Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris

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© Hachem El Yamani

Implanté à proximité du Maquis de Lorris, lieu de mémoire fondamental de la Résistance loirétaine, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris retrace, dans un parcours de dix salles thématiques, une fresque des années 1939 à 1945 dans le Loiret. Rendant hommage aux victimes et combattants de la Seconde Guerre mondiale, il contribue à transmettre les valeurs de la Résistance.

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Fondé en 1988 à l’initiative d’anciens résistants et passé sous gestion du Département du Loiret en 2008, le Musée se compose de deux bâtiments de plain–pied, pleinement accessibles à tous les publics. Le premier se consacre aux espaces d’exposition permanente, tandis que le second accueille conférences, expositions temporaires et ateliers pédagogiques. Une salle de consultation des archives et de la bibliothèque du Musée est également accessible sur demande. Attenant au Musée, un paisible jardin propose au visiteur un espace mémoriel en hommage aux résistants–déportés du Loiret.

Formées principalement à partir de dons, les collections exposées explorent différentes perspectives de la Seconde Guerre mondiale. De la montée du nazisme à la Libération de l’Europe, des objets d’époque immergent le visiteur au cœur de la période. Pour approfondir l’expérience, des dispositifs audiovisuels favorisent la rencontre du visiteur avec les voix précieuses et irremplaçables des témoins.

Après une chronologie de la guerre présentée en introduction dans le Couloir du Temps, un premier espace expose les difficultés de la vie quotidienne sous l’Occupation. Tickets de rationnement, souliers à semelle de bois ou photographies de bombardements soulignent les privations et la violence du quotidien, rappelant les conséquences funestes de la guerre sur les civils. Plus loin, une zone de présentation du Régime de Vichy et de sa propagande invite le visiteur à méditer sur les menaces qui pèsent continuellement sur les valeurs démocratiques.

Le parcours se poursuit sur un espace de découverte et de commémoration de la Résistance, explorant notamment l’histoire du Maquis de Lorris. Remémorant la diversité des femmes et des hommes ayant forgé la Résistance, une série de portrait honore plusieurs figures locales, comme l’Abbé Thomas, l’agente britannique du SOE Lilian Rolfe ou encore le lieutenant–colonel Marc O’Neill, dont les engagements restent des sources d’inspiration pour toutes les générations.

Dans une salle dédiée à l’histoire des déportations et des camps d’internement de Beaune–la–Rolande, de Pithiviers et de Jargeau, un hommage est rendu aux victimes de la barbarie nazie. La statue du martyr de Jean Joudiou au KL de Mauthausen, la dernière lettre de Joseph Biegeleisen, déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, ou encore la tenue de déportée de Renée Montembault au KL de Ravensbrück transmettent l’histoire et la mémoire des pans les plus sombres du vingtième siècle, retraçant les rouages des camps de la mort nazis.

La visite se termine par les combats de la Libération, la reconstruction de la France et le retour à la légalité républicaine, soulignant par exemple le rôle du Maquis de Lorris dans la Libération de Paris et du Loiret. En guise d’épilogue, un remarquable corsage en toile de parachute témoigne de l’atmosphère euphorique accueillant les soldats alliés et révèle les marques imprimées par la guerre sur la société française : mémoires collectives, objets conservés, récits partagés.

 


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Charles-de-Gaulle 45260
Lorris
02 38 94 84 19

Tarifs

Voir site internet : https://www.museelorris.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-tarifs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Voir site internet : https://www.museelorris.fr/preparer-sa-visite/horaires-et-tarifs

Fort d'Ivry-sur-Seine

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Prise de vue aérienne du fort d'Ivry. ©Michel Riehl – Source : ECPAD

Ce fort, construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris...

Propriété de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D), le fort d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), construit entre 1841 et 1845, a été modifié après la guerre de 1870 afin de défendre Paris. Il appartient à la première ligne du système Séré de Rivières.

Construit entre 1841 et 1845, le fort était armé en 1870 de 94 pièces d'artillerie et commandé par le capitaine de vaisseau Krantz. Il était défendu par un bataillon de marins venus de Brest.

Les 29 et 30 novembre, le fort appuya les attaques des avant-postes du 6e corps prussien au Nord de Choisy-le-Roi, Thiais et Chevilly-la-Rue. Ces trois villages reçurent 5 500 obus dans la seule journée du 30. Les assiégeants ne durent leur salut qu'à leurs nombreuses tranchées. Les troupes françaises abandonnèrent les positions prises dans la soirée du 30. Le fort est occupé par le 6e Corps prussien du 29 janvier au 20 mars 1871. Une batterie de mortiers de 21 cm fut installée à la gorge pour tirer sur l'enceinte et des batteries de canons de 15 cm pour bombarder Paris en cas de reprise des combats.

La Commune occupa le fort après le départ des Prussiens, le colonel Rogowski commanda la garnison fédérée. Devant la menace d'un assaut des troupes du 3e corps versaillais, les Fédérés évacuant le fort dans la nuit du 24 au 25 mai, firent sauter un dépôt de munitions détruisant neuf des casemates du front 3-4.

Le fort est un pentagone à 5 bastions. Il est construit sur des galeries de carrières . seul un des bastions n'est pas établi sur des piliers de fondation. Les galeries (plus de 2 km) furent aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller ces piliers et servir d'abris de bombardement (le ciel des galeries a une épaisseur de 6 m). Lors des travaux, on utilisa 2 bataillons du 65e Régiment de Ligne qui furent logés dans un camp de baraquements prés du fort.

La position dominante du fort est bien visible depuis le carrefour au Nord de l'entrée. Celle-ci est logée avec deux corps de garde dans cinq casemates voûtées. Trois poternes, dont 2 accolées à des latrines, existent aussi sur les autres fronts. Le rempart et les bastions sont surmontés d'une cinquantaine de traverses, dont 28 avec abri voûté. Le rempart entre les bastions 3 et 4 protège 18 casemates. l'une d'elles a reçu un four à pain. Les flancs adjacents des bastions sont équipés de casemates de tir pour l'infanterie. Les quatres autres remparts sont munis d'une escarpe avec chemin de ronde pour l'infanterie. La place d'armes est entourée d'une grande caserne pour la troupe et de 2 pavillons pour les officiers.

Ces bâtiments furent refaits en 1872.

Les 2 magasins à poudre présentent une surface intérieure de 142 m2. Le fort est doté de 3 puits. La maçonnerie est constituée de parements en meulière et pierre de taille pour les chaînages et les encadrements des ouvertures. Les toits des bâtiments sont en tuiles ou en zinc. Les voûtes des casemates et des magasins sont en pierre. Actuellement, les fossés sont conservés entre les bastions 1, 2, 3 et 4. A l'Ouest, une caserne de Gendarmerie occupe l'emplacement des fossés. Les glacis sont occupés par des jardins, un collège et un lycée, des pavillons et des immeubles. L'entrée se fait toujours par un corps de garde casemate. Le rempart a gardé ses traverses et ses casemates, même si ces dernières ont été transformée en bureaux. Les trois casernes refaites après 1872, ont été réaménagées, ainsi que les deux magasins à poudre de 1847.

Les locaux abritent l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (E.C.P.A.D). Il conserve les archives audio-visuelles de l'histoire militaire de la France de 1900 à nos jours à travers 16 800 films et vidéos et plus de 3,5 millions de photographies.

La collection de la Première Guerre mondiale réunit l'ensemble des clichés et films réalisés par la Section Photographique et Cinématographique des Armées (SPCA) de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Ce fonds est constitué d'images directement liées au combat et à ses conséquences : le front français et le front d'Orient, à la vie des poilus, au service de santé des armées, aux prisonniers, et aux ruines des champs de bataille. d'images sur l'effort économique du pays et des colonies . d'images sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles des chefs d'États ou des délégations étrangères, le Traité de Versailles... de prises de vues et d'oeuvres d'art, de monuments et de musées, et d'images réalisées en prévision de la reconstruction.

La collection de la Seconde Guerre mondiale rassemble des documents réalisés par les différentes forces en présence : la Drôle de guerre témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France . Vichy concerne les activités du gouvernement et de l'Armée d'Armistice, essentiellement en zone libre et en Afrique du Nord avant le débarquement allié . l'Armée de libération suit les principaux combats livrés, de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945.

Le fonds allemand est particulièrement riche par le grand nombre de théâtres d'opérations qu'il illustre sur le front occidental et par la diversité des sujets traités dans le domaine militaire (scènes de combat et d'entraînement, vie des unités sur le front, répression des populations à l'Est, fabrication d'armes) et dans celui de la vie quotidienne. Production du SCA, Service Cinématographique des Armées désormais unifié après la guerre, la collection sur la guerre d'Indochine regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Cambodge, et le Laos.

Si les reportages militaires, dont la majorité concerne l'armée de Terre, représentent le sujet principal de cette collection, on y trouve également des documents décrivant le mode de vie, l'habitat et les coutumes spécifiques de diverses ethnies. Nombre de documents appartenant à cette collection illustrent l'action de la France dans ses colonies : maintien de l'ordre, mise en valeur industrielle et agricole, construction d'écoles, de logements, de dispensaires, mise en place de structures administratives. Ils attestent d'une volonté de présence française en Indochine et en Algérie.

Les fonds des Opérations extérieures. La protection des intérêts fondamentaux de la France peut conduire les forces armées à intervenir hors du territoire national. On parle alors d'opérations extérieures, effectuées dans le cadre de mandats internationaux comme l'OTAN ou l'ONU. Les principales opérations extérieures couvertes par l'ECPAD depuis 1945 sont la guerre de Corée (1952-1953), le Liban (1978-1984), le Tchad (1978-1987), «le Cambodge (1991-1993), la guerre du Golfe (1991), la Bosnie-Herzégovine (depuis 1992), le Rwanda(1994), le Kosovo et la Macédoine (depuis 1998), la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan (depuis 2001).

