La nécropole nationale de Troyon

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Nécropole nationale de Troyon. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Troyon

 

La nécropole nationale de Troyon regroupe les corps de 167 Français dont 20 dans une sépulture collective, tombés lors des combats des Hauts de Meuse en 1914-1918. Créée en 1915, elle est aménagée en 1924 afin d'y regrouper les corps de soldats inhumés initialement dans les cimetières militaires de Troyon et Vaux-les-Palameix.

Dans l'enceinte du fort situé à proximité de la nécropole de Troyon, un petit obélisque est inauguré, le 3 mai 1916, à la mémoire des défenseurs du fort. Un second est érigé après la Seconde Guerre mondiale.

 

La défense du Fort de Troyon, septembre 1914

Après la défaite française de 1870 et le traité de Versailles (1871), la France perd l'Alsace et une partie de la Lorraine. Le département de la Meuse devient frontalier. Les villes de Verdun et de Nancy deviennent directement exposées aux menaces allemandes. C'est pourquoi, le général Séré de Rivière crée un système de fortifications qui vise à protéger ces villes et le reste du pays. La construction du fort de Troyon, en 1878 à 1879, répond à ces enjeux et intègre le dispositif d'une ligne de défense entre Nancy et Verdun. Implanté entre les villages de Troyon et de Lacroix-sur-Meuse, cet ouvrage fortifié est complété par les forts de Génicourt et celui des Camps des Romains. A la veille de la guerre, il est muni de deux sections de mitrailleuses ainsi que trois observatoires périscopiques. Il ne dispose pas de coupole blindée comme à Loncin, mais de 18 plates-formes doubles pour deux pièces à l'air libre. A la mobilisation de 1914, la garnison du fort compte des hommes issus du 166e régiment d'infanterie (RI) et du 5e régiment d’artillerie à pied ainsi que des télégraphistes, des forestiers et des infirmiers.

Lors des premières offensives dans le secteur du Saillant Saint-Mihiel en septembre 1914, cet ouvrage est au cœur des enjeux. Dès le 8, celui-ci est violemment bombardé. Recevant l'ordre de tenir au moins deux jours, la garnison résiste afin de freiner l'avancée allemande qui menace, au sud, la ville de Verdun. Le 9, le major allemand Neuhoff, de la X. infanterie-division, propose aux Français de capituler. Mais, le capitaine Heym du 166e RI rejette cette offre. En représailles, l'artillerie ennemie composée d'obusiers Skoda de 305 mm pilonne le fort. Les destructions sont nombreuses. Après six jours de bombardements, la garnison s'oppose encore à l'ennemi. Les Allemands ne peuvent franchir la Meuse et s'emparer de Verdun. Par cette résistance, la garnison dont la devise est « S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre » permet, en quelque sorte, de sauver Verdun. Après leur échec sur la Marne et leur reflux, les Allemands assiègent à nouveau cet ouvrage. Le 23 septembre 1914, deux obus s’écrasent sur le magasin à poudre causant la mort de 18 soldats. Les dégâts sont considérables. Aujourd'hui encore, les corps de ces combattants reposent sous des tonnes de terre. Jusqu’en 1918, l’ouvrage est bombardé. A l’automne 1918, il devient un hôpital de campagne pour les troupes américaines.

Les combats du Saillant-Saint-Mihiel - 1914-1918

Dès les premières semaines de la guerre, les Allemands évoluent sur ce secteur. Le 6 septembre, Joffre initie une contre-offensive générale par la bataille de la Marne dont l’aile droite est située en Meuse. Les succès français poussent les Allemands à se replier notamment au nord-ouest de Verdun. Le 20 septembre, les Allemands lancent une attaque et s’emparent, le 24, de Saint-Mihiel. Le lendemain, le fort du Camp des Romains tombe et un saillant profond est creusé dans les lignes françaises. Le 22 septembre, la trouée de la Spada fait l’objet d’âpres combats qui ont pour conséquence la fuite des habitants de ce secteur. D'autres, ne pouvant s'échapper, deviennent des otages. La perte de cette ville a des conséquences stratégiques importantes car elle se situe à la jonction des 1re et 3e armées françaises.

De septembre 1914 à août 1915, les nombreuses attaquent françaises sont vainement lancées. Les destructions sont nombreuses, notamment au Bois d’Ailly, au Bois Brûlé, au Bois de Mort-Marre et au Bois-le-Prêtre. C’est en ces lieux, au cours de ces combats, que les premières tranchées sont, en octobre 1914, creusées. Les combats sont d'une rare violence car les Français cherchent à s'emparer de ces positons stratégiques. L'infanterie française est décimée. Ces luttes de deux à cinq jours se révèlent plus importantes que les gains territoriaux enregistrés. Des milliers d’hommes perdent ainsi la vie. Dans ses écrits dans Ceux de 14, l'écrivain-combattant, Maurice Genevoix, témoigne d’ailleurs des réalités de ces combats au nord du Saillant Saint-Mihiel. Les tentatives de reconquêtes du saillant en avril 1915 s’avèrent infructueuses. Ce n’est qu’en septembre 1918 après un retrait partiel des troupes allemandes que les Alliés parviennent à réduire le saillant de Saint-Mihiel. En effet, six divisions américaines aux côtés des Français parviennent à libérer, le 10-11 septembre, la ville de Saint-Mihiel. Parmi ces hommes participe l'officier Patton, futur général de l'armée américaine en 1944. Les Allemands reculent et enregistrent des pertes sont importantes (15 000 prisonniers, 440 canons et 750 mitrailleuses canons). Le 13, les généraux Pershing et Pétain défilent à la tête des troupes américaines et françaises. Le 14, le président de la République Poincaré et Clemenceau, président du Conseil sont accueillis chaleureusement à Saint-Mihiel.

 

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Adresse

Troyon
Au sud de Verdun, D 964

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne

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Nécropole nationale de Saint-Rémy-la-Calonne. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Saint-Remy-la-Calonne

 

Créée en 1927, cette nécropole nationale regroupe 203 corps de soldats morts pour la France lors des combats des Hauts-de-Meuse de 1914 à 1918.  Elle fut réaménagée en 1967 puis en 1992 pour accueillir les 21 corps des fantassins du 288e RI exhumés du bois de Saint-Rémy ainsi que les 16 corps du 54e RI auparavant inhumés dans le cimetière communal de Saint-Rémy-la-Calonne.

Les combats autour de la tranchée de Calonne

Longue de 25 kilomètres, cette route forestière tient son nom du ministre des Finances de Louis XVI, Charles-Alexandre de Calonne, qui la fit réaliser pour accéder à son château des Hauts-de-Meuse.

Au terme du sursaut français sur la Marne, les combats dans ce secteur se déroulent dans une vaste forêt de hêtres. A partir du 21 septembre 1914, la résistance française s’organise. Le commandement français envoie la 67e division de réserve interdire à l’ennemi le secteur de la tranchée de Calonne, en arrière de la 75e division de réserve à peu près détruite. Les Français ne répondent que par une succession de contre-attaques alors que dans leur progression, les Allemands occupent Saint-Rémy, Dommartin, et que les Français ont évacué les Éparges et Herbeuville. La 133e brigade française repousse l’ennemi sur la route Vaux-les-Palameix – Saint-Rémy. Les Allemands ne franchissent pas la tranchée de Calonne. Le 22 septembre, le 259e RI (134e brigade), enraye l’avance allemande au sud du bois de Saint-Rémy mais, pris par des tirs d’enfilade il doit se replier vers Mouilly. Les Allemands atteignent et dépassent la route forestière de la Tranchée de Calonne, puis sont refoulés par le 67e RI. Le 288e RI reçoit alors l’ordre de progresser du bois de Saint-Rémy vers Dommartin. C'est au cours de cette opération que disparait le lieutenant Henri-Alban Fournier.

Durant toute la guerre, solidement organisé, le secteur de la tranchée de Calonne reste des plus actifs. Attaques et contre-attaques s'y succèdent. Sous le couvert forestier, de nombreux parcs d’artillerie ou du génie comme des postes d’ambulances sont créés. En mars 1915, des pièces de marine y sont installées par les Français et peuvent ainsi battre en profondeur l'arrière des positions ennemies.  En décembre 1917, les combats s'intensifient à nouveau, les Français parvenant à repousser les Allemands.

La nécropole nationale de Saint-Rémy la Calonne

Au total, ce cimetière rassemble seulement 86 soldats identifiés. Parmi eux, repose Henri-Alban Alain Fournier, l'un des 403 écrivains morts en 1914-1918). Né en 1886, il publie, sous le pseudonyme d'Alain-Fournier, plusieurs contes, essais ou poèmes. En 1913, parait Le Grand Meaulnes, son unique roman. Mobilisé en août 1914, Fournier rejoint le 288e RI où il est affecté comme lieutenant de réserve. Engagé aux cours des premiers combats qui se déroulent en région de Verdun, il disparait, le 22 septembre 1914, lors d'une reconnaissance conduite dans le secteur de la Tranchée de Calonne. On le pense prisonnier ou blessé. Comme tant d'autres combattants, il est porté disparu et déclaré officiellement mort en 1920. En 1991, le lieu exact de sa sépulture est découvert dans une clairière du Bois de Saint-Remy. Au côté de ses hommes originaires du Sud-ouest, il avait été enterré dans une fosse commune creusée par l'armée allemande, tout près sans doute du lieu du combat. Au terme d'une fouille archéologique et d'études minutieuses, tous ces combattants ont été solennellement inhumés dans cette nécropole nationale.

 

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Adresse

Saint-Rémy-la-Calonne
Au sud-est de Verdun, D 203

La nécropole nationale de Rupt-en-Woëvre

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Nécropole nationale de Rupt-en-Woëvre. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Rupt-en-Woevre

 

La nécropole de Rupt-en-Woëvre regroupe les corps de 170 soldats en sépultures  individuelles tombés lors des combats des Hauts de Meuse. Créée en 1915, elle est aménagée en 1927 puis en 1967. Dans cette nécropole, est érigé un monument rappelant l’engagement de ces soldats issus de plusieurs régiments d’infanterie, d’artillerie, du génie. Au sein du cimetière communal, un carré militaire rassemble quelques tombes de combattants morts pour la France.

