et techniques de la guerre.

Le personnage Marie Curie peut donc être abordé sous l’angle de la mobilisation des civils au profit de l’effort de guerre, mais également sous le prisme des avancées scientifiques, celles-ci permettant en l’occurrence une meilleure prise en charge des blessés. Les conséquences à plus long terme de ces engagements et innovations peuvent aussi être étudiées.

Un exemple de mobilisation

1914, l’Europe bascule dans la guerre. Les belligérants mobilisent des millions de combattants pour un conflit qui, prévu pour ne durer quelques mois, s’enlise rapidement. Les batailles de la Marne et de Tannenberg signent l’échec des plans de guerre des deux camps, les opérations s’enlisent, les armées s’enterrent, la guerre de position succède à la guerre de mouvement. Au-delà des Etats, ce sont bien les nations et les sociétés qui entrent en guerre et, dès le début du conflit, les civils qui s’impliquent également.

Marie Sklodowska, devenue française depuis son mariage avec le physicien Pierre Curie mais née en 1867 à Varsovie dans une Pologne alors sous domination russe, est en 1914 une personnalité internationalement reconnue au cursus particulièrement brillant : reçue première à l’agrégation de mathématiques pour l’enseignement des jeunes filles, doublement auréolée du prix Nobel de physique (1903) puis de Chimie (1911), première femme professeur de la Faculté des sciences, elle est à la veille de la guerre à la tête de l’institut du Radium.

Cette célébrité comme ses connaissances scientifiques, Marie Curie les met d’emblée au service de son pays d’adoption et cherche immédiatement, après la déclaration de guerre, à se rendre utile, mobilisant avec l’aide de sa fille Irène des ressources humaines, matérielles et financières au profit des premiers blessés. Elle se rapproche notamment de la Croix-Rouge par l’intermédiaire de l’Union des Femmes de France (UFF), ainsi que du Patronage national des blessés qui, dirigé par l’historien Ernest Lavisse, se donne pour mission "d’apporter au service de santé militaire un concours à la fois scientifique et méthodique".

Un engagement particulier

Le développement industriel met à disposition des pays en guerre des moyens de destruction d’une puissance jusqu’alors inconnue. L’artillerie, notamment, provoque des blessures nombreuses, souvent mortelles et presque toujours invalidantes, d’une grande complexité à soigner.

Marie Curie adapte alors ses recherches aux besoins afin de soigner le plus efficacement possible ces traumatismes : "ayant voulu, comme tant d’autres, me mettre au service de la Défense nationale dans les années que nous venons de traverser, je me suis presque aussitôt orientée du côté de la radiologie". Il s’agit en effet, en systématisant le recours à la radiologie médicale, de permettre une meilleure prise en charge des blessés et d’assurer à l’intervention chirurgicale une plus grande efficacité.

Nommée inspectrice du service de radiographie de l’UFF, Marie Curie entreprend tout d’abord de doter en postes de radiologie les hôpitaux de la région parisienne où sont rapatriés les blessés. Très vite apparaît toutefois la nécessité d’équiper également les hôpitaux de campagne situés au plus près de la ligne de front : aux postes de radiologie fixes doivent donc s’ajouter des postes mobiles, embarqués dans des automobiles équipées pour la circonstance et qui passeront à la postérité sous le nom de "petites curies".

Si l’idée d’équiper des voitures en appareils radiologiques remonte au début du siècle, c’est bien Marie Curie qui promeut leur utilisation, mobilise des dons pour les multiplier et intervient auprès des autorités militaires pour avoir accès aux zones de combat. Elle se rend elle-même à plusieurs reprises sur la ligne de front, participant directement aux examens : "j’ai fait moi-même l’examen radiologique de plus de 1000 blessés. Parmi ces examens il y en eut de faits à toute extrémité où j’ai eu le bonheur de contribuer directement à sauver la vie d’hommes qui, sans ce secours, eussent été perdus à brève échéance".

Alors que les hôpitaux militaires peuvent compter sur 21 postes fixes ou transportables de radiologie en 1914, ce sont ainsi, grâce à ces multiples efforts, 850 postes qui sont en service en 1918.

Aux équipements, il faut ajouter la formation : si les déplacements ponctuels de Marie Curie permettent de former sur place des manipulateurs, ceux-ci ne suffisent très rapidement plus à satisfaire les besoins des armées. La physicienne milite alors avec Antoine Béclère, directeur du service radiologique des armées, pour la formation d’infirmières et obtient la création d’un hôpital-école rue Desnouettes à Paris, l’hôpital Edith Cavell, placé sous la direction de la doctoresse Nicole Girard-Mangin, elle-même de retour du front. L’enseignement pratique de radiologie, dont le programme est directement rédigé par Marie Curie, est quant à lui dispensé à l’institut du radium.

Ce sont ainsi plus d’un million d’examens radiologiques qui, grâce au personnel formé, pourront être réalisés entre 1917 et 1918.

Des répercussions à plus long terme

L’action de Marie Curie durant la Première Guerre mondiale a donc été d’une grande importance, permettant d’équiper hôpitaux et véhicules, de former des personnels, d’organiser un enseignement et de radiographier plusieurs centaines de milliers de blessés en quatre années de guerre.

Ces acquis perdurent et survivent au conflit, les recherches se poursuivant après 1918 sur l’utilisation médicale des rayonnements et la fondation Curie, créée en 1920, s’affirmant comme un centre de soin spécialisé dans la lutte contre le cancer.

En 1934, année du décès de Marie Curie, sa fille aînée Irène et son mari Frédéric Joliot découvrent eux-mêmes la radioactivité artificielle, ouvrant ainsi la voie à la création de noyaux radioactifs. Dès 1938, ils démontrent la possibilité d’une réaction en chaîne susceptible de libérer une quantité considérable d’énergie. Les applications militaires évidentes de ces recherches seront développées durant la Seconde Guerre mondiale et aboutiront à l’explosion expérimentale de la première bombe atomique le 16 juillet 1945 dans le désert du Nouveau Mexique. Les 6 et 9 août deux autres bombes explosent sur Hiroshima et Nagasaki, le monde entre dans l’ère nucléaire.

Dans un tout autre domaine, Le Journal salue en ces termes la leçon inaugurale de Marie Curie dans l’amphithéâtre de physique de la faculté des sciences de la Sorbonne le 5 novembre 1906 : "c’est (…) une grande victoire féministe que nous célébrons en ce jour. Car, si la femme est admise à donner l’enseignement supérieur aux étudiants des deux sexes, ou sera désormais la prétendue supériorité de l’Homme mâle ?". L’implication de Marie Curie dans le conflit témoigne bien quelques années plus tard du rôle joué par les femmes en faveur de l’effort de guerre, mais le destin exceptionnel de la physicienne et sa reconnaissance internationale ne sont alors pas à l’unisson de la condition féminine. L’évolution de celle-ci demeure toute relative au lendemain du conflit et il faudra encore attendre plusieurs années avant que la prophétie du journaliste ne se réalise.

Le thème retenu se prête particulièrement bien à des travaux pluridisciplinaires associant l’histoire-géographie aux disciplines scientifiques, au premier rang desquelles les sciences physiques.

L’itinéraire personnel de Marie Curie ainsi que sa dimension internationale permettent par ailleurs d’associer les établissements du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger, plus particulièrement ceux de Pologne, d’Allemagne et des Etats-Unis, de nombreux financements ayant été apportés par la fondation Carnegie.

Le sujet intègre enfin, à travers l’étude d’une personnalité scientifique féminine de premier plan, la question de la lutte contre les préjugés et les discriminations.

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Ressources pédagogiques de la DPMA

sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 

Articles en ligne

Personnalité

Lieux de mémoire

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Ressources pédagogiques de l'ECPAD

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Ressources du musée Curie

À l’occasion du centenaire de la Fondation Curie, le musée propose en ligne une web série inédite de 4 épisodes inspirée du voyage de Marie Curie aux États-Unis en 1921. (visionner les vidéos)

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Ressources du musée de la Grande Guerre

 

L’équipe de médiation culturelle propose une visite/atelier à destination du secondaire (3ème et 1ère) dont voici le descriptif :

Visite guidée Marie Curie, Femme d'exception

Découvrez le musée à travers l'histoire des femmes au cours de la Grande Guerre et plus particulièrement en découvrant le destin d'une femme d'exception : Marie Curie.

Les différentes facettes de sa vie, depuis sa Pologne d'origine jusqu'à sa postérité, sont l'occasion de porter un regard nouveau sur le conflit : à la fois sur la condition féminine en France, mais également sur les sciences dans la guerre et les bouleversements sociétaux que cette dernière engendre.

Dans tous les pays belligérants, les femmes vont remplacer les hommes absents afin de soutenir l’effort de guerre et se voient alors confier des tâches jusque-là inaccessibles.

Marie Curie, comme d'autres personnalités, va jouer un rôle exemplaire en mettant ses compétences scientifiques au service de la patrie et des blessés.

Profitez de cette visite qui dévoile l'histoire du conflit et nos collections sous un angle original et novateur.

Les ateliers (au choix)

  • Grande Guerre à la Une 

L’atelier Grande Guerre à la Une plonge les élèves dans le monde du journalisme. Ils créent, en petit groupe, une maquette de leur propre journal à travers la réalisation de sa Une. Pour leur production, ils s'appuient sur les connaissances acquises sur l'arrière et la participation des femmes dans l'effort de guerre au cours de la visite guidée.

Ils choisissent la temporalité de leur Une (période de guerre, d'après-guerre ou actuelle) ainsi que le public ciblé par leur journal (Est-ce un journal du front ou bien de l'arrière, des anciens combattants, des veuves de guerres...).

Ils créent le gros titre et construisent les articles, les publicités et l'esthétique de la Une grâce à l'iconographie et au matériel fournis par le musée. Pour finir, ils présentent leur production à l’ensemble de la classe et exposent leurs partis pris. C'est un atelier ludique qui permet de retenir, d'enrichir et d'exploiter les connaissances acquises au cours de la visite.

  • Histoire de photos

Les élèves ont pour mission de créer un album photographique à partir d'un corpus d’images d’archives dédié à l'arrière et plus particulièrement à l'apport des femmes durant la Grande Guerre.

Ils travaillent en groupes et s’organisent pour observer les images, réaliser une sélection, recadrer les photographies, rédiger les titres et les légendes.  

Ils sont aussi sensibilisés à la notion de propagande en détournant les mêmes documents iconographies en fonction des points de vue défendus. Ils peuvent créer un livret soit pour inciter les femmes à participer à l'effort de guerre, soit dénoncer leurs conditions de travail, les privations...  

Le résultat de ce travail leur permet, à la fois, d'appréhender les mécanismes de la propagande, mais également ce premier conflit mondial sous le prisme de l'apport de l'arrière et plus particulièrement des femmes. 

 

Tarifs :

Tarif d'entrée au musée 

5 € / enfant

Visite guidée 

Tarif d'entrée + 80 €

Visite guidée + atelier pédagogique

Tarif d'entrée + 130 €

Les tarifs sont indiqués pour les groupes à partir de 15 personnes, 30 personnes maximum

 

Renseignement au 01 60 32 10 45 de 10h à 17h lundi, mercredi, jeudi et vendredi reservation.museedelagrandeguerre@meaux.fr

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Ressources du Panthéon

 

Pour en savoir plus

 

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À l’occasion du 30ème anniversaire de la première guerre du Golfe, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées conduit un appel à projets pédagogiques pour l’année scolaire 2021-2022 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :

 

Les OPEX : combattre, soutenir, honorer

visuel Opex

 

Tout au long de l’année scolaire 2021-2022, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DPMA qui auront lieu d’octobre 2021 à juin 2022, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".

 (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2021, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2021, mars et mai 2022.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie électronique : dpma-bapi.correspondant.fct@intradef.gouv.fr
  • Par voie postale : DPMA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • Armée de terre
  • Service de santé des armées (SSA)
  • Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Service Historique de la Défense (SHD)
  • Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)

Associations, fondations…

  • Fédération nationale André Maginot (FNAM)
  • Fédération Nationale des Anciens des Missions Extérieures (FNAME-OPEX)
  • Association Nationale des participants aux OPérations EXtérieures (ANOPEX)
  • Souvenir français (SF)
  • Union nationale des combattants (UNC)
  • Union fédérale (UF)
  • Union des blessés de la face et de la tête (UBFT), « les Gueules Cassées »
  • Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE)

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Contenu de l’appel à projets pédagogiques

Le 11 novembre 2019 a marqué une étape importante dans la reconnaissance de la mémoire des soldats morts pour la France en opérations extérieures depuis 1963 avec l’inauguration d’un monument qui leur est dédié. Implanté à proximité du siège du ministère des Armées, à Balard, ce dixième haut lieu de la mémoire nationale prend place dans le jardin public Eugénie Djendi, au cœur du parc André-Citroën dans le XVème arrondissement. Il invite les passants à mesurer, à la lecture des centaines de noms qui y sont inscrits, les sacrifices consentis par nos soldats, et à comprendre la permanence de l’engagement militaire de la France dans le monde.

Si celui-ci s’effectue essentiellement dans un cadre multilatéral, dans le respect des principes du droit international, ses formes et ses finalités ont considérablement évolué depuis les lendemains des guerres de décolonisation. Il est donc possible de mener une histoire des OPEX, étroitement liée à l’évolution de la place de la France dans le monde et aux représentations de sa politique étrangère.

            Cet appel à projets s’inscrit en lien avec les programmes scolaires d’enseignement.

Il est adapté, dans l’enseignement général, au programme d’histoire de Terminale (thème 4- Chapitre 1) qui traite des nouveaux enjeux mondiaux et appelle à mettre en perspective de nouvelles formes de conflits (terrorisme, conflits asymétriques et renouvellement de l’affrontement des puissances), ainsi qu’à celui de l’enseignement de spécialité Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques de Terminale (thème 2 – Faire la guerre, faire la paix : formes de conflit et modes de résolution) qui intègre la première guerre du Golfe (1991) comme objet de travail conclusif.

Le thème renvoie également à la mémoire de ces opérations et peut permettre la mise en place d’un "projet de l’année" dans le cadre du programme d’enseignement moral et civique de Terminale des voies générales et technologiques (Axe 1- Fondements et expériences de la démocratie, qui propose d’étudier "la protection des démocraties : sécurité et défense nationales ; lutte contre le terrorisme").

Dans l’enseignement professionnel, les OPEX peuvent être évoquées dans le cadre du programme de Terminale (thème 1), qui mentionne la première guerre du Golfe ("Tempête du désert") comme point de repère. Les questions de défense et de sécurité sont également abordées dans le thème 2 du premier objet d’étude du programme de CAP, ainsi qu’en Première professionnelle (thème 2).

En collège, la question peut enfin être développée en 3ème, les attendus du programme d’éducation morale et civique (EMC) citant les engagements européens et internationaux de la France comme objet d’enseignement. Dans le cadre du parcours citoyen, les élèves doivent par ailleurs acquérir "des connaissances sur la Défense et la sécurité nationale, les enjeux et le cadrage des engagements militaires européens et internationaux de la France".

La politique de défense de la France depuis 1963 a conduit à un déploiement des forces armées françaises en différents points du globe pour des raisons très diverses, la géographie de ces interventions recoupant celle des conflits contemporains et de leurs enjeux géopolitiques. S’intéresser aux OPEX permet ainsi de s’intéresser aux nouvelles formes de conflit, à leur nature mouvante (terrorisme et conflits asymétriques, comme au Sahel ou en Afghanistan) et aux efforts consentis pour faire face aux défis du monde actuel.

Des études de cas peuvent être menées, des cartes établies, qui éclairent les tensions contemporaines et permettent également de souligner les enjeux de la coopération internationale, tant les interventions militaires s’effectuent aujourd’hui dans un cadre multilatéral. Au-delà de l’environnement juridique dans lequel s’inscrivent ces missions et de la légitimité que leur donnent, par exemple, les résolutions de l’ONU, leur dimension internationale s’exprime aussi au plus près du terrain et des combats, ceux-ci associant fréquemment des soldats de diverses nationalités. Etudier les OPEX permet ainsi de mettre en évidence des fraternités combattantes qui transcendent les appartenances nationales et ouvre la voie à des recherches sur la mémoire partagée de ces engagements.

Combattre implique aussi la mise en place d’une chaîne logistique qui, de l’approvisionnement en matériels divers à l’évacuation des blessés, assure un lien permanent entre le front et l’arrière. Dans cette chaîne, le soutien médical opérationnel joue un rôle particulièrement important, à la fois parce qu’il permet de sauver des vies et parce qu’il constitue un facteur essentiel du moral du combattant. Les moyens développés pour la prise en charge des blessés, l’accompagnement des soldats depuis la blessure jusqu’à la reconstruction et la réinsertion peuvent ainsi donner lieu à des études qui associent considérations techniques et scientifiques. La protection sanitaire nécessite en effet de s’adapter au changement de nature des conflits et à la prévalence actuelle des lésions par éclats ou explosions dues à des engins explosifs improvisés. Elle ne se limite par ailleurs pas à la seule phase des combats et exige, par exemple, la connaissance et la mise à jour constante des données épidémiologiques des différents théâtres d’opérations, une préoccupation aujourd’hui plus que jamais d’actualité. Dans le cadre de cet AAP, des projets interdisciplinaires peuvent être conduits en partenariat avec des structures accueillant des blessés ou invalides de guerre, des actions menées avec des œuvres comme celle du Bleuet de France.

Si elles sont bien objets d’histoire, les OPEX restent toutefois peu documentées et occupent une place particulière dans la mémoire nationale : d’une part, parce que leur histoire n’est pas définitivement écrite, les plus anciennes s’inscrivant dans un passé proche et les plus récentes étant toujours en cours ; d’autre part, parce qu’elles irriguent des territoires étrangers très lointains et sans unité géographique ; enfin, parce qu’elles concernent une communauté de militaires professionnels et d’appelés volontaires, et non une génération entière.

La mémoire des OPEX reste donc une mémoire à construire qui place au cœur de ses enjeux le renforcement du lien armées/Nation, son étude intéressant à ce titre tout particulièrement l’enseignement de défense.

Elle nous permet de nous interroger également sur les pratiques mémorielles les plus à même de susciter un sentiment d’appartenance parmi la communauté des vétérans qui, depuis maintenant près de six décennies, ont été engagés sur différents théâtres, et les plus susceptibles de répondre aux besoins des familles endeuillées par la perte d’un de leurs proches.

Dans le cadre de cet appel à projets, des recherches locales pourraient par exemple être menées afin d’identifier les Morts pour la France en opération extérieure d’une commune, les noms des défunts devant, depuis 2012, être apposés sur le monument aux morts de celles-ci. Des partenariats pourraient être également établis avec les unités d’appartenance des soldats tués en opération, des recueils de témoignages effectués et des reportages réalisés à partir des journaux de marche. Les travaux étant conduits sur le contexte historique d’une intervention précise, le nom du soldat décédé trouverait ainsi place dans un cadre plus large et l’enquête menée, partant du local pour aller à l’international, permettrait de mieux comprendre le sens de l’engagement et du sacrifice consenti.

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Deux questions au général Abrial, Président du conseil d'administration du musée de l'Air et de l'Espace; ancien chef d'état-major de l'armée de l'Air de 2006 à 2009 et chef du commandement allié Transformation de l'OTAN de 2009 à 2012

  

 

Une intervention de Madame Griffaton, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du département scientifique et des collections du musée de l'Air et de l'Espace

 

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Ressources pédagogiques de la DPMA

sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 

Articles

Lieu de mémoire

Texte

Carte

Albums photos

Vidéos

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Ressources pédagogiques de l’armée de Terre (AT)

L’armée de Terre propose sur le site CDM/Educ@def un ensemble de ressources intéressant les OPEX.

Consulter également les ressources rassemblées par le Centre de Doctrine et d’Enseignement du Commandement (CDEC) dans le document intitulé Comprendre les opérations extérieures : l'engagement de l'armée de Terre (télécharger le document)

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Ressources pédagogiques de l'ECPAD

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Ressources pédagogiques du Service historique de la défense (SHD)

 

Le Service historique de la Défense conserve de nombreux fonds d’archives publiques traitant des OPEX, ainsi que des fonds privés, iconographiques et témoignages oraux documentant ce thème. La plupart de ces fonds sont aujourd’hui classés et accessibles par des instruments de recherche consultables en salle de lecture et/ou sur le site Internet du Service historique de la Défense. La bibliothèque de Vincennes propose également un large panel de périodiques intéressant le sujet. Aussi l’équipe pédagogique de Vincennes reste à disposition des enseignants pour les accompagner dans leurs recherches.