 

Fort d'Ivry-sur-Seine

2-8 route du Fort

94205 Ivry-sur-Seine

 

Tourisme de mémoire

Mairie d'Ivry Esplanade Georges Marrane

94205 Ivry-sur-Seine cedex

Tél. : 0149.60.25.08

 

Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)

Tél : 01.49.60.52.00

Fax : 01.49.60.52.06

e-mail : ecpad@ecpad.fr ou mediatheque@ecpad.fr

 

Site de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense

Ville d'Ivry-sur-Seine

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

2-8 route du Fort 94205
Ivry-sur-Seine
Tourisme de mémoire Tél. : 0149.60.25.08 Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)Tél : 01.49.60.52.00Fax : 01.49.60.52.06

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Les cimetières de la bataille de Verdun

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La nécropole nationale Glorieux, à Verdun. ©ONACVG


Précédée des combats de Malancourt, Forges, Consenvoye, Ornes, Flabas, Maucourt, en 1914 et en 1915, la «bataille de Verdun» débute le 21 février 1916 à 7 h 15 du matin, quand les premiers obus de l'artillerie de la 5e armée impériale allemande éclatent dans les positions du 30 corps d'armée du général Chrétien, de Brabant à Ornes. Elle dure jusqu'en hiver 1917-1918, avec une phase finale marquée par des durs combats, de la crête des Caurières et des ruines de Beaumont, à 4 km au nord du fort de Douaumont.

Les morts des batailles livrées dans la Meuse («Marne», «Argonne», «Hauts de Meuse», «Verdun»), entre 1914 à 1918, reposent dans 42 nécropoles nationales dont deux sont situées en Meurthe-et-Moselle, à Flirey et à Pierrepont. Celles qui ont recueilli plus particulièrement les «morts pour la France» des combats de 1916-1917, regroupés communément sous le vocable «bataille de Verdun», sont au nombre de dix-neuf. Les morts des batailles livrées dans la Meuse de 1914 à 1918 (Argonne, Hauts de Meuse, Woëvre, saillant de Saint-Mihiel) furent inhumés dans plus de quarante nécropoles nationales.

Celles qui recueillirent les combattants morts pour la France durant les affrontements sur les deux rives de la Meuse à Verdun sont au nombre de dix-neuf. D'une superficie totale de 35,8 hectares, elles regroupent 55 874 militaires français de la Grande Guerre. La bataille débuta le lundi 21 février 1916, à 7 h 15 du matin, quand éclata la première salve de l'artillerie de la 5e armée impériale allemande dans les positions du 30e corps d'armée du général Chrétien qui tenait la rive droite de la Meuse, de Brabant à Ornes. Elle dura jusqu'en hiver 1917-1918 avec une phase finale marquée par les combats de la crête des Caurières et de Beaumont à 4 km au nord du fort de Douaumont.

Origine

Dès le début de la bataille qui manifeste tout de suite son effroyable caractère de lutte d'artillerie aussi réciproque qu'ininterrompue (en deux ans, les deux armées opposées tirent plus de 100 millions d'obus !), les pertes sont très lourdes. Les cadavres restent le plus souvent abandonnés sur le terrain où les obus les déchiquettent, empêchant ainsi toute identification ultérieure.

Les blessés graves, incapables de bouger, attendent sur place la venue des brancardiers qui viennent les chercher la nuit, lorsque les bombardements d'artillerie et les tirs de l'infanterie s'atténuent. Ces blessés sont ramenés au prix d'efforts inouïs, par des boyaux dévastés, dans une zone chaotique défoncée de cratères de projectiles. Arrivés aux postes de secours, après quelques soins sommaires, ils expirent en grand nombre. Le Service de Santé procède alors à leur ensevelissement à proximité du poste. Ces petits cimetières s'agrandissent de jour en jour, au rythme des décès. Ainsi, comme à Avocourt, à Esnes près de la cote 304, à Chattancourt au pied du Mort-Homme, à Bras, au bois Contant, des dizaines de petits Les blessés évacués des postes de secours arrivent dans la zone arrière où des hôpitaux militaires bien équipés, les H.O.E., les reçoivent. Là, le personnel médical les trie, suivant la gravité et l'urgence de leur cas, en transportables destinés à l'évacuation par trains sanitaires, ou intransportables pour les plus atteints. Ces derniers, aussitôt opérés, alités, profitent d'une relative quiétude 10 ou 15 km des premières lignes. Relative car, à l'été 1917, par exemple, l'H.O.E. de Vadelaincourt est bombardé par des avions ennemis qui tuent de nombreux blessés, médecins et infirmières. De tels hôpitaux de campagne fonctionnent au Petit Monthairon, à la Queue de Mala près des Souhesmes, à Vadelaincourt, etc. Des cimetières militaires, aux tombes entretenues, existent à proximité de ces formations où sont enterrés les blessés décédés lors de leur séjour hospitalier.

Création des nécropoles nationales

Dès 1920, l'état civil de la 6e région militaire et le service des sépultures de guerre effectuent le regroupement des tombes en choisissant quelques cimetières militaires dans lesquels on ré-inhume les corps exhumés des autres nécropoles qui sont alors désaffectées. Il faut en effet n'en conserver que quelques-unes parmi plusieurs dizaines disséminées autour de Verdun. Les cimetières qui s'agrandissent ainsi, devenant nécropoles nationales, sont ceux d'Avocourt, Esnes, Chattancourt, Dombasle, Landrecourt, Senoncourt, Vadelaincourt, Ville-sur-Cousances, Le Petit Monthairon, Froméréville, Haudainville, Dugny, Belleray, Brécourt, Bras, et de Verdun : Glorieux, Faubourg Pavé, Bevaux.

Un des ossuaires de la nécropole de Bras reçoit des inconnus exhumés des communes de Mouilly et de Rupt-en-Woëvre, ainsi que des identifiés, réinhumés en tombes individuelles, provenant des cimetières ou de tombes isolées de ces mêmes communes ainsi que de Grimaucourt-en-Woëvre. Ces regroupements s'échelonnent jusque dans les années trente. Durant cette période, vers 1935, les cimetières sont embellis par des aménagements architecturaux et paysagers. En mars 1962, la nécropole des Monthairons est désaffectée et ses 569 corps réinhumés à Verdun Bevaux. En 1983, les corps inhumés dans celle de Froméréville, fermée à son tour, sont répartis dans deux autres cimetières nationaux : 500 à Landrecourt, 660 à Glorieux. Il faut noter par ailleurs que, de 1952 à 1961, les nécropoles recueillent 1 576 corps de militaires «morts pour la France» en 1939-1945 dans la Meuse, qui sont réinhumés en tombes individuelles : 602 au Faubourg Pavé et 485 à Bevaux, 151 à Bras. 135 à Dugny, 49 à Avocourt, etc. D'importants travaux de rénovation et de réfection se déroulent dans les années 80-90 à Dugny, Belleray, Landrecourt, Bras, les Souhesmes, Chattancourt, les autres ayant été rénovés en 1960-70. Ces cimetières nationaux, constitués de sépultures perpétuelles, sont entretenus par la direction interdépartementale des anciens combattants et victimes de guerre à Metz.

Les dix-neuf nécropoles nationales

Elles ont recueilli 56 110 militaires français «morts pour la France» en 1914-1918. La surface totale de ces nécropoles est de 39 hectares. Dans ces dix-neuf cimetières nationaux, reposent 7 580 soldats inconnus.

  • Avocourt : 1 847 corps. 12 149 m2
  • Bevaux, à Verdun : 3 107 corps. 23 269 m2
  • Bras-sur-Meuse : 6 386 corps dont 2 000 en deux ossuaires. 32 150 m2
  • Broncourt-en-Argonne : 471 corps. 3 200 m2
  • Chattancourt : 1 699 corps. 14 800 nv. Belleray : 1 123 corps. 7217 m2
  • Dombasle-en-Argonne : 1 085 corps. Monument funéraire où reposent 5 cavaliers du 24e dragons morts pour la France à la cote 304 en juin 1917. 14955 m2
  • Douaumont : 16136 corps. Tombe du général de brigade Anselin, mort pour la France le 24 octobre 1916 à Fleury. Monument aux Musulmans morts pour la France durant la Grande Guerre. 144 380 m2
  • Dugny-sur-Meuse : 1 836 corps dont 124 en un ossuaire (ces 124 militaires du Service de Santé de la 731 D.I. périrent le 3 septembre 1916 au tunnel de Tavannes). Tombe du général de division Aimé, mort pour lu France à Souville le 4 septembre 1916. 14 558 m2
  • Esnes-en-Argonne : 6661 corps dont 3 000 en deux ossuaires. 33 985 m2
  • Faubourg Pavé, à Verdun : 5 095 corps. Carré des Sept inconnus de 1920 (cérémonie du choix de l'Inconnu de l'Arc de Triomphe). Monument aux fusillés par l'ennemi en 1914-1918 et 1939-1945. 19522 m2
  • Glorieux, à Verdun : 4 244 corps. 20 579 m2
  • Haudainville : 210 corps. 1 175 m2 [list]La Tranchée des Baïonnettes : 7 corps. 6910 m2 [list]Landrecourt-Lempire : 1 962 corps. 14 950 m2
  • Les Souhesmes-Rampont : 1 067 corps. 9 870 m2
  • Sénoncourt-les-Maujouy : 531 corps. 4 900 m2
  • Vadelaincourt : 1 726 corps. Monument aux héros de l'armée de Verdun. 7 840 m2
  • Ville-sur-Cousances : 917 corps. 4 633 m

 

Renseignements pratiques :

 

Service des Nécropoles Nationales de Verdun

13, rue du 19ème BCP 55100 Verdun

Tel : 03.29.86.02.96 Fax : 03.29.86.33.06

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

 

Direction interrégionale des anciens combattants

Cité administrative BP 51055 57036 Metz Cedex 1

Tel : 03 87 34 77 97 Fax : 03 87 34 79 39

Courriel : diracmetz@wanadoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

55100
Verdun

Musée de tradition des fusiliers marins

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© Musée de tradition des fusiliers marins

Service de l’Ecole des fusiliers marins, le Musée de tradition retrace à travers un parcours chronologique l’histoire de la spécialité depuis sa création en 1856 jusqu’à nos jours. Auparavant installé dans l’ancienne aumônerie de l’Ecole, le Musée a déménagé ses collections dans de nouveaux locaux inaugurés en octobre 2014 en présence de l’ancien ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian.