 

Les combats aux Éparges

Depuis le 22 septembre 1914, les Allemands occupent les Éparges, crête qui à 346 m, domine la plaine de Woëvre et se situe à mi-chemin de Verdun et de Saint-Mihiel. En janvier 1915, le Grand Quartier Général français (GQG) prévoit une offensive de dégagement des côtes de Meuse pour disposer d'une vue sur la plaine de la Woëvre et surveiller le ravitaillement allemand en provenance de la place de Metz. Cette opération doit aussi soutenir la 4e armée française déployée en Champagne.

En dépit des assauts répétés des hommes du 132e et 106e régiment d'infanterie (RI), l’ennemi s'accroche et ne peut être délogés. Les combats sont d'une rare violence et s'achèvent souvent en corps à corps. L'artillerie se déchaîne, en vain. Au-delà de la résistance de l'adversaire, ces actions sont contrariées par les mauvaises conditions climatiques, transformant ce secteur en une "mer de boue" collante. Les corvées de ravitaillement demandent de terribles efforts où de nombreux soldats perdent la vie. Les assauts se succèdent de février à avril 1915. Le 17 février 1915, l'écrivain-combattant Maurice Genevoix est engagé à la tête de ses hommes. Ils doivent prendre d'assaut le village des Éparges, occupé par les troupes allemandes. D'un seul élan, après avoir été chassés de la crête, ils réoccupent l'ensemble de cette position. De cette expérience, il témoigne dans Ceux de 14 : "Ce que nous avons fait, c'est plus qu'on ne pouvait demander à des hommes et nous l'avons fait." A cette période, Français et Allemands comprennent l’importance considérable de l’artillerie pour préparer les assauts et défendre le terrain. En deux heures, près de 20 000 obus s'abattent sur cette parcelle de terre. Au cours de la première quinzaine d’avril 1915, le point C tombe aux mains des Français. Quant au point X, il est encerclé. Cette position, située à l'extrémité de ce promontoire, constitue la clef de ce secteur. En effet, du point X, chacun peut observer son adversaire.

A partir de mi-avril, la guerre change de visage aux Éparges. Il faut déloger définitivement les Allemands du point X, solidement accrochés à cette position et protégés par des abris souterrains desquels ils surgissent après les bombardements français. Comme à l'époque des sièges des châteaux forts, chacun des belligérants a recours à la guerre des mines, procédé antique par lequel on creuse, sous les positions ennemies, des tunnels. A leur extrémité, des charges explosives y sont placées. Après la déflagration, les soldats se ruent pour occuper les lèvres de l'entonnoir. Avec l'explosion de 46 charges allemandes et de 32 françaises, la guerre des mines, avec ses 18 entonnoirs, marque ainsi à jamais le paysage des Éparges.

Le 21 février 1916, les Allemands lancent une vaste offensive sur Verdun. La 3e division d'infanterie (DI) est placée en état d'alerte tout comme l'ensemble des régiments sur le front de la Meuse. Le 272e RI quitte ces emplacements de Vaux-les-Palameix pour Rupt-en-Woëvre. L'épicentre de la bataille se déplace de quelques kilomètres et la bataille des Eparges perd progressivement en intensité. La guerre de mines se prolonge encore jusqu'en septembre 1917. Sans gains territoriaux probants, ce procédé est abandonné. En septembre 1918, à la suite de l'offensive américaine sur Saint-Mihiel, le site des Éparges est définitivement libéré. Au total, les Français ont perdu 50 000 hommes dont 10 000 tués ou disparus. Du côté allemand, les pertes sont comparables.

Rupt-en-Woëvre en 1914-1918

Durant les premiers mois de 1914, Rupt-en-Woëvre accueille une ambulance, la 11/6, unité médico-chirurgicale, de la 12e DI. Le bourg constitue une position de réserve et regorge de cantonnements et de dépôts de munitions. La commune est décorée de la Croix de Guerre le 21 août 1921.

 

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Adresse

Rupt-en-Woëvre
Au sud-est de Verdun, D 21

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La nécropole nationale Le Trottoir

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Nécropole nationale "le Trottoir", les Éparges. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici  necropole_Les Eparges-Trottoir

 

La nécropole nationale dite "le Trottoir" rassemble les dépouilles de soldats morts pour la France lors combats des Hauts-de-Meuse de 1914 à 1918. Créé en 1915, le cimetière fut réaménagé successivement en 1922, 1924, 1933 et 1934 pour accueillir les corps de soldats décédés dans ce secteur et exhumés dans les cimetières des environs des Éparges ou de Mesnil-sous-les-Côtes. Le site regroupe 2960 corps de soldats français dont 852 en ossuaire.

Au premier rang à droite, dans la nécropole repose Robert Porchon, ami et compagnon d’armes de Maurice Genevoix. Né en 1894, cet homme, originaire du Loiret, entra à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1913. Au début de la guerre, il fut affecté comme sous-lieutenant d’active au 106e RI où il retrouva Maurice Genevoix, ancien camarade de lycée. Il fut tué le 19 (ou 20) février 1915 à la suite d’une blessure par éclat d’obus. Immortalisé dans le témoignage de Maurice Genevoix, Ceux de 14, Robert Porchon, dans ses lettres comme dans son journal, a transmis également un éclairage des plus intéressants sur la guerre.

Les combats aux Éparges

Situé au sud-est de Verdun, l'éperon des Éparges domine de ses 346 mètres la plaine de la Woëvre. Occupé par les Allemands à partir du 22 septembre 1914, cet observatoire naturel, puissamment fortifié, devient pour les Français un enjeu militaire de premier ordre. Réduisant le saillant de Saint-Mihiel, sa conquête permettrait de dégager Verdun. Aussi, en janvier 1915, le général Joffre souhaite dégager les côtes de Meuse pour occuper ce promontoire et surveiller ainsi les mouvements ennemis placés sous le feu des batteries d’artillerie française. L’objectif est aussi de détourner les réserves ennemies de Champagne où la IVe armée française conduit des actions plus importantes pour  rompre le front.

Les assauts se succèdent de février à avril 1915. Le 17 février 1915, le jeune normalien, Maurice Genevoix, conduit à la tête de ses hommes l'assaut pour reprendre le village des Éparges alors aux mains des troupes allemandes. A la faveur de l'explosion de deux mines, la 12e division d'infanterie enlève les premières lignes ennemies. Toutefois, ils doivent les abandonner. Attaques et contre-attaques se succèdent. Les Français ne parviennent pas à bousculer les Allemands solidement installés dans cette "citadelle" redoutable. Dans chaque camp, les pertes sont considérables et la vie est pour les survivants un enfer. Très vite, les Éparges deviennent une "montagne de boue" balayée par le feu de l'artillerie. A cette période, Français comme Allemands ont compris l’importance considérable de l’artillerie pour préparer les assauts et défendre le terrain. Genevoix, devenu romancier dira plus tard à ce propos  dans Ceux de 14 : "Ce que nous avons fait, c'est plus qu'on ne pouvait demander à des hommes et nous l'avons fait".

À partir de mi-avril, la guerre change de visage. Il faut déloger les Allemands du point X, situé à l'extrémité orientale de la crête. Le lundi de Pâques, l’ultime assaut est lancé. Au prix de pertes importantes, les Français investissent 80% de la crête. Mais les Allemands occupent encore cette position. Tour à tour, prenant provisoirement l'ascendant sur l'autre, chaque belligérant s'acharne au travers d'une guerre de mines toujours plus violente. Celle-ci se prolonge jusqu'en septembre 1917 et décline ensuite. Elle ne procure aucun gain territorial aux belligérants, malgré l'explosion au total de 46 charges allemandes et 32 françaises. Sur une longueur de seulement 800 m, ces mines creusent de spectaculaires cratères dont 18 sont toujours visibles. En septembre 1918, l’offensive franco-américaine libère la crête des Éparges, devenu le tombeau de milliers de disparus.

D'une très grande brutalité, ces combats au cours desquels Français et Allemands alignent des pertes similaires (10 000 tués ou disparus) préfigurent la violence des offensives de Verdun ou de la Somme en 1916 où triomphe l'artillerie.

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Adresse

55160 Les Eparges
À 25 km au sud-est de Verdun, par la D 903 puis la D 154

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Mont-sous-les-Cotes

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Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

1915 : création (Combats des Hauts-de-Meuse).


1922 : aménagement.


1930 : regroupement de corps exhumés des cimetières militaires des Eparges, de Mont-sous-les-Côtes.


1998 : réfection totale.

 

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Mont-villers, bonzée

La nécropole nationale de Trésauvaux

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Nécropole nationale de Trésauvaux. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Tresauvaux

 

La nécropole nationale de Trésauvaux regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors combats des Hauts-de-Meuse. Créé en 1915, le cimetière est aménagé jusqu'en 1934 pour rassembler les corps d'autres soldats exhumés de cimetières militaires provisoires ou de tombes isolées situées dans les secteurs des Eparges, ou de Mesnil-sous-les-Côtes. En ce lieu, reposent 2 960 corps de combattants dont 852 sont inhumés en ossuaire.

 

Les combats des Hauts de Meuse, 1914-1918

Au terme du sursaut allié sur la Marne et de la résistance du fort de Troyon, la Ve armée allemande se replie, le 13 septembre 1914, dans la plaine marécageuse de la Woëvre. Le 20, l'ennemi attaque d’Etain à Pont-à-Mousson, parvenant ainsi à atteindre Saint-Mihiel. En quelques jours, un saillant est creusé dans le front français. Arrêtés par le 16e corps d’armée, les Allemands organisent solidement leurs positions. Situés entre Verdun et Saint-Mihiel, les Hauts de Meuse sont, durant l’année 1915, le théâtre de violents combats qui perdurent tout au long du conflit. La tranchée de Calonne, le bois des Chevaliers, le bois d'Ailly ou le bois Brûlé restent des secteurs les plus actifs.

