Mémorial du 19 août 1942

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Mémorial du 19 août 1942. Source : GNU Free Documentation License

Lieu de pèlerinage pour les Canadiens depuis 17 ans, le Mémorial du 19 août 1942 est situé sur la route du souvenir entre Vimy et Juno Beach.

L’association Jubilee, créée en 1989 pour pérenniser le devoir de mémoire de cet évènement dramatique, présente dans l’ancien théâtre municipal de Dieppe, des documents, objets, uniformes ainsi qu’une vidéo de témoignages et d’images d’époque.

C’est en 2002 que la Ville de Dieppe a choisi notre Association du nom de code de l’Operation Jubilee pour en faire un lieu de mémoire en hommage à ces jeunes soldats canadiens qui ont sacrifié leur vie pour NOTRE Liberté.

C’est dans cet écrin que nous, les bénévoles de l’association Jubilee, les gardons vivants, à notre manière par l’enseignement et la transmission de la mémoire.

Ainsi, nous ne les oublierons pas.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place Camille Saint Saëns 76200
Dieppe
06 85 53 11 19

Tarifs

Adulte : 4€ / Gratuit pour les moins de 12 ans / Pour les groupes de + de 10 personnes : 3,50€ par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De fin mars à fin mai : jeudi, vendredi, samedi, dimanche + jours fériés de 14h à 17h30 / De juin à septembre : tous les jours de 13h 30 à 18h (sauf mardi) / D’octobre au 11 novembre : vendredi, samedi, dimanche + jours fériés de 14h à 17h30

Fermetures annuelles

Fermé du 12 Novembre à fin mars

Mémorial du souvenir - Bastion 32

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Entrée du musée. Source : Mémorial du Souvenir – Bataille de Dunkerque.

Le Mémorial du Souvenir accueille une importante collection d'armes, d'uniformes, d'objets et de photographies d'époque.

Située à la frontière belge et face à l'Angleterre, la ville portuaire de Dunkerque a longtemps été perçue comme une position stratégique.

Dès le X° siècle, les premières fortifications sont érigées autour de la cité.

Les siècles suivants, la ville change à plusieurs reprises de propriétaire avant que Louis XIV ne la rachète aux Anglais en 1662 et demande à Colbert d'en faire une place forte. Entre 1818 et 1848, une série d'ouvrages sont construits afin d'établir une enceinte bastionnée encerclant la ville. Le dispositif est amélioré entre 1869 et 1879. C'est au cours de ces travaux successifs que sont construits en 1874 les casemates et les courtines du Bastion 32.

La loi du 8 mars 1921 déclasse l'enceinte de Dunkerque et la destruction de l'essentiel des remparts s'effectue en 1930. Cependant, les fortifications tournées vers la mer sont préservées.

A partir du 13 mai 1940, alors que les divisions blindées allemandes percent le front à Sedan, c'est l'ensemble du corps expéditionnaire britannique et les meilleures troupes de l'Armée Française qui sont menacés d'encerclement.

Pour sortir de ce piège, les unités franco-britanniques se replient vers Dunkerque. Rapidement, la ville est submergée par des centaines de milliers de soldats qui cherchent à embarquer pour l'Angleterre. Encerclés par les divisions allemandes, 15 000 soldats français livrent une résistance acharnée pour permettre à leurs camarades franco-britanniques d'embarquer dans plus de 1 400 navires de toutes sortes alors même que la Luftwaffe déchaîne les enfers sur la cité portuaire du Nord.

Cette opération de sauvetage nommé "Dynamo" sera, à la surprise générale, un succès défensif puisque lorsque la ville tombe, 340 000 soldats ont réussi a être évacués vers l'Angleterre. Seul 40 000 hommes seront capturés par les Allemands. Au cours de cette bataille, le Bastion 32 est choisi pour servir de poste de commandement à l'amiral Abrial, commandant des forces maritimes du Nord et au général Fagalde, chargé de diriger la défense de Dunkerque.

Par la suite, durant l'occupation allemande, le Bastion 32 sera réaménagé en hôpital militaire.

Ce lieu chargé de mémoire fut conservé en l'état pendant plusieurs décennies avant d'être détruit en 1979 afin d'agrandir les chantiers navals du port. Seul vestige de ce passé, les courtines 32-5 furent réaménagées à la fin des années 1990 à l'occasion du soixantième anniversaire de la Bataille de Dunkerque et de l'opération Dynamo, le 1er juin 2000.

Le projet consistait alors à transférer une grande partie d'une exposition sur la bataille de Dunkerque et l'opération "Dynamo" créé en 1969 et inaugurée par monsieur Michel Debré alors ministre de la Défense. Cette exposition s'était depuis, évanouie dans la cave du Musée des Beaux Arts de Dunkerque. Dénommé Mémorial du Souvenir, le "nouveau" Bastion 32 accueille sur 700 m² une importante collection d'armes, d'uniformes, d'objets et de photographies d'époque.

On peut également y voir un certain nombre de cartes d'état-major et de maquettes qui facilitent la compréhension du déroulement des opérations. On y observe même quelques vestiges intéressants comme une tourelle de char Hotchkiss, un canon Schneider de 90 millimètres, une motocyclette, des moteurs d'avions, etc.

En 2005, trois nouvelles casemates sont réhabilitées ce qui permet d'étendre l'exposition.

En 2008, l'une d'elles est transformée en véritable cinéma de 40 places permettant de diffuser un film d'archive d'une quinzaine de minutes. Le mémorial participe également aux évènements liés à l'actualité mémorielle. Par exemple, lors du 90ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, le Bastion 32 a accueilli l'exposition temporaire "Dunkerque 14-18, une ville à l'arrière du front".