Accompagné par l’un de nos dix bénévoles, le visiteur découvrira à travers cinq salles d’exposition les grands personnages et les plus beaux faits d’armes qui ont fait l’histoire des fusiliers marins et commandos marine. Il découvrira notamment :

  • L’histoire de l’Ecole des fusiliers marins
  • Les premières troupes royales créées par le cardinal Richelieu en 1622 et destinées aux combats embarqués
  • Les fusiliers marins à l’époque des expéditions coloniales
  • Les fusiliers marins dans la Grande Guerre (de la brigade Ronarc’h jusqu’aux compagnies de débarquement du front oriental)
  • Les régiments de fusiliers-marins de la Seconde Guerre mondiale et les hommes faits Compagnons de la Libération
  • La création des premiers commandos français nés en Angleterre sous l’action de Philippe Kieffer
  • L’engagement des unités terrestres et fluviales de la Marine au cours du conflit indochinois
  • Les opérations des commandos et des fusiliers marins en A.F.N.
  • Les OPEX depuis 1962

Cette visite est richement illustrée d’objets et de photographies donnés au musée par les unités de fusiliers marins et commandos ainsi que par les hommes de la spécialité et leur famille.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Base fusiliers marins – BP 92 222 56998
Lorient
02 97 12 65 38

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture tous les mercredis de 9h30 à 12h et de 14h à 17h, hors période de vacances scolaires / Ouverture sur rdv pour les groupes les autres jours de la semaine

Site Web : www.facebook.com

Musée de la Mémoire de Belleau

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© Musée de la Mémoire de Belleau

Le bois Belleau (Belleau Wood) est très connu aux Etats-Unis depuis la célèbre bataille de la 2ème Division US et du Corps des Marines en juin 1918. C’est ici que les Marines ont gagné leur surnom de « Devil Dogs » (chiens du diable), par leur acharnement au combat, en arrêtant l’offensive allemande sur Paris.

Situé au rez-de-chaussée de la mairie, le musée de la mémoire de Belleau présente une exposition permanente sur cette célèbre bataille qui a sauvé Paris.

La visite du musée complète celles du Cimetière Américain Aisne-Marne de Belleau et du Bois Belleau.

Chaque saison, deux expositions temporaires sont présentées en lien avec la Grande Guerre.

Un espace boutique propose de nombreux ouvrages et souvenirs en lien avec la bataille.

Chaque dernier dimanche du mois de mai a lieu le célèbre « Memorial Day » au Cimetière Aisne-Marne de Belleau. Cette cérémonie rend hommage aux soldats américains tombés lors des combats. Elle réunit plusieurs milliers d’américains qui font spécialement le déplacement jusqu’à Belleau, ce petit village de 130 habitants. C’est un lieu de « pèlerinage » pour de nombreux Marines. L’histoire de ces combats fait partie de leurs racines et chaque Marine veut venir au moins une fois dans sa vie à Belleau.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place du Général Pershing 02400
Belleau
03 23 82 03 63

Tarifs

Adultes : 2€ / Gratuit pour les moins de 18 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du 8 mai au 11 novembre / Du jeudi au lundi de : 10h à 12h30 et 13h30 à 17h30

Fermetures annuelles

Fermé en basse saison

Mémorial de la Shoah à Drancy

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©Mémorial de la Shoah

Le Mémorial de la Shoah de Drancy propose une exposition permanente richement documentée en français et en anglais permettant de connaître l’histoire de la Cité de la Muette, ainsi que le rôle central du camp de Drancy dans la déportation des Juifs de France pendant la guerre. Des expositions temporaires, des visites guidées et une offre culturelle et pédagogique sont également proposées.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Drancy


Le Mémorial de la Shoah à Drancy est un lieu d’histoire et d’éducation, situé en face de la Cité de la Muette.

La Cité de la Muette devient en 1941 un camp d’internement, puis en 1942 le camp de regroupement des Juifs de France en vue de leur déportation vers les camps d’extermination. Entre mars 1942 et août 1944, environ 63 000 Juifs ont été déportés du camp de Drancy, parmi les 76 000 juifs déportés de France.

Le Mémorial de la Shoah de Drancy propose une exposition permanente en anglais et en français richement documentée permettant de connaître l’histoire de la Cité de la Muette, ainsi que le rôle central du camp de Drancy dans la déportation des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale.

A l'aide de témoignages vidéo, de documents d'archives et de photographies d'époque, l'exposition permanente retrace l'histoire du camp de Drancy, la vie quotidienne des internés, l'organisation des déportations de 1941 à 1944, mais aussi la construction de la mémoire du camp après-guerre. Au milieu de l'exposition, la Maison des enfants permet au visiteur de découvrir le sort des enfants internés via des photographies et l'écoute des lettres qu'ils ont écrites dans le camp. Une dizaine de films documentaires réalisés par Patrick Rotman est diffusée dans cet espace d'exposition.

Le Mémorial propose également un espace dédié aux expositions temporaires au sous-sol, des salles pédagogiques et une salle de conférence pour recevoir les groupes dans les étages. Une programmation culturelle et pédagogique y est proposée tout au long de l’année.

  • Offre culturelle

Une visite guidée gratuite est proposée chaque dimanche à 15h.

Des audioguides en anglais et en français sont disponibles en accès libre pour visiter la collection permanente sur présentation d’une pièce d’identité.

Une offre culturelle gratuite est proposée chaque trimestre (« Les Rendez-vous de Drancy » - sur réservation) : exposition temporaire, visites guidées thématiques, ateliers, rencontres-débats, projections, témoignages…

Plus d’informations à retrouver en suivant ce lien.

 


 

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Infos pratiques

Adresse

110-112, avenue Jean-Jaurès 93700
Drancy
01 42 77 44 72

Tarifs

Entrée libre et gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours sauf le vendredi et le samedi, de 10 h à 18 h. Une navette gratuite depuis le Mémorial de la Shoah de Paris est proposée un dimanche par mois. (plus d’informations à retrouver sur le site internet)

Fermetures annuelles

Fermé certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives

Ancienne gare de déportation de Bobigny

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©Henri Perrot, ville de Bobigny

De l’été 1943 à l’été 1944, la gare de Bobigny fut le lieu principal de la Déportation des Juifs de France. En 13 mois, 21 convois sont organisés et 22 500 hommes, femmes, enfants, sont déportés essentiellement vers Auschwitz-Birkenau au départ de cette gare. Le site propose un chemin de visite retraçant, à partir de témoignages et du paysage ferroviaire de l’époque, la déportation des internés du camp de Drancy.

En juillet 1943, la gare de Bobigny devient le lieu de la déportation des Juifs de France détenus au camp de Drancy, orchestrée par l’Allemagne nazie aidée du gouvernement de Vichy. Elle prend ainsi le relai de celle du Bourget utilisée depuis mars 1942 pour la même fonction. Elle prend place dans un réseau de lieux du nord-est parisien. Situés à proximité les uns des autres, ils ont été les témoins majeurs de l’internement, puis de la déportation des Juifs de France. C’est le cas du camp de la cité de La Muette à Drancy ou de la gare du Bourget.

Dans l’après-guerre et durant les Trente Glorieuses, le site de Bobigny est exploité à la fois comme lieu de stockage et de revente de métaux avec l’installation d’une entreprise de ferraillage, mais également comme gare de marchandise. L’activité de fret déclinant, la société de ferraillage occupe la totalité de l’emprise du site jusqu’en 2005, et protège le site en évitant destructions et nivellements.

L’ancienne gare de déportation de Bobigny est la dernière vision que près d’un tiers des Déportés Juifs de France ont eu de la France avant d’être déportés vers Auschwitz-Birkenau pour y être assassinés. Elle porte en elle la mémoire de leurs derniers pas sur le sol français. Le site de Bobigny constitue le seul exemple connu de gare ayant servi à la Déportation dont l’état actuel est proche de sa configuration d’origine. Il a été un rouage essentiel à la mise en œuvre de la « Solution finale » en France, il appuie aujourd’hui la compréhension des mécanismes qui ont mené à la Déportation et au génocide, et porte la reconnaissance de ses victimes et de leurs parcours. Après d’importants travaux de restauration menés par la Ville de Bobigny, ainsi que des aménagement paysagers, scénographiques et architecturaux, le lieu a ouvert ses portes au public le 18 janvier 2023. Visites guidées, ateliers pédagogiques, expositions temporaires, évènements culturels et cérémonies commémoratives y seront dorénavant organisés.

L’Ancienne Gare de Déportation s’offre à la découverte à travers un parcours d’exposition et d’interprétation de plein air permanent. Le site propose également, une « esplanade de la mémoire » où se dressent 75 stèles à la mémoire de tous les convois de déportés juifs partis de France entre 1942 et 1944 vers les centres de mise à mort. Cette esplanade a été conçue tout autant comme un espace d’histoire que comme un lieu de recueillement. L’ancienne Halle aux marchandises restaurée peut quant à elle accueillir aussi bien des activités et manifestations commémoratives, que des activités pédagogiques et scientifiques, ou des manifestations culturelles mémorielles.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

151 avenue Henri Barbusse 93000
Bobigny
01 89 57 21 57

Tarifs

Visite libre de la scénographie et audioguides : gratuit / Visites guidées : 6€ par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouverture du mercredi au dimanche de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h

La Vigie - Mémorial des Déportés de la Mayenne

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© Mémorial des Déportés de la Mayenne

La mémoire est indispensable pour construire le présent et l’avenir. C'est à travers le témoignage des Déportés de la Mayenne que vous pourrez découvrir la Déportation.


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>> © La Vigie


Ouvert en 2012, le Mémorial des Déportés de la Mayenne est un site de visite qui rend hommage aux Mayennais, déportés dans les camps de concentration ou d'extermination nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ce lieu de mémoire est aussi un lieu pédagogique, d’expression artistique et de partage.

Le Mémorial s’articule autour de deux espaces complémentaires : l’Espace Mémoire et l’Espace Vigilance.

Objets ramenés des camps, expositions, chronologies, mur des noms, témoignages écrits et oraux de déportés vous sont dévoilés dans une atmosphère toute particulière et adaptée à tous.

À travers le Mémorial l’association qui gère le lieu souhaite aussi sensibiliser les générations présentes et futures aux valeurs de tolérance, de respect, aux droits humains et à la lutte contre toutes les formes de discriminations.

L'exposition permanente du Mémorial s'intitule "Souffrances et Espoirs" et reprend le titre d'un ouvrage de Marcel LE ROY, Déporté de la Mayenne.  L'exposition se décompose en trois parties : "Avant l'arrestation", "Dans le camp" et "Liberté et Espoir". À travers des récits, des extraits d'ouvrage de Déportés, des photographies vous découvrirez progressivement ce long chemin vers l'enfer des camps. Un hommage est rendu aussi aux Justes parmi les Nations qui ont, au péril de leur vie, caché des Juifs.  La dernière partie de l'exposition "Souffrances et Espoirs" ouvre sur l'Europe et la déclaration des Droits de l'Homme. Cette partie est le lien avec l'Espace Vigilance qui a pour objectif d'éveiller les consciences et d'alerter face à l'actualité.

Des cartes et des chronologies expliquent le contexte de l'époque et permettent d'introduire la visite.