Dominant la Woëvre, la crête des Eparges est âprement disputée. Des milliers d'hommes y périssent. A la suite de nombreuses explosions de mines souterraines, le sommet des Eparges disparaît. Du 5 au 14 avril 1915, la 1ère armée française attaque en Woëvre et sur les Hauts de Meuse mais ne peut bousculer l'ennemi, en particulier aux Eparges. Du 22 au 26 février 1916, en raison de la pression allemande sur Verdun, les Français évacuent la Woëvre et se retranchent autour du fort de Moulainville. En 1917, faute d’effectifs, le front s’immobilise jusqu’à l’offensive franco-américaine. Lancé le 12 septembre 1918, ce mouvement conduit par 9 divisions américaines et 4 divisions françaises est appuyé par 3 000 canons, 1 500 avions et 200 chars et parvient à repousser l’ennemi vers la frontière. La ville de Saint-Mihiel est libérée et le saillant est complètement dégagé. Le front se stabilise plus au nord jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

Les combats aux Eparges

Depuis le 22 septembre 1914, cette crête de 346 m est occupée par les Allemands. Dès le 25 octobre, plusieurs régiments français sont engagés pour déloger l'ennemi. Attaques, contre-attaques et corps à corps se succèdent. En avril 1915, avec la guerre de mines, les combats prennent un nouveau visage. La lutte pour le Point X est des plus acharnée. La guerre de mines se prolonge jusqu'en septembre 1917 et décline ensuite. Malgré l'explosion de 46 charges ennemies et de 32 françaises, elle ne procure aucun gain territorial mais modifie à jamais le paysage. Sur une longueur de 800 m, la crête des Eparges est éventrée par 18 cratères, révélant la violence des combats. Les Français ont perdu 50 000 hommes dont 10 000 tués ou disparus ; les pertes allemandes sont comparables.

 

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Trésauvaux
Au sud-est de Verdun, D 203

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La nécropole nationale de Sommedieue

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Nécropole nationale de Sommedieue. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Sommedieue

 

Implantée à proximité d’un ancien hôpital militaire, l’ambulance 9/2, la nécropole nationale de Sommedieue regroupe les corps de 164 soldats français décédés en Hauts de Meuse et aux Eparges en 1914-1918. Créé en 1915, ce cimetière est aménagé jusqu'en 1935 afin d'y rassembler les dépouilles d'autres combattants inhumés initialement dans le carré communal de Sommedieue.

 

Les combats des Hauts de Meuse, 1914-1918

Au terme du sursaut allié sur la Marne et de la résistance du fort de Troyon, la Ve armée allemande se replie, le 13 septembre 1914, dans la plaine marécageuse de la Woëvre. Le 20, l'ennemi attaque d’Etain à Pont-à-Mousson, parvenant à atteindre Saint-Mihiel. En quelques jours, un saillant est creusé dans le front français. Arrêtés par le 16e corps d’armée, les Allemands organisent solidement leurs positions. Situés entre Verdun et Saint-Mihiel, les Hauts de Meuse sont, durant l’année 1915, le théâtre de violents combats. La tranchée de Calonne, le bois des Chevaliers, le bois d'Ailly ou le bois Brûlé resteront ensuite des secteurs où les combats perdureront tout au long du conflit.

Dominant la Woëvre, la crête des Eparges est âprement disputée. Des milliers d'hommes y périssent. À la suite de nombreuses explosions de mines souterraines, le sommet des Eparges disparaît. Du 5 au 14 avril 1915, la 1ère armée française attaque en Woëvre et sur les Hauts de Meuse mais ne peut bousculer l'ennemi, en particulier aux Eparges. Du 22 au 26 février 1916, en raison de la pression allemande sur Verdun, les Français évacuent la Woëvre et se retranchent autour du fort de Moulainville. En 1917, faute d’effectifs, le front s’immobilise jusqu’à l’offensive franco-américaine. Lancé le 12 septembre 1918, ce mouvement conduit par 9 divisions américaines et 4 divisions françaises est appuyé par 3 000 canons, 1 500 avions et 200 chars et parvient à repousser l’ennemi vers la frontière. La ville de Saint-Mihiel est libérée et le saillant est complètement dégagé. Le front se stabilise plus au nord jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

Les combats aux Eparges

Depuis le 22 septembre 1914, cette crête de 346 m est occupée par les Allemands. Dès le 25 octobre, plusieurs régiments français sont engagés pour déloger l'ennemi. Attaques, contre-attaques et corps à corps se succèdent. En avril 1915, avec la guerre de mines, les combats prennent un nouveau visage. La lutte pour le point X est des plus acharnée. La guerre de mines se prolonge jusqu'en septembre 1917 et décline ensuite. Malgré l'explosion de 46 charges ennemies et de 32 françaises, elle ne procure aucun gain territorial mais modifie à jamais le paysage. Sur une longueur de 800 m, la crête des Eparges est éventrée par 18 cratères, révélant la violence des combats. Les Français ont perdu 50 000 hommes dont 10 000 tués ou disparus ; les pertes allemandes sont comparables.

 

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Sommedieue
À 15 km au sud-est de Verdun, D 159

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La nécropole nationale de Dieue

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Nécropole nationale de Dieue. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Dieue

 

La nécropole nationale de Dieue regroupe les dépouilles de soldats  morts pour la France lors des combats des Hauts de Meuse de 1914 à 1918. Créé dès 1914, ce cimetière rassemble les corps des soldats défunts dans les unités médicales installées dans ce village. En 1922, ce site fut réaménagé et rassembla, jusqu'en 1927, les restes mortels exhumés des cimetières des villages voisins (Ailly-sur-Meuse, Dugny-sur-Meuse, les Eparges, Haudainville, Maizey, Mouilly, Ranzières, Vacherauville et Vaux-lès-Palameix). D’une superficie de 2 025 m², cette nécropole rassemble plus de 300 soldats français inhumés en tombes individuelles.

 

Combats des Hauts de Meuse

Grâce au sursaut français sur la Marne et à la résistance du fort de Troyon, le 13 septembre 1914, la 5e armée allemande bat en retraite. Elle se retranche dans la plaine marécageuse de la Woëvre où elle tient des positions préparées à l'avance. Le 20 septembre, les Allemands attaquent d’Etain à Pont-à-Mousson parvenant à atteindre la Meuse à Saint-Mihiel. En quelques jours, ils creusent un saillant dans le front français mais ils sont stoppés par le 16e corps d’armée. Les Allemands s’organisent solidement sur leurs positions. Situé entre Verdun et Saint-Mihiel, ce secteur est, durant l’année 1915, le théâtre de combats meurtriers. A la tranchée de Calonne, au bois des Chevaliers, au bois d'Ailly ou au bois Brûlé, l'infanterie est durement éprouvée. Durant toute la guerre, ces secteurs, au sud de Saint-Mihiel, restent des plus actifs.

Dominant cette plaine, la crête des Eparges est l’enjeu de combats acharnés où périssent des milliers d’hommes. Le sommet de la colline saute par l’explosion des mines souterraines creusées par les sapeurs du Génie des deux camps. Du 5 au 14 avril 1915, la 1ère armée française attaque en Woëvre et sur les Hauts de Meuse. Stoppée par une forte résistance ennemie, elle ne peut s’emparer de la crête.

Du 22 au 26 février 1916, devant la pression allemande sur Verdun, les Français évacuent la Woëvre pour se retrancher autour du fort de Moulainville, bombardé durant des semaines par les Allemands. En 1917, faute d’effectifs, le front s’immobilise jusqu’à l’offensive franco-américaine contre le saillant de Saint-Mihiel. Lancé le 12 septembre 1918, ce mouvement conduit par 9 divisions américaines et 4 divisions françaises est appuyé par 3 000 canons, 1 500 avions et 200 chars et parvient à repousser l’ennemi vers la frontière, lui prenant 16 000 prisonniers. Le front se stabilise jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

Dieue, un village à proximité d’unités médicales

Durant les opérations de 1915, Dieue accueille de nombreux cantonnements et deux quartiers généraux. Décrété hôpital militaire, ce village reçoit de nombreux blessés, en particulier ceux des 68e et 28e divisions. L’ambulance 2/14 est répartie dans certaines maisons du village dont l’une d’elles (Place du Jeu-de-Quilles) porte encore sur sa façade une croix rouge. Provenant du triage opéré par les ambulances divisionnaires de la Calonne, les grands blessés sont opérés et soignés. Ils sont ensuite emportés à l’hôpital d’orientation et d’évacuation du Petit-Monthairon, puis convoyés vers l’hôpital de Queue-de-Mala. Ils sont évacués enfin par train ou par voitures sanitaires vers les hôpitaux de Bar-le-Duc.

Les combattants morts en 1915 appartenaient aux 8e, 11e, 51e, 67e, 106e, 110e, 128e, 132e RI et 25e BCP, dont les divisions luttaient aux Éparges ou à la Tranchée de Calonne. Inhumé dans d’autres secteurs, il subsiste par exemple au Petit-Monthairon la stèle portant le numéro des unités qui étaient enterrés là et sont aujourd’hui à Dieue. Juste après la guerre est construit un mémorial à la mémoire des 284 soldats inhumés alors dans ce lieu. Il rappelle le nom des unités dont sont issus l’ensemble des combattants de ce cimetière et originaire des toutes les régions de France et de ses colonies.

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Adresse

Dieue
À 12 km au sud de Verdun, sur le CD 964

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale des Quatre-Vents

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Nécropole nationale des Quatre-Vents. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Senoncourt

 

Implantée à proximité de l'ancienne ambulance 9/2, la nécropole nationale des Quatre-Vents regroupe les corps de 531 soldats français décédés, tout au long de la guerre, lors des combats qui se sont déroulés dans le secteur de Verdun. Créé en 1916, ce cimetière est aménagé en 1920 pour rassembler aussi les dépouilles de combattants inhumés initialement à Recourt-le-Creux.