En juin 2010, une plaque commémorative est inauguré par monsieur Michel Delbarre député maire de Dunkerque et l'ambassadeur de la République Tchèque. Cette plaque rend hommage aux combattants tchécoslovaques qui participèrent au siège de la ville lors de la Libération. Le mémorial reçoit chaque année près de 15 000 visiteurs dont une bonne partie viennent de l'étranger.

 

Mémorial du Souvenir

Courtines du Bastion 32 Rue des Chantiers de France 59140 Dunkerque

Office de tourisme : 03.28.66.79.21

 

Ville de Dunkerque

Site du comité régional du tourisme de la région Nord

Dynamo-dunkerque


 

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Infos pratiques

Adresse

Rue des Chantiers de France 59140
Dunkerque

Tarifs

Adulte : 4,00 €En famille : gratuit pour les enfants de moins de 12 ansGroupes: adultes 3,5 € / scolaires 3 € par personne

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 17h d’avril à septembre.Tél : Office de tourisme – 03.28.66.79.21

Eglise de l'Emm, Mémorial de la Première Guerre mondiale

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Façade éclairée. Photo : Samuel Wernain

A la fois église paroissiale de Metzeral-Sondernach, lieu de pèlerinage et Mémorial consacré aux soldats de la Grande Guerre...

L'église de l'Emm est à la fois l'église paroissiale de Metzeral-Sondernach (Haut-Rhin), le lieu d'un pèlerinage séculaire dédié à la Vierge et enfin un Mémorial consacré aux soldats de la Grande Guerre tombés dans les Vosges, notamment lors de la bataille de Metzeral en juin 1915.

Aperçu historique

L'actuelle église-mémorial de l'Emm est bâtie sur le site même d'une ancienne chapelle du 15ème siècle qui fut détruite au cours des affrontements de la bataille de Metzeral. Elle est l'œuvre de l'abbé Martin BÉHÉ(1887-1963).

De 1922 à 1923, se constitue un comité de l'œuvre du "Souvenir Alsacien", sous le haut patronage de Mgr RUCH, évêque de Strasbourg et du Général de POUYDRAGUIN, ancien commandant de la 47ème division et ancien gouverneur militaire de Strasbourg, dans lequel on trouve des personnalités appartenant à toutes les régions de France. Des ventes de charité sont organisées dans les grandes villes de France (Paris, Lyon et Bordeaux) ainsi qu'à l'étranger (notamment en Suisse).

La consécration de l'édifice a lieu le 4 octobre 1931 et celle des cloches le 3 juillet 1932, cérémonies toutes deux en présence de Mgr RUCH, du Général de POUYDRAGUIN, de madame la Général SERRET et de nombreuses autres personnalités.

Description

Le matériau dominant est le grès rose des Vosges des carrières Rauscher d'Adamswiller dans le Bas-Rhin dont fut faite la cathédrale de Strasbourg. Une dédicace en lettres majuscules se détache de l'harmonieuse façade : "A nos vaillants soldats, l'Alsace reconnaissante".
Le clocher s'inspire de la tour de l'ancienne chapelle de Fourvière, souvenir d'une vente de charité en 1926 et abrite quatre cloches classées. Le long de la nef, dans les arcades de 1m80 de haut, sont placées des plaques de marbre jaune de Sienne sur lesquelles sont gravés les noms des soldats tombés dans les Vosges. Un vitrail en particulier rappelle la vocation du sanctuaire : au-dessus de la chapelle latérale le vitrail dit du " Souvenir " présente un soldat mourant dans les bras d'un aumônier auquel un ange apporte la couronne des élus.

Une messe du souvenir est célébrée le dimanche qui précède le 11 novembre avec la participation des anciens combattants et leur porte-drapeau.

 


Eglise de l'Emm

Colline de l'Emm (rue de l'Emm) 68380 METZERAL - SONDERNACH

 

Les Amis de l'Emm

18 rue du Hohneck 68380 METZERAL

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Infos pratiques

Adresse

68380
METZERAL

Musée de Utah Beach

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© Musée du débarquement Utah Beach

Première plage prise d’assaut par les alliés au matin du 6 juin 1944, Utah Beach a été choisie pour établir une tête de pont dans le Cotentin afin de protéger la ville de Cherbourg et son port en eau profonde. Plus de 23 000 soldats américains ont débarqué pour livrer un combat titanesque et le musée du Débarquement de Utah Beach préserve, aujourd’hui, la mémoire de ces hommes.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Utah Beach


Construit à l’endroit même où les troupes ont débarqué, le musée raconte en dix séquences les évènements du jour J, depuis sa préparation jusqu’à son aboutissement et son succès. Grace à ce parcours chronologique complet, à la collection exceptionnelle d’objets et de matériels du musée, vous plongerez au coeur de cette bataille qui a changé le cours de l’histoire.

Une visite guidée du musée ou une visite complète du site (musée, monuments, plage) vous est proposée en français, en anglais et en allemand (sur réservation).