Fonds d’archives privées

  • Le fonds iconographie propose également des fonds privés provenant de combattants français, des "mémoires de combattants". Ce sont en général des petits fonds d’une dizaine de photos. Par exemple, on y trouve, concernant les OPEX, un fonds assez original sur la Somalie au début des années 90.
  • Concernant la guerre du Golfe, le SHD peut proposer une dizaine de témoignages de chefs de corps datant de 20 ans et d’autres plus récents de gardiens de camps de prisonniers.

Publications, presse et revues

  • Guerres mondiales et conflits contemporains, (1950-aujourd’hui), cote VI-P12. De nombreux articles sur la guerre du Golfe, sur toute la durée de parution du titre.
  • Combats et opérations. TOE, Indochine, Algérie, OPEX ; collection de 2011 à 2013, cote P 5330.
  • Cahiers d’histoire immédiate, notamment n°48 (2015) cote NMP 6970 et n°45 (2014) cote NMP  7237.
  • Le Képi blanc, notamment n°667 dossier sur l’Afghanistan, n°610 dossier sur le Golfe.
  • La Revue historique des armées avec le numéro "Spécial génie" (n°284, 2016) avec deux articles sur "Les sections de neutralisation de grottes en Algérie (1959-1962) : l’utilisation du génie dans la lutte antisubversive" et un témoignage : "Le Golfe, une rupture stratégique pour le génie".
  • Guerres mondiales et conflits contemporains n°244, décembre 2011 "La guerre du Golfe (1991) : continuités et ruptures dans l’art occidental de la guerre", cote VI-P12
  • Edition spéciale n°1 (1991), "Guerre du Golfe", cote P 5752

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Ressources pédagogiques de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG)

Depuis janvier 2021, l’ONAC-VG travaille à la mise en œuvre d’un programme pédagogique (en cours de conception) permettant de développer une approche complexe et pluridisciplinaire de la mémoire des opérations extérieures. Dans ce cadre, les ressources suivantes peuvent être mises à disposition des équipes éducatives souhaitant participer à cet appel à projets :

  • Une plateforme digitale sur laquelle sera numérisé le monument aux morts pour la France en opérations extérieures, ainsi que les différents travaux pédagogiques réalisés par des classes autour des parcours de ceux dont le nom est inscrit sur le monument.
  • Une exposition pédagogique, disponible auprès des services départementaux de l’ONAC-VG, qui revient à la fois sur le cadre et les missions d’OPEX et sur des thématiques liées aux parcours, comme la vie en OPEX, la famille, les femmes, les blessures, la reconstruction, les morts pour la France, etc. Dans certains territoires, des panneaux thématiques liés à la problématique des OPEX dans la région seront également disponibles avec l’exposition.
  • La captation du symposium "Liban : l’engagement militaire français" organisé par l’ONAC-VG en 2018, et disponible en 5 parties sur Youtube : https://www.youtube.com/playlist?list=PLDHIJ3z6pvdRWVOzOZssJVKaV6kUeInLt

Composé de quatre tables rondes, chacune étant centrée sur un aspect du déploiement des forces françaises dans le cadre d’un contexte géopolitique et stratégique complexe et modérée par un spécialiste, ce symposium avait aussi vocation à être un espace de parole pour cette quatrième génération du feu dont le besoin de parler est aujourd’hui manifeste.

En complément de ces ressources, peuvent également être proposés sur cette thématique :

  • Des visites et ateliers pédagogiques autour du Monument aux morts pour la France en opérations extérieures. Ces ateliers, autour de parcours, de la mention Mort pour la France ou de la construction des mémoires, pourront être développés à partir de visites du monument ou sur la base de sa plateforme numérique (sur demande auprès de hlmnidf@onacvg.fr).
  • Une collecte d’archives orales d’anciens acteurs d’opérations extérieures, menée par les agents de l’ONAC-VG ; les témoignages collectés seront ensuite reversés au Service historique de la défense (SHD) et consultables par le grand public. Un projet de classe de récolte de témoignages pourra donc s’inscrire dans ce dispositif déjà en place, et bénéficier de l’accompagnement des équipes de l’ONAC-VG.
  • Une séance de témoignages d’anciens acteurs d’opérations extérieures. Ces séances peuvent s’organiser en classe, autour de différents conflits ou différentes thématiques.
  • Un événement sportif associant des jeunes et des anciens acteurs d’opérations extérieures. Plusieurs types de sports peuvent être utilisés pour ces ateliers, tels que des courses de relais, des rallyes, ou encore des matchs de football.
  • Un atelier "Explique-moi une cérémonie". À partir d’une mallette pédagogique développée par l’ONAC-VG, le médiateur pourra revenir en amont sur les enjeux et le déroulé d’une cérémonie patriotique. Cet outil peut être utilisé pour préparer des cérémonies autour des opérations extérieures.

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Ressources de la Fédération nationale André Maginot

La Fédération propose des articles de sa revue La Charte, disponibles sur simple demande (consulter la liste des articles), qu’elle enverra numérisés aux établissements intéressés (contacter la FNAM).

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Ressources de l’Association Nationale des participants aux Opérations Extérieures

  • Qu’est-ce qu’un soldat, en opération extérieure ?, Jean-Pierre Pakula, Béthune, janvier 2021 (visionner le diaporama)
  • Stèles OPEX en France (visionner le diaporama)
  • Soutien de l’ANOPEX à un projet de reboisement conduit par l’ONF (visionner la vidéo tournée en forêt de Montmorency, en présence de la Midarm).
  • Avec les hommes et les femmes de l’opération Barkhane, (visionner le reportage de TF1 sur l’opération Barkhane).
  • Barkhane – Poursuivre la traque au sol des terroristes grâce à la livraison par Air, EMA, 2019 (visionner la vidéo)
  • Chammal – Bilan de la Task Force Wagram, EMA 2019 (visionner la vidéo)

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Ressources du Souvenir français

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Ressources de l’Union nationale des combattants

Exposition

  • "les opérations extérieures depuis 1962" qui traite des théâtres suivants : opérations Prométhée et Artimon (Golfe arabo-persique) ; opération Carbet (Haïti) ; opérations Héraclès-Pamir-Epidote (Afghanistan) ; opération Alba (Albanie) ; APRONUC (Cambodge) ; opération joint Guardian (Kosovo) ; opération Daguet (Koweït) ; opérations Épaulard et Diodon (Liban) ; opérations ORYX 1 et 2 (Somalie) ; opération Trident (Macédoine) ; Algérien (1962-63) ; FORPRONU (Bosnie) ; opération Almandin (Centre-Afrique) ; opérations Artémis et Mamba (Congo) ; opérations Noroit et Turquoise (Rwanda) ; opération Harmattan (Libye) ; opérations Limousin et Manta (Tchad) ; opération Licorne (Côte d’Ivoire) ; opération Serval (Mali).

 

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À l’occasion des 60 ans de la fin de la guerre d’Algérie, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées conduit un appel à projets pédagogiques pour l’année scolaire 2021-2022 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :

La guerre d’Algérie : une histoire militaire, des mémoires combattantes

 

visuel Algérie

 

Tout au long de l’année scolaire 2021-2022, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées pourra apporter son soutien aux projets pédagogiques qui répondront à cet appel à projets pédagogiques. Ce soutien pourra prendre différentes formes financières, pédagogiques et événementielles.

Lors des différentes commissions de subventions de la DPMA qui auront lieu d’octobre 2021 à juin 2022, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des établissements scolaires, associations, fondations ou collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront par ailleurs donner lieu à la réalisation d’un film documentaire ou l’attribution de mentions dans le cadre de l’action nationale interministérielle "Héritiers de mémoire".

 (https://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire)

La sélection des projets scolaires pour "Héritiers de mémoire" ayant lieu fin octobre 2021, les établissements scolaires qui souhaiteraient être sélectionnés dans ce cadre sont invités à transmettre leurs projets dès les mois de septembre et octobre.

Au-delà de l’opération "Héritiers de mémoire", les projets scolaires pourront faire, sous réserve de leur qualité, l’objet d’un soutien financier et partenarial lors des commissions de soutiens aux projets scolaires de novembre 2021, mars et mai 2022.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, nous vous invitons à contacter le bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles (BAPIM) de la sous-direction de la mémoire combattante (SDMC) :

  • Par voie électronique : dpma-bapi.correspondant.fct@intradef.gouv.fr
  • Par voie postale : DPMA/SDMC/BAPIM 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat étroit avec le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Sont également partenaires :

Ministère des armées :

  • Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Service historique de la Défense (SHD)
  • Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG)

Associations, fondations…

  • Fédération nationale André Maginot (FNAM)
  • Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (FMGACMT)
  • Union nationale des combattants (UNC)
  • Union fédérale (UF)
  • Union des blessés de la face et de la tête (UBFT), « les Gueules Cassées »
  • Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE)

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Contenu de l’appel à projets pédagogiques

Le contexte mémoriel

 

Le 19 mars 1962, le cessez-le-feu décrété en Algérie concrétise la signature, la veille, des accords d’Evian. Il annonce la fin d’un conflit débuté en novembre 1954 et qui a concerné, de part et d’autre de la Méditerranée, plusieurs centaines de milliers de combattants.

Les 60 ans de la fin de la guerre d’Algérie en mars 2022 invitent à approfondir la réflexion sur ce conflit, son histoire et la mémoire qui en découle, alors même que les principaux témoins de cette époque sont de moins en moins nombreux. Cet enjeu a une importance toute particulière pour les jeunes générations qui n’ont pas connu cette période de l’Histoire et qui l’entendent pourtant régulièrement évoquée. Il a aussi une grande importance pour les anciens combattants et leurs descendants, qui aspirent à une reconnaissance de leurs mémoires particulières. Il s’inscrit enfin dans le cadre d’une approche renouvelée sur le sujet, qui a vu les programmes scolaires faire une place particulière à l’histoire militaire et à la mémoire de la guerre d’Algérie.

En Algérie, le déclenchement de l’insurrection nationaliste du 1er novembre 1954 s’inscrit dans le contexte plus général des lendemains de la Seconde Guerre mondiale et du mouvement global de décolonisation.

La longueur de cette séquence historique (8 ans de guerre, de 1954 à 1962), les exactions commises de part et d’autre et ses conséquences humaines et politiques ont profondément marqué les contemporains et imprègnent encore notre société.

Aujourd’hui, des journées nationales honorent la mémoire des victimes civiles et militaires, des cérémonies et des lieux ancrent le souvenir de la guerre d’Algérie dans l’Histoire et les territoires. De part et d’autre de la Méditerranée, une mémoire commune se construit lentement, au fur et à mesure des travaux des historiens.

Une histoire militaire, des mémoires combattantes

 

Cet appel à projets propose d’ouvrir auprès des jeunes générations une réflexion sur les acteurs et les témoins du conflit, ainsi que sur le patrimoine de pierre lié à la mémoire franco-algérienne.

Il s’inscrit en lien étroit avec les programmes scolaires. Il est en effet adapté, dans l’enseignement général, au programme d’histoire de tronc commun de Terminale (thème 2, chapitre 3) qui traite de la nouvelle place de la France dans le monde, alors même qu’elle cesse d’être une puissance coloniale, et qui intègre "la Guerre d’Algérie et ses mémoires" comme point de passage et d’ouverture.

Il peut aussi intéresser l’enseignement de spécialité des classes de Première (thème 4, Axe 2 : "information et propagande en temps de guerre") et Terminale (Thème 3, Axe 1 : "Mémoires et histoire d’un conflit : la guerre d’Algérie").

Dans l’enseignement professionnel, la guerre d’Algérie peut également être évoquée dans le cadre du programme de Terminale (thèmes 1 et 2).

De 1954 à 1962, des centaines de milliers de jeunes Français sont projetés dans un conflit qui ne dit pas sa véritable nature, militaires d’active, rappelés puis appelés du contingent, dont la plupart n’avaient jusqu’alors jamais quitté le territoire métropolitain. Dans le cadre de cet appel à projets, il est proposé par exemple d’explorer les témoignages de ceux qui ont combattu.  Des interviews, des reportages et des enquêtes peuvent ainsi être menés auprès d’une génération qui disparaît aujourd’hui progressivement et dont la parole collectée permettra de refléter toute la diversité. Des itinéraires, des biographies peuvent être retracés et réalisés à partir de ces témoignages, des archives disponibles et des journaux des marches et opérations, qui permettront de mener un travail d’enquête historique. Ce recueil de paroles peut s’accompagner d’un recueil d’objets ou de photographies quand celui-ci est aussi support de mémoire. Il peut être prétexte à la réalisation d’un travail de contextualisation qui peut également recouvrir une dimension pluridisciplinaire. 

La guerre engage les hommes, mais elle repose aussi sur des moyens matériels et des techniques qui la conditionnent, l’alimentent et parfois en transforment le cours. La guerre, si elle touche les villes, se mène ainsi d’abord sur de vastes espaces ruraux, souvent montagneux, difficiles d’accès et impose une adaptation des tactiques. L’utilisation de l’hélicoptère se systématise et marque profondément les opérations, tandis que la très large diffusion du transistor permet à chaque soldat de rester en contact avec l’actualité métropolitaine, quel que soit son lieu de cantonnement. On sait l’importance de ces postes individuels dans l’échec du putsch de 1961 et l’utilisation que sut en faire le général de Gaulle après son retour au pouvoir. Une histoire des techniques se superpose ainsi à l’histoire du conflit, qui est aussi celle de l’entrée de la France dans une nouvelle modernité. Ces éléments peuvent amener à réfléchir sur le rôle des médias en temps de guerre (programme de HGGSP 1ère) mais trouvent plus largement une résonance dans les conflits asymétriques actuels ou récents (programme de tronc commun Terminale).    

Conflit humain, conflit matériel, la guerre d’Algérie est aussi un conflit psychologique, un conflit de représentations auquel n’échappe pas le monde combattant. Des organismes spécialisés sont ainsi mis en place au sein des armées : alors que le centre d’instruction, de pacification et contre-guérilla d’Arzew forme, à partir de 1957, tous les officiers affectés en Algérie aux procédés de l’arme psychologique, des Cinquième Bureaux spécialisés dans la guerre et l’action psychologiques sont créés dans tous les états-majors. S’ils sont supprimés dès février 1960, ils n’en témoignent pas moins de la prise en compte par l’institution militaire d’une nouvelle dimension, à l’heure où l’étude des nébuleuses et des réseaux d’influence auprès des médias revêt une importance nouvelle. Un travail critique sur ces pratiques pourrait ainsi être utilement mené dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information.

L’histoire de la guerre d’Algérie est enfin celle de ses lendemains, en particulier celle de la mémoire du monde combattant. Là aussi, un travail d’enquête pédagogique peut être mené sur la mise en place des diverses associations qui le structurent, qu’elles regroupent les anciens appelés ou les supplétifs de l’armée française qui ont pu être rapatriés après 1962.

La politique institutionnelle a progressivement évolué, jusqu’à la nouvelle qualification du conflit en 1999 et la création à Paris en 2002, quai Branly, d’un Mémorial rendant hommage aux victimes de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Ce nouveau Haut lieu de la mémoire nationale du ministère des armées sert de cadre aux commémorations, notamment celle des 19 mars et 5 décembre. Le patrimoine mémoriel est par ailleurs très varié, plusieurs sites étant eux-mêmes porteurs de mémoire: anciens hameaux de forestage ayant accueilli les harkis, camps par où transitèrent les rapatriés, comme celui de Rivesaltes. Des visites virtuelles peuvent être organisées sur ces lieux, des travaux menés sur leur valorisation et leur histoire en partenariat avec les acteurs locaux.

A une autre échelle, des recherches peuvent être conduites sur les éléments inscrivant la mémoire des anciens combattants ou événements passés dans le paysage urbain : stèles, plaques commémoratives, noms de rue, inscriptions, monuments, sépultures sont aussi l’occasion de mener un travail d’enquête local permettant de réfléchir à la perception actuelle du conflit, ses traces et son souvenir, de part et d’autre de la Méditerranée.

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Les ressources pédagogiques de l’appel à projets

 

Ressources pédagogiques de la DPMA

sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def et le site "Chemins de mémoire"

 

Articles

Lieu de mémoire

Photos (ECPAD)

Vidéos (ECPAD)

Carte

 

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Ressources pédagogiques de l'ECPAD

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Ressources pédagogiques du Service historique de la défense (SHD)

Le Service historique de la Défense conserve de nombreux fonds d’archives publiques traitant de la guerre d’Algérie, ainsi que des fonds privés, iconographiques et témoignages oraux documentant ce thème. La plupart de ces fonds sont aujourd’hui classés et accessibles par des instruments de recherche consultables en salle de lecture et/ou sur le site Internet du Service historique de la Défense. La bibliothèque de Vincennes propose également un large panel de périodiques intéressant le sujet. Aussi l’équipe pédagogique de Vincennes reste à disposition des enseignants pour les accompagner dans leurs recherches.

Fonds d’archives publiques

  • La série GR, 1H articles 1091-4881 propose de nombreux documents sur la présence française en Algérie, dont une majorité sur la seule guerre d’Algérie. Tout n’y est pas forcément communicable, mais une partie intéressante l’est déjà. Surtout, cette série est amenée à s’élargir au fur et à mesure des déclassifications et des ouvertures.
  • Le fonds cartographique de la série GR 6M T.20.6.B conserve principalement des cartes couvrant la période coloniale (à partir de 1830) pouvant appuyer un travail de contextualisation autour de la guerre d’Algérie.
  • Le fonds iconographique du SHD dispose de collections d’affiches et de tracts sur la guerre d’Algérie.

Fonds d’archives privées

  • Le fonds iconographie propose également des fonds privés provenant de combattants français, des "mémoires de combattants"». Ce sont en général des petits fonds d’une dizaine de photos. Par exemple, on y trouve des diapos couleurs très belles de J.Vogelweith, jeune sous-lieutenant au camp de Zéralda près d’Alger en 1963 et qui a participé au rapatriement de milliers de harkis sauvés par des généraux en opposition aux ordres reçus.
  • Actualité 2021-2022

Le SHD, en partenariat avec le service départemental de l’ONAC-VG du Val de Marne et la commission Guerre d’Algérie Jeunesse Enseignement (GAJE), entame une campagne de collecte de témoignages d’anciens combattants de la guerre d’Algérie racontant leur expérience combattante en milieu scolaire. Ce programme s’adresse uniquement aux établissements du Val de Marne.

  • Parmi les fonds des témoignages oraux, ceux relatifs aux différents acteurs de la guerre d’Algérie (1954-1962) sont également communicables. À cet égard, l’exposition « Expériences combattantes – Paroles aux harkis » de 2020 a permis de constituer un corpus de témoignages déjà à disposition des enseignants.

Publications, presse et revues

  • Guerres mondiales et conflits contemporains, (1950-aujourd’hui), cote VI-P12. De nombreux articles sur la guerre d’Algérie, sur toute la durée de parution du titre.
  • Combats et opérations. TOE, Indochine, Algérie, OPEX ; collection de 2011 à 2013, cote P 5330.
  • Cahiers d’histoire immédiate, notamment n°48 (2015) cote NMP 6970 et n°45 (2014) cote NMP  7237.
  • Le Képi blanc, notamment n°742 dossier sur "La Légion en Algérie (1831-1968)".
  • La Revue historique des armées, notamment le numéro "Spécial génie" (n°284, 2016) avec deux articles sur "Les sections de neutralisation de grottes en Algérie (1959-1962)".
  • Guerre d’Algérie, guerre d’Indochine. Le magazine des conflits d’outre-mer ; année 2011 seulement, cote P 5302
  • Guerre d’Algérie magazine, année 2002 seulement, cote P 985.
  • "La guerre d’Algérie à l’écran", numéro de Cinémaction, n°85, 1997, cote NMP 8879. Numéro spécial d’un périodique sur le cinéma. Une autre façon d’aborder le sujet.
  • Les cahiers du Djebel. Le magazine d’une génération, organe de l’Union nationale des combattants d’Afrique du Nord, cote P 48. Presse combattante.
  • Historia magazine. La guerre d’Algérie, (1971-1974), cote P 394
  • L’ancien d’Algérie, publié par la Fédération nationale des anciens d’Algérie, cote P 5282 et 5282-GF Presse combattante.