 

Les combats des Hauts de Meuse 1914-1918

Après le sursaut allié sur la Marne et la résistance du fort de Troyon, la Ve armée allemande se replie dans la plaine marécageuse de la Woëvre. De leurs positions, le 20 septembre 1914, les Allemands lancent une nouvelle attaque et atteignent la Meuse à Saint-Mihiel. En quelques jours, un saillant est creusé dans le front français. L'ennemi organise solidement ces nouvelles positions. Situé entre Verdun et Saint-Mihiel, ce secteur est, durant l’année 1915, le théâtre de combats meurtriers. À la tranchée de Calonne, au bois des Chevaliers, au bois d'Ailly ou au bois Brûlé, l'infanterie est durement éprouvée. Durant toute la guerre, ces secteurs, au sud de Saint-Mihiel, sont des plus disputés.

Dominant la plaine de la Woëvre, la crête des Eparges est l’enjeu de combats acharnés où périssent des milliers d’hommes. Le sommet de la colline disparaît après l’explosion souterraine de nombreuses mines. Du 5 au 14 avril 1915 les Français attaquent en Woëvre et sur les Hauts de Meuse, mais ils ne peuvent s’emparer de la crête et déboucher sur la plaine. Du 22 au 26 février 1916, en raison de la pression ennemie sur Verdun, les Français évacuent leurs positions et se retranchent autour du fort de Moulainville. En 1917, les combats se font plus rares. Le 12 septembre 1918, l’offensive franco-américaine permet de dégager le saillant de Saint-Mihiel et de repousser l’ennemi vers la frontière. Le front se stabilise jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

Landrecourt et Senoncourt, des villages de l’arrière front

Landrecourt ou encore Senoncourt-lès-Maujouy ne constituent pas des points stratégiques dans le déroulement des combats. Pour autant, des unités médico-chirurgicales sont implantées dans ces deux villages, les ambulances 3/6 et 9/2. En raison de sa proximité avec une ligne de chemin de fer, Landrecourt accueille un important dépôt de munitions, permettant d'approvisionner l'ensemble du secteur. De même, à Landrecourt, le Fort Jamin, ouvrage du système défensif de Verdun, est équipé de tourelles et d’observatoires et devient aussi un lieu de détention pour les prisonniers allemands. Plus à l’ouest, à Souilly où l'état-major français organise la résistance du front, des camps militaires, un hôpital et un camp de prisonniers sont aménagés.

 

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Adresse

Senoncourt-lès-Maujouy
À 14 km au sud-ouest de Verdun, par la D 34 puis la D 159

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Buzy-Darmont

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Nécropole nationale de Buzy-Darmont. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Buzy-Darmont

 

La nécropole nationale de Buzy-Darmont regroupe 2 270 soldats français dont 1 416 ont été inhumés dans deux ossuaires, 52 Russes et huit Roumains décédés lors de la Première Guerre mondiale aux cours de la bataille de la Woëvre. Ce site est aménagé en 1924 afin d'y rassembler les corps de soldats inhumés de cimetières provisoires de la région d’Etain et de la Woëvre. En ce lieu est érigé un monument-ossuaire sur lequel figurent les noms de villages.

 

Les combats des Hauts de Meuse, 1914-1918

Au terme du sursaut allié sur la Marne et de la résistance du fort de Troyon, la Ve armée allemande se replie, le 13 septembre 1914, dans la plaine marécageuse de la Woëvre. Le 20, l'ennemi attaque d’Etain à Pont-à-Mousson, parvenant ainsi à atteindre Saint-Mihiel. En quelques jours, un saillant est creusé dans le front français. Arrêtés par le 16e corps d’armée, les Allemands organisent solidement leurs positions. Situés entre Verdun et Saint-Mihiel, les Hauts de Meuse sont, durant l’année 1915, le théâtre de violents combats qui perdurent tout au long du conflit. La tranchée de Calonne, le bois des Chevaliers, le bois d'Ailly ou le bois Brûlé restent des secteurs très actifs durant toute la guerre.

Dominant la Woëvre, la crête des Eparges haute de 346 m, qui domine la plaine environnante, est âprement disputée. Des milliers d'hommes y périssent. A la suite de nombreuses explosions de mines souterraines, le sommet des Eparges disparaît. Du 5 au 14 avril 1915, la 1ère armée française attaque en Woëvre et sur les Hauts de Meuse mais ne peut bousculer l'ennemi, en particulier aux Eparges. Du 22 au 26 février 1916, en raison de la pression allemande sur Verdun, les Français évacuent la Woëvre et se retranchent autour du fort de Moulainville pour défendre la ville. En 1917, faute d’effectifs, le front s’immobilise jusqu’à l’offensive franco-américaine. Lancé le 12 septembre 1918, ce mouvement conduit par 9 divisions américaines et 4 divisions françaises est appuyé par 3 000 canons, 1 500 avions et 200 chars et parvient à repousser l’ennemi vers la frontière. La ville de Saint-Mihiel est libérée et le saillant est complètement dégagé. Le front se stabilise plus au nord jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

Les combats aux Eparges

Depuis le 22 septembre 1914, cette crête est occupée par les Allemands. Dès le 25 octobre, plusieurs régiments français sont engagés pour déloger l'ennemi. En janvier 1915, le Grand Quartier Général français engage une puissante offensive visant à prendre le contrôle du sommet des côtes de Meuse pour surveiller les mouvements ennemis dans la plaine de la Woëvre. Par ailleurs, l’objectif de cette action est de soutenir l'action conduite par la IVe armée française de Champagne. Attaques, contre-attaques et corps à corps se succèdent. En avril 1915, avec la guerre de mines, les combats prennent un nouveau visage. La lutte pour le Point X est des plus acharnée. La guerre de mines se prolonge jusqu'en septembre 1917 et décline ensuite. Malgré l'explosion de 46 charges ennemies et de 32 françaises, elle ne procure aucun gain territorial mais modifie à jamais le paysage. Sur une longueur de 800 m, la crête des Eparges est éventrée par 18 cratères, révélant la violence des combats. Les Français ont perdu 50 000 hommes dont 10 000 tués ou disparus ; les pertes allemandes sont comparables.

 

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Adresse

Buzy-Darmont
À 30 km à l'est de Verdun, sur la RN 3

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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La nécropole nationale d’Haudainville

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Nécropole nationale d’Haudainville. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Haudainville

 

La nécropole nationale d’Haudainville regroupe les tombes de 210 Français décédés lors des batailles de Verdun. Créée en 1916, puis aménagée jusqu'en 1927, elle rassemble les dépouilles de soldats inhumés initialement en tombes isolées ou dans des cimetières militaires provisoires de la région comme celui de Benoite-Vaux ou celui du cimetière communal d’Haudainville.

 

La bataille de Verdun, 21 février 1916 – 2 novembre 1916

Le 21 février 1916, l'opération Gericht conçue par le général Falkenhayn est lancée contre les positions françaises. De février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des batailles les plus emblématiques de l'histoire de la Première Guerre mondiale.

Après avoir bombardé la rive droite de la Meuse et de la ville de Verdun, les Allemands avancent sur le terrain ravagé et progressent de 6 km en quatre jours malgré la résistance du 30e corps d’armée (CA), qui défend le bois des Caures, où tombe le colonel Driant. Le 25 février, l’ennemi s'empare du fort de Douaumont. Le même jour, le général Pétain est chargé de défendre et d'organiser ce front. La route Bar-le-Duc/Verdun devient la Voie Sacrée, axe sur lequel sont transportés, jour et nuit, renforts et munitions.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la Ve armée allemande élargit alors son action à la rive gauche de la Meuse. Mais, le 9 avril, accrochés à la cote 304 et au Mort-Homme, les Français repoussent les Allemands. La bataille devient pour les troupes engagées, « l’enfer de Verdun ». Le duel d'artillerie se fait plus intense. Tranchées et abris sont écrasés. Attaques et contre-attaques se succèdent où les fantassins luttent pied à pied. Du 21 février au 15 juillet, près de 40 millions d’obus de tous calibres sont consommés. La bataille de Verdun devient une bataille d'usure où,, sans relâche, les unités françaises se succèdent. Au bout de quelques jours, les survivants sont relevés. Au total, les trois quarts de l’armée sont engagés à Verdun. Au 15 juillet, Français et Allemands enregistrent la perte de 275 000 tués, blessés ou prisonniers. Le 6 juin, après jours de résistance, le fort de Vaux est enlevé par les Allemands. Au Mort-Homme et à la cote 304, la lutte continue. Le 23, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 11 juillet, l'ultime offensive allemande échoue contre le fort de Souville. En effet, depuis le 1er juillet, les Allemands sont obligés de dégarnir le front en raison de l’offensive franco-anglaise sur la Somme.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris, tout comme le fort de Vaux en novembre. En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme, dégageant ces positions de la pression ennemie.

 

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Adresse

Haudainville
À 6 km au sud-est de Verdun, par la CD 964

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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La nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse

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Nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Dugny-sur-Meuse

 

La nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse regroupe 1 386 Français morts pour la France, notamment lors de la bataille de Verdun. Créée en 1916, puis aménagée jusqu'en 1934, elle rassemble les dépouilles de soldats inhumés initialement en tombes isolées ou dans des cimetières militaires provisoires comme celui de Thierville. Les restes mortels de 124 combattants parmi lesquels ceux des victimes de l'incendie du tunnel de Tavannes ont été rassemblés dans un ossuaire. Depuis 1962, ont été réunies, en ce lieu, les 135 dépouilles des soldats morts en 1940 dans le département, notamment ceux du 9e régiment de tirailleurs marocains (RTM) tués en mai-juin.