L'Association pour le Mémorial de la Déportation met en place différentes animations autour d’une programmation annuelle (conférences, expositions temporaires, lectures de textes, etc...) et publie Les Cahiers du Mémorial qui mettent en lumière le parcours des déportés du département à travers leurs témoignages ou par des recherches dans les archives.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

23 rue Ambroise de Loré 53100
Mayenne
02 43 08 87 35

Tarifs

Individuel : Adulte : 5€ - Les 12-18 ans, les chercheurs d'emploi et les étudiants : 3€ - Visite guidée 1€ (+ entrée du mémorial) - Enfant de moins de 12 ans : gratuit - Billet jumelé avec le musée du château de Mayenne : 7€ - Carte May'N pass (plein tarif) : 4,5€ - Carte May'N pass (demi-tarif) : 2,5€ / Groupe : Tarif applicable à partir de 10 personnes - Tarif par personne - Formule 1 : Visite en autonomie (non guidée) : 4€ - Formule 2 : Visite guidée + projection vidéo de témoignages : 5€ - Formule 3 : Visite guidée + projection vidéo + autres activités (lectures, etc) : 6€ - 1 gratuité offerte par "tranche" de 10 personnes / Groupe scolaire : Tarif par élève - Formule 1 : Pour deux activités au Mémorial (ex : Visite guidée + jeu de l'oie) : 2,5€ - Formule 2 : Pour trois activités et plus (ex : Visite guidée + projection vidéo de témoignages + atelier thématique) : 3,5€ - Formule à la journée : Découverte de Mayenne (circuit urbain commenté + visite guidée du Mémorial), incluant le livret pédagogique illustré : 8€ - Gratuité pour les accompagnateurs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert à la visite du mardi au samedi et le premier dimanche du mois de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés, pendant les vacances de Noël et en janvier (pour les individuels)

Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie

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© E. Rabot – SGA/COM

Trois colonnes se dressent face à la Seine pour rendre hommage aux hommes et aux femmes, membres des formations supplétives, appelés du contingent ou engagés volontaires morts pour la France ainsi qu'aux victimes civiles disparues ou décédées lors de la guerre d'Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie de 1954 à 1962.


- Télécharger la plaquette -

>> Pour en savoir plus :
- Décret du 26 septembre 2003 : www.legifrance.gouv.fr
- Base de données des "Morts pour la France" : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
- Fonds audiovisuels de l'ECPAD : www.ecpad.fr

 


 

Conçue par l'artiste Gérard Collin-Thiébaut, l'œuvre mémorielle est inaugurée en 2022 sur la promenade du quai Branly à Paris. Elle est composée de 3 colonnes lumineuses aux couleurs du drapeau français, sur lesquelles défilent les noms des combattants et des victimes de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie de 1952 à 1964. Sur la colonne bleue sont mentionnés les noms des Morts pour la France et, sur la colonne blanche, ceux des victimes civiles ou disparues. La colonne rouge, interactive, permet de chercher et d'afficher l'un des noms qui défilent sur le monument.

De part et d'autre de ces 3 colonnes, deux stèles rendent hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives morts lors de la guerre d'Algérie ainsi qu'aux populations civiles tuées ou disparues durant le conflit.

Au sol, une dédicace rappelle "la mémoire des combattants morts pour la France [...] et celle de tous les membres des forces supplétives tués après le cessez-le-feu en Algérie, dont beaucoup n'ont pas été identifiés."

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Infos pratiques

Adresse

65 quai Branly 75007
Paris
01 47 28 46 35

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuites pour tous les visiteurs

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Site Web : www.onac-vg.fr
Courriel : hlmn.idf@onacvg.fr

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945)

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Capture d'écran du site ©AERI

Actualité Exposition virtuelle consacrée aux brassards de la Résistance

 

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945) est un musée virtuel, visible sur Internet, à l’adresse : https://www.museedelaresistanceenligne.org


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée en ligne


L’AERI travaille, depuis plus de dix ans, à la réalisation de cédéroms (ou dvd-roms) sur la Résistance locale. Elle a réussi à se constituer un réseau dynamique de plusieurs centaines de personnes sur toute la France (enseignants, résistants, archivistes, historiens, étudiants, universitaires, conservateurs, représentants des collectivités et des associations…) . acquérir un savoir-faire en mettant en place une méthodologie de travail en réseau, via un site Intranet, et des compétences à la disposition des équipes (juriste, cartographe, chercheurs étrangers…) . récolter une masse documentaire considérable : plus de 30 000 documents (affiches, tracts, lettres, journaux, photos, documents sonores ou archives filmées…), 25 000 fiches historiques (thématiques, bibliographiques), 50 000 noms, 19 000 faits, et plus de 6 000 lieux référencés, 20 000 références archivistiques et bibliographiques.

D’où l’idée de créer, en lien avec de nombreux partenaires (fondations, ministères, collectivités, musées, centres d’archives, associations, centres de recherche…), un site portail de référence sur la période : le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945).

Les outils informatiques utilisés mettent en évidence l’apport d’Internet aussi bien au niveau de la présentation et de l’analyse des documents que de leur utilisation pédagogique.

Grâce à l’outil Internet et aux technologies qui lui sont rattachées, le Musée de la Résistance en ligne est un site résolument grand-public, visible car à dimension nationale et internationale, valorisant des contenus culturels numériques en rassemblant des ressources, en diffusant de l’information et en redirigeant le visiteur vers l’interlocuteur adapté. 

Depuis janvier 2012, c’est au sein de la Fondation de la Résistance, que le "département AERI" poursuit ses missions.

Le Musée de la Résistance en ligne est visible par le public depuis janvier 2011 avec :

Des expositions régionales : une exposition sur la Drôme est en ligne depuis janvier 2011.
Une exposition de préfiguration sur la Résistance en PACA a été mise en ligne en décembre 2011.
L’exposition définitive sera prête en 2014. 

 

Plusieurs expositions sont déjà en ligne :

  • « Défense de la France » : exposition autour des 47 numéros de ce journal clandestin diffusé à plus de 150 000 exemplaires (février 2012).

  • « Eysses, une prison en Résistance (1943-1944) » : visite virtuelle de la Centrale d’Eysses où ont été incarcérés plus de 1 400 résistants de toute la France pendant la Seconde Guerre mondiale (depuis janvier 2012). Une exposition complémentaire présentant le parcours de treize résistants incarcérés à Eysses est en préparation.

  • « Serge Ravanel : un combat pour l’unité » : exposition sur ce grand résistant, compagnon de la Libération, libérateur de Toulouse (depuis août 2011).

  • Présentation d’une trentaine de gouaches sur des scènes de la Résistance, réalisées par un résistant drômois, Albert Fié (depuis janvier 2011).

  • « Résistants, une génération oubliée » : exposition photographique de Sand Arty (mai 2012).

  • Exposition autour du CNRD « Communiquer pour résister (1940-1945) » (automne 2012).

  • Exposition sur le mouvement Libération Nord, couplée avec l’exposition physique  présenté au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin. Un site Internet mobile optimisé pour une consultation sur smartphone ou tablette numérique a aussi été réalisé (www.exposition-libe-nord.org)  (septembre 2012).

  • De Lorraine à Robert Petit-Lorraine : une œuvre résistante (2013).

  • La photographie et les combats de la Résistance en Ardèche.

  • Exposition sur la Médaille de la Résistance (février 2013).

  • Exposition sur Jean Moulin complémentaire à celle réalisée par le Musée du général Leclerc de Hauteclocque, Musée Jean Moulin (Paris-Musées), en avril 2013.

  • Exposition sur le regroupement de la Résistance et le CNR (printemps 2013).

  • Exposition sur les maquis (avril 2013).

  • Exposition sur la Résistance et la Libération de la Corse (septembre 2013).

"Résistance et Libération de la Corse"


En cours de réalisation :

  • 11 novembre 1943, le défilé d’Oyonnax.

  • Exposition sur l’histoire du Vercors.

  • Exposition régionale sur la Résistance en Ardèche.

  • Exposition autour du CNRD « La libération du territoire et le retour à la République ».


Outre les espaces "Expositions", le musée virtuel dispose d’une médiathèque, "base média", où sont recensés tous les documents exposés dans le musée virtuel. Des ateliers pédagogiques à destination des enseignants et
de leurs élèves sont proposés sous forme de blog. Ils peuvent ainsi travailler sur des thématiques en lien avec les expositions, les programmes scolaires, le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

De nombreuses ressources sur l'histoire de la Résistance sont produites par les institutions (musées, associations, fondations, centres d'archives, monde de l'Education...), mais aussi par des particuliers. Elles ne sont souvent que peu ou pas connues en dehors des réseaux spécialisés. La « salle de consultation » du Musée virtuel propose de centraliser ces ressources en distinguant : les guides méthodologiques, les sources primaires et fonds d'archives, les ressources bibliographiques et multimédias. Cet espace propose également un annuaire des musées de la Seconde Guerre mondiale.

 

AERI - 16-18 Place Dupleix - 75015 Paris - Tél : 01 45 66 62 72 - Fax : 01 45 67 64 24

E-mail : musee@aeri-resistance.com

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Infos pratiques

Adresse

AERI - 16-18 Place Dupleix 75015
Paris
01 45 66 62 72

Musée Mémorial des combats de la poche de Colmar

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© Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar

Sur les murs de la ravissante cité médiévale de Turckheim, rien ne rappelle les terribles combats qui se sont déroulés ici à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Turckheim est pourtant située au coeur de la " Poche de Colmar", dernier bastion allemand sur le territoire national. De Mulhouse au sud de Strasbourg, de la crête des Vosges au Rhin, sur un front de 160 kms, les combats ont fait rage de novembre 1944 à février 1945 dévastant toute la plaine d'Alsace et ses contreforts. La  population alsacienne, qui attendait depuis 4 ans sa libération, dut faire preuve de patience et de sacrifices durant  ces 3 mois de combats acharnés par des températures polaires. 

Dans cette cave du XVIIIe siècle qui servit d'abri aux habitants de Turckheim pendant dix semaines, sans eau ni électricité, couchés à même le sol, se trouve aujourd'hui un musée unique en Alsace, dédié à la mémoire de la libération de la Poche de Colmar et de tous ceux qui y ont participé.

Issu d'un projet datant de 1988 (de l'association "souvenirs et respect des Combats pour la Liberté - Poche de Colmar - Hiver 44/45" et fondée par de jeunes gens passionnés d'histoire), le Musée Mémorial a été inauguré le 11 novembre 1993 et agrandi en 2001. Il dispose aujourd'hui de deux salles d'exposition d'une surface totale de 300 m².