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Ressources pédagogiques de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG)

Depuis 2016, l’ONAC-VG met à disposition des équipes éducatives un programme pédagogique complet, leur permettant d’aborder, en classe et dans la continuité des programmes, la complexité du conflit et de ses mémoires. Intitulé "Histoire et mémoires de la guerre d’Algérie", ce programme se décline autour de nombreuses ressources et initiatives pédagogiques guidées :

  • Une exposition pédagogique Guerre d’Algérie : Histoire commune, mémoires partagées ?, qui revient sur les trois temporalités ayant inscrit le conflit dans la société française (la colonisation, les années de guerre et la construction des mémoires), permettant ainsi une vision complète des enjeux de la guerre d’Algérie[1]. Cette exposition est disponible sur demande auprès des services départementaux de l’ONAC-VG : https://www.onac-vg.fr/services.        
    Les 23 panneaux physiques se complètent également de neuf vidéos Youtube, courtes et didactiques, où des historiens et spécialistes présentent les différents acteurs du conflit : https://www.youtube.com/playlist?list=PLDHIJ3z6pvdSVuxz4dUPa-fd1VLo1eYrx
  • Cette exposition s’accompagne d’une mallette pédagogique sous forme de clé USB qui regroupe plus de soixante heures de contenus sur l’enseignement de la guerre d’Algérie (fiches thématiques, vidéos, questionnaires, etc.). Cette mallette est également disponible sur demande.
  • Des séances de témoignages croisés en classe, dit "à 4 voix", où des anciens appelés ou engagés, français d’Algérie, harkis et militants de l’indépendance algérienne échangent ensemble et avec les élèves sur leurs expériences de la colonisation et de la guerre, peuvent être organisées sur demande.
  • Une collecte d’archives orales d’anciens acteurs du conflit est également menée par les agents de l’ONAC-VG ; les témoignages collectés (la majeure partie est audio, mais il peut y avoir également quelques témoignages filmés) sont ensuite reversés au SHD et sont consultables par le grand public. Un projet de classe de récolte de témoignages peut donc s’inscrire dans ce dispositif déjà en place, et bénéficier de l’accompagnement des équipes de l’ONAC-VG.

En complément de ce programme, peuvent également être proposés sur cette thématique :

  • Une visite thématique du Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie à Paris, mettant notamment l’accent sur la construction des mémoires à partir des lieux (sur demande auprès de hlmnidf@onacvg.fr).
  • L’exposition thématique "Parcours de harkis et de leurs familles", disponible sur demande dans chaque service départemental de l’ONAC-VG.
  • Des ateliers pédagogiques à propos de parcours familiaux en Algérie, menés par l’équipe de médiation et de documentation au Centre de documentation sur l’Histoire de l’Algérie (Aix-en-Provence).

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Ressources de la Fédération nationale André Maginot

La Fédération propose des articles de sa revue La Charte, disponibles sur simple demande (consulter la liste des articles), qu’elle enverra numérisés aux établissements intéressés (contacter la FNAM).

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Ressources de la Fondation pour mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie

Articles

Témoignages

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Ressources de l’Union nationale des combattants

Brochure

  • "La guerre d’Algérie, une exigence de vérité"

Livre sur l’engagement en Algérie

  • "La Tourmente 1930 - 1964

Carte administrative de l’Algérie française

Expositions conçues par l’UNC

  •  "La guerre d’Algérie, une exigence de vérité", 43 panneaux illustrés
  • Une autre de conception plus ancienne et moins élaborée que la précédente, 54 panneaux

Magazine

  • La voix du combattant de 1952 à 1962, dont de nombreux articles traitent de la guerre d’Algérie.

Vidéo co-produite avec l’ECPAD

  • "Algérie - Mémoires meurtrières"

 

Télécharger l'appel à projets

 
[1] La création d’une médiation en ligne via Pégase (Canopé) est en cours de réflexion. Elle permettra de faciliter la mise à disposition et la diffusion de l’exposition aux équipes éducatives et aux structures accueillant des jeunes, notamment avec le contexte sanitaire plus contraint.

 


 

À l’occasion du 25e anniversaire de l’entrée au Panthéon de Marie Curie, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées, en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et, parmi les partenaires associatifs, le musée Curie et l’Institut Curie, lance un appel à projets pour l’année scolaire 2020-2021 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :

 

Marie Curie, les sciences et la guerre

 

Marie Curie

Irène et Marie Curie à l’hôpital d’Hoogstade (Belgique) en 1915. Appareils radiographiques installés dans un pavillon.  Musée Curie (collection ACJC)

 

Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront être primés dans le cadre de l’opération nationale "Héritiers de mémoire" (https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire) qui donne lieu à la réalisation de films documentaires sur les projets, l’attribution de mentions et une remise de trophées lors d’une cérémonie nationale à laquelle participent les classes sélectionnées. 

La première sélection de ces projets intervenant dès octobre 2020, les actions scolaires proposées pour un soutien financier et une réalisation de films documentaires « Héritiers de mémoire » doivent être adressées à la DPMA début octobre 2020 au plus tard.

Les projets qui parviendront ultérieurement, en cours d’année scolaire, pourront faire l’objet d’un soutien financier et de l’attribution de mentions.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Téléphone : 09 88 68 20 61/09 88 68 20 11
  • Par voie postale : DPMA/SDMAE/BAPI 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 – 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat, notamment, avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que :

  • Au sein du ministère des armées, le Service de santé des armées
  • L’établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Le Service Historique de la Défense
  • Le musée Curie
  • Historial de la Grande Guerre
  • Musée de la Grande Guerre
  • Le Panthéon

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Contenu de l’appel à projets

Titulaire de deux prix Nobel et première femme à entrer au Panthéon en 1995 pour ses mérites propres, Marie Curie est aujourd’hui reconnue comme une des plus grandes scientifiques de son époque. Brillante physicienne, mère de deux enfants, elle est aussi animée d’une profonde foi patriotique qui la conduit à mettre dès 1914 ses compétences au service de sa patrie d’adoption. L’engagement de Marie Curie dans la guerre symbolise et illustre tout à la fois l’implication des sociétés, des sciences et des techniques dans le conflit.

L’appel à projets est adapté aux programmes d’histoire de CM2 et de 3ème (thème 1) qui traitent de la Première Guerre mondiale, mais aussi plus particulièrement à celui de 1ère de l’enseignement général et technologique (thème 4) qui intègre "Marie Curie dans la guerre" comme point de passage et d’ouverture.

Le thème renvoie également à l’implication des civils dans le conflit, et plus particulièrement au rôle joué par les femmes, ainsi qu’à certains aspects scientifiques et techniques de la guerre.

Le personnage Marie Curie peut donc être abordé sous l’angle de la mobilisation des civils au profit de l’effort de guerre, mais également sous le prisme des avancées scientifiques, celles-ci permettant en l’occurrence une meilleure prise en charge des blessés. Les conséquences à plus long terme de ces engagements et innovations peuvent aussi être étudiées.

Un exemple de mobilisation

1914, l’Europe bascule dans la guerre. Les belligérants mobilisent des millions de combattants pour un conflit qui, prévu pour ne durer quelques mois, s’enlise rapidement. Les batailles de la Marne et de Tannenberg signent l’échec des plans de guerre des deux camps, les opérations s’enlisent, les armées s’enterrent, la guerre de position succède à la guerre de mouvement. Au-delà des Etats, ce sont bien les nations et les sociétés qui entrent en guerre et, dès le début du conflit, les civils qui s’impliquent également.

Marie Sklodowska, devenue française depuis son mariage avec le physicien Pierre Curie mais née en 1867 à Varsovie dans une Pologne alors sous domination russe, est en 1914 une personnalité internationalement reconnue au cursus particulièrement brillant : reçue première à l’agrégation de mathématiques pour l’enseignement des jeunes filles, doublement auréolée du prix Nobel de physique (1903) puis de Chimie (1911), première femme professeur de la Faculté des sciences, elle est à la veille de la guerre à la tête de l’institut du Radium.

Cette célébrité comme ses connaissances scientifiques, Marie Curie les met d’emblée au service de son pays d’adoption et cherche immédiatement, après la déclaration de guerre, à se rendre utile, mobilisant avec l’aide de sa fille Irène des ressources humaines, matérielles et financières au profit des premiers blessés. Elle se rapproche notamment de la Croix-Rouge par l’intermédiaire de l’Union des Femmes de Allemagne (UFF), ainsi que du Patronage national des blessés qui, dirigé par l’historien Ernest Lavisse, se donne pour mission "d’apporter au service de santé militaire un concours à la fois scientifique et méthodique".

Un engagement particulier

Le développement industriel met à disposition des pays en guerre des moyens de destruction d’une puissance jusqu’alors inconnue. L’artillerie, notamment, provoque des blessures nombreuses, souvent mortelles et presque toujours invalidantes, d’une grande complexité à soigner.

Marie Curie adapte alors ses recherches aux besoins afin de soigner le plus efficacement possible ces traumatismes : « ayant voulu, comme tant d’autres, me mettre au service de la Défense nationale dans les années que nous venons de traverser, je me suis presque aussitôt orientée du côté de la radiologie ». Il s’agit en effet, en systématisant le recours à la radiologie médicale, de permettre une meilleure prise en charge des blessés et d’assurer à l’intervention chirurgicale une plus grande efficacité.

Nommée inspectrice du service de radiographie de l’UFF, Marie Curie entreprend tout d’abord de doter en postes de radiologie les hôpitaux de la région parisienne où sont rapatriés les blessés. Très vite apparaît toutefois la nécessité d’équiper également les hôpitaux de campagne situés au plus près de la ligne de front : aux postes de radiologie fixes doivent donc s’ajouter des postes mobiles, embarqués dans des automobiles équipées pour la circonstance et qui passeront à la postérité sous le nom de « petites curies ».

Si l’idée d’équiper des voitures en appareils radiologiques remonte au début du siècle, c’est bien Marie Curie qui promeut leur utilisation, mobilise des dons pour les multiplier et intervient auprès des autorités militaires pour avoir accès aux zones de combat. Elle se rend elle-même à plusieurs reprises sur la ligne de front, participant directement aux examens : "j’ai fait moi-même l’examen radiologique de plus de 1000 blessés. Parmi ces examens il y en eut de faits à toute extrémité où j’ai eu le bonheur de contribuer directement à sauver la vie d’hommes qui, sans ce secours, eussent été perdus à brève échéance".

Alors que les hôpitaux militaires peuvent compter sur 21 postes fixes ou transportables de radiologie en 1914, ce sont ainsi, grâce à ces multiples efforts, 850 postes qui sont en service en 1918.

Aux équipements, il faut ajouter la formation : si les déplacements ponctuels de Marie Curie permettent de former sur place des manipulateurs, ceux-ci ne suffisent très rapidement plus à satisfaire les besoins des armées. La physicienne milite alors avec Antoine Béclère, directeur du service radiologique des armées, pour la formation d’infirmières et obtient la création d’un hôpital-école rue Desnouettes à Paris, l’hôpital Edith Cavell, placé sous la direction de la doctoresse Nicole Girard-Mangin, elle-même de retour du front. L’enseignement pratique de radiologie, dont le programme est directement rédigé par Marie Curie, est quant à lui dispensé à l’institut du radium.

Ce sont ainsi plus d’un million d’examens radiologiques qui, grâce au personnel formé, pourront être réalisés entre 1917 et 1918.

Des répercussions à plus long terme

L’action de Marie Curie durant la Première Guerre mondiale a donc été d’une grande importance, permettant d’équiper hôpitaux et véhicules, de former des personnels, d’organiser un enseignement et de radiographier plusieurs centaines de milliers de blessés en quatre années de guerre.

Ces acquis perdurent et survivent au conflit, les recherches se poursuivant après 1918 sur l’utilisation médicale des rayonnements et la fondation Curie, créée en 1920, s’affirmant comme un centre de soin spécialisé dans la lutte contre le cancer.

En 1934, année du décès de Marie Curie, sa fille aînée Irène et son mari Frédéric Joliot découvrent eux-mêmes la radioactivité artificielle, ouvrant ainsi la voie à la création de noyaux radioactifs. Dès 1938, ils démontrent la possibilité d’une réaction en chaîne susceptible de libérer une quantité considérable d’énergie. Les applications militaires évidentes de ces recherches seront développées durant la Seconde Guerre mondiale et aboutiront à l’explosion expérimentale de la première bombe atomique le 16 juillet 1945 dans le désert du Nouveau Mexique. Les 6 et 9 août deux autres bombes explosent sur Hiroshima et Nagasaki, le monde entre dans l’ère nucléaire.

Dans un tout autre domaine, Le Journal salue en ces termes la leçon inaugurale de Marie Curie dans l’amphithéâtre de physique de la faculté des sciences de la Sorbonne le 5 novembre 1906 : "c’est (…) une grande victoire féministe que nous célébrons en ce jour. Car, si la femme est admise à donner l’enseignement supérieur aux étudiants des deux sexes, ou sera désormais la prétendue supériorité de l’Homme mâle ?". L’implication de Marie Curie dans le conflit témoigne bien quelques années plus tard du rôle joué par les femmes en faveur de l’effort de guerre, mais le destin exceptionnel de la physicienne et sa reconnaissance internationale ne sont alors pas à l’unisson de la condition féminine. L’évolution de celle-ci demeure toute relative au lendemain du conflit et il faudra encore attendre plusieurs années avant que la prophétie du journaliste ne se réalise.

Le thème retenu se prête particulièrement bien à des travaux pluridisciplinaires associant l’histoire-géographie aux disciplines scientifiques, au premier rang desquelles les sciences physiques.

L’itinéraire personnel de Marie Curie ainsi que sa dimension internationale permettent par ailleurs d’associer les établissements du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger, plus particulièrement ceux de Pologne, d’Allemagne et des Etats-Unis, de nombreux financements ayant été apportés par la fondation Carnégie.

Le sujet intègre enfin, à travers l’étude d’une personnalité scientifique féminine de premier plan, la question de la lutte contre les préjugés et les discriminations.

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RESSOURCES PEDAGOGIQUES

Les ressources pédagogiques (non exhaustives) seront complétées au fur et à mesure des apports partenariaux.

 

Ressources DPMA

 

Articles en ligne

 

Personnalité

Lieux de mémoire

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Ressources du musée de la Grande Guerre

 

L’équipe de médiation culturelle propose une visite/atelier à destination du secondaire (3ème et 1ère) dont voici le descriptif :

Visite guidée Marie Curie, Femme d'exception

Découvrez le musée à travers l'histoire des femmes au cours de la Grande Guerre et plus particulièrement en découvrant le destin d'une femme d'exception : Marie Curie.

Les différentes facettes de sa vie, depuis sa Pologne d'origine jusqu'à sa postérité, sont l'occasion de porter un regard nouveau sur le conflit : à la fois sur la condition féminine en France, mais également sur les sciences dans la guerre et les bouleversements sociétaux que cette dernière engendre.

Dans tous les pays belligérants, les femmes vont remplacer les hommes absents afin de soutenir l’effort de guerre et se voient alors confier des tâches jusque-là inaccessibles.

Marie Curie, comme d'autres personnalités, va jouer un rôle exemplaire en mettant ses compétences scientifiques au service de la patrie et des blessés.

Profitez de cette visite qui dévoile l'histoire du conflit et nos collections sous un angle original et novateur.

 

Les ateliers (au choix)

- Grande Guerre à la Une 

L’atelier Grande Guerre à la Une plonge les élèves dans le monde du journalisme. Ils créent, en petit groupe, une maquette de leur propre journal à travers la réalisation de sa Une. Pour leur production, ils s'appuient sur les connaissances acquises sur l'arrière et la participation des femmes dans l'effort de guerre au cours de la visite guidée.

Ils choisissent la temporalité de leur Une (période de guerre, d'après-guerre ou actuelle)  ainsi que le public ciblé par leur journal  (Est-ce un journal du front ou bien de l'arrière, des anciens combattants, des veuves de guerres...).

Ils créent le gros titre et construisent les articles, les publicités et l'esthétique de la Une grâce à l'iconographie et au matériel fournis par le musée. Pour finir, ils présentent leur production à l’ensemble de la classe et exposent leurs partis pris. C'est un atelier ludique qui permet de retenir, d'enrichir et d'exploiter les connaissances acquises au cours de la visite.

- Histoire de photos

Les élèves ont pour mission de créer un album photographique à partir d'un corpus d’images d’archives dédié à l'arrière et plus particulièrement à l'apport des femmes durant la Grande Guerre.

Ils travaillent en groupes et s’organisent pour observer les images, réaliser une sélection, recadrer les photographies, rédiger les titres et les légendes.  

Ils sont aussi sensibilisés à la notion de propagande en détournant les mêmes documents iconographies en fonction des points de vues défendus. Ils peuvent créer un livret soit pour inciter les femmes à participer à l'effort de guerre, soit dénoncer leurs conditions de travail, les privations...  

Le résultat de ce travail leur permet, à la fois, d'appréhender les mécanismes de la propagande, mais également ce premier conflit mondial sous le prisme de l'apport de l'arrière et plus particulièrement des femmes. 

 

Tarifs :

Tarif d'entrée au musée 

5 € / enfant

Visite guidée 

Tarif d'entrée + 80 €

Visite guidée + atelier pédagogique

Tarif d'entrée + 130 €

Les tarifs sont indiqués pour les groupes à partir de 15 personnes, 30 personnes maximum

 

Renseignement au 01 60 32 10 45 de 10h à 17h lundi, mercredi, jeudi et vendredi reservation.museedelagrandeguerre@meaux.fr

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Ressources du Panthéon

 

Dossier pédagogique - Marie Curie, une femme au Panthéon 2018

Parcours SAVANTS - Les scientifiques au Panthéon

Pour en savoir plus

 

Télécharger l'appel à projets

 


Les résistances en Europe

 

Presse clandestine aux Pays-Bas. © Rijksinstitut Voor Oorlogsdocumentatie
 

Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront être primés dans le cadre de l’opération nationale "Héritiers de mémoire" (https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/operation-heritiers-de-memoire) qui donne lieu à la réalisation de films documentaires sur les projets, l’attribution de mentions et une remise de trophées lors d’une cérémonie nationale à laquelle participent les classes sélectionnées. 

La première sélection de ces projets intervenant dès octobre 2020, les actions scolaires proposées pour un soutien financier et une réalisation de films documentaires "Héritiers de mémoire" doivent être adressées à la DPMA début octobre 2020 au plus tard.

Les projets qui parviendront ultérieurement, en cours d’année scolaire, pourront faire l’objet d’un soutien financier et de l’attribution de mentions.

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Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Téléphone : 09 88 68 20 61/09 88 68 20 11
  • Par voie postale : DPMA/SDMAE/BAPI 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 – 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat, notamment, avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que :

  • L’établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Le Service historique de la défense
  • La Fondation de la Résistance
  • Le Camp des milles
  • L’agence pour l’enseignement français à l’étranger

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Contenu de l’appel à projets

Le thème des résistances en Europe ouvre de nombreuses perspectives et permet d’envisager de nombreux projets, à la mesure du vaste champ couvert par l’intitulé.

S’intéresser aux résistances en Europe, c’est expliquer leurs motivations, c’est montrer la variété de leurs formes et la diversité de leurs acteurs, c’est aussi s’interroger sur le cadre spatial dans lequel elles se développent, pointer les différences mais aussi les similitudes entre pays européens, c’est enfin s’inscrire dans un cadre chronologique qui conditionne lui-même en partie le développement des mouvements et la forme qu’ils peuvent prendre.

L’occupation allemande, qui s’est étendue à la plus grande partie de l’Europe entre 1939 et 1941, suscite en retour plusieurs formes de résistance, dont la variété même fournit de nombreux sujets d’étude potentiels. La résistance est en effet politique et armée, militaire et civile, clandestine et institutionnelle, rurale et urbaine…

Résister, c’est d’abord entreprendre une action envers l’opinion, c’est donc imprimer des tracts et des journaux clandestins, chercher à entretenir l’espoir et combattre la propagande nazie. La presse clandestine est ainsi, partout et dans tous les pays occupés, une activité essentielle des mouvements de résistance, contribuant par ailleurs à définir leur identité et à les positionner politiquement les uns par rapport aux autres.

Résister c’est ensuite mener une action contre l’ennemi : renseigner, organiser des filières d’évasion, conduire des opérations armées dont l’ampleur et le cadre, des actions des maquisards aux attentats ciblés en zone urbaine, des paysages du Vercors à une station du métro parisien, peuvent varier radicalement.

Cette résistance peut être individuelle, souvent spontanée, et témoigner, par la simple écoute de radio-Londres comme par l’aide que certains apportent aux personnes persécutées, du refus de l’ordre nazi et de son projet raciste. Elle peut aussi être plus collective et renvoyer à des formes d’action plus organisées, menées dans le cadre de réseaux structurés et clandestins qui sont progressivement inventés.