  • À la découverte du musée

En 45 minutes, nos guides vous livrent l’épopée du débarquement à Utah Beach et vous présentent la richesse des collections du musée : documents, uniformes, matériels militaires, objets du quotidien, etc.
45 min / intérieur

  • Sur les traces des héros de Utah Beach

Le débarquement c’est avant tout une histoire humaine, celle d’hommes et de femmes qui se sont battus pour la liberté. En 1h30 découvrez la plage, les monuments, le musée et saisissez tous les évènements qui constituent la légende des soldats alliés débarqués à Utah.
1h30 min / intérieur et extérieur

  • À la découverte du site Utah Beach

Parcourez les fortifications allemandes du WN5, découvrez les blockhaus, mais aussi la plage, les monuments commémoratifs et comprenez le débarquement sur Utah Beach.
1h30 / extérieur
 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

La Madeleine 50480
Sainte Marie du Mont
02 33 71 53 35

Tarifs

Adultes : 8,50€ / Juniors (6 à 15 ans) : 5€ / Supplément Visite guidée Musée : 2,50€ / Supplément Visite guidée Musée + plage : 5€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Octobre à mai : de 10h à 18h / Juin à septembre : de 9h30 à 19h / Clôture de la billetterie 1h avant la fermeture du musée

Fermetures annuelles

Du 1er au 15 décembre inclus, les 24, 25 et 31 décembre et le 1er janvier

Site Web : www.utah-beach.com

Musée « Engrangeons la Mémoire »

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L'intérieur d'un appartement en 1914. Source : Photo Marie-line Kirche

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Le musée associatif « Engrangeons la Mémoire » traite de la Grande Guerre à travers le souvenir d’un soldat ayant vécu dans la commune et mort à Verdun. Ce lieu de mémoire évoque la vie locale et permet ainsi de passer de la petite à la grande Histoire. Une cave évoque 39-45 et la libération d’Anse. Un lieu de souvenir,  car ne pas oublier, c’est ne pas reproduire.

A la suite de la découverte de correspondances complètes entre un soldat et sa famille, dans d’anciennes granges familiales, l’association de mémoires locales Ecobeauval a vu le jour. Il est apparu essentiel de faire connaître ces souvenirs qui traduisaient la vie de nombreuses familles de cette période sombre. Plus de trente expositions ont été réalisées dans tout le Beaujolais voire même au-delà pour quelques-unes d’entre elles.  Ainsi en 2010, le musée « Engrangeons la Mémoire » a vu le jour.

Suivez la vie quotidienne d’une famille dont le fils est au front. La première salle vous fera vivre au rythme des visites tant attendues du facteur mais aussi des correspondances, des offensives et des déplacements du jeune soldat. L’inquiétude d’une mère, la lettre émue d’un père, sont autant de témoignages qui vous permettront d’imaginer l’effroi des familles restées à l’arrière.

Vous suivrez cette famille au fil de ses rencontres avec ceux qui restent dans les villages et font vivre le pays, qui à cette époque est majoritairement rural. Quels sont les métiers qui périclitent faute de main d’œuvre masculine et quels sont ceux qui prennent de l’essor ? Vous comprendrez comment la guerre, en mobilisant les hommes, laisse les femmes seules face à de lourdes tâches et dans des situations financières souvent très difficiles. De nombreux outils vous seront présentés (carde, machine à coudre, rouet, charrue…etc.).

La visite se termine par une salle qui vous rappelle la dure réalité des soldats dans les tranchées.

Comment, dans de telles circonstances, garder le moral ? Vous découvrirez des panneaux détaillant les causes de la guerre, son déroulement, les grandes dates et batailles à retenir mais aussi l’artisanat des tranchées grâce à quelques exemples d’objets fabriqués par les poilus au front. Vous découvrirez également divers casques (français, anglais, allemand) et de nombreux obus, baïonnettes et autres objets liés à la guerre.

Le premier livre écrit par Jean Reby-Fayard, « Pierrette, des vignes aux tranchées », vous replongera dans l’histoire de ce soldat et de tant d’autres. Il vous évoquera également la vie locale de cette région beaujolaise des années 1875 aux années 1920.

La cave quant à elle vous fera revivre un autre événement, celui de la libération de la commune d’Anse en septembre 1944. Treize personnes se sont cachées dans cette cave durant les bombardements qui détruisirent tout un quartier de la ville et firent beaucoup de victimes, dont de nombreux enfants. Le président de l’association faisait partie de ces personnes terrées et en garde un souvenir très marqué. Un film d’animation d’environ dix minutes vous sera présenté afin de mieux comprendre le déroulement de ces sombres journées. Le second ouvrage « Ninette, des tranchées à la résistance » écrit par Jean Reby-Fayard, vous narrera cette histoire.

 

 

Sources : ©Musée associatif « Engrangeons la Mémoire »

 

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Infos pratiques

Adresse

32 Rue du 3 septembre 1944, 69480
Anse
04 74 04 96 22

Tarifs

- Plein tarif 3.50 €- Jeunes 3 €- Groupes 3 € à partir de 15 pers.- Gratuité accompagnateurs scolaires

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, sur réservation

Fermetures annuelles

Fêtes de Noël et jour de l’an (environ 2 semaines) – Mi-Juillet à début Août (environ 3 semaines)Office de tourisme de référence - 3 Rue du 3 Septembre 1944 - 69480 Anse - 04 74 60 26 16

Mémorial National de la prison de Montluc

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©Bertrand Pichene - ONACVG

Le Mémorial National de la prison de Montluc rend hommage aux près de 10 000 résistants, Juifs et otages, victimes de l’occupant nazi entre 1943 et 1944. Haut lieu de la mémoire nationale et site emblématique de la Seconde Guerre mondiale à Lyon, cette prison traverse l’histoire du 20ème siècle, entre 1921 et 2009, date de sa fermeture comme maison d’arrêt pour femmes.



Construite en 1921, la prison de Montluc n'est réellement utilisée qu'à partir du début de la Seconde Guerre mondiale. Prison militaire du régime de Vichy à partir de 1940, elle est ensuite réquisitionnée par l’occupant nazi de janvier 1943 à août 1944, à la suite de l’invasion de la zone sud de la France par l’armée allemande. Prison militaire de la Wehrmacht, Montluc passe rapidement sous le contrôle de la Gestapo de Lyon et de son chef, Klaus Barbie.