Parmi les soldats inhumés à Dugny repose le corps du général Ernest-Jean Aimé, commandant la 67e DI, tombé le 6 septembre 1916 au fort de Souville, inhumé tombe n° 1665. Cet officier-général, né en 1858, choisit, à l’âge de 11 ans, la vie militaire. Colonel au début de la guerre, il reçoit le commandement de la 21e brigade d'infanterie, puis celui de la 67e division d'infanterie. Le 6 septembre 1916, assurant une mission de reconnaissance près du fort de Souville, il est blessé mortellement par un éclat d’obus. A titre posthume, il est cité à l'ordre de l'Armée : Officier Général de la plus haute valeur militaire et morale. Tué glorieusement sur le champ de bataille, alors qu'il allait sur la ligne de feu, reconnaître le terrain du combat et soutenir le moral de ses troupes qui étaient sur le point de se lancer à l'assaut.

La bataille de Verdun, 21 février 1916 – 2 novembre 1916

Le 21 février 1916 l'opération Gericht conçue par le général Falkenhayn est lancée contre les positions françaises. De février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des batailles les plus emblématiques de l'histoire de la Première Guerre mondiale.

Après avoir bombardé la rive droite de la Meuse et de la ville de Verdun, les Allemands avancent sur le terrain ravagé et progressent de 6 km en quatre jours malgré la résistance du 30e corps d’armée (CA), qui défend le bois des Caures, où tombe le colonel Driant. Le 25 février, l’ennemi s'empare du fort de Douaumont. Le même jour, le général Pétain est chargé de défendre et d'organiser ce front. La route Bar-le-Duc/Verdun devient la Voie Sacrée, axe sur lequel sont transportés, jour et nuit, renforts et munitions.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la Ve armée allemande élargit alors son action à la rive gauche de la Meuse. Mais, le 9 avril, accrochés à la cote 304 et au Mort-Homme, les Français repoussent les Allemands. La bataille devient pour les troupes engagées, "l’enfer de Verdun". Le duel d'artillerie se fait plus intense. Tranchées et abris sont écrasés. Attaques et contre-attaques se succèdent où les fantassins luttent pied à pied. Du 21 février au 15 juillet, près de 40 millions d’obus de tous calibres sont consommés. La bataille de Verdun devient une bataille d'usure où, sans relâche, les unités françaises se succèdent. Au bout de quelques jours, les survivants sont relevés. Au total, les trois quarts de l’armée sont engagés à Verdun. Au 15 juillet, Français et Allemands enregistrent la perte de 275 000 tués, blessés ou prisonniers. Le 6 juin, après jours de résistance, le fort de Vaux est enlevé par les Allemands. Au Mort-Homme et à la cote 304, la lutte continue. Le 23, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz prennent le village de Fleury. Le 11 juillet, l'ultime offensive allemande échoue contre le fort de Souville. En effet, depuis le 1er juillet, les Allemands sont obligés de dégarnir le front en raison de l’offensive franco-anglaise sur la Somme.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris, tout comme le fort de Vaux en novembre. En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme, dégageant ces positions de la pression ennemie.

Le village de Dugny-sur-Meuse, base arrière à la bataille de Verdun

En 1874, un ouvrage fortifié est construit à Dugny afin d'assurer la protection de Verdun. Durant la guerre, il n’a pas de rôle militaire prépondérant car il abrite essentiellement les états-majors des unités impliquées dans les combats du secteur de Verdun. Après la chute de Douaumont, il est régulièrement bombardé et partiellement détruit. La prise du fort de Vaux l'expose davantage aux pilonnages. Au cours de la guerre, situé à six kilomètres au sud de Verdun, sur la rive gauche de la Meuse, ce village sert de base logistique pour les Français. Le 25 février 1916 au moment de l'attaque, le général Herr, commandant la région fortifiée de Verdun (RVF) puis le général Pétain installent leur quartier général avant que celui-ci soit installé en mairie de Souilly. Le poste de commandement de Herr est implanté dans le château de La Tour-Loisel à Dugny, tandis que celui du général Pétain est installé à L’hôpital, aménagé dans la commune. Le 18 août 1917, il est bombardé et plusieurs blessé et membres du personnel sanitaire y trouvent la mort.

L’incendie du tunnel de Tavannes 1914-1918

Du 4 au 5 septembre 1916, un incendie, aux origines encore inconnues, se déclare dans le tunnel reliant Tavannes à Souville. Protégés de l'artillerie ennemie, de nombreux soldats y vivent et y travaillent, dans des conditions déplorables, au sein du poste de communication, du poste de secours, ou au sein du dépôt de munitions et de marchandises. Les flammes gagnent très vite les dépôts. Les déflagrations et les fumées sont telles que l’évacuation est impossible. Des centaines de soldats décèdent asphyxiés. Après une semaine d'incendie, on relève plus de 500 victimes, parmi lesquelles le personnel médical et paramédical de la 73e division d'infanterie (DI). Aujourd'hui, leurs corps reposent au sein de la nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse.

 

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Adresse

Dugny-sur-meuse
À 8 km au sud de Verdun, par la D 34

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La nécropole nationale de Belleray

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Nécropole nationale de Belleray. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Serre_Hebuterne

 

Créée en 1916, la nécropole nationale de Belleray regroupe les corps de 1 123 soldats français décédés lors de la bataille de Verdun. En 1951, les corps de 111 combattants français morts pour la France en Meuse, lors de la campagne de France, sont rassemblés en ce lieu. Parmi ces soldats, est inhumée la dépouille de Louis-François Franchet d’Esperey, fils du maréchal Franchet d'Espérey. Ce jeune officier au 401e régiment d'infanterie est tombé le 2 octobre 1916 à Fleury-devant-Douaumont.

En septembre 1914, au terme de la première bataille de la Marne, la ligne de front se fige autour de la ceinture fortifiée de Verdun. Tout au long de l'année 1915, de violents combats se déroulent aux Eparges ou en Argonne afin de dégager la ville de Verdun.

La bataille de Verdun, 21 février 1916 – 2 novembre 1916

Le 21 février 1916, l'opération Gericht conçue par le général Falkenhayn est lancée contre les positions françaises. De février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des batailles les plus emblématiques de l'histoire de la Première Guerre mondiale.

Après avoir bombardé la rive droite de la Meuse et de la ville de Verdun les Allemands avancent sur le terrain ravagé et progressent de 6 km en quatre jours malgré la résistance du 30e corps d’armée (CA), chargé de défendre le bois des Caures, où tombe le colonel Driant. Le 25 février, l’ennemi s'empare du fort de Douaumont. Le même jour, le général Pétain est chargé de défendre et d'organiser ce front. La route Bar-le-Duc/Verdun devient la Voie Sacrée, axe sur lequel sont transportés, jour et nuit, renforts et munitions.

Bloqués devant Vaux et Douaumont, les Allemands élargissent leur action à la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, accrochés à la cote 304 et au Mort-Homme, les Français les repoussent. La bataille devient pour les troupes engagées, "l’enfer de Verdun". Le duel d'artillerie se fait plus intense. Du 21 février au 15 juillet, près de 40 millions d’obus de tous calibres sont consommés. La bataille de Verdun devient une bataille d'usure où, sans relâche, les unités françaises se succèdent. Au bout de quelques jours, les survivants sont relevés. Au 15 juillet, Français et Allemands enregistrent la perte de 275 000 tués, blessés ou prisonniers. Le 6 juin, vaincue par la soif, la garnison du fort de Vaux se rend. Au Mort-Homme et à la cote 304, la lutte continue. Le 23, 80 000 fantassins allemands précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 11 juillet, l'ultime offensive allemande échoue contre le fort de Souville. En effet, depuis le 1er juillet, les Allemands sont progressivement obligés de dégarnir le front en raison de l’offensive franco-anglaise sur la Somme. Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris, tout comme le fort de Vaux en novembre. En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme, dégageant ces positions de la pression ennemie.

La bataille de France, 5 juin - 25 juin 1940

De mai à juin 1940, les unités françaises sont engagées pour enrayer l'invasion allemande, c'est la campagne de France. Le 5 juin, les Allemands poursuivent leur mouvement dans la Somme en vue d'atteindre Paris. Le 9, l'ennemi s'empare de Rouen. Après une résistance désespérée entre Rethel et l'Argonne, le dispositif français ne plus contenir les troupes allemandes. Le 12 juin, Langres, Dijon et Belfort sont atteints. Désorganisés, les Français se replient mais ne peuvent plus tenir de nouvelle ligne de défense. Le 14, les Allemands entrent dans Paris, à Orléans le 17, à Rennes et à Nantes le 19, puis le 22 juin, à La Rochelle. Le 21 juin, en forêt de Rethondes à Compiègne, est signé l’armistice, fixant les conditions de l’occupation par l’Allemagne de la France.

 

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Adresse

Belleray
A 5 km au sud de Verdun, au bord de l'autoroute A 4 – E 50

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La nécropole nationale de Verdun - Glorieux

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Nécropole nationale de Verdun "Glorieux". © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Glorieux

 

La nécropole nationale de Verdun "Glorieux" regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats de Verdun de 1916 à 1918. Créé en 1916, le cimetière est réaménagé en 1967 pour accueillir d’autres corps de soldats tombés dans le secteur de Verdun, notamment ceux exhumés en 1983 du cimetière de Froméreville.

D’une superficie de 20 579 m2, la nécropole nationale accueille plus de 4 000 corps de soldats français et 2 Britanniques pour la période 1914-1918.

 

La bataille de Verdun 1916-1918

Lors de la bataille de la Marne, Verdun et sa ceinture de forts forment un camp retranché sur lequel s'appuie solidement la 3e armée du général Sarrail. L'ennemi tente de faire tomber ce môle par deux attaques : l'une à l'ouest contre Revigny-sur-Ornain et l'autre à l'est contre le fort de Troyon. Toutes deux sont des échecs.

Durant toute l'année 1915, le général Joffre, au travers d'opérations des plus meurtrières, attaque à l'est le saillant de Saint-Mihiel,  et engage à l'ouest, les 3e et 4e armées dans la défense de l'Argonne, Ces combats locaux où l'on a recourt à la guerre de mines s'enlisent et deviennent pour les combattants d'éprouvantes opérations de grignotage.