Elle peut enfin se développer au sein des administrations publiques, des usines, de l’armée d’armistice ou même des camps d’internement et concerner des acteurs aux profils professionnels et aux convictions politiques extrêmement variés, de l’officier de marine d’Estienne d’Orves au journaliste Gabriel Péri.

Ces résistances se développent dans toute l’Europe occupée, mais le cadre géographique de leur apparition conditionne lui-même quelques-unes de leurs formes : les vastes étendues de Russie ou d’Ukraine se prêtent ainsi à la constitution de bandes de partisans fortes de plusieurs dizaines de milliers d’hommes et capables de mener d’intenses actions de guérilla sur les arrières de l’armée allemande ; les zones montagneuses des Balkans abritent également de fortes concentrations de réfractaires à l’ordre nazi, souvent constituées à partir d’éléments des armées nationales vaincues.

En Europe de l’Ouest, par contre, les grandes regroupements d’hommes armés n’ont pas la même ampleur ni d’ailleurs le même succès : les territoires qu’ils contrôlent, souvent de manière éphémère, dépassent rarement la taille d’une vallée ou d’un plateau et la menace militaire qu’ils font peser sur l’occupant reste toute relative.

Encore faut-il rendre compte, dans cette diversité spatiale, de la situation politique particulière des pays occupés : les résistances ne se développent pas de la même façon, et n’ont pas les mêmes caractéristiques, selon que les forces de l’Axe peuvent, ou non, s’appuyer sur une administration reconnue au moins comme partiellement légitime par la population ; selon qu’il existe, ou non, un gouvernement en exil ; selon enfin que les occupants mettent, ou non, en œuvre une politique ethnocidaire : la France n’est pas la Pologne, dont la situation diffère tout aussi bien de celle des Pays-Bas…

Il apparaît enfin nécessaire d’inscrire cette étude des résistances en Europe dans un cadre chronologique qui doit lui-même faire le lien avec l’évolution des opérations militaires.

Les engagements évoluent dans le temps et les résistances de 1940 ne sont bien sûr pas exactement les mêmes que celles de 1944. Les réseaux se construisent, se structurent, s’organisent et s’unifient parfois. A partir de 1942, les premiers revers allemands éclaircissent l’horizon de leurs opposants en même temps que se durcit la traque dont ces derniers font l’objet.

S’intéresser aux résistances, c’est aussi s’intéresser aux répressions qu’elles subissent. De ce point de vue, les années 1943-1944 constituent un tournant à l’Ouest, avec l’importation par l’armée allemande de pratiques de combat auparavant réservées à l’Est. La perspective d’un débarquement allié sur les côtes françaises justifie en effet la mise en œuvre d’une politique impitoyable à l’encontre de groupes résistants susceptibles de faire peser une menace sur les arrières de la Wehrmacht. Les résistances sur le point de triompher et engagées dans les combats de la Libération connaissent alors des heures particulièrement dramatiques.

L’action des résistances, leur rôle dans les combats de la Libération et les conditions géostratégiques dans lesquelles s’effectue celle-ci conditionnent enfin aussi en partie l’ordre politique qui émerge après-guerre, l’importance prise par la résistance communiste favorisant par exemple en Europe de l’est la mise en place de régimes inféodés à Moscou.

La proposition trouve toute sa place dans les programmes scolaires: les programmes d’Histoire de 3ème (thème 1) comme de Terminale (thème 1) de la voie générale et technologique mais aussi certaines entrées du programme de spécialité géopolitique de Terminale ou d’EMC permettent chacun d’aborder une ou plusieurs des dimensions précédemment évoquées.

Le sujet retenu, particulièrement riche, peut s’appuyer sur de nombreux supports et donner lieu à de nombreuses réalisations de nature variée. Il se prête particulièrement bien à des travaux pluridisciplinaires associant notamment les lettres et l’enseignement artistique mais aussi les langues étrangères.

Son cadre spatial permet par ailleurs d’associer pleinement les établissements européens du réseau de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger comme de valoriser la thématique de la « mémoire partagée », tant la lutte menée à l’échelle du continent a pu faire naître, parmi les acteurs de ces différentes résistances, le sentiment d’une lutte commune menée au nom d’idéaux transnationaux. Il donne aussi l’occasion de s’appuyer sur un réseau de musées et lieux de mémoire en Europe qui traitent de la Résistance et pour lesquels la DPMA engage un travail de recensement et réfléchit à une mise en réseau.

Il intègre enfin pleinement la question de la lutte contre les discriminations, qui peut être abordée tant à travers les motivations des résistants que des formes de leur engagement. Lutter contre les discriminations est bien, dans le cadre de la guerre raciale menée par les Nazis, une forme de résistance. À ce titre, la figure de Simone Veil, ancienne déportée, militante européenne et première présidente du Parlement européen, est exemplaire.

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Quatre questions à Fabrice Grenard, de la Fondation de la Résistance

   

 

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Ressources DPMA

Revue

"Résistances en Europe", Les Chemins de la mémoire n° 267, avril-mai 2019

Articles en ligne

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Ressources de la Fondation de la Résistance

 

1 - Ouvrages soutenus par la Fondation de la Résistance

1. 1 - Dictionnaire historique de la Résistance

François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance, Paris, Robert Laffont, Coll. Bouquins, 2006.  Plusieurs notices concernent la résistance en Europe. D’autres consacrées à la Résistance en France permettent d’établir des comparaisons avec les autres pays en Europe.

1. 2- Actes de colloques

Des historiens se sont efforcés dans des colloques de mettre en valeur dans leur communication la dimension européenne de l’engagement et des actions de résistance tout en soulignant la spécificité des résistances nationales.

  • Laurent Douzou, Mercedes Yusta (dir.), La Résistance à l’épreuve du genre. Hommes et femmes dans la résistance antifasciste en Europe du Sud (1936-1949), Rennes, PUR, 2018.
  • Jacqueline Sainclivier, Pierre Laborie, Jean-Marie Guillon (dir.), Images des comportements sous l’Occupation, Rennes, PUR, 2016.
  • Pierre Laborie, François Marcot (dir.), Les comportements collectifs, en France et dans l’Europe allemande, 1940-1945. Historiographie, normes, prismes, Rennes, PUR, 2015.
  • Bruno Curatolo, François Marcot (dir.), Écrire sous l’Occupation. Du non-consentement à la Résistance, France-Belgique-Pologne, 1940-1945, Rennes, PUR, 2011.
  • Laurent Douzou, Faire l’histoire de la Résistance, Rennes, PUR, 2010.

1. 3 - Ouvrage et espace pédagogique en ligne pour les enseignantsLaurent Douzou, Tristan Lecoq (dir.), Enseigner la Résistance, Canopé, 2016. Par son approche de la Résistance en France, cet ouvrage et les séquences pédagogiques associées permettent d’expliciter les spécificités de la résistance française au regard des autres résistances en Europe.

https://www.reseau-canope.fr/enseigner-la-resistance/

2 – Revue de la Fondation de la Résistance

La revue La Lettre de la Fondation de la Résistance met à disposition des enseignants chaque trimestre un dossier thématique de huit pages qui fait le point sur un aspect de l’histoire de la Résistance. Rédigé par un historien, ce dossier propose une synthèse abordant les dernières avancées de la recherche, des focus à visée documentaire et pédagogique, des orientations bibliographiques et numériques. Les documents illustrant les focus sont téléchargeables dans le cadre d’une séquence pédagogique.

Les dossiers thématiques de La Lettre de la Fondation de la Résistance et ses compléments  sont consultables sur le Musée de la Résistance en ligne.

Des numéros, article ou dossier sont entièrement ou partiellement dédiés à la thématique « Résistances en Europe » :

Des numéros de La Lettre de la Fondation de la Résistance sont consacrés plus spécifiquement à la Résistance en France :

Un dossier sur le site de la Fondation de la Résistance intitulé"La Résistance et l’Europe" présente une bibliographie et un ensemble documentaire consacrés à la vision de l'Europe envisagée par la Résistance.

3 - Expositions sur le Musée de la Résistance en ligne (Fondation de la Résistance)

Plus de quarante expositions virtuelles sont consultables sur le Musée de la Résistance en ligne (Fondation de la Résistance). Composées de plusieurs dizaines de média (documents écrits témoignages oraux, cartes, etc.) contextualisés et/ou analysés, chaque exposition permet d’approfondir une question mais aussi de travailler sur des formats courts et calibrés pour des exploitations pédagogiques en classe.

On se reportera plus particulièrement à la sélection d’expositions suivantes :

Ces expositions prennent en partie leurs sources dans les cédéroms et dévédéroms établis par des équipes locales. L’un d’eux répond particulièrement au thème de l’appel d’offres « La résistance polonaise en France ».

4 - Ressources du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD)

La Fondation de la Résistance coordonne la brochure pédagogique nationale, portée par le ministère de l’éducation nationale et le ministère des Armées, quand le thème du concours porte sur la Résistance, ou participe à son élaboration auprès d’autres fondations lorsque le thème choisi concerne la déportation.

Les archives du CNRD (brochures numériques, expositions, corpus documentaires) sur l’espace pédagogique du Musée de la Résistance en ligne.

Par exemple, la brochure et l’exposition associée sur le thème « Résister par l’art et la littérature » (session 2015-2016) mettent notamment en valeur les formes de résistances artistiques dans l’univers concentrationnaire.

5 - "Lieux de mémoire 1940-1944" (Fondation de la Résistance)

5. 1 - L’application « Lieux de mémoire 1940-1945 » permet de contribuer à la carte interactive des lieux de mémoire de la Résistance en France et dans d’autres pays sur le Musée de la Résistance en ligne. Des projets pédagogiques sur des lieux de mémoire menés avec des élèves sont consultables sur l’espace pédagogique coopératif du Musée de la Résistance en ligne.

5. 2 - Le concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire offre aux élèves la possibilité de photographier des lieux de mémoire relatif à la Résistance intérieure et extérieure, à l’internement et à la Déportation situés en France ou à l’étranger. Par la maîtrise de la technique photographique et la rédaction d’un court texte expliquant leur démarche, les candidats expriment leur sensibilité à l’égard des aspects artistiques et architecturaux des lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Voir les modalités de participation dans le règlement du concours.

6 - Témoignages de résistants et Français libres

Une cinquantaine de témoignages de résistants ont été mis en ligne par l’association des Amis de la Fondation de la Résistance (Mémoire et Espoirs de la Résistance). Tous les témoignages, de durées variables, ont été transcrits pour permettre de mener une recherche plus aisée et s’adapter aux besoins d’une utilisation pédagogique.

7 – Prêt d’expositions temporaires aux établissements scolaires

- Les femmes dans la Résistance (voir les modalités d’emprunt)

- La médaille de la Résistance française (voir les modalités d’emprunt)

8 - Captations vidéos de manifestations sur l’histoire de la Résistance

 - « Résistance, répression, écriture » (Académie de Versailles, Archives nationales, Fondation de la Résistance)

- « Enseigner la Seconde Guerre mondiale à Paris de l’école au lycée » (ESPE Paris, Fondation de la Résistance)

- « Parcours individuels dans la Résistance, journée d’études » (Service historique de la Défense, Fondation de la Résistance)

9 – La presse clandestine numérisée

La Fondation de la Résistance en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France et le musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne a lancé une campagne de numérisation de la presse clandestine. Les journaux clandestins numérisés sont consultables sur le site Gallica, bibliothèque numérique de la BnF. Une fiche méthode et une liste des cotes sont consultables sur le site de la Fondation de la Résistance.

 

Retrouver sur le site de la Fondation de la Résistance les actualités, les ressources mais aussi les contacts des membres de l’équipe www.fondationresistance.org

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Ressources de la fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation

 

Présentation

À propos de la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Education :

L’ambition de la Fondation du Camp des Milles Mémoire et Education, est de rappeler l’histoire des engrenages tragiques dont témoigne le Camp des Milles (seul grand camp français d’internement et de déportation encore intact et l’un des très rares en Europe) et de s’appuyer in situ sur l’histoire de la Shoah et d’autres génocides du XX siècle pour présenter dans son Site-mémorial, ouvert en 2012, un « volet réflexif » inédit visant à renforcer la vigilance et la responsabilité du visiteur face aux menaces permanentes des extrémismes identitaires, des racismes, de l’antisémitisme et de la xénophobie. Ce volet présente des connaissances scientifiques pluridisciplinaires qui permettent au visiteur de mieux comprendre les mécanismes humains récurrents, individuels et collectifs (effet de groupe, préjugés, passivité, soumission aveugle à l’autorité, …) qui, en trois étapes, ont conduit et peuvent conduire au pire. Ainsi que les processus de résistances toujours possibles.

Sur les mêmes bases scientifiques, ont été développées dans et hors les murs, de très nombreuses actions de formation et de sensibilisation auprès des jeunes, issus de l’éducation formelle ou informelle, mais aussi, d’élus, de cadres et personnels d’entreprises, de syndicalistes, de policiers, de gendarmes ou de magistrats…

Contribuant sur le terrain aux valeurs humanistes de respect, de dignité et de solidarité, le Site-mémorial constitue une réalisation pédagogique unique au monde, aujourd’hui reconnue internationalement et notamment par l’Unesco : www.campdesmilles.org .

 

Liste des ressources

Site de la fondation : www.campdesmilles.org

 

Visites (avec ou sans atelier)

  • Visite adaptée aux trois niveaux , cycles 3 et 4, et lycée : contacter la Fondation du Camp des Milles pour l’organisation d’une visite, réservation obligatoire, contact@campdesmilles.org  ou sharon.azoulay@campdesmilles.org ou 04 42 39 17 11) ou pour avoir des précisions sur les ressources elles-mêmes.
  • Visites virtuelles (visite commentée ; BD de la visite)

Résistances

  • Résistance par la création

Analyse de quelques-unes des 350 œuvres d’artistes créées pendant leur internement aux Milles

    • Ateliers
      • Créer pour résister *
      • Salle des peintures *

Avec fiches pédagogiques associées *

Consultation sur demande du fichier des 350 œuvres des artistes internés

  • Ressources liées à un artiste : 
    • Franz Meyer : extrait de son album, éléments biographiques, fiche pédagogique. Atelier d’écriture *
    • Hans Bellmer : Fiche pédagogique et éléments biographiques *
    • Max Ernst : Fiche pédagogique et éléments biographiques *
    • Ferdinand Springer : éléments biographiques et catalogue d’exposition *
    • Wols : éléments biographiques et extrait du catalogue d’exposition *

Consulter la Fondation pour l’accès à d’autre ressources web sur ces artistes.

  • Destins de résistance

Biographies, récits d’actes de résistances, textes et témoignages de personnes ayant résisté

  • Destins des Justes du Camp des Milles (18 Justes parmi les Nations liés à l’histoire du camp)
  • Actes justes (Récits d’actes de résistance durant les génocides du XXe siècle) *
  • Textes choisis du Pasteur Manen, du Rabin Salzer, et de Hans Fraenkel (écrits, audio)
  • Récit sur le Commandant Maulavé (chef du camp durant les déportations)
  • Récit du train fantôme (tentative de sauvetage de 2000 internés par le chef du camp. Juin 1940)
  • Lettre de démission du commissaire de police Jean Philip (15 janvier 1943)
  • Vidéos témoignages d’internés et de Résistants
    • Résistances et persécutions en Provence, 1940-1944 (15 min)
    • Herbert Traube *
    • Varian Fry
    • G.Pajetta
    • Norbert Spiro
    • Les époux Janka
    • 3 enfants sauvés par l’OSE
  • Analyses sur les résistances au processus vers le pire
    Les résistances toujours possibles 
    • Outil numérique interactif (Pour découvrir l’engrenage qui peut mener du racisme « ordinaire » jusqu’au crime de masse, voire jusqu'au génocide et les résistances possibles)
    • Le film documentaire présentant les engrenages pouvant mener au pire et les résistances possibles ; approche pluridisciplinaire et intergénocidaire
    • L’esprit de résistance
    • Mille manières de ne pas laisser faire
    • S’appuyer sur l’éducation, les valeurs, la mémoire de l’expérience collective
    • La force du droit contre le droit du plus fort
    • Une question fondamentale : la conscience morale
       
  • Résister pour la démocratie 
    Surmonter les tensions du terreau par le débat démocratique
    • La démocratie permet le vivre ensemble
    • Les garanties démocratiques sont menacées par des régimes autoritaires ou hybrides
    • Une question fondamentale : le rapport à l’autre
    • La science contre le racisme

 

Télécharger l'appel à projets

 


 

La direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées lance un appel à projets pour l’année scolaire 2020- 2021 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :

 

PAYSAGES EN GUERRE, PAYSAGES DE GUERRE

paysages de guerre

 

Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un film, dans le cadre de l’action nationale " Héritiers de mémoire ". La sélection de ces projets intervenant en octobre 2020, les actions scolaires proposées à " Héritiers de mémoire " doivent être adressées à la DPMA le 15 octobre 2020 au plus tard.

 

Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Téléphone : 09 88 68 20 21/ 09 88 68 20 11
  • Par voie postale : DPMA/SDMAE/BAPI 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que :

  • L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG)
  • L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Le Service historique de la défense
  • Le Panthéon
  • L’Historial de la Grande Guerre de Péronne
  • Le Centre Juno Beach
  • L’ancien camp de concentration de Natzweiller-Struthof, haut lieu de la mémoire nationale
  • Le mémorial de Verdun
  • le musée de la Guerre de 1870 et de l'Annexion de Gravelotte

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Contenu de l’appel à projets

"Un coup de baguette de l'histoire fait naître un paysage", Julien Gracq.

 

Le thème des "paysages en guerre", permet d’étudier le moment où le conflit se déroule. Quels paysages sont le "théâtre" des guerres contemporaines ? Champs de bataille, plaines, côtes et plateaux, paysages fortifiés, contrées désertiques, maquis, villes, espaces entourés de barbelés, rizières, paysages montagnards, villes modernes. Objet de guerre, le paysage devient aussi sujet de guerre, obligeant les belligérants à utiliser leur environnement et ses contraintes, et à les intégrer dans la tactique et la stratégie militaire.

Chaque conflit contemporain s'est ancré dans des paysages divers et a marqué son environnement. Essentiellement ruraux, les paysages français de la Grande Guerre diffèrent par exemple de ceux de la Seconde Guerre mondiale qui s’est autant déroulée dans les villes – qui furent l’objet de bombardements parfois massifs – que dans les campagnes ou les espaces littoraux, comme ceux des deux débarquements de 1944. Ces paysages diffèrent encore de ceux de l'Indochine et de l'Algérie, où les combats ont eu lieu dans des plaines à la végétation tropicale et dans les montagnes nord-africaines. Les théâtres d'opérations extérieures sont également singuliers : entre villes et paysages désertiques, entre montagnes et plaines, entre terre et mer, les armées françaises sont aujourd’hui mobilisées dans des environnements extrêmement diversifiés.

Le "paysage en guerre" est aussi celui qui est perçu et décrit par le soldat, au plus proche de l’expérience du combat. Cette approche donne ainsi l'occasion d'analyser la littérature et les arts qui se sont emparés de cette thématique : des écrivains combattants de la Grande Guerre (tels que Maurice Genevoix, Apollinaire, Blaise Cendrars) aux peintres, dessinateurs et photographes d'hier et d'aujourd'hui, les soldats ont dépeint leur environnement ou s'y sont cachés (technique du camouflage).

L’œuvre de Maurice Genevoix, qui entrera au Panthéon le 11 novembre 2019, est en ce sens d’une grande richesse. L’historienne Annette Becker indique très justement "Maurice Genevoix a le mieux transcrit, tout au long des pages de Ceux de 14, cette transformation définitive des paysages (…), car l’homme devient le paysage de guerre même".

Le "paysage en guerre" engendre le "paysage de guerre", c'est-à-dire tel qu'il est laissé, reconstruit, mis en mémoire, réaménagé ou reconverti après le conflit. Le "paysage de guerre" pose explicitement la question de la mémoire des conflits contemporains. L'entretien des paysages comme lieux de mémoire, leur valorisation, leur dimension mémorielle, commémorative et pédagogique, les conséquences environnementales et humaines de l’affrontement, sont autant de problématiques contemporaines. La découverte d'un paysage de guerre, espace vide de toute trace historique ou au contraire élevé au rang de haut lieu de la mémoire nationale, est une fenêtre ouverte sur l'histoire qui s'y est déroulée.

Cet appel à projets offre l'opportunité aux enseignants d'une véritable approche pluridisciplinaire : l'histoire, la géographie, la stratégie militaire, les sciences (SVT, physique, géologie, préoccupations environnementales), l’enseignement moral et civique, les langues étrangères, l’économie, la littérature, les arts peuvent être convoqués pour interroger les paysages en guerre et les paysages de guerre.