Musée de paix plus que de guerre, l'endroit célèbre la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires, quel que soit leur camp, au nom d'une seule valeur, celle du mot LIBERTE.
 
Il présente le témoignage de plusieurs mois d'enfer autour de Colmar, à travers les acteurs de cet affrontement et les matériels militaires de l'époque. Par son thème, il est unique en Alsace.
 
Le Musée Mémorial présente  une magnifique collection d'objets (comme cet uniforme authentique du Maréchal de Lattre), de matériel aéronautique, et d'armes des plus diverses, mis en valeur par vitrines thématiques. La quasi totalité des pièces exposées est connue et  permet de restituer avec une très grande précision l'histoire de chaque objet.
 
La vie du soldat au combat est évoquée dans des reconstitutions fidèles à la réalité, dans un souci du moindre détail. De très nombreuses photos et affiches, ainsi qu'un film d'époque viennent compléter l'exposition et passent en revue toutes les phases de la bataille, sans oublier le sort de la population civile.
 
Le Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar s'est donné pour mission d'être un vecteur pédagogique et culturel apte à transmettre à la jeunesse actuelle et celle à venir une page de notre histoire régionale et de notre patrimoine national et  accueille dans cette optique, chaque année, de nombreux groupes scolaires.

 

Site internet et Facebook

http://musee.turckheim-alsace.com/

https://www.facebook.com/mmcpcolmar/

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Infos pratiques

Adresse

25, rue du Conseil - 68230
Turckheim
03 89 80 86 66

Tarifs

ADULTES 4 € ENFANTSde 8 à 16 ans : 2 €moins de 8 ans : gratuitGROUPE ADULTESminimum 20 personnes : 3 € / pers.TARIF PRÉFÉRENTIELAnciens Combattants, militaires, étudiants, Carte Ircos, Gîtes de France, Guide du routard...3 €Supplément Audio-Guide : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée ouvert du 1er avril au 31 octobre HORS SAISONdu Lundi au Samedi : de 14 h à 18 hle Dimanche : 10 h à 12 h et 14 h à 18 h JUILLET et AOÛT du Lundi au Vendredi : de 14 h à 18 h Samedi et Dimanche : de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Fermetures annuelles

Pour les Groupes possibilité de réservation toute l'année

Le C.H.R.D. de Lyon

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Salle du musée. Source : Le C.H.R.D.

En vingt ans, ce lieu de mémoire incontournable a reçu plus d’un million de visiteurs, se positionnant ainsi parmi les plus importants musées d’histoire de la Seconde Guerre mondiale en France. Il est installé symboliquement dans l'ancienne École de santé militaire occupée par la Gestapo entre 1943 et 1944.

 

- Exposition temporaire « Une étrange défaite ? Mai-juin 1940 » du 23 septembre 2020 au 21 mars 2021 -

Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation


Pour célébrer cette date anniversaire, le musée s'est doté d'une  nouvelle exposition permanente après un an de travaux. Un contenu concret a été privilégié, basé sur des éléments matériels et immatériels inédits : objets de collection et témoignages. Le parcours muséographique a été conçu au plus près des murs du bâtiment historique, ancien siège de la Gestapo de Lyon.

Alors que l’approche historique de cette période connaît un nouvel élan grâce à la recherche universitaire et que l’agglomération lyonnaise se dote de nouveaux équipements – la maison du docteur Dugoujon, lieu de l’arrestation de Jean Moulin le 21 juin 1943 et la prison de Montluc – mettant en perspective la notion de répression de la Résistance et de persécution de la population juive, il était nécessaire de réorienter le propos vers une approche plus pragmatique de l’histoire de la Résistance, de sa répression et du contexte social et politique de Lyon entre 1940 et 1945.

Valoriser les collections du musée, rendre compte des avancées de la recherche historique, révéler les spécificités de la ville de Lyon pendant la guerre et évoquer l’histoire du bâtiment sont quelques-uns des objectifs poursuivis par la nouvelle exposition.

Une scénographie renouvelée

Une trentaine de points audiovisuels, attachés aux chronologies ou à un objet, livre la voix des témoins pour offrir un contrepoint sensible à la découverte historique des événements, favorisant une rencontre que la disparition progressive des témoins rend désormais précieuse et irremplaçable.

Les collections

Pour la toute première fois, les collections du musée seront valorisées à travers un parcours de 300 m2 principalement centré sur la découverte des particularités de la Résistance dans le contexte urbain de la ville de Lyon.

Le fonds photographique

La nouvelle exposition met également à l’honneur le travail de trois photographes renommés de l'époque : André Gamet, Charles Bobenrieth et Émile Rougé.

Le service pédagogique

 

Alors que nous entrons désormais dans le "temps de l’Histoire", le CHRD se dote, à travers cette nouvelle exposition permanente, d’un outil de réflexion et d’échange apte à aider nos contemporains à comprendre
le monde complexe qui les entoure.

 

Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

14 avenue Berthelot - 69007 Lyon

Tél : 04 78 72 23 11

 

www.chrd.lyon.fr

 

Dossier de presse du C.H.R.D :

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Infos pratiques

Adresse

14 avenue Berthelot - 69007
Lyon

Tarifs

Exposition permanente :Tarif normal : 4€ - Tarif réduit : 2€Exposition temporaire :Tarif normal : 5€ - Tarif réduit : 3€Visite couplée :Tarif normal : 6€ - Tarif réduit : 4€Visite commentée et visite singulière :3€ + billet d’entrée Procès BarbieAccès libre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mercredi au dimanche, de 10h à 18h.Le centre de documentation :En libre accès. Du mercredi au samedi,de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Fermetures annuelles

Les jours fériés (sauf le 8 mai).Entre Noël et le Jour de l'an.

Courriel : 04 78 72 23 11

Wœrth - Musée de la bataille du 6 août 1870

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Bataille de Wœrth, 6 août 1870. © BNUS

La bataille de Wœrth fut engagée le 6 aout 1870. Grave défaite française, elle obligea Mac Mahon à battre en retraite en direction de Reichshoffen.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Woerth


Les premiers revers de l'armée française en Alsace

Le premier militaire français tombe le 25 juillet 1870 en Alsace. Le sous-officier du 12ème chasseur à cheval, Claude Pagnier, est tué lors d'un accrochage avec une patrouille de dragons badois à Schirlenhof.

À compter du 3 août, la 3ème armée allemande, sous les ordres du prince de Prusse, Frédéric Guillaume, s'installe à Wissembourg et sur la Lauter. Le 1er grand affrontement a lieu dans cette ville et sur les hauteurs du Geisberg le 4 août 1870. L'armée française, alors sous les ordres du Maréchal Mac-Mahon, y connaît sa première défaite . l'avant-garde de la 2ème division d'Infanterie du Général Abel Douay, en situation d'infériorité, succombe, malgré une résistance héroïque, aux attaques des prussiens.

La bataille du 6 août 1870

Le 6 août 1870 a lieu la bataille de Woerth-Froeschwiller. Les forces allemandes sont installées sur la rive Est de la Sauer et celles de l'armée française, dont les effectifs sont bien inférieurs, sur les hauteurs du plateau de Froeschwiller, entre Langensoultzbach et Morsbronn-les-Bains. Aucun des deux belligérants n'a l'intention de livrer bataille ce jour là, mais des accrochages près de la rivière, à Wœrth, provoquent le déclenchement des hostilités. Froeschwiller est donc une bataille improvisée. Les armées vont se heurter violemment durant toute la journée. En dépit d'une forte résistance l'aile droite de l'armée française est débordée vers 13h et les allemands conquièrent le village de Morsbronn.

Mac-Mahon commet une erreur stratégique en lançant le 2ème cuirassiers de la brigade Michel sur un terrain très défavorable, entrecoupé notamment de plantations de houblons. Les troupes françaises sont décimées dans les rues du village de Morsbronn par les tirs de prussiens embusqués. Les allemands continuent à progresser et conquièrent Elsasshausen puis menacent la route de Froeschwiller. Mac-Mahon lance alors contre eux les quatre régiments de la division de cavalerie Bonnemain aux environs de 15h 30. Mais, c'est un nouveau massacre. Le 1er régiment de tirailleurs algériens réussit cependant à retarder l'avance allemande en menant une charge impétueuse, mais finit par céder faute de munitions. La bataille se poursuit dans le village de Froeschwiller qui subit un bombardement intense et tombe à 17h.

Le bilan de ces combats est désastreux : environ 10 000 tués du côté français et 10 640 du côté allemand. De très nombreuses fosses communes et tombes sont creusées . la population de Woerth et de Froeschwiller
est réquisitionnée pour enterrer les morts. Le musée de la bataille du 6 août, installé à Woerth, est entièrement consacré à cette bataille tragique qui ouvra à l'armée prussienne la route des Vosges.

 

Renseignements pratiques :

Accès par ascenseur pour les personnes à mobilité réduite (à l'exception de la tour).
Parking voiture à l'entrée du musée, pour bus à moins de 100 mètres, - Boutique, - Visites guidées en français et allemand dans le musée et à l'extérieur, sur le champ de bataille.

 

Contact :

Association des amis du musée et du patrimoine de Woerth et environs 2, rue du Moulin - 67360 Wœrth
Tél. : 03 88 09 30 21

 Fax : 03 88 09 47 07

 E-mail : mus6aout@gmail.com

 

Pour les groupes des guidages sont possibles dans le musée et au travers du champ de bataille.
Pour les modalités prendre contact par courriel : ville.woerth@wanadoo.fr

 

Site du musée de Woerth en Alsace

Tourisme 67

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Infos pratiques

Adresse

2 rue du Moulin - 67360
Wœrth
03 88 09 3021

Tarifs

Adultes :3,55 €Enfants et Groupes adultes : 2,75 €Groupes enfants : 2,35 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er Avril au 30 Septembre 2013 :Mercredi + Jeudi + Samedi + Dimanche : 14-18h

Fermetures annuelles

Du 1er Octobre 2012 au 31 mars 2013Réouverture le mercredi 3 avril 2013.

Verdun

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Verdun - Porte St-Paul.

Verdun, aujourd'hui capitale mondiale de la paix, fut l'un des champs de bataille les plus effroyables de la Grande Guerre...

Site Internet partenaire : Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
(Expositions soutenues par le ministère de Armées - la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives - DPMA)

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

De février à décembre 1916, durant 300 jours et 300 nuits, des soldats, français et allemands vécurent en ce lieu, un véritable « enfer ».

Verdun - Porte St-Paul. Source : Licence GNU libre de droit.