C'est donc dans ce secteur où les positions françaises sont mal entretenues, que le général allemand Falkenhayn décide de déclencher une offensive visant à user l'armée française. Le 21 février 1916, l'opération Gericht est lancée contre les positions françaises. Après un violent bombardement de la rive droite de la Meuse et de la ville, les Allemands, avancent sur un terrain ravagé. En quatre jours, ils progressent de 6 km malgré la résistance acharnée du 30e corps d’armée, qui défend le bois des Caures.

Le 25 février, l’ennemi prend le fort de Douaumont, tandis que la 2e armée du général Pétain,  est chargée de défendre Verdun. Il organise le front et le ravitaillement. La route Bar-le-Duc-Verdun devient la grande artère, la "Voie Sacrée", qui alimente, jour et nuit, la défense de Verdun.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la 5e armée allemande élargit, le 6 mars, son action à la rive gauche de la Meuse. Seuls obstacles naturels contrôlant l'accès à Verdun, ces deux crêtes sont alors les positions les plus disputées de la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, cet assaut est repoussé. Pour chaque soldat français et allemand, la bataille devient "l’enfer de Verdun" où l'artillerie triomphe. Le 7 juin, en dépit d’une défense héroïque, le fort de Vaux, attaqué aux lance-flammes et aux gaz, tombe à son tour. Les Allemands jettent toutes leurs forces dans la bataille. Le 23 juin, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 26, les Allemands prennent Thiaumont.

L’offensive franco-anglaise du 1er juillet déclenchée sur la Somme contraint les Allemands à dégarnir progressivement le front de Verdun en y puisant troupes, avions et canons. Le dernier assaut d’envergure a lieu les 11 et 12 juillet et vient buter contre le fort de Souville, à trois kilomètres seulement de Verdun. Une lutte des plus âpres continue pour la côte 304 et le Mort-Homme. Du 21 février au 15 juillet, les deux armées tirent plus de 40 millions d’obus de tous calibres. Du côté français, les trois quarts de l’armée passent à Verdun où l'on recense au 15 juillet la perte de 275 000 tués, blessés, prisonniers. Il en est de même du côté allemand.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris Le 2 novembre, le fort de Vaux est aux mains des Français. Ainsi, de février à novembre 1916, Français et Allemands se sont affrontés au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre.

En août 1917, les Français reprennent la côte 304 et le Mort-Homme et dégagent complètement Verdun. Mais la lutte s’éternise sur la crête des Caurières où l’artillerie ennemie emploie de nouveaux obus à gaz ypérite.

Le 26 septembre 1918, les Alliés attaquent de la Champagne à la Meuse. Le Bois des Caures est repris en octobre.

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Verdun

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La nécropole nationale de Landrecourt-Lempire

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Nécropole nationale de Landrecourt-Lempire. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Landrecourt

 

La nécropole nationale de Landrecourt-Lempire regroupe les corps de 1 960 combattants décédés durant la bataille de Verdun (février-novembre 1916). Créé en 1916, ce cimetière est ensuite aménagé en 1920. Dans les années 1982-1983, les dépouilles des soldats initialement inhumés à Landrecourt "Nord" et Froméréville y sont regroupés. Deux monuments à l’intérieur de la nécropole rappellent l’engagement des régiments auxquels appartenaient les soldats inhumés dans ce cimetière.

Aujourd’hui, à Froméreville-les-Vallions, à l’emplacement de l’ancienne nécropole nationale, désaffectée en 1983, un monument a été inauguré en 1985 et porte l’épitaphe "Gloire éternelle à ceux qui ont donné leur vie pour la cause sacrée de la Liberté. Froméréville-les-Vallons 1985". Les corps des combattants initialement inhumés dans ce cimetière ont été répartis dans les nécropoles de Landrecourt-Lempire et Verdun Glorieux.

Les combats des Hauts de Meuse 1914-1918

Après le sursaut français sur la Marne et la résistance du fort de Troyon, le 13 septembre 1914, la Ve armée allemande se replie. Elle se retranche dans la plaine marécageuse de la Woëvre et s'installe dans des positions préparées à l'avance. Le 20 septembre, les Allemands attaquent d’Étain à Pont-à-Mousson et parviennent à atteindre Saint-Mihiel. En quelques jours, ils creusent un saillant dans le front français mais ils sont stoppés par le 16e corps d’armée. L'ennemi organise solidement ses nouvelles positions. Situé entre Verdun et Saint-Mihiel, ce secteur est, durant l’année 1915, le théâtre de combats meurtriers au cours desquels l'infanterie français est durement éprouvée. Tout au long du conflit, situé au sud de Saint-Mihiel, ce front reste des plus actifs, en particulier les secteurs de Calonne, du bois des Chevaliers, du bois d'Ailly ou du bois Brûlé.

Dominant la Woëvre, la crête des Éparges est, au printemps 1915, l’enjeu de combats acharnés où périssent des milliers d’hommes. Le sommet de la colline disparaît progressivement sous l’explosion de mines souterraines creusées par les sapeurs du Génie des deux camps. Du 5 au 14 avril 1915, la 1ère armée française attaque en Woëvre et sur les Hauts de Meuse. L'ennemi résiste. Ce mouvement est alors stoppé. La crête ne peut pas être enlevée.

Du 22 au 26 février 1916, devant la pression allemande sur Verdun, les Français évacuent la Woëvre et se retranchent autour du fort de Moulainville, bombardé durant des semaines. En 1917, aucune nouvelle opération d'envergure n'est conduite, même si des hommes continuent d'y mourir. Le front s’immobilise jusqu’à l’offensive franco-américaine contre le Saillant de Saint-Mihiel. Lancé le 12 septembre 1918, ce mouvement est conduit par neuf divisions américaines et quatre divisions françaises. Appuyés par 3 000 canons, 1 500 avions et 200 chars, ces hommes parviennent à libérer Saint-Mihiel, dégager définitivement le saillant en repoussant l’ennemi vers la frontière.

Landrecourt et Froméreville, deux villages à l’arrière du front

Froméréville et Landrecourt ne constituent pas de véritables enjeux stratégiques mais occupent, néanmoins, une place importance dans le dispositif militaire français. En effet, très vite, une unité médico-chirurgicale est implantée dans l’église de Froméreville ainsi qu’à Landrecourt, où stationnent les ambulances 4/54 et 3/6. Par ailleurs, située à proximité d’une ligne de chemin de fer, la commune accueille un dépôt de munitions et est un centre important pour l’approvisionnement des troupes. Par ailleurs, les cantonnements sont nombreux pour accueillir les combattants. À Landrecourt, le Fort Jamin fait partie intégrante du système défensif de Verdun élaboré par le général Séré de Rivières en 1874. Pendant la guerre, il est équipé de tourelles et d’observatoires. Au sein de cet ouvrage, les prisonniers allemands sont internés, avant leur transfert vers des camps en province ou en Afrique du Nord.

 

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Infos pratiques

Adresse

Landrecourt-Lempire
À 9 km au sud de Verdun, par la D 34, puis la D 163

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

La nécropole nationale de Verdun - Faubourg-Pavé

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Nécropole nationale du Faubourg-Pavé. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette faubourg Pavé

 

Située sur le territoire de la commune de Verdun, la nécropole nationale du Faubourg-Pavé regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats de Verdun de 1914 à 1918 et celles de combattants tués en 1939-1945. Créé durant la Première Guerre mondiale, le cimetière est aménagé de 1919 à 1926 puis en 1965 pour accueillir d’autres corps de soldats initialement inhumés dans ceux de Belrupt, de la caserne Chevert, d’Eix-Abaucourt, ou découverts sur le champ de bataille. Pour la Première Guerre mondiale, il rassemble ainsi en tombes individuelles ou en ossuaires plus de 5 000 soldats français, un travailleur chinois, un Indochinois, un Luxembourgeois et un Roumain. Pour la Seconde Guerre mondiale, on recense plus de 600 Français, sept Britanniques, un Belge et un Polonais.

Au centre de la nécropole, se trouvent les tombes des sept soldats inconnus restés à Verdun après la cérémonie à la citadelle souterraine en 1920 du choix du soldat Inconnu. Le 8e, choisi par le soldat de 2e classe Auguste Thin du 132e RI, repose depuis lors sous l’arche de l'Arc de Triomphe à Paris.

 

La bataille de Verdun 1916-1918

Lors de la bataille de la Marne, Verdun et sa ceinture de forts forment un camp retranché sur lequel s'appuie solidement la 3e armée du général Sarrail. L'ennemi tente de faire tomber ce môle par deux attaques à l'ouest et à l'est, contre Revigny-sur-Ornain et le fort de Troyon, qui échouent.

Durant toute l'année 1915, le général Joffre fait attaquer le saillant de Saint-Mihiel,  tandis qu'à l'ouest, sur la rive gauche de la Meuse, il engage ses 3e et 4e armées dans la défense de l'Argonne. Ces combats locaux s'enlisent dans les guerres de tranchées et de mine en un terrible grignotage très coûteux en effectifs

C'est dans ce secteur où les positions françaises sont mal entretenues, que le général allemand Falkenhayn décide de lancer son offensive. Le 21 février 1916, l'opération Gericht est lancée contre les positions françaises. Après un violent bombardement de la rive droite de la Meuse et de la ville, les Allemands, avancent sur un terrain ravagé. En quatre jours, ils progressent de 6 km malgré la résistance acharnée du 30e corps d’armée, qui défend le bois des Caures.