Lieu d’internement de près de 10 000 hommes, femmes et enfants durant l’occupation allemande, et notamment des enfants d’Izieu, de Jean Moulin et de Marc Bloch, la prison de Montluc est un lieu emblématique des politiques de répression et de persécutions allemandes et françaises dans la région de Lyon, et l’une des principales portes d'entrée vers la déportation et les exécutions.

Devenue prison civile à partir de 1947, elle continue alors de fonctionner avec le tribunal militaire de Lyon et accueille ses différents condamnés, notamment pendant la guerre d'indépendance algérienne.

En février 1983, à la demande du garde des Sceaux Robert Badinter, Klaus Barbie est symboliquement emprisonné à la prison de Montluc durant quelques jours, sur le lieu de ses crimes. Son procès, en 1987, le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité pour crime contre l’humanité.

La prison de Montluc ferme ses portes en tant que maison d'arrêt pour femmes en 2009 et devient, en 2014, un haut lieu de la mémoire nationale ouvert au public. Ce site historique rend hommage aux milliers de résistants, Juifs, et otages, qui y furent internés.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

4 rue Jeanne Hachette 69003
Lyon
04 78 53 60 41

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le site étant actuellement en travaux, les horaires peuvent évoluer (consulter notre site internet)

Fermetures annuelles

Le Mémorial est fermé les jours fériés, ainsi que du 25 décembre au 1er janvier inclus

Mémorial de la Marseillaise

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Rouget de l'Isle chante La Marseillaise, 25 avril 1792, par Isidore Pils. Source : Musée historique de Strasbourg

Ce mémorial retrace l'histoire d'un des symboles les plus forts de la République française : La Marseillaise.

Inauguré en mars 2011, à Marseille, le mémorial de la Marseillaise retrace, à travers une scénographie inédite, l'histoire d'un des symboles les plus forts de la République française : La Marseillaise.

Peu après la déclaration de guerre de la France révolutionnaire à l'Autriche, Claude Joseph Rouget de l'Isle reçoit la commande d'un chant de guerre de la part du maire de Strasbourg pour l'armée du Rhin. C'est ainsi que, dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, est composé le chant qui deviendra l'hymne national français.

D'influence musicale multiple (Ode de Boileau, un concerto pour piano et orchestre de Mozart), son texte s'inspire d'affiches strasbourgeoises de l'époque (les "enfants de la patrie" est le nom donné aux engagés volontaires du Bas-Rhin). Le lendemain, le compositeur présente son œuvre au maire, le baron de Dietrich, en une scène immortalisée par le tableau d'Isidore Pils. Le chant retentit publiquement pour la première fois sur la place Broglie, devant l'hôtel de ville de Strasbourg.

S'étant répandu jusqu'à Montpellier, le chant intitulé alors "Chant de guerre des armées aux frontières" est entonné à Marseille par un délégué du Club des Amis de la Constitution, François Mireur, futur général. Celui-ci coordonne en effet le départ des volontaires du Midi pour le front . il lance ce chant à l'occasion d'un banquet et suscite alors un grand enthousiasme. Publié et imprimé le lendemain, le chant est adopté par les fédérés marseillais comme chant de marche.

Ces soldats l'entonnent ainsi triomphalement jusqu'à leur entrée aux Tuileries, le 30 juillet 1792. Les Parisiens, sans considération pour le titre officiel, baptisent le chant d'un nom qui lui restera : La Marseillaise. S'exprime dans ce nom, l'unité de la nation combattante, de Strasbourg au Midi, en passant par Paris. Le 14 juillet 1795, bien que concurrencée par un autre chant, Le Réveil du Peuple, La Marseillaise est déclarée "chant national" par la Convention.

Interdit sous l'Empire et la Restauration, le chant est repris et honoré lors de la Révolution de 1830. Le destin de La Marseillaise suit alors l'histoire de la République française. En 1879, Jules Grévy, président de la IIIe République, fait de ce chant connu et patriotique l'hymne national définitif de la France. Sa version officielle est adoptée en 1887.

Interdite en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, La Marseillaise est réaffirmée en tant qu'hymne national sous la IVe et la Ve République, et inscrite dans l'article 2 de la Constitution.

Au-delà de sa postérité politique, La Marseillaise eut une influence musicale non négligeable. En 1830, Berlioz compose une orchestration qu'il dédie à Rouget de l'Isle, avec comme dédicace "Pour tout ce qui a un cœur, une voix, et du sang dans les veines". En 1872, Franz Liszt compose une fantaisie pour piano sur l'air de La Marseillaise. Igor Stravinsky en fait une transcription pour violon solo et Dimitri Chostakovitch l'utilise pour sa musique du film La Nouvelle Babylone. Pierre Dupont, chef de la musique de la Garde républicaine entre 1927 et 1944, compose l'arrangement officiel de l'hymne national, version qui est encore d'usage. De nombreux artistes, des chanteurs lyriques aux chanteurs de variétés, ont prêté leur voix à ce chant et en ont offert de multiples interprétations.

En créant un Mémorial, la ville de Marseille a voulu retracer l'histoire de l'hymne national depuis son origine et rappeler le rôle actif des Marseillais dans la Révolution française. C'est pourquoi, a été choisi, comme emplacement, l'ancien Club des Jacobins, à proximité duquel les fédérés marseillais partirent pour Paris, en 1792, en entonnant le chant révolutionnaire.

Sur 300 m2, sont déployés trois espaces thématiques. La salle des Marseillaises permet aux visiteurs de découvrir quelques unes des différentes versions ou variantes du chant révolutionnaire et de ses interprétations (il en existe plus de 600), de son origine à nos jours. Dans la salle des Doléances, neuf sculptures représentant des personnages historiques ou fictifs s'animent tour à tour dans un vif dialogue. Ainsi, Mirabeau, Moisson, La Cayolle... commentent, depuis Marseille, la Révolution française et le rôle joué par les habitants de la ville lors de ces événements. Enfin, dans la salle du Jeu de paume, à partir d'un dispositif multimédia mêlant images et sons, le visiteur est plongé dans l'époque révolutionnaire et peut vivre la marche des fédérés vers Paris rythmée par le chant de La Marseillaise.