 

La ville de Verdun, dans le département de la Meuse, est un ancien oppidum gaulois. Son nom, composé de ver "le gué" et de dun(o) "la hauteur" désigne un lieudominant un ancien passage de La Meuse.

Virodunum castrum gallo-romain, le site est alors fortifié, mais en vain, lorsqu'en 450 Attila la réduit à néant. En 843, les petits-fils de Charlemagne signent à Verdun le traité de partage de l'empire carolingien . le document est considéré comme la première attestation écrite de la langue française. De 870 à 879, la cité, possession de Lotharingie, est incorporée au royaume de France, avant de tomber sous la férule de l'empire germanique othonien en 923. La ville est l'objet d'une contestation de pouvoir entre la lignée de comtes dont est issu Godefroy de Bouillon et les princes épiscopaux soutenus par l'empereur du Saint Empire Romain germanique. Une révolte sanglant permet aux bourgeois de s'affranchir de leur autorité au XIIIe siècle.

Henri II de France prend la ville le 12 juin 1552 lors de la "Chevauchée d'Austrasie". Charles Quint investit la place de Metz le 18 octobre suivant. Verdun devient alors une place frontière, la menace d'un siège plane. Afin de renforcer leur pouvoir sur le comté, Henri et son successeur, François Ier, lui accordent des privilèges et modernisent hâtivement les remparts médiévaux. Des levées de terre et le flanquements de bastions triangulaires protègent les murs des tirs d'artillerie . des ouvrages de terre à l'intérieur de la place accueillent des canons. Ville ligueuse lors des Guerres de Religion, Verdun ne se soumettra qu'après la conversion d'Henri IV.
 

©CT

Citadelle souterraine
©CT


En 1611, Louis XIII renouvelle la protection de sauvegarde à la ville. En 1624, Richelieu décide d'achever la citadelle verdunoise. Il envoie le Maréchal de Mardillac et les ingénieurs d'Argencourt, Aleaune et Chastillon. Les travaux durent dix ans : les anciens bastions sont remplacés par de nouveaux, régulièrement répartis autour de la citadelle et reliés entre eux par un rempart.

Vauban modernise le système défensif de la ville à partir de 1675. Il rajoute des demi-lunes devant l'enceinte médiévale et, entre 1680 et 1690, réalise son enceinte bastionnée et applique le principe de l'inondation défensive. Il crée notamment un rempart digue pour barrer le Pré l'Evêque et ferme les trois passages de la Meuse en Amont de Verdun par trois ponts écluses, les pont Saint-Amans, Saint-Nicolas et Saint-Airy.

Au XVIIIe siècle, les efforts de la commune se portent sur la maîtrise des inondations qui touchent la ville basse. Le Pont Sainte-Croix, actuel Pont Legay, est reconstruit avec des arches plus larges. Les casernes Anthouard et Jeanne d'Arc sont créées afin de mettre un terme à l'obligation faite aux habitants de loger les soldats de la garnison. Le pouvoir royal n'entretient plus les fortifications. Seul le "Polygone des mineurs" (actuellement à Thierville, près de la caserne Niel), au Nord, est aménagé pour servir de terrain d'exercice aux troupes.

Lors des guerres révolutionnaires, la place commandée par Beaurepaire, doit capituler le 30 août 1792. Les Allemands occupent ainsi la ville pendant six semaines avant de se retirer le 14 octobre face à Kellermann.

Sous le Premier Empire, Verdun, éloignée du front, n'intéresse guère la commission des fortifications. Ce n'est qu'après 1815, alors que la France est remise dans ses limites de 1789, que le pouvoir entreprend des travaux de renforcement de la place sur la base des installations de Vauban : on ouvre la Porte neuve (à côte de l'actuel carrefour des Maréchaux), au Nord-Est, un courtine renforce la demi-lune de la Chaussée et celle des Minimes (actuelles rues de la Liberté et du 8 mai 1945), trois réseaux de galeries de contremines sont creusées sous le glacis du front Saint-Victor (école Jules-Ferry).
 

Vue nocturne du carrefour des Maréchaux. Source : JP le Padellec


Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes de Verdun (1500 soldats de garnison, 2000 gardes mobiles, 1400 hommes de la garde nationale sédentaire), renforcées par 2600 survivants de Sedan, commandées par le général Guérin de Waldersbach et le général Marmier, tiennent le terrain face aux 10000 recrues du prince de Saxe. Son armée encercle totalement la ville le 23 septembre, elle réquisitionne les habitants des villages alentours pour réaliser les ouvrages d'investissement. La ville, assiégée et sous le coup de 140 grosses pièces d'artillerie se rend le 8 novembre. Elle sera administrée par le préfet Bethmann-Hollweg jusqu'au 13 septembre 1873.

Dès 1874, le gouvernement français, met le réarmement de Verdun au centre de ses préoccupations. Il charge le général Séré-de-Rivières de réaliser un réseau défensif de Verdun à Toul. La ville devient ainsi en quarante ans la première place fort d'Europe : dans un périmètre de 40 km autour de la ville, l'ingénieur installe deux ceintures de forts (19 en tout, dont 14 bétonnés) . sept kilomètres de galeries souterraines parallèles de 20 mètres sous terre complète le dispositif (en 1888) . un réseau ferroviaire de 185 km doublé d'itinéraires empierrés pour les véhicules hippomobiles et les pièces d'artillerie. Ces modifications du paysage meusien s'accompagnent de changements sociaux. La population et l'économie se "militarisent". Les soldats sont bientôt plus nombreux que les civils (27000 contre 13300), l'armée devient le premier employeur de la région, les carrières et les hauts fourneaux travaillent presque exclusivement à la construction des forts et à leur armement, le paysage sert de terrain d'entraînement aux troupes.

Pendant la première guerre mondiale, zone de Verdun met en présence la plus importante concentration de troupes des deux camps qui s'affrontent pendant 300 jours, de février à juillet 1916 les pertes sous le commandement du général Nivelle feront 62 000 morts, soit 812 morts par jours. Les populations civiles ont fui la ville. Seuls l'état-major qui occupe la citadelle souterraine, et la brigade des Sapeurs Pompiers stationnée dans les caves de la Mairie, subsistent dans Verdun assiégée. La ville sera décorée de la Légion d'Honneur et de la Croix de Guerre avec palmes par le Président de la République Poincaré le 13 septembre 1916.

Le Verdunois sort exsangue des combats, la paix revenue. Les Croix Rouge française et américaine et les oeuvres du Duché du Luxembourg portent secours aux habitants de retour : une cantine est installée à la gare, un dispensaire ouvre rue Saint-Sauveur, une coopérative municipale élit domicile à l'Hôtel de Ville. Les troupes américaines restent jusqu'en mai 1919.

La cathédrale, remise en état, souvenir du Verdun historique, point de repère du Poilu, et la citadelle, symbole de la résistance à l'ennemi, structurent l'espace mémoriel de la cité à côté des cimetières militaires, de la nécropole nationale de Douaumont ou de lieux combats tel le Bois-des-Caures.
 

Monument de la Victoire. Source : verdun-meuse.fr


La reconstruction de Verdun est prévue dès 1917, appuyée par deux hommes d'Etat meusiens, Raymond Poincaré et André Maginot. Le centre ville, prévu plus au Nord de la ville sur les emprises militaires déclassées à cet effet, marque la volonté d'en accentuer le caractère industriel par la construction de deux gares ferroviaires et la réalisation d'importants aménagements portuaires. L'Etat se rend acquéreur de près de 16 000 hectares de terrain à réhabiliter, les principaux champs de bataille, dont une partie sera reboisée. Les sépultures des soldats sont regroupés dans des nécropoles nationales (Douaumont), ou dans des cimetières plus modestes (Glorieux, Bevaux). Le tombeau du soldat inconnu de Verdun est installé dans la Citadelle en 1920.

La topographie urbaine évoque désormais la bataille par le nom de nouvelles rues ou le changement d'autres. On crée un musée de la guerre, le monument aux enfants de Verdun morts pour la France est inauguré en 1928 suivi par un autre dédié à la Victoire (inauguré en 1929), ainsi que celui aux 375 territoriaux morts dans l'incendie du magasin d'intendance en 1916 (square d'isly) . les plaques commémoratives sont apposées à la Citadelle, dans les casernes, etc.

A la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939, Verdun renoue avec sa fonction de ville de garnison.

Elle sert au rassemblement de troupes destinées à être disposées le long de la frontière Nord et Est. Le 13 mai 1940, les Allemands passent la Meuse à Sedan et prennent à revers la ligne Maginot. Suite à la prise de l'ouvrage de La Ferté et de l'encerclement de Dunkerque, le général Hutzinger donne l'ordre d'organiser la défense du verdunois. Le commandant de la place, le général Dubuisson, fait construire de obstacles anti-chars, des artilleurs sont affectés dans les forts Séré-de-Rivières, une ligne d'arrêt est aménagée entre le Bois Bourru au ravin de Besonvaux.

Le 15 juin 1940, au soir, l'armée allemande entre dans Verdun. Dans les cimetières de Bévaux et du Faubourg-Pavé reposent les corps de ses défenseurs. L'armée d'occupation installe ses quartiers place de la Nation (la Freiskommandantur), dans l'hôtel du Coq-Hardi (la Feldgendarmerie), une prison est ouverte rue du Rû, les soldats investissent les casernes (Verdun sert de centre de formation pour les jeunes recrues) et les cafés tels le Café de la paix ou Le Continental . les casernes de Thierville et de Jardin-Fontaine sont transformée en Frontstalag.

La libération de la Meuse prend une semaine aux troupes alliées. La Wehrmacht oppose une défense sommaire : quelques chars et éléments d'artillerie sont positionnés comme au carrefour de la Voie Sacré et de la route de Châlons, au lieu-dit du Moulin-Brûlé, dans le faubourg de Glorieux. La cité se dote à nouveau de témoignages de guerre. Le pont Beaurepaire sauvé du dynamitage par le résistant Fernand Legay, est rebaptisé en son honneur. L'avenue de la 7e DB US, celle du 8 mai 1945 ou du Général-de-Gaulle viennent enrichir la toponymie. Plaques et monuments commémoratifs surgissent : plaque en l'honneur de Legay sur le pont du même nom, les Bornes de la Voie de la Liberté, le monument aux Résistants abattus avenue de Metz, celui aux Fusillés de Thierville.