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Sur les paysages de la Première Guerre mondiale...

Quatre questions à Nicolas Czubak, du Mémorial de Verdun

  

 

 

Sur les paysages de la Seconde Guerre mondiale...

Deux questions à Pierre Dufour, du CERD Natzweiler-Struthof

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Ressources pédagogiques DPMA (liste non exhaustive)

 

Cet appel à projets s’accompagne de la publication du numéro hors-série de la revue Les chemins de la mémoire, consultable en ligne : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/revue/paysages-en-guerre-paysages-de-guerre

La DPMA propose des ressources sur le site cheminsdememoire, notamment sur sa  plateforme d'enseignement de défense Educ@def.

Parcours

3 jours à Verdun

Les troupes australiennes et néo-zélandaises en France pendant la 1ère Guerre mondiale

Les troupes américaines en France pendant la Première Guerre mondiale

Les troupes canadiennes en France pendant la 1ère Guerre mondiale

Les troupes britanniques en France pendant la 1ère Guerre mondiale

Les troupes polonaises en France pendant la 1ère Guerre mondiale

Les troupes russes en France pendant la 1ère Guerre mondiale

3 jours autour des batailles de la Marne

Argonne > Saint-Mihiel

Moselle > Haut-Rhin

Artois > Somme

Marne > Chemin des Dames

SENTIER SCENOGRAPHIE DU HARTMANNSWILLERKOPF

14-18 - Balades / MUSÉE TERRITOIRE

Circuits du souvenir 14-18 / Forêt de Retz

Le Tréport / Parcours commémoratif 1914-1918

Belgique 1914 > 1918

Sur les traces d’un géant - Le Fort de Mutzig

3 jours à Lyon

Les troupes américaines en France pendant la 2nde Guerre mondiale

Résistances en Morvan (Nièvre 58)

Aménagements " Résistances en Morvan : Chemins de Mémoire "

La plage d’Omaha

Pour apprendre l’Histoire dans le Calvados

Chemin de mémoire des Saulières (Corrèze 19)

Chemin de la Mémoire de Périgueux (Dordogne 24)

Chemin de Mémoire de Tulle (Corrèze 19)

Chemin de la Mémoire du Pont Lasveyras (19)

Chemin de mémoire du Lonzac (Corrèze 19)

Chemin de la Paix et de la Liberté

Parcours de la Mémoire au Chambon-sur-Lignon

CHEMIN DE MÉMOIRE ET DE LA RÉSISTANCE (32)

Somme Le Circuit du Souvenir

Chemin de mémoire La Matelotte

Kit M Granville Seconde Guerre mondiale

Sentier de Mémoire d’Evosges

69ème Brigade Britannique

231ème Brigade Britannique

De la batterie de Longues au cap Manvieux

Die 7. kanadische Brigade

Itinéraires de mémoire des 2 guerres mondiales à Mont-de-Marsan, Saint-Pierre-du-Mont et alentours

 

Artistes

La peinture et la Grande Guerre

Les écrivains allemands et la Grande Guerre

Guillaume Apollinaire (1880-1918)

Alain Fournier (1886-1914)

Alfred Gaspart (1900-1993)

Charles Péguy (1873-1914)

Louis Pergaud (1882-1915)

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Ressources de l'ECPAD

Les collines de Notre-Dame-de-Lorette, passerelle pour cent ans de paysages

S’emparer par la photographie et le film des collines et de l’éperon stratégiques de Notre-Dame-de-Lorette, de la seconde bataille d’Artois lancée par le général Foch en mai-juin 1915 à la cérémonie présidée par le chef de l’État le 11 novembre 2014 lors de l’inauguration du Mémorial international élevé sur le site de la nécropole nationale, permet de répondre de façon polysémique à l’appel à projet Paysages en guerre, paysages de guerre.

Dépositaire, depuis 1915, de la mémoire visuelle des conflits armés et des engagements militaires menés par la France, l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) se propose ici de mettre à disposition des enseignants et des élèves participant au concours une ressource composée de deux corpus photographiques et de trois corpus filmiques qui enchâsse deux possibilités d’analyse :

  • réfléchir sur les deux occurrences du thème pour le premier conflit mondial ;
  • s’interroger sur le travail de mémoire mis en œuvre pour les deux guerres mondiales et les conflits coloniaux dont le site de Notre-Dame-de-Lorette convoque le rappel.

La nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, inaugurée en 1925 sur la commune d’Ablain-Saint-Nazaire, abrite en effet une mémoire nationale plurielle. Elle est d’abord, bien sûr, la gardienne de la dimension mémorielle de la Grande Guerre au cœur de ce paysage qui conserve le souvenir prégnant de la violence et du coût humain et environnemental des combats. L’ensemble monumental possède également une fonction unique en France, celle d’abriter les corps du soldat inconnus de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d’Indochine, ainsi que de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. 

Le choix effectué dans les archives imagées de l’ECPAD donne à voir cinq entrées qui permettent d’aborder ce paysage historique séculaire et mémoriel que constitue la colline sanglante [1] de Notre-Dame-de Lorette.

 

Entrée 1 – Se battre pour la colline sanglante : le paysage en guerre

Ressource filmique :
Les Français reprennent Ablain-Saint-Nazaire, 28-29 mai 1915 (1915). Film 35 mm noir et blanc muet. Réal. SCA – durée 12 min. 16 s. © SCA – SPA/ECPAD/14.18 B 341

Commentaire :
Ce film tourné par le Service cinématographique de l’armée (SCA), créé trois mois auparavant, permet de prendre la mesure rétrospective[1] de la violence des combats de cette position stratégique et de la questionner.

Le résumé présent dans la notice documentaire renseigne sur les différentes séquences :

Dans Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais), la première maison dite « Maison française » est utilisée comme poste de secours. Au milieu des ruines, se trouve un puits « historique » où Français et Allemands venaient tour à tour puiser de l’eau. Le combat continue : un poste de commandement fonctionne dans une tranchée, des prisonniers allemands « couverts de plâtre et de boue », sont interrogés dès leur capture. Réseaux de barbelés et chevaux de frise constituent les défenses ennemies dans un chaos de ruines. Des soldats du génie aménagent à la hâte un boyau d’accès, tandis qu’à chaque rafale, le malheureux clocher [de l’une des deux églises d’Ablain, construite au XVIe s.] s’effrite de plus en plus. Les bois d’Ablain ont aussi été bouleversés par le bombardement, tout comme le cimetière où se trouvent quelques tombes allemandes. Contredisant le communiqué officiel allemand, selon lequel les troupes se sont volontairement retirées, des colonnes de prisonniers sont dirigées vers l’arrière.

 

Entrée 2 – Visiter Notre-Dame : le paysage des vaincus d’hier, aujourd’hui vainqueurs

Ressource photographique :
DAT 25 © inconnu/ECPAD
DAA 1917 © inconnu/ECPAD

À consulter sur le site de l'ECPAD

Titre documentaire forgé, proposé au reportage en l’absence de légendes d’origine : "Lors de la bataille de France, des officiers allemands visitent, en mai 1940, le cimetière de Notre-Dame-de-Lorette, le monument canadien de Vimy et des tranchées conservées."

Ces reportages, réalisés par les compagnies de propagande allemandes (Propagandakompanien), relèvent de la Wehrmacht, l’armée de terre allemande (DAT), et de la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande (DAA). L’ECPAD conserve en effet une partie de cette production audiovisuelle, dont l’ensemble a été saisi par l’armée américaine en 1945 et réparti entre les vainqueurs.

Commentaire :
En mai 1940, lors de la bataille de France, des officiers de la Wehrmacht visitent les sites mémoriels du cimetière de Notre-Dame-de-Lorette où ils se recueillent devant les quelques tombes allemandes et du monument canadien de Vimy, tout proche. Ils arpentent également le paysage des anciens champs de bataille et déambulent dans les tranchées conservées. De ce tourisme militaire victorieux, l’ECPAD détient deux reportages photographiques des compagnies de propagande allemandes. Ces clichés permettent d’aborder le tourisme mémoriel des vainqueurs d’alors, dont les pères réels ou générationnels ont combattu en ces lieux.

 

Entrée 3 – Revenir à Notre-Dame : se souvenir du paysage en guerre avec le paysage de guerre

Ressource filmique :
Notre-Dame-de-Lorette : pèlerinage des anciens combattants (1952). Film 35mm noir et blanc muet. Réal. SCA – durée 12 min. 07 s. © SCA /ECPAD/ACT 5279

Commentaire de l’extrait (9 min. 02 s.) :
Les extraits ici proposés du déroulement de la cérémonie du 11 novembre 1952 à Notre-Dame-de-Lorette permettent d’en visualiser l’importance commémorative, 34 ans après la fin de la guerre : la longueur d’une cérémonie qui dure jusqu’au soir sous la lumière des flambeaux, le rôle central qu’y jouent les anciens combattants, la transmission en direction des plus jeunes, l’incrustation récurrente d’images du paysage des combats passés.

 

Entrée 4 – Le paysage de Notre-Dame : commémorer d’autres guerres

Ressource photographique :
Transfert des cendres du soldat inconnu d’Indochine à Notre-Dame-de-Lorette, 8 juin 1980. © TAM/ECPAD/TAM 80-59

À consulter sur le site de l'ECPAD

Commentaire :
Après la cérémonie religieuse et militaire, organisée le samedi 7 juillet 1980 aux Invalides, en présence du président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, le cercueil du Soldat inconnu d’Indochine est transféré dans l’après-midi pour être inhumé dans la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette. La cérémonie d’inhumation a lieu le lendemain. Le corps rejoint ainsi dans la crypte de la chapelle celui du soldat inconnu de la Seconde Guerre mondiale, inhumé le 16 juillet 1950 et celui du soldat inconnu de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, inhumé le 16 octobre 1977, également sous le septennat de Valéry Giscard d’Estaing.

On peut, à partir de ce rôle d’accueil des corps joué par la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette, questionner la construction de ces mémoires combattantes.

 

Entrée 5 – Paysage de la mémoire : l’Anneau de la Mémoire comme dernière étape

Ressource filmique :
Rushs de la cérémonie du 11 novembre à la nécropole Notre-Dame-de-Lorette, 2014. © Maxence Carion /ECPAD/14.9.251

Commentaire :
Le 11 novembre 2014, dans le cadre commémoratif du centenaire de la Grande Guerre, le président de la République, François Hollande, inaugure le Mémorial international qui parachève l’ensemble monumental. Cet Anneau de la Mémoire rassemble les noms, toutes nationalités confondues, de près de 580 000 soldats tombés pour leur patrie, sur le sol du Nord et du Pas-de-Calais, durant les quatre années du conflit.

Cette dernière étape permet d’aborder les évolutions du travail de mémoire conduit par l’État depuis l’inauguration de 1925, en insistant sur le passage d’une mémoire nationale à une mémoire totale qui associe vainqueurs et vaincus en cet anneau.

 

[1] C’est au cours de cette seconde bataille d’Artois que Notre-Dame-de-Lorette gagne le surnom de "colline sanglante" (archivespasdecalais.fr).

[2] Pendant la Première Guerre mondiale, il n’est en effet pas possible pour les opérateurs de filmer ou de photographier le cœur des engagements militaires. Nous nous permettons, à ce propos, de renvoyer à notre ressource pédagogique consultable sur le site Eduthèque : Photographier la guerre sans les combats : l’exemple de la bataille de la Somme (1er juillet-18 novembre 1916). On peut également se référer à l’ouvrage de Laurent Veray, Avènement d’une culture visuelle de Guerre. Le cinéma en France de 1914 à 1928, Paris, Nouvelles éditions Place / Ministère des armées, 2019.

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Ressources du Panthéon

Le Panthéon propose des visites guidées incluant la présentation des inscriptions et hommages aux écrivains telles que la liste des noms des "écrivains morts pour la France" située dans la nef. Ces visites sont intitulées "Mémoire de la Grande Guerre" ou "Résistances, devoir et mémoire".  Elles permettent de découvrir le Panthéon en regard des vies des Grands Hommes et des grands évènements de l’histoire française.

 

En parallèle à ces visites, des documents et ressources sont accessibles sur le site : http://www.paris-pantheon.fr/Espace-enseignant#ressources-list.

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Ressources du Centre Juno Beach

 

Lieu de mémoire et centre culturel, le Centre Juno Beach rend hommage aux 45 000 Canadiens qui ont perdu la vie pendant la Seconde Guerre mondiale, dont 5 500 au cours de la Bataille de Normandie et 359 le Jour J. Fondé en 2003 par des vétérans et des bénévoles, le musée se situe à Courseulles-sur-Mer sur Juno Beach où environ 14 000 Canadiens et 8 000 Britanniques ont débarqué le 6 juin 1944. Il présente l’effort de guerre civil et militaire de toute la population au Canada et sur les différents fronts durant la Seconde Guerre mondiale. La mission du Centre Juno Beach consiste à faire connaître cette histoire par des actions pédagogiques et commémoratives.

 

La visite du Parc Juno

Le musée est entouré par un espace connu sous le nom de Parc Juno. Ce parc est situé sur le littoral qui a été la scène de violents combats le jour du Débarquement et il contient encore de nombreux vestiges du système de défense qui composait le Mur de l’Atlantique.

Le Centre propose des visites commentées du Parc Juno effectuées par les guides canadiens. Grâce à cette visite in situ, les scolaires du niveau secondaire découvrent deux vestiges du Mur de l’Atlantique et l’histoire du Débarquement. Ils apprennent le contexte local spécifique à Courseulles et à la Bataille de Normandie ainsi que le ‘pourquoi’ et le ‘comment’ de la construction et de l’évolution du Mur de l’Atlantique. Cela permet une meilleure compréhension de l’énormité des obstacles que les forces alliées ont dû surmonter le Jour J, dont les vestiges sont maintenant des ‘témoins’ physiques. La visite permet également une meilleure connaissance du contexte de la plus importante opération amphibie de l'histoire militaire sur l’un des sites où cette histoire a été vécue.

Pour plus d’information sur cette visite : www.junobeach.org/fr/musee/parc-juno/

 

Un parcours dédié aux jeunes

Dès sa création, le musée s’est doté d’un outil novateur : un parcours spécifiquement conçu pour les jeunes intégré à celui des adultes. En 2019, le parcours a été renouvelé et intègre actuellement des technologies numériques pour garantir une expérience pédagogique conçue pour les jeunes d’aujourd’hui.

L’application numérique "Explore Juno en classe" sur tablettes tactiles vient en complément des nouveaux modules et va permettre de suivre la visite avec un(e) guide canadien(ne). Le recours à la technologie numérique de manière interactive et innovante permet de créer une expérience d’apprentissage visant la pensée critique des jeunes visiteurs. Des thèmes et notions historiques complexes sont ainsi rendues plus compréhensibles et accessibles aux jeunes.

De plus, le côté humain de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale est favorisé. Le Centre présente les expériences des soldats, marins, aviateurs ainsi que les jeunes et des témoignages des vétérans canadiens.

 

Expositions temporaires

L’exposition Grandes Femmes dans la Guerre : 1939 - 1945 rend hommage à 16 femmes, canadiennes et européennes, qui ont vécu la guerre. Elle met en avant et reconnait leur courage et leurs nombreuses contributions généralement méconnues à l’effort de guerre, ainsi que la diversité de leurs expériences. Les portraits incluent des femmes normandes résistantes, Louise Boitard et Madeleine Verly ; une infirmière, Mary Adelaide Cooney ; la seule artiste de guerre canadienne officielle, Molly Lamb Bobak.

Jusqu’au 31 décembre 2020

 

Circuit-expo plein-air Dans leurs Pas : 7 kiosques à Histoire répartis dans 7 communes (Courseulles-sur-Mer, Bernières-sur-Mer, Saint-Aubin-sur-Mer, Langrune-sur-Mer, Luc-sur-Mer, Douvres-la-Délivrande et Reviers/Bény-sur-Mer), essentiellement sur le secteur Juno. Chaque kiosque rend hommage à 3 acteurs (soldats et civils) du Débarquement et la Libération à travers images d’archives, témoignages et biographies. Des informations seront également données sur le Mur de l’Atlantique et sur les événements locaux marquants de 1944. L’exposition est complétée d’une application web.

Jusqu’au 11 novembre 2019

 

Pour en savoir davantage : https://www.junobeach.org/fr/musee/expositions-temporaires/

Télécharger l'appel à projets

 


 

À l’occasion du 80e anniversaire de l’Appel du 18 juin, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées lance un appel à projets pour l’année scolaire 2019-2020 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème

 

L'engagement militaire de Charles de Gaulle 1914-1945

 

Charles de Gaulle

 

 

Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un film, dans le cadre de l’action nationale "Héritiers de mémoire". La sélection de ces projets intervenant en octobre 2019, les actions scolaires proposées à "Héritiers de mémoire" doivent être adressées à la DPMA le 15 octobre 2019 au plus tard.

Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Par voie électronique : dpma-bapi.correspondant.fct@intradef.gouv.fr
  • Téléphone : 09 88 68 20 61/09 88 68 20 11
  • Sur internet : www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef
  • Par voie postale : DPMA/SDMAE/BAPI 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat, notamment, avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que :

  • La Fondation Charles de Gaulle
  • La Fondation de la France Libre
  • L’Ordre de la Libération et le musée de l’ordre de la Libération
  • Le Service historique de la Défense
  • L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Le Musée de l’Armée (Historial de Gaulle)
  • La Maison natale de Charles de Gaulle, Lille
  • Le Mémorial Charles de Gaulle, Colombey-les-Deux-Églises

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Contenu de l’appel à projets

Le 18 juin 1940, en réaction au discours du 17 juin du chef du gouvernement français, le maréchal Pétain, appelant "à cesser le combat" et donc à engager le processus menant à l’armistice, le général de Gaulle appelait les militaires français à le rejoindre à Londres pour poursuivre le combat, une date restée dans la mémoire collective.

80 ans plus tard, le général de Gaulle est sans doute la figure historique contemporaine la plus connue des Français. Il reste pour tous le chef de la France Libre et le premier président de la Ve République, faisant oublier parfois le soldat et le penseur militaire qu'il fut.

L'appel à projets proposé est l'occasion de s'intéresser à l'engagement militaire de Charles de Gaulle et aux étapes qui l’ont amené à devenir sous-secrétaire d’Etat à la Défense et à la guerre, puis à se dresser le 18 juin 1940 comme un recours contre l’armistice en rupture avec la tradition d’obéissance de l’armée française sous la IIIème République. Il y a donc une dimension de soldat, de penseur et stratège militaire et enfin de transformation en personnalité politique qui dira non à l’armistice.

La dimension de soldat invite à explorer le parcours d'un officier dans une période englobant deux guerres mondiales et à s’interroger sur les motivations et les étapes de son engagement au regard de son histoire personnelle et familiale. Elle permet aussi d'étudier les combats et les évènements majeurs qu’il a traversés : pendant la 1ère guerre mondiale, puis en Pologne et au Levant dans l’entre-deux-guerres, enfin durant la campagne de France en 1940.

La dimension de penseur et de stratège militaire ensuite qui permet d’étudier les choix et l’influence du général de Gaulle dans le domaine des armées et de la défense nationale avant la Seconde Guerre mondiale.

Enfin, la dimension de transformation du soldat en personnalité politique, permettra d’étudier les étapes qui l’ont amené à devenir sous-secrétaire d’Etat à la défense nationale et à la guerre après une carrière militaire qui l’a vu  commander une des rares divisions françaises de chars (4ème division cuirassée) en mai 1940 pour finalement se dresser contre l’armistice et devenir un recours politique à Vichy en créant la France Libre.

Ce thème encourage un travail pluridisciplinaire : l'histoire et la géographie peuvent ainsi être complétées d'une approche par les sciences et technologies pour comprendre l'action militaire de De Gaulle, par la géopolitique mais aussi par la littérature, son œuvre  étant une porte d'entrée pertinente sur son parcours de vie et sa vision de l'armée française.

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Référence : 

Enseigner De Gaulle, Tristan Lecoq (dir.), Paris, Canopé Éditions, 2018.

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Ressources pédagogiques (liste non exhaustive)

La DPMA propose des ressources sur le site cheminsdememoire, notamment sur sa  plateforme d'enseignement de défense Educ@def.