Le Conseil municipal de décembre 2013 a voté le rattachement du Mémorial de la Marseillaise au Musée d'Histoire de Marseille.

 

Mémorial de la Marseillaise

23-25 rue Thubaneau - 13001 Marseille

Tel : 04 91 55 36 00

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Infos pratiques

Adresse

23-25 rue Thubaneau 13001
Marseille
04 91 55 36 00

Horaires d'ouverture hebdomadaires

MARDI et VENDREDI Visite libre à 10h30 et à 15h après achat des billets à l'accueil du musée d'Histoire de Marseille :Scolaires, centres aérés, public du champ social :sur réservation uniquement au 04 91 55 36 00 **tarif plein : 6 €, réduit : 3 €Billet couplet avec le musée d’Histoire et le musée des Docks romains

Musée de la Résistance en Morvan

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Inauguré le 26 juin 1983 par François Mitterrand, le musée est l’œuvre d’historiens et d’anciens résistants.

Situé au sein de la Maison du Parc naturel régional du Morvan, le musée permet de comprendre le rôle et l’importance de la Résistance dans la région, durant la Seconde Guerre mondiale.


- Actualité - juillet 2022 -
> Jeudi 28 juillet à 14h, Ouroux-en-Morvan | Sortie commentée au maquis Bernard | Ouroux-en-Morvan - Affiche
Documentaire sur l'histoire du massacre de Dun-les-Places

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morvan


Grâce à sa collection importante, le musée offre une proximité avec l’Histoire.

De nombreux objets, documents d’archives, matériels, photographies, armes… sont présentés à travers trois salles : Occupation, Résistance, Libération et Mémoire.

Un portrait de la « Galerie Numérique » du Morvan, au cœur de la visite, plonge le visiteur dans l’univers de la vie dans les maquis.

L’Occupation

La première salle sur l’Occupation aborde le sentiment patriotique et la défense du Morvan dès 1940, puis le poids de l’Occupation allemande : occupation des villes et villages, restriction des libertés, rationnement, réquisitions, répression nazie…

La Résistance

Face à la propagande allemande et vichyste, la Résistance s’organise : tracts et journaux clandestins, courageuses interventions de personnalités du Morvan, motivations…

Cette deuxième salle présente les premiers actes de Résistance jusqu’à la formation des Maquis (matériels divers, photographies, armes, tenues…) et l’aide apportée par les alliés (parachutages, containers, cartes, mannequin…)

La Libération et la Mémoire

Le Morvan occupe une position stratégique dans la Libération du territoire.

Les Maquis libèrent le Morvan en septembre 1944 : sabotages, combats, batailles (photos, reconstitution, objets…).

Enfin, la visite se termine sur la Mémoire et la philosophie de la Résistance (photographies de manifestations du souvenir, de stèles et de monuments : poèmes, textes, lettres…).

Galerie Numérique

« Les Maquis du Morvan » : nouveau portrait de la Galerie Numérique.

Installée à mi-parcours de l’exposition permanente, son portrait « Les Maquis du Morvan » est un espace de projection immersif présentant la vie quotidienne dans les maquis.

Dans cet espace, un film est diffusé sur deux écrans : d’un côté, les documents directement liés à la vie des maquis, de l’autre, la remise en perspective de ces évènements dans le contexte national et international de la guerre.

Cette installation plonge le visiteur dans l’univers des Maquis du Morvan, pour y découvrir leur organisation au quotidien : les actions, le campement, le rôle du chef, la faim, la peur, le courage…

De la petite à la grande Histoire, cette fresque parle des personnes, femmes et hommes, qui composèrent ces maquis et qui jouèrent un rôle central dans la libération de la France.

Activités Pédagogiques

Le musée est un espace qui répond pleinement aux exigences des programmes d’histoire, histoire des arts, éducation morale et civique des écoles, collèges et lycées. Il offre aux élèves et aux enseignants l’opportunité d’aborder de façon concrète différentes thématiques propres à la Seconde Guerre mondiale tout autant que les notions de droits humains, de liberté, d’engagement, de tolérance et de solidarité. Il permet également d’envisager une réflexion sur les valeurs de la République française et les principes fondateurs de la Construction européenne.

Enfin, il permet aux élèves de comprendre concrètement l’engagement citoyen.

 

Expositions, conférences, projections, événements nationaux (JEP, nuit des musées, etc.), cérémonies…

cliquez pour accéder à cet espace

 

Offre pédagogique (ateliers, visites adaptées, dossiers pédagogiques…)

Cliquez pour accéder à cet espace

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance en Morvan
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Infos pratiques

Adresse

Maison du Parc 58230
Saint-Brisson
03 86 78 72 99

Tarifs

Plein tarif : 6,50 €- Jeunes : 4 €- Groupes : 4 €- Gratuité : enfants – de 8 ans et ambassadeurs (adhérents à l’association « Morvan, terre de Résistances – ARORM »)- Pass/tarifs groupés éventuels (enfants de 8 à 15 ans, chômeurs, famille de 4 personnes et +, Pass « Clé des Musées » et étudiants) : 4 €- Pass Résistance (accès au Musée de la Résistance et au Mémorial de Dun-les-Places) : 8,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 18h de Mai à Septembre.Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 17h en Avril, Octobre et Novembre.Tous les jours de 10h à 13 et de 14h à 18h de Juillet à Août.