La participation de la France à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a laissé son empreinte, notamment par les installations logistiques américaines. L'ancienne caserne Maginot est restaurée en 1951 et sert au logement des troupes. Au Jardin-Fontaine (ancien champ de manoeuvre de Thierville derrière la caserne Maginot), les troupes US montent des préfabriqués destinés où seront logés l'ingénierie, les services de cultes et d'autres équipements collectifs (gymnases, parkings, garages ...) des tombes de soldats sont encore visible au cimetière municipal. Les 50 hectares au bord de l'Etang Bleu sont aménagés en entrepôts et ateliers dont une partie du matériel servira au tournage du film Le Jour le plus long.

La zone "Chicago", aménagée en 1953, accueille une blanchisserie puis une boulangerie. Le Fort du Rozelier est transformé en dépôt de munitions de l'OTAN destiné à recevoir des armes atomiques. Sur l'ancien aérodrome du Faubourg-Pavé, zone de Désandrouins, un hôpital est crée en 1958. La caserne de Gribauval devient un lieu d'hébergement des troupes. Le 22 septembre 1984, Helmut Kohl, Chancelier de la République fédérale d'Allemagne, et François Mitterrand, Président de la République française, ont scellé l'amitié entre les deux peuples en apposant une plaque à la mémoire des combattants à la nécropole allemande de Consenvoye, à l'occasion du 70e anniversaire de la première Guerre mondiale. Trois ans plus tard, l'Organisation des Nations Unies (ONU) attribue le statut de capitale mondiale de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme à la cité meusienne.

 

Quelques sites à visiter dans le secteur de Verdun :

La citadelle souterraine

A bord d'un petit train, visitez les galeries souterraines de la citadelle et découvrez la vie des poilus durant la Première Guerre mondiale.

Ouvert toute l'année Tarifs : Adulte : 6€ Enfants : 2,5€

Citadelle souterraine Avenue du 5ème RAP 55000 VERDUN Tel : 03 29 84 84 42

L'ossuaire de Douaumont :

L'initiative de construire un ossuaire à Douaumont revient à l'évêque de Verdun, Mgr Ginisty. Situé en plein coeur du champ de bataille, l'ossuaire, d'une longueur de 137 mètres, dominé par une tour de 46 mètres, a été érigé entre 1920 et 1932 grâce à une souscription lancée en 1919. Il abrite les restes de 130 000 soldats. Devant ce monument, la nécropole nationale, inaugurée en 1929, contient les tombes de 15 000 combattants.

Ouvert tous les jours de mars à novembre Tel : 03 29 84 54 81 Tarifs : Adulte : 3,50€ Enfant : 2€

Le fort de Douaumont :

Visite intérieure de 2 niveaux de galeries et des casemates.

Ouvert tous les jours Tel : 03 29 84 41 91 Tarifs : Adulte : 3€ Enfant : 1,50€

Le mémorial de Verdun :

Situé à Fleury-devant-Douaumont, à l'emplacement de l'ancienne gare du village, le mémorial de verdun dit aussi mémorial de la paix a été construit dans les années 1960 à l'initiative du Comité National du Souvenir de Verdun (CNSB) présidé alors par l'écrivain Maurice Genevoix. Inauguré le 17 septembre 1967, le mémorial est un musée à vocation historique et pédagogique.

Ouvert tous les jours de février à décembre Tel : 03 29 84 35 34 Tarifs : Adulte : 5€ Enfant : 2,50€

 

Office de Tourisme de Verdun

Avenue du Général Mangin 55100 Verdun E-mail :contact@tourisme-verdun.fr Tél : 03 29 84 55 55 Fax : 03 29 84 85 80

 

Comité du Souvenir Français du Canton de Dun sur Meuse

Conseil Général de la Meuse

Mémorial de Verdun

Citadelle souterraine de Verdun

Office du tourisme de la Meuse

Site de l'association Connaissance de la Meuse

Verdun tourisme

Site consacré à la ligne Maginot

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Infos pratiques

Adresse

55000
Verdun
Tél : 03 29 84 55 55Fax : 03 29 84 85 80

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Sedan

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VILLE DE SEDAN (Ardennes)

Le 1er septembre 1870, jour de la bataille, Sedan est la base arrière du commandement français à l'intérieur des remparts de la ville, où l’État-major est logé et où les blessés sont soignés. Dans les villages environnants, les combats sont intenses et malgré des épisodes héroïques à Floing et à Bazeilles, l'armée française est vaincue. La manœuvre d'encerclement réussie des troupes allemandes provoque la capitulation de Napoléon III, présent à Sedan, et la chute du second Empire. 80 000 soldats français sont faits prisonniers.

Cette « débâcle » du nom du célèbre roman d’Émile Zola qui décrit le déroulement de la bataille, a marqué durablement les mémoires jusqu'à la Première Guerre mondiale. De nombreuses traces de cet événement, majeur pour l'histoire européenne, sont présents à Sedan et dans le Sedanais.

 

Pour en savoir plus :

Maison du Patrimoine - Ville d'art et d'histoire : 03 24 27 84 85 - www.sedan.fr

Office du tourisme : 03 24 27 73 73 - www.charleville-sedan-tourisme.fr/

 


MUSÉE DU CHÂTEAU FORT

Au cœur même de la ville, les visiteurs sont invités à découvrir le monument historique le plus important de Sedan et des Ardennes. Une forteresse de 35 000 m² dont la construction commence vers 1424 et qui témoigne de l'évolution architecturale jusqu'à la fin du XVIIIe siècle d'un ouvrage moderne avec un système défensif de bastions. Une partie des collections du musée municipal de Sedan, créé en 1879, sont actuellement exposées au musée du château fort de Sedan. Les thématiques présentées dans le circuit de visite sont l'histoire de la principauté de Sedan jusqu'en 1642, lors du rattachement à la France, et les grands événements et personnages sedanais jusqu'à la guerre de 1870.

 

Pour en savoir plus :

Horaire et tarifs : www.chateau-fort-sedan.fr - 03 24 27 73 76

Contact pour les collections du musée : musee-municipal@mairie-sedan.fr - 03 24 56 93 27

 


TOURISME DE MÉMOIRE DANS LE SEDANAIS

Le territoire de l'agglomération Ardenne Métropole englobe des champs de bataille, des lieux stratégiques et des sites où se sont produits des faits historiques marquants, tels la capitulation de Napoléon III en 1870, la transformation du château fort de Sedan en bagne lors de la Première Guerre mondiale ou la percée de Sedan lors de la bataille de France de mai-juin 1940. Sedan et les communes d'Ardenne Métropole se souviennent de ces guerres à travers des points d'intérêts qui constituent aujourd'hui un circuit de tourisme de mémoire.

 

Pour en savoir plus :

Site Internet : https://www.charleville-sedan-tourisme.fr/tourisme-de-memoire/

Contact : infocom@tourisme-sedan.fr – 03 24 55 69 90

 


BLOG DU MUSÉE MUNICIPAL DE SEDAN

Créé à l'occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, ce blog présente les collections du musée mais également les fonds patrimoniaux sedanais (Archives municipales, Médiathèque Georges Delaw (Ardenne Métropole), Société d'Histoire et d'Archéologie du Sedanais) et de particuliers en lien avec l'histoire de Sedan. Le 150e anniversaire de la bataille de Sedan permet de mettre en valeur des notices d’œuvres sur la guerre de 1870-1871.

 

Site Internet : http://musee-municipal-sedan.over-blog.com/

Contact : musee-municipal@mairie-sedan.fr – 03 24 56 93 27

Facebook et Twitter @MuseeSedan


 

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Infos pratiques

Adresse

Place du château - 08200
Sedan

Fort d'Uxegney

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Entrée du fort d'Uxegney. Source : GNU Free Documentation License

Le fort d'Uxegney présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

A partir de 1874, pour défendre la nouvelle frontière entre la France et l'Allemagne, le général Séré de Rivières entreprend la création de deux rideaux défensifs constitués de forts d'arrêts et de batteries de tir, l'un sur les Hauts de Meuse, entre Verdun et Toul, l'autre sur la Haute Moselle, entre Epinal et Belfort.

Le fort d'Uxegney, à 6 Km au Nord-ouest d'Epinal, est justement un des éléments constitutifs important de la place d'Epinal, composée d'une ligne de 16 forts et ouvrages fermés s'étirant sur 43 kilomètres. Edifié de 1882 à 1884, il avait pour fonction de défendre l'axe routier Epinal-Mirecourt, la voie ferré Epinal-Nancy et le canal de l'Est. En outre, il devait soutenir ses ouvrages voisins, notamment Bois l'Abbé (1883-1885) situé à 1 200 mètres à l'Est du fort d'Uxegney, entièrement construit en maçonnerie et excellent témoin du système Séré de Rivières à ses origines.

Bois l'Abbé contraste d'ailleurs avec le fort d'Uxegney qui, modernisé en 1894 (utilisation du béton spécial pour le renforcement d'une partie de la caserne centrale, du magasin à poudre et du passage couvert) et en 1910 (utilisation du béton armé sur certaines parties du fort, installation de tourelles cuirassées et d'observatoires), présente un raccourci saisissant de l'évolution des techniques de fortification entre 1870 et 1914.

Abandonné par l'armée en 1960, le fort d'Uxegney, miraculeusement épargné par les deux conflits mondiaux, est entretenu et restauré depuis 1990 par l'Association pour la restauration du fort d'Uxegney et de la place d'Epinal (ARFUPE). Depuis avril 2002, grâce au travail acharné mené depuis près de 15 ans par une vingtaine de bénévoles de cette association, ce fort et celui de bois l'Abbé sont inscrits dans leur totalité à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Lors des visites, Il est désormais possible de découvrir, à travers les nombreuses galeries souterraines, l'usine électrique, les cuisines, les chambrées et surtout l'unique exemplaire en état de fonctionnement d'une tourelle à éclipses Galopin (155 mm), gigantesque mécanique datant de 1907. Une promenade sur les dessus de l'ouvrage permet également d'examiner les différentes coupoles cuirassées et de profiter d'un superbe point de vue sur la vallée de l'Avières.

Désormais reconnu par les professionnels du tourisme, le fort d'Uxegney pourrait devenir un véritable Historial de la fortification Séré de Rivières.

 

Le fort d'Uxegney

ARFUPE Rue des forts - 88390 UXEGNEY

Tél. : 03.29.38.32.09

E-mail : fort-uxegney@orange.fr

 

Office du tourisme d'Epinal

6, place Saint-Goëry BP 304 - 88008 Epinal Cedex

Tel : 03 29 82 53 32

Fax : 03 29 82 88 22

E-mail : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

 

Pour les visistes et les tarifs : consulter le site http://fort-uxegney.pagesperso-orange.fr/visiter.html

 

Durée de la visite : 1h30 à 2 h

Prévoir des vêtements chauds. Les enfants seuls ne sont pas admis dans l'ouvrage.