Articles en ligne

Pourquoi enseigner de Gaulle ?, Tristan Lecoq, Inspecteur général de l'éducation nationale

Charles de Gaulle

Douaumont 1916 - de Gaulle blessé

Discours radiodiffusé du général de Gaulle du 12 juillet 1945

Ordre du jour du Général de Gaulle

De Gaulle, les FFL et la Résistance vus par les responsables de la Wehrmacht, Jean-Nicolas Pasquet, RHA 256/2009

De Gaulle, la France libre et le Canada pendant la Seconde Guerre mondiale, Olivier Courteaux, RHA 266/2012

Le retour à la République

Première Guerre mondiale

Seconde Guerre mondiale

Musées et lieux de mémoire

Historial Charles de Gaulle

Mémorial Charles de Gaulle, Colombey les deux églises

Musée de l'Armée

Maison natale Charles de Gaulle

Accéder à l'espace dédié

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Ressources du musée de l'Armée

Espaces 1939-1945

présentation générale : http://www.musee-armee.fr/fileadmin-cru-1511278287/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Presentation/MA_fp-39-45-FR.pdf
livret-jeux : http://musee-armee.fr/fileadmin-cru-1511278287/user_upload/Documents/Support-Visite-Livrets-Jeux/MA_livret-jeux-39-45.pdf
fiches-objets : http://www.musee-armee.fr/collections/documentation-en-ligne/fiches-objets.html#c2392
fiche-objet : Les Forces françaises libres https://www.musee-armee.fr/fileadmin/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Objets/Fiches-1939-1945/MA_fiche-objet-FFL.pdf
fiche-objet : La Libération de Paris : le général de Gaulle descend les Champs-Elysées (25-26 août 1944) https://www.musee-armee.fr/fileadmin/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Objets/Fiches-1939-1945/MA_fiche-objet-liberation-paris.pdf
Archéologie : http://www.musee-armee.fr/fileadmin-cru-1512987031/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Presentation/1-archeologie-1939-1945.pdf
http://www.musee-armee.fr/fileadmin-cru-1512987031/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Presentation/2-archeologie-1939-1945.pdf


Présentation de l'historial Charles de Gaulle au musée de l'Armée

https://www.musee-armee.fr/votre-visite/les-espaces-du-musee/historial-charles-de-gaulle.html


Ressources pédagogiques

http://musee-armee.fr/fileadmin-cru-1512573959/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Presentation/fiches-historial/MA_fp-historial-mode-emploi.pdf
http://musee-armee.fr/fileadmin-cru-1512573959/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Presentation/fiches-historial/MA_fiche-historial-college-lycee.pdf
http://musee-armee.fr/fileadmin-cru-1512573959/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Presentation/fiches-historial/MA_livret-eleves-de-gaulle.pdf
http://musee-armee.fr/fileadmin-cru-1512573959/user_upload/Documents/Support-Visite-Fiches-Presentation/fiches-historial/MA_livrets-enseignants-de-gaulle.pdf


Portail des collections du musée de l'Armée

Portfolio Charles de Gaulle : https://www.musee-armee.fr/index.php?id=134&L=530&id=134&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Bnews%5D=296&cHash=85bdbafa7912c0baf0a159c49eab6e48
https://www.musee-armee.fr/index.php?id=246&type=223344551&L=530&id=246&tx_mdaobjects_object%5Baction%5D=show&tx_mdaobjects_object%5Bcontroller%5D=Object&tx_mdaobjects_object%5Bobject%5D=345&cHash=03f54117daf2102c6d75b19458298ef2


Expositions temporaires du musée de l'Armée

Churchil de Gaulle 2015(vidéo, livret-jeux, panneaux jeune public...)
https://www.musee-armee.fr/index.php?id=134&L=530&id=134&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Bnews%5D=296&cHash=85bdbafa7912c0baf0a159c49eab6e48


Présentation du musée de l'Ordre de la Libération

https://www.musee-armee.fr/index.php?id=76&L=530

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Ressources du musée de l'Ordre de la Libération

Biographie en ligne

https://www.ordredelaliberation.fr/fr/le-grand-maitre-et-les-chanceliers

 

Visites guidées du musée

Adaptées aux différents niveaux scolaires et axées sur le thème.

Le musée de l'Ordre de la Libération est dédié à l'Ordre fondé par le général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale et aux Compagnons de la Libération, membres de cet Ordre.

A travers l’ensemble de la collection, les élèves pourront découvrir « L’engagement militaire de Charles de Gaulle » en tant qu’officier puis comme chef de la France libre et de la France combattante (unification des combattants de la France libre et de la Résistance intérieure).

En tant que président de la Ve République, le général de Gaulle est chef des Armées. Le musée présente l’ensemble de ses décorations françaises et étrangères reçues comme chef d’Etat ainsi que son seul uniforme complet conservé.

Objets exposés au musée – salle du général de Gaulle

Liste non exhaustive

La formation militaire, la Première Guerre mondiale et le théoricien militaire

Médaille de Verdun de Charles de Gaulle

Vers l'armée de métier, Edition 1940 Buenos-Aires

La France et son Armée, Charles de Gaulle, Plon, Paris 1938.

Képi du colonel de Gaulle

 

L’engagement militaire durant la Seconde Guerre mondiale

Le rebelle

képi à feuilles de chêne, gants, ceinturon d'uniforme du général de Gaulle

Reproduction du texte de l'appel du 18 juin

Manuscrit de l'affiche A tous les Français

Affiche A tous les Français - imprimée à Londres pour le général de Gaulle (tirage Fallek).

Le chef de la France libre

      Organigramme du quartier général des Forces françaises libres

Bulletin officiel des Forces françaises libres

Plaque de rue de Carlton Gardens

Cantine du général de Gaulle

A tous les Français - tract recto-verso en langue arabe reprend l’affiche A tous les Français.

Collier de grand maitre de l’ordre de la Libération

      Profession de foi du chef ! - manuscrit

Ces chefs français n'ont qu'un seul but - la victoire !  - tract

Le libérateur

      Ordre aux Armées de la République – manuscrit

Nous voulons – tract (déclaration aux mouvements de Résistance)

Cachets du Comité de la France combattante

L’écrivain

       Mémoires de Guerre Charles de Gaulle, Tome 1 : L'Appel 1940-1942, Plon, Paris 1954.

 

Président de la Ve République, chef des Armées

            Légion d'honneur - Insignes de grand-croix

Collier royal de Victoria (Royaume-Uni)

Ordre du ouissam el Mohammadi ou ordre de la souveraineté (Maroc)

Wisam al Rafidain ou ordre des deux rivières (Irak)

American Legion (Etats-Unis)

Epée des compagnons de la Libération

Instructions pour la cérémonie du 18 juin – manuscrit

Uniforme du général de Gaulle : vareuse, pantalon et képi.

 

Photographies – sur demande

  • De Gaulle en Grande-Bretagne 1940 - 1944
  • De Gaulle en Afrique équatoriale française 1940 - 1944 (Bangui, Cameroun, Congo, Dakar, Gabon, Tchad)
  • De Gaulle au Proche-Orient (Liban, Palestine, Syrie)
  • De Gaulle en Afrique (Algérie, Egypte, Erythrée)
  • De Gaulle en Italie
  • De Gaulle en France 1944 (Normandie, Paris)

Archives – sur demande

  • Une soixantaine de documents manuscrits du général de Gaulle.

 

Contact : responsable.mediation@ordredelaliberation.fr   01 80 05 90 81

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Ressources de la fondation de la France libre

Consulter les dossiers en ligne :

70e anniversaire de l’appel (http://www.france-libre.net/18-juin-2010/),

CNRD 2009-2010 "L’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle et son impact jusqu’en 1945" (http://www.france-libre.net/concours-nat-resistance-et-deportation/),

CNRD 2017-2018 "S’engager pour libérer la France" (http://www.france-libre.net/concours-national-de-la-resistance-et-de-la-deportation-2018/).

 


 

La direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées lance un appel à projets pour l’année scolaire 2019 - 2020 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :

 

Paysages en guerre, paysages de guerre

 

paysages

 

Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un film, dans le cadre de l’action nationale " Héritiers de mémoire ". La sélection de ces projets intervenant en octobre 2019, les actions scolaires proposées à " Héritiers de mémoire " doivent être adressées à la DPMA le 15 octobre 2019 au plus tard.

Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Téléphone : 09 88 68 20 21/ 09 88 68 20 11
  • Par voie postale : DPMA/SDMAE/BAPI 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

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Cet appel à projets est conduit en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que :

  • L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG)
  • L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Le Service historique de la défense
  • Le Panthéon
  • L’Historial de la Grande Guerre de Péronne
  • Le Centre Juno Beach
  • L’ancien camp de concentration de Natzweiller-Struthof, haut lieu de la mémoire nationale
  • Le mémorial de Verdun
  • le musée de la Guerre de 1870 et de l'Annexion de Gravelotte

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Contenu de l’appel à projets

"Un coup de baguette de l'histoire fait naître un paysage", Julien Gracq.

Le thème des "paysages en guerre", permet d’étudier le moment où le conflit se déroule. Quels paysages sont le "théâtre" des guerres contemporaines ? Champs de bataille, plaines, côtes et plateaux, paysages fortifiés, contrées désertiques, maquis, villes, espaces entourés de barbelés, rizières, paysages montagnards, villes modernes. Objet de guerre, le paysage devient aussi sujet de guerre, obligeant les belligérants à utiliser leur environnement et ses contraintes, et à les intégrer dans la tactique et la stratégie militaire.

Chaque conflit contemporain s'est ancré dans des paysages divers et a marqué son environnement. Essentiellement ruraux, les paysages français de la Grande Guerre diffèrent par exemple de ceux de la Seconde Guerre mondiale qui s’est autant déroulée dans les villes – qui furent l’objet de bombardements parfois massifs – que dans les campagnes ou les espaces littoraux, comme ceux des deux débarquements de 1944. Ces paysages diffèrent encore de ceux de l'Indochine et de l'Algérie, où les combats ont eu lieu dans des plaines à la végétation tropicale et dans les montagnes nord-africaines. Les théâtres d'opérations extérieures sont également singuliers : entre villes et paysages désertiques, entre montagnes et plaines, entre terre et mer, les armées françaises sont aujourd’hui mobilisées dans des environnements extrêmement diversifiés.

Le "paysage en guerre" est aussi celui qui est perçu et décrit par le soldat, au plus proche de l’expérience du combat. Cette approche donne ainsi l'occasion d'analyser la littérature et les arts qui se sont emparés de cette thématique : des écrivains combattants de la Grande Guerre (tels que Maurice Genevoix, Apollinaire, Blaise Cendrars) aux peintres, dessinateurs et photographes d'hier et d'aujourd'hui, les soldats ont dépeint leur environnement ou s'y sont cachés (technique du camouflage).

L’œuvre de Maurice Genevoix, qui entrera au Panthéon le 11 novembre 2019, est en ce sens d’une grande richesse. L’historienne Annette Becker indique très justement "Maurice Genevoix a le mieux transcrit, tout au long des pages de "Ceux de 14", cette transformation définitive des paysages (…), car l’homme devient le paysage de guerre même".

Le "paysage en guerre" engendre le "paysage de guerre", c'est-à-dire tel qu'il est laissé, reconstruit, mis en mémoire, réaménagé ou reconverti après le conflit. Le "paysage de guerre" pose explicitement la question de la mémoire des conflits contemporains. L'entretien des paysages comme lieux de mémoire, leur valorisation, leur dimension mémorielle, commémorative et pédagogique, les conséquences environnementales et humaines de l’affrontement, sont autant de problématiques contemporaines. La découverte d'un paysage de guerre, espace vide de toute trace historique ou au contraire élevé au rang de haut lieu de la mémoire nationale, est une fenêtre ouverte sur l'histoire qui s'y est déroulée.

Cet appel à projets offre l'opportunité aux enseignants d'une véritable approche pluridisciplinaire : l'histoire, la géographie, la stratégie militaire, les sciences (SVT, physique, géologie, préoccupations environnementales), l’enseignement moral et civique, les langues étrangères, l’économie, la littérature, les arts peuvent être convoqués pour interroger les paysages en guerre et les paysages de guerre.

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Ressources pédagogiques (liste non exhaustive)

Cet appel à projets s’accompagne de la publication du numéro hors-série de la revue Les chemins de la mémoire, consultable en ligne :

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/revue/paysages-en-guerre-paysages-de-guerre

La DPMA propose des ressources sur le site cheminsdememoire, notamment sur sa  plateforme d'enseignement de défense Educ@def.

Parcours

Artistes

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Ressources du Panthéon

Le Panthéon propose des visites guidées incluant la présentation des inscriptions et hommages aux écrivains telles que la liste des noms des "écrivains morts pour la France" située dans la nef. Ces visites sont intitulées "Mémoire de la Grande Guerre" ou "Résistances, devoir et mémoire".  Elles permettent de découvrir le Panthéon en regard des vies des Grands Hommes et des grands évènements de l’histoire française.

En parallèle à ces visites, des documents et ressources sont accessibles sur le site : http://www.paris-pantheon.fr/Espace-enseignant#ressources-list.

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Ressources du Centre Juno Beach

Lieu de mémoire et centre culturel, le Centre Juno Beach rend hommage aux 45 000 Canadiens qui ont perdu la vie pendant la Seconde Guerre mondiale, dont 5 500 au cours de la Bataille de Normandie et 359 le Jour J. Fondé en 2003 par des vétérans et des bénévoles, le musée se situe à Courseulles-sur-Mer sur Juno Beach où environ 14 000 Canadiens et 8 000 Britanniques ont débarqué le 6 juin 1944. Il présente l’effort de guerre civil et militaire de toute la population au Canada et sur les différents fronts durant la Seconde Guerre mondiale. La mission du Centre Juno Beach consiste à faire connaître cette histoire par des actions pédagogiques et commémoratives.

La visite du Parc Juno

Le musée est entouré par un espace connu sous le nom de Parc Juno. Ce parc est situé sur le littoral qui a été la scène de violents combats le jour du Débarquement et il contient encore de nombreux vestiges du système de défense qui composait le Mur de l’Atlantique.

Le Centre propose des visites commentées du Parc Juno effectuées par les guides canadiens. Grâce à cette visite in situ, les scolaires du niveau secondaire découvrent deux vestiges du Mur de l’Atlantique et l’histoire du Débarquement. Ils apprennent le contexte local spécifique à Courseulles et à la Bataille de Normandie ainsi que le ‘pourquoi’ et le ‘comment’ de la construction et de l’évolution du Mur de l’Atlantique. Cela permet une meilleure compréhension de l’énormité des obstacles que les forces alliées ont dû surmonter le Jour J, dont les vestiges sont maintenant des ‘témoins’ physiques. La visite permet également une meilleure connaissance du contexte de la plus importante opération amphibie de l'histoire militaire sur l’un des sites où cette histoire a été vécue.

Pour plus d’information sur cette visite : www.junobeach.org/fr/musee/parc-juno/

Un parcours dédié aux jeunes

Dès sa création, le musée s’est doté d’un outil novateur : un parcours spécifiquement conçu pour les jeunes intégré à celui des adultes. En 2019, le parcours a été renouvelé et intègre actuellement des technologies numériques pour garantir une expérience pédagogique conçue pour les jeunes d’aujourd’hui.

L’application numérique « Explore Juno en classe » sur tablettes tactiles vient en complément des nouveaux modules et va permettre de suivre la visite avec un(e) guide canadien(ne). Le recours à la technologie numérique de manière interactive et innovante permet de créer une expérience d’apprentissage visant la pensée critique des jeunes visiteurs. Des thèmes et notions historiques complexes sont ainsi rendues plus compréhensibles et accessibles aux jeunes.

De plus, le côté humain de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale est favorisé. Le Centre présente les expériences des soldats, marins, aviateurs ainsi que les jeunes et des témoignages des vétérans canadiens.

Expositions temporaires

L’exposition Grandes Femmes dans la Guerre : 1939 - 1945 rend hommage à 16 femmes, canadiennes et européennes, qui ont vécu la guerre. Elle met en avant et reconnait leur courage et leurs nombreuses contributions généralement méconnues à l’effort de guerre, ainsi que la diversité de leurs expériences. Les portraits incluent des femmes normandes résistantes, Louise Boitard et Madeleine Verly ; une infirmière, Mary Adelaide Cooney ; la seule artiste de guerre canadienne officielle, Molly Lamb Bobak.

Jusqu’au 31 décembre 2020

Circuit-expo plein-air Dans leurs Pas : 7 kiosques à Histoire répartis dans 7 communes (Courseulles-sur-Mer, Bernières-sur-Mer, Saint-Aubin-sur-Mer, Langrune-sur-Mer, Luc-sur-Mer, Douvres-la-Délivrande et Reviers/Bény-sur-Mer), essentiellement sur le secteur Juno. Chaque kiosque rend hommage à 3 acteurs (soldats et civils) du Débarquement et la Libération à travers images d’archives, témoignages et biographies. Des informations seront également données sur le Mur de l’Atlantique et sur les événements locaux marquants de 1944. L’exposition est complétée d’une application web.

Jusqu’au 11 novembre 2019

 

Pour en savoir davantage : https://www.junobeach.org/fr/musee/expositions-temporaires/

 


 

À l'occasion notamment des commémorations du 75e anniversaire des débarquements et de la Libération, suivis en leur temps par des photographes tels Robert Capa ou George Stevens, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées lance un appel à projets pour l’année scolaire 2019-2020 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :


Reporters de guerre

 

reporters de guerre

 

Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un film, dans le cadre de l’action nationale " Héritiers de mémoire ". La sélection de ces projets intervenant en octobre 2019, les actions scolaires proposées à " Héritiers de mémoire " doivent être adressées à la DPMA le 15 octobre 2019 au plus tard.

Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Par voie électronique : dpma-bapi.correspondant.fct@intradef.gouv.fr
  • Téléphone : 09 88 68 20 21/09 88 68 20 11
  • Sur internet : www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef
  • Par voie postale : DPMA/SDMAE/BAPI 60, boulevard du Général Martial Valin CS21623 - 75509 Paris Cedex 15

 

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Cet appel à projets est conduit en partenariat, notamment avec le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, ainsi que :

  • L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
  • Le Service historique de la défense
  • La Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD)
  • Le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (CLEMI)
  • Le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre

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Contenu de l’appel à projets

Reporters de guerre, correspondants de guerre, envoyés spéciaux,… autant de termes possibles pour désigner celles et ceux qui s’engagent au cœur des conflits pour témoigner, raconter, transmettre une histoire qui, sinon, serait tue à jamais. Par l’image, fixe ou animée, par le verbe, les reporters de guerre, civils ou militaires, informent et tentent d’éclairer les zones les plus sombres du monde au péril de leur vie.

S’intéresser aux reporters de guerre civils ou militaires et à leurs productions permet d’aborder sous un angle original et pluridisciplinaire l’histoire des conflits contemporains dans lesquels la France a été engagée. Le travail sur l’image et sur le texte sera au cœur des projets pédagogiques menés sur ce thème par les professeurs d’histoire-géographie, de lettres, de langues vivantes et d’arts plastiques.

L’information, le témoignage sont les missions premières des correspondants de guerre dont le travail représente un enjeu d’importance pour les belligérants, dans la mesure où il s’adresse à l’opinion publique. L’armée française a créé dès 1915 deux organismes dédiés à la prise de vue fixe et animée de ses opérations : la section cinématographique de l’armée et la section photographique des armées, ancêtres de l’ECPAD et de ses " soldats de l’image ". Évolution technologique et politique oblige, on n’informe plus en 2018 comme on le faisait il y a cent ans, l’histoire de ces changements et de leurs implications méritant d’être étudiée.

Le thème de l’appel à projets est particulièrement adapté aux programmes des classes de Troisième, de Première et de Terminale. Il peut aussi être mis en œuvre en Seconde dans le cadre des enseignements d’exploration, notamment celui intitulé " Littérature et société ". Enfin, autour de la Semaine de la presse et en lien avec les professeurs documentalistes, les projets pédagogiques sur les reporters de guerre auront toute leur place dans les CDI.

Quelques exemples de reporters de guerre :

Parmi les correspondants de guerre, certains ont laissé une véritable œuvre littéraire et/ou photographique et cinématographique. La liste qui suit n’est bien sûr pas exhaustive. Elle rappelle que certains correspondants de guerre sont, aussi, de grands écrivains, de grands photographes, de grands cinéastes : Blaise Cendrars, Ernest Hemingway, Joseph Kessel, Vassili Grossman, Jack London, George Orwell, Margaret Bourke-White, Albert Londres, Germaine Kanova, Robert Capa, Curzio Malaparte, Samuel Fuller, George Stevens, Martha Gellhorn, Don McCullin, Patrick Chauvel, Gilles Caron, Jean Hatzfeld,  Laurent van der Stockt, Édouard Élias…

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Ressources pédagogiques (liste non exhaustive)

Cet appel à projets s’accompagne de la publication du numéro spécifique de la revue "Les chemins de la mémoire" consacrée à ce thème : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/revue/reporters-de-guerre-0

La DPMA propose des ressources sur le site cheminsdememoire, notamment sur sa  plateforme d'enseignement de défense Educ@def.