Fermetures annuelles

Du 11 Novembre au 1er Avril.Office de tourisme de référence : Maison du Parc – 58230 Saint-Brisson - Tel : 03 – 86 – 78 – 79 – 57

Mémorial Jean Moulin

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© Ville de Caluire-et-Cuire

Qualifiée de « Capitale de la Résistance », Lyon et sa région furent le théâtre d’évènements majeurs de la Résistance et de la répression nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi les nombreux sites commémoratifs, le Mémorial Jean Moulin est, avec la prison de Montluc et le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, l’un des 3 hauts lieux de mémoire consacrés à cette période.

C’est à Caluire et Cuire, le 21 juin 1943, que Jean Moulin, représentant personnel du Général de Gaulle, chef des Mouvements Unis de la Résistance et président du Conseil National de la Résistance, fait ses derniers pas d’homme libre. En début d’après-midi, il sera arrêté par Klaus Barbie et la Gestapo avec 7 résistants responsables de l’Armée Secrète. Les suites de cette arrestation furent tragiques : Jean Moulin fut torturé et mourut lors de son transfert vers l’Allemagne.

La maison du Docteur Dugoujon, devenue Mémorial Jean Moulin en 2010, est inscrite à l’Inventaire des Monuments historiques et labellisée « Maison des Illustres ». Réhabilitée dans le respect de son aspect originel, elle constitue l’une des traces les plus importantes et bien conservées de la Résistance française dans la région de Lyon. Trois salles mémorielles permettent d’imaginer le cadre de l’arrestation du 21 juin 1943. La salle multimédia est un espace non mémoriel aménagé en sous-sol dans l'ancienne cave du docteur. Elle permet au visiteur d'approfondir ses connaissances et ses réflexions sur la période à travers des outils numériques et une scénographie repensée autour de la citoyenneté et des valeurs de la République.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Place Jean Gouailhardou 69300
Caluire-et-Cuire
04 78 98 85 26

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pour les individuels : les mercredis et samedis (les mardis, mercredis, jeudis et samedis pendant les vacances scolaires de la zone A) - Départ des visites guidées à 11h, 13h30 et 15h / Pour les groupes (adultes ; scolaires ; jeune public) : les mardis : de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h, les mercredis : de 9h à 12h30, les jeudis : de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h Le Mémorial est ouvert les 11 novembre, 8 mai et 14 juillet

Fermetures annuelles

Entre le 1er et le 15 août inclus et entre Noël et le jour de l’An

Cimetière militaire français de Shuhogahara à Kobe

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Cimetière militaire français de Shuhogahara. Source : Ambassade de France à Tokyo

Le cietière militaire français de Shuhogahara à Kobé, au Japon, rassemble les corps de 40 soldats tombés lors de l'expédition de 1864.

 

La nécropole de Shuhogahara à Kobé est gérée par les services du consulat général de France à Osaka-Kobé. Elle abrite, depuis 1868, les dépouilles de 40 membres du corps expéditionnaire de 1864.

 

 

A partir du milieu du XIXème siècle, le Japon, à la suite de la Chine, doit accepter d'ouvrir sa mer intérieure afin de nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la Prusse, les Pays-Bas, le Portugal et la France.

Ces nouveaux venus sur le marché japonais inquiètent la population, renforçant le parti nationaliste face au régime du shôgunat.

Les actes d'hostilité se manifestent dès le mois de septembre 1862 avec l'assassinat du négociant britannique Richardson. Le 25 juin 1863, les batteries côtières de Shôshû font feu sur le "Pembroke", bâtiment américain, alors qu'il franchit le détroit de Shimonoseki. Le 7 juillet, l'aviso "Kien-chan", de la marine française, subit les mêmes attaques.

Le 20 juillet 1863, l'Amiral Jaurès, à la tête du "Tancrède" et du "Sémiramis" bombarde les batteries du détroit de Shimonoseki, débarque un régiment de 250 hommes, et fait incendier deux villages. Le 15 août, l'Amiral Kuper fait bombarder Kogashima par la Royal Navy en représailles de l'assassinat de Richardson.

 

La mer intérieure japonaise reste interdite cependant aux occidentaux. Des négociations s'ouvrent au mois d'août à Paris et le 20, le Japon s'engage à ouvrir le détroit de Shimonoseki. Le Shogun se récuse cependant cinq jours plus tard. Le Shogun décrète le 30 septembre l'expulsion des étrangers et la fermeture du détroit de Yokohama.

Les occidentaux lancent alors une expédition composée de neuf bâtiments britanniques, quatre navires néerlandais, trois français - le "Tancrède", le "Sémiramis" et la frégate "Dupleix" - , et un américain. La flotte se concentre le 4 septembre en face d'Hiroshima et se lance à l'attaque des forts du détroit de Shimonoseki les 5, 6 et 7 septembre 1864. Le 8, le Shogun se soumet et, le 22 octobre, les détroits japonais sont définitivement ouverts. Treize hommes seront tués lors de cet engagement.

 

En 1868, une nécropole de 80 m2 est réalisée au lieu de Futatabi, sur le territoire de Kobé. Elle se compose d'un carré où reposent 29 marins et officiers de Marine décédés pendant ces années de lutte, et d'un monument commémoratif élevé à la mémoire des victimes du massacre de Sakai et des onze marins blessés ou tués à bord du "Dupleix".

 

Le site est entretenu par le Consulat général de France à Osaka-Kobé, grâce à la dotation budgétaire annuelle octroyée par le ministère de la défense.