Le 25 février, l’ennemi prend le fort de Douaumont, tandis que la 2e armée du général Pétain,  est chargée de défendre Verdun. Il organise le front et le ravitaillement. La route Bar-le-Duc-Verdun devient la grande artère, la "Voie Sacrée", qui alimente, jour et nuit, la défense de Verdun.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la 5e armée allemande élargit, le 6 mars, son action à la rive gauche de la Meuse. Seuls obstacles naturels contrôlant l'accès à Verdun, ces deux crêtes sont alors les positions les plus disputées de la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, cet assaut est repoussé. Pour chaque soldat français et allemand, la bataille devient « l’enfer de Verdun » où l'artillerie triomphe. Le 7 juin, en dépit d’une défense héroïque, le fort de Vaux, attaqué aux lance-flammes et aux gaz, tombe à son tour. Les Allemands jettent toutes leurs forces dans la bataille. Le 23 juin, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 26, les Allemands prennent Thiaumont.

L’offensive franco-anglaise du 1er juillet déclenchée sur la Somme contraint les Allemands à dégarnir progressivement le front de Verdun en y puisant troupes et canons. Le dernier assaut d’envergure a lieu les 11 et 12 juillet et vient buter contre le fort de Souville, à trois kilomètres seulement de Verdun. Une lutte des plus âpres continue pour la cote 304 et le Mort-Homme. Du 21 février au 15 juillet, les deux armées tirent plus de 40 millions d’obus de tous calibres. Du côté français, on recense au 15 juillet, 275 000 tués, blessés, prisonniers. Il est de même du côté allemand. Les unités françaises se succèdent et usées, au bout de quelques jours, sont relevées. Les trois quarts de l’armée passent à Verdun, dans le creuset du front.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris Le 2 novembre, le fort de Vaux est aux mains des Français. Ainsi, de février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre.

En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme et dégagent complètement Verdun. Mais la lutte s’éternise sur la crête des Caurières où l’artillerie ennemie emploie de nouveaux obus à gaz ypérite.

Le 26 septembre 1918, les Alliés attaquent de la Champagne à la Meuse. Le Bois des Caures est repris en octobre.

Jouxtant cette nécropole, sont érigés deux monuments. Le premier, élevé en 1947 par le Souvenir Français, est dédié au souvenir des fusillés et suppliciés, victimes de la barbarie ennemie en 14-18 et 39-45. Ce monument est une réplique de celui érigé par M. Cuvelle à Flabas et détruit par les Allemands en 1940. Le second honore la mémoire des aviateurs Nieuport, Thierry de Ville d'Avray et Bression, tués en 1911 – 1912 – 1913 en service commandé. A leur souvenir est joint celui des aviateurs disparus à Verdun.

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Infos pratiques

Adresse

Verdun
Avenue du 30e corps

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux fusillés morts pour la France, 1914-18 et 1939-45 - Carré et croix monumentale des Sept Inconnus de 1920 (Le 10 novembre 1920 : à Verdun, choix du soldat inconnu de 1914-18)

La nécropole nationale de Bévaux

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Nécropole nationale de Bévaux. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Bévaux

 

Située sur le territoire de la commune de Verdun, la nécropole nationale de Bévaux regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des combats de Verdun de 1916 à 1918. Créé en 1914, le cimetière comme un certain nombre d’autres cimetières du champ de bataille de Verdun, aurait du être transféré vers la nécropole de Douaumont. En raison de l'émoi des familles endeuillées, ce cimetière est finalement maintenu en 1924, puis réaménagé en 1967 pour rassembler d’autres corps de soldats tombés dans le secteur de Verdun. En 1962, 569 corps sont  ainsi ramenés du cimetière des Petits Monthairons. Cette  nécropole rassemble en tombes individuelles plus de 3 500 corps de soldats français décédés en 1914-1918 et 485 corps de soldats français décédés en 1939-1945.

 

La bataille de Verdun 1916-1918

Lors de la bataille de la Marne, Verdun et sa ceinture de forts forment un camp retranché sur lequel s'appuie solidement la 3e armée du général Sarrail. L'ennemi tente de faire tomber ce môle par deux attaques : l'une à l'ouest contre Revigny-sur-Ornain et l'autre à l'est contre le fort de Troyon. Toutes deux sont des échecs.

Durant toute l'année 1915, le général Joffre, au travers d'opérations des plus meurtrières, attaque à l'est le saillant de Saint-Mihiel,  et engage à l'ouest, les 3e et 4e armées dans la défense de l'Argonne, Ces combats locaux où l'on a recourt à la guerre de mines s'enlisent et deviennent pour les combattants d'éprouvantes opérations de grignotage.

C'est donc dans ce secteur où les positions françaises sont mal entretenues, que le général allemand Falkenhayn décide de déclencher une offensive visant à user l'armée française. Le 21 février 1916, l'opération Gericht est lancée contre les positions françaises. Après un violent bombardement de la rive droite de la Meuse et de la ville, les Allemands, avancent sur un terrain ravagé. En quatre jours, ils progressent de 6 km malgré la résistance acharnée du 30e corps d’armée, qui défend le bois des Caures.

Le 25 février, l’ennemi prend le fort de Douaumont, tandis que la 2e armée du général Pétain,  est chargée de défendre Verdun. Il organise le front et le ravitaillement. La route Bar-le-Duc-Verdun devient la grande artère, la "Voie Sacrée", qui alimente, jour et nuit, la défense de Verdun.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la 5e armée allemande élargit, le 6 mars, son action à la rive gauche de la Meuse. Seuls obstacles naturels contrôlant l'accès à Verdun, ces deux crêtes sont alors les positions les plus disputées de la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, cet assaut est repoussé. Pour chaque soldat français et allemand, la bataille devient "l’enfer de Verdun" où l'artillerie triomphe. Le 7 juin, en dépit d’une défense héroïque, le fort de Vaux, attaqué aux lance-flammes et aux gaz, tombe à son tour. Les Allemands jettent toutes leurs forces dans la bataille. Le 23 juin, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 26, les Allemands prennent Thiaumont.

L’offensive franco-anglaise du 1er juillet déclenchée sur la Somme contraint les Allemands à dégarnir progressivement le front de Verdun en y puisant troupes, avions et canons. Le dernier assaut d’envergure a lieu les 11 et 12 juillet et vient buter contre le fort de Souville, à trois kilomètres seulement de Verdun. Une lutte des plus âpres continue pour la côte 304 et le Mort-Homme. Du 21 février au 15 juillet, les deux armées tirent plus de 40 millions d’obus de tous calibres. Du côté français, les trois quarts de l’armée passent à Verdun où l'on recense au 15 juillet la perte de 275 000 tués, blessés, prisonniers. Il en est de même du côté allemand.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris Le 2 novembre, le fort de Vaux est aux mains des Français. Ainsi, de février à novembre 1916, Français et Allemands se sont affrontés au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre.

En août 1917, les Français reprennent la côte 304 et le Mort-Homme et dégagent complètement Verdun. Mais la lutte s’éternise sur la crête des Caurières où l’artillerie ennemie emploie de nouveaux obus à gaz ypérite.

Le 26 septembre 1918, les Alliés attaquent de la Champagne à la Meuse. Le Bois des Caures est repris en octobre.

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Verdun

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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La nécropole nationale de Bras-sur-Meuse

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Nécropole nationale de Bras-sur-Meuse. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Bras-sur-Meuse

 

La nécropole nationale de Bras-sur-Meuse rassemble les dépouilles de 6 537 corps de soldats morts pour la France. Au titre de la Première Guerre mondiale, 6 386 Français dont 2 000  dans deux ossuaires y sont rassemblés. Créée en 1916, lors de la bataille de Verdun (février-novembre 1916), elle est successivement aménagée de 1919 à 1934. Il s’agit d’un cimetière de regroupement des corps exhumés de cimetières militaires de la rive droite de la Meuse, notamment ceux des soldats décédés au poste de secours ou dans les ambulances implantées à La Fourche lieu de croisement des routes de Louvemont et Douaumont. Dans les ossuaires sont inhumés des soldats inconnus, non identifiés, tombés à la cote 344, Haudromont, Froideterre, cote du Poivre, Thiaumont, Louvemont…

En 1961, les dépouilles de 151 combattants décédés lors des combats de juin 1940 et inhumés lors de la Deuxième Guerre mondiale dans plusieurs villages de la Meuse y ont été rassemblées.

Parmi les soldats, repose le caporal Louis Micol, du 19e bataillon de chasseurs, fondateur de l’un des premiers journaux du Front Le son du cor, journal de tranchée des chasseurs à pied, décédé le 18 septembre 1915 à Brabant (tombe n° 390).

 

La bataille de Verdun 1916-1918

Lors de la bataille de la Marne, Verdun et sa couronne de forts forment un camp retranché sur lequel s'appuie solidement la 3e armée du général Sarrail. L'ennemi tente de faire tomber ce secteur par l’action combinée de deux attaques : l'une à l'ouest contre Revigny-sur-Ornain et l'autre à l'est contre le fort de Troyon. Toutes deux sont des échecs.

Durant l'année 1915, le général Joffre, au travers d'opérations meurtrières, attaque à l'est le saillant de Saint-Mihiel, et engage à l'ouest, les 3e et 4e armées dans la défense de l'Argonne. Ces combats locaux où l'on a recourt à la guerre de mines s'enlisent et deviennent pour les combattants d'éprouvantes opérations de grignotage.

C'est donc dans ce secteur où les positions françaises sont mal entretenues, que le général allemand Falkenhayn décide de déclencher une offensive visant à user l'armée française. Le 21 février 1916, l'opération Gericht est lancée contre les positions françaises. Après un violent bombardement de la rive droite de la Meuse et de Verdun, les Allemands avancent sur un terrain ravagé. En quatre jours, ils progressent de 6 km malgré la résistance acharnée du 30e corps d’armée, qui défend le bois des Caures.