Dossier

Articles en ligne

Photos (ECPAD)

Vidéos (ECPAD)

 


 

À l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du 50e anniversaire de l’attribution du prix Nobel de la Paix à René Cassin, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées lance un appel à projets pour l’année scolaire 2018-2019 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :


René Cassin, un engagement pour le droit et pour la paix

 

© UN Photo/Yutaka Nagata

© UN Photo/Yutaka Nagata


Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques qui répondront à cet appel à projets.
Les projets des écoles et établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un film, dans le cadre de l’action nationale "Héritiers de mémoire". La sélection de ces projets intervenant en octobre 2018, les actions scolaires proposées à "Héritiers de mémoire" doivent être adressées à la DPMA le 15 octobre 2018 au plus tard.
Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Par voie électronique : dpma-bapi.correspondant.fct@intradef.gouv.fr
  • Sur internet : www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef
  • Téléphone : 09 88 68 20 12
  • Par voie postale :

DPMA/SDMAE/BAPI
60, boulevard du Général Martial Valin
CS21623 - 75509 Paris Cedex 15


Cet appel à projets est conduit en partenariat, en particulier avec le ministère de l’éducation nationale, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation ainsi que le service historique de la défense.

Contenu de l’appel à projets


René Cassin, un engagement pour le droit et pour la paix

 

"Il est des hommes illustres pour avoir incarné la douleur ou la gloire d’une époque. Il en est d’autres dont la grandeur est d’avoir su anticiper sur leur temps en y semant les germes du futur. René Cassin est de ceux-là."
François Mitterrand, discours pour l’entrée de René Cassin au Panthéon, 5 octobre 1987

Il y a cinquante ans, en 1968, le Prix Nobel de la paix était attribué à René Cassin, référence morale et personnalité hors du commun dont le rôle et l’influence dans la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 étaient ainsi reconnus. Ce prix venait couronner une carrière de juriste exceptionnelle et une vie entière consacrée à l’affirmation et à la défense des droits de l’individu face aux États. Car s’il est un fil directeur dans la vie de ce symbole de rectitude républicaine, de cet ardent patriote opposé aux nationalismes et de cet esprit continuellement éclairé, c’est le choix de toujours se placer sur le plan de la dignité humaine.

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S’intéresser à René Cassin, c’est traverser une bonne partie du XXe siècle en compagnie d’un homme exceptionnel au parcours hors norme. L’étude de sa vie, de sa pensée profondément humaniste et de son oeuvre en tant que juriste et légiste est exemplaire à bien des égards. Cet homme de paix fut aussi, porté par les circonstances, un homme de combat. Cet appel à projet s’adresse particulièrement aux professeurs d’histoire-géographie et d’éducation morale et civique. Ils pourront, à la lumière de son parcours, éclairer l’étude de la Première guerre mondiale et de ses conséquences sur la société française, celle de l’entre-deux-guerres, celle la Résistance et de la France libre, celle enfin de la naissance de l’ONU et du droit international.

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Repères biographiques :

Né à Bayonne en 1887, René Cassin soutient une thèse de droit en 1914, année où il est mobilisé. Grièvement blessé par une rafale de mitrailleuse, décoré de la croix de guerre, il est rendu à la vie civile en 1915 après six longs mois d’hospitalisation. Il jette dès 1917 les bases du mouvement ancien combattant et participe en 1918 à la création de l’Union fédérale des associations de mutilés et réformés (UF) dont il devient président en 1922. Il oeuvre alors, en tant que juriste, pour élaborer un projet de loi basé sur le droit à réparation pour les dommages personnels subis par les citoyens requis de défendre la patrie. Ce droit à réparation reconnu par la loi de mars 1919 sur les pensions d’invalidité, fait prévaloir une conception neuve de la guerre, dans laquelle l’État a des devoirs envers les individus qui ont combattus pour sa défense. Cette même année, René Cassin, qui enseigne à Lille puis à Paris, est reçu à l’agrégation de droit privé.


De 1924 à 1938, il est membre de la délégation française à la Société des nations (SDN) où sa confrontation avec les régimes totalitaires le conforte dans la conviction qu’il faut lutter pour assurer la protection des individus et de leurs droits fondamentaux face aux États. À la suite des accords de Munich, il démissionne de ses fonctions à la SDN. Il entre alors au Commissariat général à l’information.


En juin 1940 René Cassin refuse l’armistice et, avoir appris l’existence de l’appel du général de Gaulle, il parvient à le rejoindre à Londres dix jours après, ce qui en fait un des tout premiers pionniers de la Résistance. Il met alors ses talents de juriste au service de la France libre dont il devient le légiste. Secrétaire permanent du Conseil de défense de l'Empire jusqu'en 1941, il assure ensuite le rôle de commissaire national à la Justice et à l'Instruction publique au sein du Comité national français (CNF) de Londres. À Alger, il préside la Commission de législation et de réforme de l’État de l’Assemblée consultative provisoire (ACP). Il prépare ainsi les bases de la législation française d'après la Seconde Guerre mondiale. À la Libération, de Gaulle lui confie la vice-présidence du Conseil d’État, charge qu’il conserve jusqu’en 1960, pour devenir membre du Conseil constitutionnel.
Tout en occupant de nombreuses et importantes fonctions juridiques pour la France libre de 1940 à 1944, René Cassin, compagnon de la Libération, participe à de nombreuses institutions préparant la création de l’ONU et de l’Unesco. C’est tout naturellement qu’il représente la France à la commission des Droits de l’homme à l’ONU, après la guerre. Il joue alors un rôle fondamental dans l’élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Il siège enfin à l’UNESCO, qu’il contribue également à créer, ainsi qu’à la Cour européenne des Droits de l’homme qu’il préside de 1965 à 1969. Avec l’argent de son Prix Nobel de la paix en 1968, René Cassin, fonde l’Institut international des Droits de l’homme.

Repères bibliographiques :

De René Cassin :
La pensée et l’action, F. Lalou, Boulogne-sur-Mer, 1972
Les hommes partis de rien. Le réveil de la France abattue (1940-1941), Plon, Paris, 1965, réédité en 1987


Autres :
Gérard Israël, René Cassin : 1887-1976, la guerre hors la loiAvec de GaulleLes droits de l’homme, Paris, Desclée de Brouwer, 1990
Marc Agi, René Cassin, Prix Nobel de la paix, 1887-1976, père de la "Déclaration universelle des droits de l’homme", Paris, Perrin, 1998
Marceau Long et François Monnier (éd.), René Cassin (1887-1976) : une pensée ouverte sur le monde moderne : hommage au Prix Nobel de la paix 1968, Paris, H. Champion, 2001 (actes d’un colloque organisé par l’Association René-Cassin et le Collège de France, le 22 octobre 1998)
Antoine Prost et Jay Winter, René Cassin, Paris, Fayard, 2011


 


À l’occasion du 150e anniversaire de la parution de l’ouvrage Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées lance un appel à projets pour l’année scolaire 2018-2019 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :

Le capitaine Nemo explore la Défense :


du Nautilus au SNLE Le Terrible, 150 ans d’aventure sous-marine

 

© Collection B. Krauth - J.-P.Pons / Marine nationale -Poulain/ECPAD/Défense
© Collection B. Krauth - J.-P.Pons / Marine nationale -Poulain/ECPAD/Défense


Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des trinômes académiques, associations, collectivités locales et établissements scolaires qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un film, dans le cadre de l’action nationale "Héritiers de mémoire". La sélection de ces projets intervenant en octobre 2018, les actions scolaires proposées à "Héritiers de mémoire" doivent être adressées à la DPMA le 15 octobre 2018 au plus tard.
Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Par voie électronique : dpma-bapi.correspondant.fct@intradef.gouv.fr
  • Sur internet : www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef
  • Téléphone : 09 88 68 20 12
  • Par voie postale :

DPMA/SDMAE/BAPI
60, boulevard du Général Martial Valin
CS21623 - 75509 Paris Cedex 15


Cet appel à projets est conduit en partenariat, notamment avec le ministère de l’éducation nationale, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation ainsi que le musée national de la Marine.

Contenu de l’appel à projets


Le capitaine Nemo explore la Défense : du Nautilus au SNLE Le Terrible, 150 ans d’aventure sous-marine


En 1859 débutait la construction du Plongeur, le premier sous-marin autonome et mobile de l’histoire. Dix ans plus tard, Jules Verne publiait Vingt mille lieues sous les mers, roman qui allait marquer des générations de lecteurs et susciter bien des vocations de sous-mariniers à travers le monde.
En 2019, on célébrera le 150e anniversaire des aventures du capitaine Nemo et de son Nautilus. Ce sera l’occasion de s’intéresser particulièrement au monde sous-marin et à ceux qui y naviguent. En effet, les contraintes et les spécificités de la vie à bord lors des missions créent un esprit de famille propre aux "sous-marinades". Cet appel à projets pédagogiques a une double dimension, à la fois pleinement historique et totalement contemporaine.

Le sujet peut être décliné de différentes manières.

Il a une dimension historique puisqu’il invite à explorer les innovations technologiques successives ainsi que les phases de la conquête et de la navigation sous-marines. Cette histoire est indissociable de celle de la Défense et de la Marine nationale, depuis les premiers submersibles jusqu’aux dernières générations de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Ceux-ci sont sans doute les objets technologiques les plus complexes réalisés par l’homme. La dimension historique est également présente à travers l’étude de certains épisodes remarquables de la guerre sous-marine et de leurs conséquences lors des deux conflits mondiaux : attaque des flux commerciaux, transport discret d’agents et de commandos, sauvetage de pilotes abattus en mer, renseignement, mouillage offensif de mines…

Le sujet s’inscrit également pleinement dans le temps présent. En effet, depuis 1967 et la mise à l’eau du premier SNLE français, le Redoutable, c’est bien sous les mers et les océans que se déploie l’'assurance-vie de la Nation", à savoir la Force océanique stratégique (FOST), composante essentielle de la dissuasion nucléaire française. Basée à l’Île Longue, avec un centre opérationnel situé à Brest, elle dispose de quatre SNLE dotés chacun de 16 tubes de lancement de missiles à tête nucléaire d’une portée allant de 5000 à 9000 km. Spécificité française, le concept d’emploi de cette force sous-marine repose sur le principe de dilution. Système d’arme principal de la dissuasion nucléaire, les sous-marins sont également la plateforme de lutte anti-sous-marine et antinavires la plus efficace.

Cet appel à projets pédagogiques encourage donc la pluridisciplinarité des projets : les professeurs d’histoire-géographie, d’éducation morale et civique, de littérature, de physique et de technologie peuvent s’emparer de ce thème pour construire des projets pédagogiques originaux et mobilisateurs pour les élèves, qui entrent pleinement dans le cadre des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI).

Ressources à la disposition des enseignants et porteurs de projets

Un corpus documentaire varié est mis à la disposition des enseignants sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def : www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef ainsi que sur le site de la Cité de la Mer de Cherbourg : www.citedelamer.com/espaces/redoutable/.


>Le musée de la Marine propose des ressources en ligne sur www.musee-marine.fr :

- un site spécialement dédié à Jules Verne (créé en 2005 à l’occasion de l’exposition "Jules Verne, le roman de la mer" présentée à Paris) qui comprend notamment un dossier pédagogique, de nombreuses illustrations ainsi qu’une bibliographie. In Ressources Numériques/Jules Verne
- un accès aux oeuvres, chacune ayant une fiche descriptive et un visuel téléchargeable. In Collections en ligne (maquettes de sous-marin, affiche, dessin, jouets).

  • Site du musée de la Marine à Brest :

- Une visite-atelier pour les 7-14 ans : les oreilles d’or
Dans la peau d’un sous-marinier… Après la découverte des sous-marins, les élèves s’essayent au travail des mystérieuses « oreilles d’or ». Iceberg, banc de crevettes claqueuses, ou navire ennemi, distingueront-ils les bruits émis par l’environnement et ceux du sous-marin ?
- Un dossier pédagogique, des visites guidées et des ateliers sur l’exposition temporaire Razzle Dazzle, l’art contre-attaque (jusqu’au 31 décembre 2018)
"Port de Brest, novembre 1917. Les premiers convois débarquent les soldats américains qui s’engagent dans la Première Guerre mondiale. Ces navires réquisitionnés traversent l’Atlantique fardés d’un étrange camouflage pour échapper aux attaques des sous-marins allemands..."
- Réservations : resagroupes.brest@musee-marine.fr 02 98 37 75 51

  • Site du musée de la Marine à Toulon :

- Pour comprendre la navigation à l’aveugle dans les sous-marins, l’atelier met en lumière le métier fascinant des "oreilles d’or".
- Des visites commentées sur les deux conflits mondiaux, adaptées à chaque niveau de classe.
- Un parcours-jeu Je découvre… les navires de guerre
Pour les élèves, un document tout en images et des jeux d’observation ; pour l’enseignant, les réponses aux questions et des informations complémentaires.
- Réservations : resatoulon@musee-marine.fr 04 22 42 02 01


 


La direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées lance un appel à projets pour l’année scolaire 2018-2019 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème :


Reporters de guerre

 

Pierre Schoendoerffer en Indochine – septembre 1953. © Jean Péraud/ECPAD/Defense

Pierre Schoendoerffer en Indochine – septembre 1953. © Jean Péraud/ECPAD/Defense


Tout au long de l’année, lors des différentes commissions de subventions de la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux actions pédagogiques des trinômes académiques, associations, collectivités locales et établissements scolaires qui répondront à cet appel à projets.

Les projets des écoles et établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un film, dans le cadre de l’action nationale "Héritiers de mémoire". La sélection de ces projets intervenant en octobre 2018, les actions scolaires proposées à "Héritiers de mémoire" doivent être adressées à la DPMA le 15 octobre 2018 au plus tard.
Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :

  • Par voie électronique : dpma-bapi.correspondant.fct@intradef.gouv.fr
  • Sur internet : www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/educadef
  • Téléphone : 09 88 68 20 12
  • Par voie postale :

DPMA/SDMAE/BAPI
60, boulevard du Général Martial Valin
CS21623 - 75509 Paris Cedex 15


Reporters de guerre, correspondants de guerre, envoyés spéciaux, journalistes d’investigation… autant de termes possibles pour désigner celles et ceux qui s’engagent au coeur des conflits pour témoigner, raconter, transmettre une histoire qui, sinon, serait tue à jamais. Par l’image, fixe ou animée, par le verbe, les reporters de guerre, civils ou militaires, informent et tentent d’éclairer les zones les plus sombres du monde au péril de leur vie.

S’intéresser aux reporters de guerre civils ou militaires et à leurs productions permet d’aborder sous un angle original et pluridisciplinaire l’histoire des conflits contemporains dans lesquels la France a été engagée. Le travail sur l’image et sur le texte sera au coeur des projets pédagogiques menés sur ce thème par les professeurs d’histoire-géographie, de lettres, de langues vivantes et d’arts plastiques.

L’information, le témoignage sont les missions premières des correspondants de guerre dont le travail représente un enjeu d’importance pour les belligérants dans la mesure où il s’adresse à l’opinion publique. L’armée française a créé dès 1915 deux organismes dédiés à la prise de vue fixe et animées de ses opérations : la section cinématographique de l’armée et la section photographiques des armées, ancêtres de l’Ecpad et de ses "soldats de l’image". Évolution technologique et politique oblige, on n’informe plus en 2018 comme on le faisait il y a cent ans, l’histoire de ces changement et de leurs implications méritant d’être étudiée.
Le thème de l’appel à projet est particulièrement adapté aux programmes des classes de Troisième, de Première et de Terminale. Il peut aussi être mis en oeuvre en Seconde dans le cadre des enseignements d’exploration, notamment celui intitulé "Littérature et société". Enfin, autour de la Semaine de la presse et en lien avec les collègues documentalistes, les projets pédagogiques sur les reporters de guerre auront toute leur place dans les CDI.


Cet appel à projets qui s’accompagne de la publication d’un numéro spécifique de la revue Les chemins de la mémoire consacrée à ce thème http://cheminsdememoire.gouv.fr/fr/revue/reporters-de-guerre-cm-ndeg-262

Quelques exemples de reporters de guerre :

Parmi les correspondants de guerre, certains ont laissé une véritable oeuvre littéraire et/ou photographique et cinématographique. La liste qui suit n’est bien sûr pas exhaustive. Elle rappelle que certains correspondants de guerre sont, aussi, de grands écrivains, de grands photographes, de grands cinéastes :
Blaise Cendrars, Ernest Hemingway, Joseph Kessel, Vassili Grossman, Jack London,George Orwell, Margaret Bourke-White, Germaine Kanova, Robert Capa, Curzio Malaparte, Samuel Fuller, George Stevens , Martha Gellhorn, Don McCullin, Patrick Chauvel, Gilles Caron, Jean Hatzfeld, Laurent van der Stockt, Édouard Élias, …
Cet appel à projets est conduit en partenariat, notamment avec le ministère de l’éducation nationale, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, l’Établissement de communication et de production audiovisuel de la défense (Ecpad), le Service historique de la Défense, le centre pour l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI), le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre.


 


Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées lance sur l’année  scolaire 2017/2018, un appel à projets pédagogiques sur le sujet :

 

1918-1920 : Les sorties de guerre

 

sorties de guerre


La mémoire nationale retient le 11 novembre 1918 comme la fin de la Grande Guerre. Or, si elle signe l’arrêt officiel des combats et le début d’un processus de  "sortie de guerre", elle n’est pas encore la paix. Ce sujet propose d’explorer les processus de "sorties de guerre", et le passage de la guerre à la paix, dont l’histoire nous a appris qu’ils étaient souvent difficiles et sources de violence. À l’heure de la signature de l’Armistice, 5 millions de soldats sont encore mobilisés. Beaucoup attendront plusieurs mois avant de retourner dans leur foyer.

Ce sujet peut être décliné de multiples manières à travers, par exemple, la manière dont les soldats du front ont reçu l’annonce de la fin de la guerre, l’organisation de la démobilisation, la transformation des paysages urbains et ruraux, le retour du soldat dans son foyer, la prise en charge des millions de blessés, la démobilisation et le retour des soldats coloniaux ou encore les formes que prirent les premiers hommages aux morts et les premiers pas de la Société des Nations.

Lors des différentes commissions de soutien financier aux projets pédagogiques d’enseignement de défense qui se réuniront en octobre, février et mai à la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux projets d’établissements scolaires, d’associations et de collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les travaux et réalisations pourront, sous réserve de leur qualité, être exposés au Panthéon. Les actions des établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un documentaire, dans le cadre de l’action nationale "Héritiers de mémoire".

Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou  demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :


Par voie postale :
DPMA/SDMAE/BAPI
60, boulevard du Général Martial Valin
CS21623 - 75509 Paris Cedex 15


ou par voie électronique : dmpa.bapi.fct@intradef.gouv.fr


Consulter la documentation en ligne sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def

  • 1918 L'assaut final
  • Les quatorze points de Wilson (8 janvier 1918)
  • Le 11 novembre 1918 - Quelques témoignages écrits
  • La Paix
  • La Victoire... et ensuite ?
  • Les marraines de guerre
  • Veuves et orphelins de guerre
  • Les prisonniers de guerre français 1914-1918
  • 1919, le logement des sinistrés à leur retour sur les zones du front en Picardie
  • Cadillac - les gueules cassées et les oubliés
  • La gestion individuelle des morts


Et bien plus sur le Premier Conflit mondial sur : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/premiere-guerre-mondiale


 



A l’occasion du centenaire des "as de l’aviation" et de l’épopée des pionniers de "La Ligne Latécoère", autour des célèbres aviateurs Mermoz, Guillaumet et Saint-Exupéry, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives du ministère des armées lance un appel à projets pour l’année scolaire 2017-2018 auprès des établissements scolaires, des associations et collectivités locales, sur le thème

 

Le Petit Prince explore la Défense

 

"Petit & Grand Princes" par Manolo Chrétien & Pialoro

"Petit & Grand Princes" par Manolo Chrétien & Pialoro


Cet appel à projets est conduit en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation ainsi que l’armée de l’air,  le musée de l’air et de l’espace, le Panthéon et la fondation Saint Exupéry pour la jeunesse.