 

Site du fort d'Uxegney

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue des forts 88390
Uxegney
Tél. : 03.29.38.32.09. Office du tourisme d'Epinal6, place Saint-GoëryBP 30488008 Epinal CedexTel : 03 29 82 53 32Fax : 03 29 82 88 22email : email :tourisme.epinal@wanadoo.fr

Tarifs

6 € (adultes)5 € (groupes > 15 personnes)2,50 € (enfants de 7 à 14 ans)2 € (tarif réduit enfants)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Mai : visites guidées le dimanche à 15 hJuin et septembre :visites guidées le dimanche à 15 h et 16 hDu 1er juillet au 31 août : visites guidées dulundi au samedi à 14 h et 16 h. Le dimanche à 14 h, 15 h et 16 hToute l'année pour les groupes(à partir de 15 personnes), sur rendez-vous.Visites exceptionnelles du fort de Bois-l'Abbé14 juillet et aux Journées du PatrimoineDécembre : Marché de Noël du fort d'UxegneyVisites guidées du fort à tarif réduit (4 € et 1 €)

Château de Joux

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©L. Lepeule

Haut lieu d’histoire et d’architecture militaire, le Château de Joux est un monument emblématique de la Franche-Comté. Forteresse militaire, il est le seul exemple en France représentatif de l’évolution de l’architecture militaire sur 1000 ans. Au cours de ces 10 siècles, Joux fut sans cesse agrandi, remanié, renforcé pour faire face au progrès de l’art de la guerre et de l’artillerie.


Le Château est aujourd’hui composé de 5 enceintes, 2 hectares de bâtiments, 250 pièces, 3 fossés et 3 ponts-levis. Depuis 1954, il est ouvert à la visite. En 1968, il est vendu au syndicat Pontarlier – La Cluse-et-Mijoux, aujourd’hui Communauté de Communes Grand Pontarlier. Classé au titre des monuments historiques depuis 1996, le Château a su préserver son histoire dans un site naturel.

Des sires de Joux au roi de France en passant par les ducs de Bourgogne et la couronne espagnole, le Château de Joux eut d’illustres propriétaires qui le façonnèrent en fonction de leur besoin.
Du 18e au 19e siècle, il a aussi été prison d’Etat pour enfermer toute personne menaçant l’ordre du public et la sûreté de l’Etat. Des prisonniers célèbres pour leur combat pour la liberté y ont été détenus tels que Mirabeau ou Toussaint Louverture.

Ainsi, le Château de Joux, au-delà de son histoire et de son architecture millénaire, est un lieu de mémoire à plus d’un titre : Mémoire de l’abolition de l’esclavage et de la lutte pour les libertés, pour avoir été le lieu de détention et la dernière demeure de Toussaint Louverture, ancien esclave devenu général de l’armée française et gouverneur de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti).

L’enfermement et la mort de Toussaint Louverture au Château de Joux ont rapidement positionné le site comme un haut lieu de la mémoire de la lutte pour l’abolition de l’esclavage. Depuis le 19e siècle, la cellule de Toussaint Louverture est ouverte à la visite et nombreux sont ceux qui viennent s’y recueillir.

Mémoire des conflits et des frontières, pour avoir été plusieurs fois assiégé.

Mémoire d’une tradition orale de contes et légendes que son imposante stature et ses mystères ont contribué à forger.

 


 

Quizz : Forts et citadelles

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route du Château 25300
La Cluse-et-Mijoux
03 81 69 47 95

Tarifs

Visites guidées : adulte – 9€, enfant (6-14 ans) – 5€, réduit – 7€, famille – 25€ / Parcours découverte : adulte – 7,50€, enfant (6-14 ans) – 3,50€, réduit – 6€, famille – 19€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Basse saison du 1er avril au 15 novembre (hors vacances scolaires d’été) : de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 / Haute saison, vacances d’été (juillet et août) : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h (dernière entrée sur site à 11h45 et 17h15)

Fermetures annuelles

Fermeture hivernale (novembre-mars)

Citadelle de Belle Ile

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Citadelle de Belle Ile. ©ECPAD

La Citadelle de Belle Ile en Mer fait partie de la grande histoire de France. Depuis le XVIème siècle, elle fut mêlée à tous les conflits, convoitée par toutes les puissances maritimes d'Europe.

Citadelle d'une superficie de 10 ha dont les remparts s'étendent sur 4km, elle réunit une dizaine de bâtiments totalisant plus de 10 000 m2 de planchers, sans compter de très nombreuses casemates.

Construite à partir de 1549, elle garde d'impressionnants fossés. Belle-Ile devient propriété de la couronne en 1661, après l'arrestation du surintendant Nicolas Fouquet. En 1683, Vauban sera alors chargé de fortifier cette île. Elle sera occupée par les Anglais de 1761 à 1763. Au XIXème siècle, la citadelle sert de bagne pour des prisonniers militaires puis politiques, avant de devenir, à la fin des années 1930, un centre d'hébergement pour des réfugiés de la guerre d'Espagne. Dès juillet 1940, l'île est occupée par les Allemands. Elle sera l'un des derniers points libérés de France, étant comprise dans la fameuse "poche de Lorient".

La citadelle est vendue par l'État en 1960, dans un état de très grand délabrement.

Création en 1970 d'un musée historique consacré à Belle-Ile-en-Mer en lieu et place des casemates réaménagées du Donjon.

 

Citadelle Vauban

56360 Le Palais

Tel: 02 97 31 85 54

Fax: 02 97 31 89 47

 

Tarifs Visite libre : adulte : 6.50 € de 12 à 16 ans : 3,50 € - de 12 ans : Gratuit Groupe : 5 € Visite Guidée : adultes : 8 € de 12 à 16 ans : 5 € - de 12 ans : Gratuit

Ouvert tous les jours, toute l'année juillet-août: 9h/19h du 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18h du 01/11 au 31/03: 9h30/17h

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

56360
Le Palais
Tel: 02 97 31 85 54Fax: 02 97 31 89 47

Tarifs

Visite libre :adulte : 6.50 €de 12 à 16 ans : 3,50 €- de 12 ans : GratuitGroupe : 5 €Visite Guidée :adultes : 8 €de 12 à 16 ans : 5 €- de 12 ans : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, toute l'annéejuillet-août: 9h/19hdu 01/09 au 31/10 et du 01/04 au 30/06: 9h30/18hdu 01/11 au 31/03: 9h30/17h

Le Simserhof

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Ouvrage du Simserhof. ©SporRegArm. Source : http://communes.sporegarm.fr

Le Simserhof est l’un des principaux ouvrages d’artillerie de la Ligne Maginot, construit entre 1929 et 1935, il est le témoin d’une époque, du travail gigantesque de centaines d’ouvriers et de la résistance d’un équipage de 876 hommes qui, ne dépose les armes que sur injonction de l’état-major français.

Découvrez le casernement avec ses divers espaces de vie : chambrées, foyer, cuisines, infirmerie, usine électriques, ateliers, magasins à munitions. Une visite de près de deux heures à travers de vastes galeries, dans ce qui est une incroyable ville souterraine.

Quizz : Forts et citadelles


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue André Maginot 57410
Siersthal
03 87 96 39 40

Site Web : simserhof.fr

Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

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©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan

Art, histoire et Mémoire au cœur de la forêt de Brocéliande

Inauguré en 1912, le musée du Souvenir est le plus ancien des musées de l’armée de Terre. Dépositaire d’un patrimoine exceptionnel, il comblera l’amateur d’art et d’histoire et le passionné de militaria autant que le visiteur de passage désireux de ressentir l’esprit qui anime les officiers français et de mieux comprendre les valeurs qui fédèrent le monde militaire.

L’esprit de Saint-Cyr

Situé au cœur des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, creuset unique de formation des officiers de l’armée de terre, le musée du Souvenir retrace les évènements majeurs qui ont construit la France à travers les destins croisés des officiers qui l’ont servie. Hommes de conviction et de décision, beaucoup d’entre eux ont incarné des valeurs telles que le courage, la bravoure, le panache, l’exemplarité, la loyauté, le sens du service, du devoir et de l’honneur, l’amour de notre Patrie... Certains ont par leur seule présence pesé sur l’issue de batailles décisives, d’autres ont fait des choix condamnés par l’Histoire, d’autres encore ont rétabli l’honneur de la France et nombreux sont ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie dans l’accomplissement de leur mission.

 

Un lieu de mémoire unique

S’ouvrant sur la Cour Rivoli, place d’honneur où se déroulent les cérémonies de Tradition qui rythment la scolarité des élèves officiers, le musée du Souvenir est un lieu d’enracinement et d’identité où ils se retrouvent et se ressourcent. Mais il est également un lieu de mémoire et d’histoire ouvert au grand public, un endroit privilégié d’éducation à la citoyenneté ainsi qu’un espace de partage et d’échange entre les Français et leur armée où se tisse l’indispensable lien armées-Nation.
Le visiteur est invité à parcourir un vaste mémorial, qui rappelle le sacrifice des officiers de toutes origines tombés au champ d’honneur, avant de découvrir les riches collections du musée. Présentées de façon chronologique, elles illustrent la lente maturation qui a conduit à la création d’écoles dédiées à la formation des officiers et met en exergue les grands personnages et les figures de légende qu’elles ont formés.

 

Un patrimoine inestimable ouvert à tous

En un siècle d’existence, les collections du Musée du Souvenir se sont enrichies de plusieurs milliers d’objets : Tableaux, bronzes, armes, uniformes, emblèmes, trophées et souvenirs émouvants évoquant un destin exceptionnel, héroïque ou tragique se répondent et plongent le visiteur dans une atmosphère unique. Par leur intérêt esthétique, leur pouvoir d’évocation historique ou par la simple « charge émotionnelle » dont ils sont porteurs, ces objets nous touchent, nous interpellent et nous instruisent.
 

 

 

Sources : ©Musée du Souvenir des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
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Infos pratiques

Adresse

Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan – Cour Rivoli 56381
GUER
02 97 70 77 49

Tarifs

- Plein tarif : 5 € - Forfait famille (2 adultes +enfants) : 8 € - Jeunes : Gratuit pour les – de 18 ans - Groupes : 5 €/personne avec médiation- Gratuité : Gratuit pour le personnel civil et militaire de la défense et les – de 18 ans- Pass/tarifs groupés éventuels

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h 00 à 18 h00.

Fermetures annuelles

Fermé en janvierOffice de tourisme - Ville : Guer 56 380 - Adresse : 2 Place de la Gare - Tel : 02 97 22 04 78