Le 25 février, l’ennemi prend le fort de Douaumont, tandis que la 2e armée du général Pétain, est chargée de défendre Verdun. Il organise le front et le ravitaillement. La route Bar-le-Duc-Verdun devient la grande artère, la "Voie Sacrée", qui alimente, jour et nuit, la défense de Verdun.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la Ve armée allemande élargit son action à la rive gauche de la Meuse mais elle est repoussée, le 9 avril, par les Français sur la côte 304 et au Mort-Homme. Pour chaque soldat français et allemand, la bataille devient "l’enfer de Verdun" où l'artillerie triomphe. Le 7 juin, en dépit d’une défense héroïque, le fort de Vaux, attaqué aux lance-flammes et aux gaz, tombe à son tour. Les Allemands jettent toutes leurs forces dans la bataille. Le 23 juin, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 26, les Allemands prennent Thiaumont.

L’offensive franco-anglaise du 1er juillet déclenchée sur la Somme contraint les Allemands à dégarnir progressivement le front de Verdun en y puisant troupes, avions et canons. Le dernier assaut d’envergure a lieu les 11 et 12 juillet et vient buter contre le fort de Souville, à trois kilomètres seulement de Verdun. Une lutte des plus âpres continue pour la côte 304 et le Mort-Homme. Du 21 février au 15 juillet, les deux armées tirent plus de 40 millions d’obus de tous calibres. Du côté français, les trois quarts de l’armée passent à Verdun où l'on recense au 15 juillet la perte de 275 000 tués, blessés, prisonniers. Il en est de même du côté allemand.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris. Le 2 novembre, le fort de Vaux est aux mains des Français. Ainsi, de février à novembre 1916, Français et Allemands se sont affrontés au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre.

En août 1917, les Français reprennent la côte 304 et le Mort-Homme, dégageant ainsi complètement Verdun. Mais la lutte s’éternise sur la crête des Caurières où l’artillerie ennemie emploie de nouveaux obus à gaz ypérite.

Le 26 septembre 1918, les Alliés attaquent de la Champagne à la Meuse. Le Bois des Caures est repris en octobre.

La "bataille de France", 5 juin - 25 juin 1940

De septembre 1939 à juin 1940, de nombreuses troupes coloniales participent à la campagne de France contre l’invasion allemande. La bataille dite "de France" débute à la mi-mai sur un front dans l'Aisne et la Somme, grâce à des unités prélevées en Afrique et dans l'Est. Le 5 juin, les Allemands passent à l’offensive sur la Somme et ont pour objectif Paris. La résistance alliée vient soutenir les combats mais l’ennemi progresse jusqu’à Rouen le 9 juin.

Après une résistance désespérée entre Rethel et l'Argonne, le dispositif français n’est pas assez fort pour stopper l’avancée allemande dans la Marne près d'Épernay le 11 juin. Peu à peu, ils atteignent le 12 Langres, Dijon et Belfort. Weygand déclenche une retraite générale mais il est déjà trop tard. Les Allemands entrent dans Paris le 14 juin, à Orléans le 17, à Rennes et à Nantes le 19, à La Rochelle le 22. Au cours de ces offensives, de nombreuses villes et des villages sont sinistrés par les combats et des milliers de soldats sont faits prisonniers par les troupes d’occupation.

 

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Adresse

Bras-sur-Meuse
A 7 km au nord de Verdun, sur le CD 964

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Fort de Douaumont

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© Mémorial de Verdun – Champ de bataille

Le fort de Douaumont est le plus grand ouvrage de la place fortifiée de Verdun.


Occupé par les Allemands pendant la plus grande partie de la bataille, il fut l’objet de bombardements incessants. Il est repris par les Français le 24 octobre 1916 avec la participation de deux bataillons de tirailleurs sénégalais. La visite de ce « géant » constitue une immersion authentique sur les lieux où des milliers de soldats ont vécu et combattu. Le fort de Douaumont est un lieu emblématique de la bataille de Verdun.


 

 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Fort de Douaumont - D913D 55100
Douaumont-Vaux
03 29 88 19 16

Tarifs

Tarif plein : 5€ / Tarif réduit : 4€ (jeunes de 8 à 18 ans, étudiants, militaires, enseignants, demandeurs d’emploi) / Forfait famille (2 adultes + 1 jeune entre 8 et 18 ans) : 12€ / Billet combiné (Mémorial de Verdun + forts de Douaumont et de Vaux) : 17€ (billet valable 48h) / Gratuit pour les moins de 8 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sans interruption / Du 4 février au 14 avril 2023 : 10h-17h30 / Du 15 avril au 17 septembre 2023 : 10h-18h30 / Du 18 septembre au 31 décembre 2023 : 10h-17h30 / Fermeture de la billetterie 45min avant la fermeture du fort

Fermetures annuelles

Fermé le 25 décembre et le mois de janvier

La nécropole nationale de Lemmes-Vadelaincourt

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Nécropole nationale de Lemmes-Vadelaincourt. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Lemmes

 

La nécropole nationale de Lemmes-Vadelaincourt regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles de Verdun de 1916 à 1918. Créé en 1916, ce cimetière fut réaménagé successivement en 1920, 1934 et 1970 pour y inhumer d’autres corps de soldats décédés dans ce secteur. Le cimetière rassemble, au titre de la Première Guerre mondiale, plus de 1700 corps de soldats français et deux Russes. Ce cimetière est lié à la présence à Vadelaincourt d’un important hôpital militaire où étaient soignés une partie des blessés de la bataille de Verdun en 1916.

Parmi les soldats inhumés, reposent notamment les dépouilles du sergent Marcel Gilbert, pilote de l'escadrille F 8, et d'Edouard Nivart. Grièvement blessés lors d'un accident aérien en juillet 1916, ils succombèrent à l'HOE n°12 de Vadelaincourt.

 

La bataille de Verdun 1916-1918

Lors de la bataille de la Marne, Verdun et sa ceinture de forts forment un camp retranché sur lequel s'appuie solidement la 3e armée du général Sarrail. L'ennemi tente de faire tomber ce môle par deux attaques à l'ouest et à l'est, contre Revigny-sur-Ornain et le fort de Troyon, qui échouent. Durant toute l'année 1915, le général Joffre fait attaquer le saillant de Saint-Mihiel,  tandis qu'à l'ouest, sur la rive gauche de la Meuse, il engage ses 3e et 4e armées dans la défense de l'Argonne. Ces combats locaux s'enlisent dans les guerres de tranchées et de mine en un terrible grignotage très coûteux en effectifs.

C'est dans ce secteur où les positions françaises sont mal entretenues, que le général allemand Falkenhayn décide de lancer son offensive. Le 21 février 1916, l'opération Gericht est lancée contre les positions françaises. Après un violent bombardement de la rive droite de la Meuse et de la ville, les Allemands, avancent sur un terrain ravagé. En quatre jours, ils progressent de 6 km malgré la résistance acharnée du 30e corps d’armée, qui défend le bois des Caures où s'illustrent les chasseurs de Driant.

Le 25 février, l’ennemi prend le fort de Douaumont, tandis que la 2e armée du général Pétain,  est chargée de défendre Verdun. Celui-ci organise le front et le ravitaillement. La route Bar-le-Duc-Verdun devient la grande artère, la "Voie Sacrée, qui alimente, jour et nuit, la défense de Verdun.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la 5e armée allemande élargit, le 6 mars, son action à la rive gauche de la Meuse contre la cote 304 et le Mort-Homme. Seuls obstacles naturels contrôlant l'accès à Verdun, ces deux crêtes sont alors les positions les plus disputées de la rive gauche de la Meuse. Le 9 avril, cet assaut est repoussé. Pour chaque soldat français et allemand, la bataille devient « l’enfer de Verdun » où l'artillerie triomphe. Le 7 juin, en dépit d’une défense héroïque, le fort de Vaux, attaqué aux lance-flammes et aux gaz, tombe à son tour. Les Allemands jettent toutes leurs forces dans la bataille. Le 23 juin, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 26, les Allemands prennent Thiaumont.

L’offensive franco-anglaise du 1er juillet déclenchée sur la Somme contraint les Allemands à dégarnir progressivement le front de Verdun en y puisant troupes et canons. Le dernier assaut d’envergure a lieu les 11 et 12 juillet et vient buter contre le fort de Souville, à trois kilomètres seulement de Verdun. Une âpre lutte continue pour la cote 304 et le Mort-Homme. Du 21 février au 15 juillet, les deux armées tirent plus de 40 millions d’obus de tous calibres. Du côté français, on recense au 15 juillet, 275 000 tués, blessés, prisonniers. Il est de même du côté allemand. Les unités françaises se succèdent et usées, au bout de quelques jours, sont relevées. Les trois quarts de l’armée passent à Verdun, dans le creuset du front.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris Le 2 novembre, le fort de Vaux est aux mains des Français. Ainsi, de février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des plus terribles batailles de l'histoire de la Grande Guerre.

En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme et dégagent complètement Verdun. Mais la lutte s’éternise sur la crête des Caurières où l’artillerie ennemie emploie de nouveaux obus à gaz ypérite. Le 26 septembre 1918, les Alliés attaquent de la Champagne à la Meuse. Le Bois des Caures est repris en octobre.

 

Installation de l'hôpital temporaire n°12 à Vadelaincourt

Eloigné de la zone du front et proche des moyens de communication facilitant une évacuation rapide des blessés, le village de Vadelaincourt est choisi, en 1915, pour accueillir un hôpital temporaire. Installée initialement dans les locaux non occupés de ce bourg, cette structure sanitaire va, au fur et à mesure de la bataille de Verdun, prendre de l'importance et accueillir les blessés du Mort-Homme et des deux secteurs Nord de la rive droite. Au total, du 22 février au 15 juin 1916, ils seront 10 800 blessés, dont 10 080 par éclats d'obus. La morgue est installée dans la grange de la dernière maison vers Souhesmes. Celle-ci ne peut suffire. Pour la même période, on enregistre 935 décès causés notamment par la gangrène gazeuse. Après le bombardement du 4 septembre 1917, l'activité de cet hôpital se déplace de quelques kilomètres. En mars 1918, l'hôpital HOE n° 12 est dissous.

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Adresse


Lemmes-Vadelaincourt

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En résumé

Eléments remarquables

Monument aux héros de l’armée de Verdun