 

Renseignements pratiques

Ambassade de France à Tokyo 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku Tokyo (106-8514)

Tél.: 03-5420-8800

www.ambafrance-jp.org

 

Consulat Général de France à Osaka-Kobe

Cristal Tower 10 F 1-2-27 Shiromi Chuo-ku Osalka 540-6010

Tél. : (06) 4790-1500

Fax : (06) 47901511

www.consulfrance-osaka.org.jp

Courriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Shuhogahara 650-0033
Kobe
Consulat Général de France à Osaka-KobeCristal Tower 10 F1-2-27 Shiromi Chuo-kuOsalka 540-6010Tél. : (06) 4790-1500Fax : (06) 47901511www.consulfrance-osaka.org.jpCourriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Cimetière militaire français de Keelung

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Cimetière français de Keelung. Source : Photo Isabelle et Bruno Frebourg

Ce cimetière de Keelung à Taïwan regroupe les corps de sept cents officiers, sous-officiers et soldats morts en 1884-1885.

 

Le cimetière militaire français de Keelung à Taïwan regroupe les corps de plus de sept cents officiers, sous-officiers et soldats morts au champ d'honneur lors de l'expédition de l'Amiral Courbet en 1884-1885.

 

 

L'histoire du cimetière de Keelung est liée à l'aventure coloniale française en Extrême-Orient.

Dès 1858-1859, la France mène, aux côtés du Royaume-Uni, deux expéditions militaires en Chine. Rigault de Genouilly prend Saïgon en février 1859 et y installe une base navale. Cinq ans plus tard, le traité de Saïgon (5 juin 1862) contraint l'empereur d'Annam à céder les provinces du Sud Vietnam. Toujours plus intéressé par le commerce avec la Chine, Paris décide en 1881 de former un corps expéditionnaire afin de prendre possession du Tonkin.

Les 4 000 hommes, dirigés par le général Bouet, l'Amiral Courbet et le Commissaire de la République Harmand, prennent pied dans le Sud, y imposant le protectorat français. L'empereur d'Annam, réfugié dans le Nord, demande à Pékin, son suzerain, d'intervenir.


L'Amiral Courbet décide alors d'occuper les îles Pescadores (Peng-hu) et Formose (Taïwan) dans le but de dissuader toute intervention chinoise dans la péninsule. A la fin du mois d'août 1884, les navires français bombardent le port de Keelung, au nord de l'île de Formose, et débarquent sur le littoral. Desservis par un relief montagneux prononcé et un système de défense moderne (la place est équipée de canons Krupp), les troupes françaises doivent se résigner, après avoir bombardé le port de Tamsui (en octobre), à mettre l'île en état de blocus, en attendant des renforts qui arrivent au mois de janvier 1885. Le 7 février, l'Amiral Courbet donne l'ordre d'attaquer les forts de Keelung.

Huit cents soldats français de la Légion Etrangère sont engagés. Les Chinois sont déterminés cependant à se maintenir : 30 000 hommes stationnent dans le nord de Formose en mars, les fortifications sont constamment renforcées. La progression du corps expéditionnaire est lente et difficile. Une centaine d'hommes tombent pour la prise du "Fort Bambou". Les fièvres tropicales et le choléra en immobilisent d'autres. L'Amiral Courbet, dans la nécessité d'obtenir une victoire rapide, change ses plans.


Le 31 mars, la flotte française se rassemble devant les îles Pescadores et en bombardent les forts . le 1er avril, les Chinois se rendent - le blocus de Formose est levé quelques semaines plus tard.

 

Le traité de Tien-Tsin, le 9 juin 1885, confirme le protectorat français sur l'Annam et met fin à l'occupation française des Pescadores. Près de sept cents soldats sont morts lors de cette expédition, dont 60 % de maladie.

Entre juin et juillet 1885, le Génie français réunit les corps dans deux cimetières militaires à Keelung (Formose - Taïwan) et Makung (Pescadores - Peng-hu). En 1890, l'équipage de "L'Inconstant" érige un monument commémoratif à Keelung qui est placé sous la protection des autorités chinoises. En 1897, alors que Formose est sous domination chinoise, la France passe un accord d'entretien des sépultures avec le gouvernement général de l'île. Le cimetière, initialement situé en bord de mer, est déplacé par les Japonais en 1903, causant la destruction de 196 des 200 stèles élevées en ces lieux. En 1909, le cimetière de Keelung accueille les dépouilles des combattants enterrés au Nord de Taïwan. La parcelle choisie est d'une superficie de 0,1630 hectares et se situe à Tchong Pan Teou, dans le district Tchong Tcheng de Keelung. En 1929, l'ambassade de France à Tokyo accepte de prendre en charge et de s'occuper de l'entretien des cimetières de Keelung et de Makung.

 


La fin de l'occupation japonaise de Formose à la suite de la Seconde Guerre mondiale se traduit par un abandon des sépultures. Les corps des soldats, les stèles du cimetière de Makung, ainsi que les cendres du lieutenant d'infanterie de Marine, Louis Jehenne et de Marie Joseph Louis Dert, sous-commissaire de la Marine, sont transférés à bord du "Pimodan" dans le cimetière de Keelung en 1954.


Le monument à la mémoire de Courbet, édifié au Mont Shetou, en baie de Fengkuei face au port de Makung, est déplacé - les restes de l'Amiral sont ramenés en France. Un nouveau monument commémoratif, élevé par les autorités locales, est inauguré le 27 mars 1954. Le 5 août suivant, les autorités françaises et chinoises, s'accordent sur la location, pour une durée de 90 ans, du terrain occupé par les cimetières de Keelung et de la stèle commémorative de Makung.

 

La gestion des lieux est assurée jusqu'en 1993 par le représentant français de l'ambassade. Le secrétariat général de l'Institut français de Taïwan lui succède avec le concours financier du ministère de la défense. En 1997, sur décision ministérielle française, la gestion et l'entretien du cimetière reviennent, après accord, à la mairie de Keelung. Sur les îles Pescadores, la ville de Makung rénove le site du Mont Shetou en y implantant différents monuments commémoratifs néerlandais, japonais et français. Elle a classé le cimetière monument historique depuis 2001.