Imaginez une rencontre (sous forme d’écrits, dessins, productions théâtrales ou audiovisuelles…) entre le Petit Prince et un militaire (aviateur, marin, soldat…) ou un personnel civil du ministère des armées. La rencontre se déroulera dans une période de l’histoire des conflits contemporains (de 1870 à nos jours) ou dans l’actualité des opérations militaires intérieures ou extérieures.  Elle peut explorer différents aspects du rôle d’un militaire (son engagement, le sens de son action dans l’histoire et aujourd’hui) ou des missions confiées au personnel civil des armées, en s’appuyant sur un corpus documentaire varié présenté notamment sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def ainsi que sur le site du musée de l’air et de l’espace. Le personnage choisi pour rencontrer le Petit Prince peut être célèbre ou anonyme, un homme ou une femme. La rencontre peut se dérouler en langue française ou en langue étrangère enseignée durant la scolarité.

Lors des différentes commissions de soutien financier aux projets pédagogiques d’enseignement de défense qui se réuniront en octobre, février et mai à la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère des armées, un intérêt tout particulier sera porté aux projets d’établissements scolaires, d’associations et de collectivités territoriales qui répondront à cet appel à projets.

Les travaux et réalisations pourront, sous réserve de leur qualité, être exposés au Panthéon. Les actions des établissements scolaires pourront donner lieu à la réalisation d’un documentaire, dans le cadre de l’action nationale "Héritiers de mémoire".


Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou  demandes de subvention, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :


Par voie postale :
DPMA/SDMAE/BAPI
60, boulevard du Général Martial Valin
CS21623 - 75509 Paris Cedex 15


ou par voie électronique : dmpa.bapi.fct@intradef.gouv.fr


Consulter la documentation en ligne sur la plateforme d’enseignement de défense Educ@def

Combattants et femmes dans la guerre

  • Les poilus d'Alaska, Claire Saget, Les Chemins de la Mémoire 226/mai 2012
  • Les soldats russes en France 1916-1918, Les Chemins de la Mémoire 211/déc.-janv. 2011
  • Des hellénistes en guerre, Matthieu René-Hubert, RHA 261/2010
  • Les volontaires latino-américains dans l'armée française pendant la Première Guerre mondiale, Michaël Bourdet, RHA 255/2009
  • Des normaliens dans les services de renseignement du ministère de la guerre (1914-1918), Michaël Bourdet, RHA 247/2007
  • La rivalité franco-américaine : l'instruction des soldats américains en France (1917-1918), Raphaëlle Autric, RHA 246/2007
  • Quand les chasseurs à pied conquièrent le cœur des Américains, colonel Monneveu, Les Chemins de la Mémoire 220/novembre 2011
  • 1914-1918 : la guerre des Canadiens-Français, Carl Pépin, RHA 266/2012
  • Les prisonniers de guerre français 1914-1918
  • Les marraines de guerre, Jean-Yves Le Naour, Les Chemins de la Mémoire 181/mars 2008
  • Espionnage et espionnes de la Grande Guerre, Chantal Antier, RHA 247/2007
  • Veuves et orphelins de la Première Guerre mondiale
  • La Grande Guerre a-t-elle fait progresser l'émancipation des femmes ?, Françoise Thébaud, Les Chemins de la Mémoire 159/mars 2006
  • Deux femmes œuvrant dans la Grande Guerre : Louise de Bettignies et la reine Elizabeth, RHA, 272/2013
  • La Rose blanche, Les Chemins de la Mémoire 227/juin 2012
  • La Rose blanche : des résistants allemands face au nazisme, collection Mémoire et Citoyenneté n° 32
  • Les femmes dans la France libre, Christine Levisse-Touzé, Les Chemins de la Mémoire 209/octobre 2010
  • Les sections sanitaires automobiles féminines, Jean-Jacques Monsuez, RHA 247/2007
  • Combattantes sans combattre. ? Le cas des ambulancières dans la première armée française (1944-1945), Claire Miot, RHA, 272, 2013
  • Les prisonniers français au Vietnam, Julien Mary, Les Chemins de la Mémoire 243/ avril/mai 2014
  • Les premières troupes supplétives en Algérie, Jacques Frémeaux, RHA 255/2009
  • Louis Adrian (1859-1933)
  • William Birdwood (1865-1951)
  • Jean Degoutte (1866-1938)
  • Émile Driant (1855-1916)
  • Ferdinand Foch (1851-1929)
  • Alain Fournier (1886-1914)
  • Louis Franchet d'Espèrey (1856-1942)
  • Maurice, Gustave Gamelin (1872-1958)
  • Le général Gouraud, chef du corps expéditionnaire des Dardanelles en 1915, Julie d'Andurain, RHA 258/2010
  • Georges Guynemer (1894-1917)
  • Douglas Haig (1861-1928)
  • Paul von Hindenburg (1847-1934)
  • Joseph Joffre (1852-1931), collection Mémoire et Citoyenneté n° 28
  • Erich Ludendorff (1865-1937)
  • Charles Mangin (1866-1925)
  • L'affaire Clémence Martin-Froment, Philippe Nivet, Les Chemins de la Mémoire 210/novembre 2010
  • Mata Hari (1876-1917)
  • John Monash (1865-1931)
  • Robert, Georges Nivelle (1856-1924)
  • Charles Péguy (1873-1914)
  • Louis Pergaud, Daniel Fleury, Les Chemins de la Mémoire 221/décembre 2011
  • John Pershing (1860-1948)
  • Philippe Pétain (1856-1951)
  • Gabrielle Petit (1893-1916)
  • Le commandant de Rose - Un précurseur de l'aviation de chasse, Thérèse Krempp, RHA 245/2006
  • Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)
  • Maurice Sarrail (1856-1929)
  • Jacques Tournadour d'Albay, médecin militaire et photographe dans la Grande Guerre
  • Sir Winston Leonard Spencer Churchill (1874-1965)
  • Charlotte Delbo (1913-1985)
  • Honoré d'Estienne d'Orves (1901-1941), collection Mémoire et Citoyenneté n° 17
  • Maurice, Gustave Gamelin (1872-1958)
  • Charles de Gaulle (1890-1970)
  • Henri Giraud (1879-1949)
  • Fey von Hassel, Paul-François Paoli, Les Chemins de la Mémoire 228/juillet/août 2012
  • Alphonse Juin (1888-1967), collection Mémoire et Citoyenneté n° 30
  • Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952), collection Mémoire et Citoyenneté n° 19
  • Philippe Pétain (1856-1951)
  • Jean Renoir sous l'uniforme, Stéphane Launey, RHA 259/2010
  • Claus von Stauffenberg, l'étoffe des Héros, Paul-François Paoli, Les Chemins de la Mémoire 228/juillet/août 2012
  • Germaine Tillion (1907-2008)
  • Maxime Weygand (1867-1965)


OPEX

  • Le temps des opérations extérieures, Michel Goya, Les Chemins de la Mémoire 235/avril 2013
  • L'Europe face à la crise yougoslave, Frédéric Charillon, Les Chemins de la Mémoire 227/juin 2012
  • La guerre du Golfe (1990-1991) : Opération Daguet
  • L'année 1991, ou l'entrée dans un "entre-deux" stratégique, Frédéric Charillon, Les Chemins de la Mémoire 211/déc.-janv. 2011
  • "Desert Storm" et l'opération "Daguet", vingt ans après, Guillaume Lasconjarias, Les Chemins de la Mémoire 211/déc.-janv. 2011
  • Les forces françaises dans la guerre de Bosnie, avril 1992-décembre 1995
  • Les évacuations de ressortissants, ECPAD, Alexis Dubois, juin 2009
  • La France et la sécurité en Asie-Pacifique, DGRIS, avril 2014
  • L'intervention en Somalie 1992-1993, Anne-Claire de Gayffier-Bonneville, RHA 263/2011
  • 50 ans d'OPEX en Afrique (1964-2014), CDEF, Cahier du RETEX – Recherche – septembre 2015


Aviation

  • 1914-1918 - Les premiers combattants du ciel
  • Les As 14-18 Témoignages oraux
  • L’escadrille La Fayette
  • Clément Ader (1841-1925)
  • Pierre Clostermann (1921 - 2006)
  • Roland Garros (1888-1918)
  • Georges Guynemer (1894-1917)
  • Jean Maridor (1920 - 1944)
  • Edmond Marin la Meslée (1912-1945)
  • René Mouchotte (1914 - 1943)
  • Charles Nungesser (1892-1927)
  • Jean Rosenthal (1906-1993)
  • Charles Tricornot de Rose (1876-1916)
  • Le commandant de Rose - Un précurseur de l'aviation de chasse, Thérèse Krempp, RHA 245/2006
  • Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)


Artistes

  • La peinture et la Grande Guerre
  • Les écrivains allemands et la Grande Guerre
  • Guillaume Apollinaire (1880-1918)
  • Joséphine Baker (1906 - 1975)
  • Georges Bernanos (1888-1948)
  • Charlotte Delbo (1913-1985)
  • Robert Desnos (1900-1945)
  • Benjamin Fondane (1898-1944)
  • Alain Fournier (1886-1914)
  • Alfred Gaspart (1900-1993)
  • Max Jacob (1876-1944)
  • August von Kageneck (1922-2004)
  • Anna Marly (1917-2006)
  • Paul Nizan (1905-1940)
  • Charles Péguy (1873-1914)
  • Louis Pergaud (1882-1915)
  • Louis Pergaud, Daniel Fleury, Les Chemins de la Mémoire 221/décembre 2011
  • Jean Renoir sous l'uniforme, Stéphane Launey, RHA 259/2010
  • Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944)
  • Germaine Tillion (1907-2008)
  • Vercors, 20 février 1942 : parution de la nouvelle "Le silence de la mer"
  • Jean Vuillermoz (1906-1940)
  • Les écrivains allemands et la Grande Guerre


Lieux de mémoire

  • Chapelle Mémorial de l'Aviation
  • Musée de l'Air et de l'Espace
  • Musée de l'aviation, Warluis (60)
  • Musée de l'aviation légère de l'armée de terre et de l'hélicoptère, Dax (40)
  • Musée des parachutistes, Pau (64)
  • Musée airborne Sainte-Mère-Église


Ressource de l'Office national des anciens combatants et victimes de guerre

Exposition Les as de la Première Guerre mondiale (télécharger)


Accompagnement pédagogique de l’appel à projets proposé par le musée de l’air et de l’espace du Bourget

Séance de planétarium pédagogique consacrée au pilotage aux étoiles
Titre / pilotage aux étoiles
Durée : séance de 55 min
Public : classes de CM1-CM2 (cycle3)  jusqu’au lycée.
Contenu/ Vous décollerez du Bourget sur les traces des pilotes de l’entre-deux-guerres. Vous suivrez les héros de l’aéropostale à travers déserts, océans et montagnes pour transporter le courrier jusqu’en Amérique du Sud. Et vous lèverez le nez au ciel pour apprendre à découvrir comment on peut se repérer aux étoiles et comment les pilotes utilisaient les étoiles pour naviguer.
Effectif maximum : 53 places

Visite guidée de l’entre-deux guerres  (sur les pas de St Exupéry)
Durée : 1h15
Public : Primaires / Collèges / lycées.
Contenu/ Sur les pas de l’aéropostale, découvrez le Caudron C.635 Simoun imaginé par Marcel Riffard, c'est aussi lors d'un Raid Paris-Saïgon en 1935, qu'Antoine de Saint-Exupéry, victime d'un accident sur son Caudron dans le désert de Lybie, aurait imaginé le personnage du « Petit Prince ». Revivez l’épopée des grands raids des années 30, avec des avions tels que le Farman "Goliath", ou le Breguet "Point d'Interrogation" qui réalisa le 1er Paris-New-York sans escale, d’est en ouest.
Effectif maximum : 20 à 30 personnes par guide
Contenu/ un jeu parcours sera distribué aux jeunes visiteurs
Tarifs des animations:
Offre groupes
Scolaire :
PASS 1 animation : 6 € par élève

Ressources pédagogiques proposées par le musée de l’air et de l’espace
Dialogue sous forme de rencontre entre le Petit prince et l’aviateur  Chaput
http://www.3p1w.eu/
http://www.museeairespace.fr/aller-plus-haut/documentation/dossiers-documentaires/

Projet international "Trois pilotes - Une guerre" Première Guerre mondiale (1914-1918)

Le projet du Musée de l’Air et de l’Espace - Aéroport de Paris-le Bourget, associé au Royal Air Force Museum à Londres, et au Militärhistorishes Museum der Bundeswehr, Musée de l’Histoire militaire sur le site de l’aérodrome de Berlin-Gatow, veulent restituer une part de la vie de trois soldats qui ont combattu lors de la Première Guerre mondiale. Ils le font à travers le projet commun "Trois pilotes - Une guerre".
Les trois aviateurs sont Jean Chaput, Français, Bernard Rice, Britannique et Peter Falkenstein, Allemand. Ce projet trouve sa matière dans les lettres écrites par ces combattants et que ces trois musées entendent publier précisément cent ans après la date de leur écriture. Elles seront complétées par d’autres documents personnels ainsi que par des objets appartenant aux collections de ces musées.


 


Appel à projets d’enseignement de défense
"Les opérations extérieures"

 

Les opérations extérieures

 

Après une période qui a vu coexister deux grands cycles commémoratifs (Centenaire de la Grande Guerre et 70e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale), l’année 2017 sera une année importante pour poser les bases d’une construction de la mémoire des soldats en opérations extérieures.

Cette volonté trouvera une première traduction concrète avec le lancement des travaux du mémorial en hommage aux soldats morts pour la France en opérations, parc André Citroën à Paris.

Aussi, la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA), en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR), du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (MINAAF) et l’union des associations d’auditeurs  de l’institut des hautes études de défense nationale (Union-IHDEN), souhaite accompagner la dynamique mémorielle qui se crée autour de la thématique des opérations extérieures, dans une démarche d’hommage à nos soldats, d’information du grand public, de valorisation de cette jeune mémoire, de pédagogie auprès des plus jeunes et de renforcement du lien armée-Nation.

Alors que la France connaît un engagement opérationnel exceptionnel sur les théâtres extérieurs, comme sur le terrain national, l’année 2017 est l’occasion d’inscrire cette participation militaire dans une perspective historique qui témoigne de la place que la France occupe dans le monde depuis plus de 50 ans. Les opérations extérieures font partie aujourd’hui de l’histoire des conflits contemporains. Aussi, une réflexion sur ce sujet permet de sensibiliser les plus jeunes à la question de l’engagement, à l’évolution des opérations que la France a conduites ainsi qu’aux valeurs inhérentes à la communauté de défense qui animent les femmes et les hommes qui ont participé, hier comme aujourd’hui, à des opérations militaires.


Dans le cadre de cet appel à projets, la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) soutiendra les actions conduites par les trinômes académiques sur ce thème (organisation de colloques et séminaires, rallyes citoyens mettant à l’honneur des unités engagées etc.), dès lors que le contenu de l’action aura reçu un avis favorable de la commission pour la promotion de l’esprit de défense (CPEDEF).

Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou  demandes de subventions, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :


Par voie postale :
 DPMA/SDMAE/BAPI
 60, boulevard du Général Martial Valin
 CS21623 - 75509 Paris Cedex 15


ou par voie électronique : dmpa.bapi.fct@intradef.gouv.fr
téléphone secrétariat BAPI : 09 88 68 20 12


Consulter la documentation en ligne sur les sites "Chemins de mémoire" et ECPAD

  • Le temps des opérations extérieures, Michel Goya, Les Chemins de la Mémoire 235/avril 2013
  • L'Europe face à la crise yougoslave, Frédéric Charillon, Les Chemins de la Mémoire, 227/juin 2012
  • La guerre du Golfe (1990-1991) : Opération Daguet
  • L'année 1991, ou l'entrée dans un "entre-deux" stratégique, Frédéric Charillon, Les Chemins de la Mémoire 211/déc.-janv. 2011
  • "Desert Storm" et l'opération "Daguet", vingt ans après, Guillaume Lasconjarias, Les Chemins de la Mémoire 211/déc.-janv. 2011
  • Les forces françaises dans la guerre de Bosnie, avril 1992-décembre 1995
  • Les évacuations de ressortissants, ECPAD, Alexis, Dubois, juin 2009
  • La France et la sécurité en Asie-Pacifique, DGRIS, avril 2014
  • L'intervention en Somalie 1992-1993, Anne-Claire de Gayffier-Bonneville, RHA 263/2011
  • 50 ans d'OPEX en Afrique (1964-2014), CDEF, Cahier du RETEX – Recherche – septembre 2015
  • "Opération Léopard", une intervention humanitaire, Kolwezi 17 mai-16 juin 1978

 

 


Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère de la Défense lance, tout au long de l’année 2017, un appel à projets pédagogiques sur le thème :

 

La France en 1917, des ressources pour vaincre

 

La France en 1917


Celui-ci peut être décliné de multiples manières à travers, par exemple, l’étude du rôle des femmes dans l’effort de guerre, celui de la ruralité, les apports des découvertes scientifiques comme celles de Paul Langevin, le rôle des ports, celui de l’aviation ou encore celui des blindés. Ces suggestions ne sont pas exhaustives, le thème proposant d’explorer en quoi la France en 1917 disposait d’atouts territoriaux, scientifiques, sociétaux, industriels…  pour remporter la victoire.
Ce sujet, qui rassemble différentes thématiques, est ouvert à des projets pédagogiques interdisciplinaires.


Lors des différentes commissions de soutien financier aux projets pédagogiques d’enseignement de défense qui se réuniront trimestriellement en 2017 à la DPMA, un intérêt tout particulier sera porté aux projets d’établissements scolaires, d’associations et de collectivités territoriales qui aborderont comme sujet principal l’un des deux thèmes proposés.


Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou  demandes de subventions, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :


Par voie postale :
DPMA/SDMAE/BAPI
60, boulevard du Général Martial Valin
CS21623 - 75509 Paris Cedex 15


ou par voie électronique : dmpa.bapi.fct@intradef.gouv.fr
téléphone secrétariat BAPI : 09 88 68 20 12


Ressources

  • Année 1917 : le tournant
  • 1917, l'"Année incertaine", Les Chemins de la Mémoire 115/mars 2002
  • Les marraines de guerre, Jean-Yves Le Naour, Les Chemins de la Mémoire 181/mars 2008
  • La Grande Guerre a-t-elle fait progresser l'émancipation des femmes ?, Françoise Thébaud, Les Chemins de la Mémoire 159/mars 2006
  • Produire pour la Victoire
  • Le char Renault FT 17, Stéphane Ferrard, Technologie et Armement, juin 2004
  • Les premiers moments de l'arme blindée
  • 1917, l'arme blindée à l'assaut du front
  • 1917, année de la guerre sous-marine à outrance


Et bien plus sur le Premier Conflit mondial sur : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/premiere-guerre-mondiale


 


Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) du ministère de la Défense lance, tout au long de l’année 2017, un appel à projets pédagogiques sur le thème :

 

L’entrée en guerre des États-Unis d’Amérique

 

entrée en guerre des États-Unis d’Amérique

 

Ce sujet propose d’explorer les axes forts de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, les évolutions qu’elle a induite dans le déroulement de la guerre et, plus largement, dans la société française, sous ses différents aspects (histoire de l’aéronautique et des équipements de combat, apports linguistiques, sociétaux, culturels...). Les projets interdisciplinaires sont encouragés. Ils peuvent, à titre d’exemple et de façon non exclusive, être portés conjointement par des professeurs d’histoire-géographie et d’anglais.


Lors des différentes commissions de soutien financier aux projets pédagogiques d’enseignement de défense qui se réuniront trimestriellement en 2017 à la DPMA, un intérêt tout particulier sera porté aux projets d’établissements scolaires, d’associations et de collectivités territoriales qui aborderont comme sujet principal l’un des deux thèmes proposés.


Pour toute précision sur l’appel à projets, pour l’envoi des projets ou  demandes de subventions, contacter le bureau des actions pédagogiques et de l’information (BAPI) de la DPMA :


Par voie postale :
DPMA/SDMAE/BAPI
60, boulevard du Général Martial Valin
CS21623 - 75509 Paris Cedex 15


ou par voie électronique : dmpa.bapi.fct@intradef.gouv.fr
téléphone secrétariat BAPI : 09 88 68 20 12


Ressources

  • L'escadrille La Fayette dans la Grande Guerre
  • Entrée en guerre des États-Unis en 1917, Nadine Bonnefoi, Les Chemins de la Mémoire 168/janvier 2007
  • La Fayette, nous voici ! L'entrée en guerre des États-Unis, avril 1917, collection Mémoire et Citoyenneté n° 41
  • Et bien plus sur le Premier Conflit mondial sur : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/premiere-guerre-mondiale