Une cérémonie commémorative est organisée chaque année pour le 11 novembre.

 


Institut français de Taipei

10F, 205 Tun Hwa N. Road Taipei 105

Tél : (886-2)3518-5151

Fax : (886-2)3518-5193

www.fi-taipei.org

Courriel (secrétariat général) : iftaipei@netscape.net

 

Horaires

Le cimetière est ouvert au public toute l'année

 

 

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Infos pratiques

Adresse

200
Keelung
Te. : (886-2)3518-5151Fax : (886-2)3518-5193

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Châteaudun

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Place du 18 octobre - Châteaudun. Source : carte postale

Ce circuit proposé est dédié aux évènements du conflit de 1870 qui ont marqué la ville de Châteaudun.

Chemin de mémoire dans la ville

Le circuit proposé est dédié aux évènements du conflit de 1870 qui ont marqué la ville de Châteaudun.

Cinq totems illustrés relatent la défense héroïque des Dunois face aux Prussiens, le 18 octobre.

Les trois premiers sont implantés sur la place du 18 octobre, le quatrième rue Jean Moulin et le dernier à côté du monument de la défense, sur le Mail.

Cette bravoure valut à la ville, par décret du 3 octobre 1877, le droit de faire figurer dans ses armoiries la croix de la Légion d'honneur. La place Royale a été dénommée place du 18 octobre, en 1884, en souvenir de cette journée.

Les événements

Après avoir réalisé le blocus de la capitale dès le 20 septembre, des groupes d'Uhlans très mobiles avancent en Beauce. Du 26 septembre 1870 au 6 janvier 1871, l'armée ennemie sillonnera sans relâche et en tous sens le département d'Eure et Loir. Châteaudun se trouve depuis début octobre sous le commandement du général Ernest de Lipowski. Les Dunois ont érigé 28 barricades dans la ville en état de siège. Ce 18 octobre, Châteaudun ne compte que 1 200 francs-tireurs, gardes nationaux sédentaires et sapeurs-pompiers. Une force militaire de 12 000 Prussiens emmenée par le général von Wittich se présente à l'Est. Ils sont armés de 24 canons et 2 obusiers. Vers midi, sept coups de canon sont tirés en direction de la gare.

Vers 18h, la barricade rue Galante (rue de Civry) cède, isolée et trop en avant. La poussée ennemie ne peut alors plus être maintenue. Les francs-tireurs battent en direction du centre ville, malgré l'obscurité. Les Prussiens cherchent à envahir la place. Un terrible combat nocturne s'ensuit. Par trois fois l'ennemi est repoussé dans les rues de Chartres (rue Jean Moulin) et d'Orléans (rue de la République). On se bat sous des arceaux de flamme et les cadavres couvrent littéralement le sol. Ce combat est immortalisé par le peintre Philippoteaux (l'original du tableau se trouve dans le bureau du maire de Châteaudun) Malgré les derniers élans de courage, les défenseurs doivent renoncer à prolonger cette lutte désormais sans espoir.

Toute cette journée, une grêle d'obus et de fusées incendiaires s'abat sur la ville au rythme de 10 coups par minute. Les maisons s'effondrent, les toitures s'entrouvrent. Dans la nuit du 18 au 19 octobre, les Prussiens mettent le feu à toutes les demeures, pillent, violent ou contraignent les habitants à la fuite. A l'Hôtel du Grand Monarque, où les Prussiens s'étaient fait servir un excellent dîner de 70 couverts, la gérante se jette aux pieds du général von Wittich pour le supplier d'épargner son établissement. Mais le duc de Saxe enflamme les rideaux. Le bâtiment disparaît en peu de temps. Ces atrocités durent toute la nuit et la journée suivante. Un monument en hommage aux victimes de la défense a été érigé dès 1873 au cimetière du Champdé. Mais pour glorifier le souvenir du devoir accompli et de la résistance chevaleresque de Châteaudun, une souscription nationale est ouverte et, le 18 octobre 1897, le monument de la défense est inauguré sur le Mail.

Sculpté par Antonin Mercié, la statue de bronze représente une femme avec une couronne murale sur la tête qui personnifie la ville de Châteaudun. Grièvement blessée, elle s'affaisse, appuyée contre un franc-tireur de Paris. Celui-ci, le fusil à l'épaule, résiste toujours et brûle ses dernières cartouches.

 

Ville de Châteaudun

 

Monuments aux morts :

28_Châteaudun - Monument de la Défense

28_Châteaudun

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Infos pratiques

Adresse

place du 18 octobre 28200
Châteaudun

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Hôtel du Gouverneur militaire de Lyon

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Vue extérieure. Source : site defense-lyon.fr

Cet hôtel a été construit entre 1858 et 1861 par l'architecte Jean Marie Anselme de Lablatinière, pour le baron Jonas Vitta...

Installation du Gouvernement militaire à Lyon

En passant par Lyon au retour de sa campagne d'Egypte, Napoléon Bonaparte prend conscience de l'intérêt économique et stratégique que représente cette ville au confluent du Rhône et de la Saône et décide d'y installer une haute autorité militaire.

Le 6 nivôse de l'An XI (15 mai 1804), le Conseil municipal passe une convention avec l'Etat impérial aux termes de laquelle ce dernier cède gratuitement à la ville le Claustral des Dames de la Déserte, en échange de quoi la ville s'engage à loger à perpétuité la plus haute autorité militaire de la place. Peu confortable et surtout peu fonctionnel, le Claustral sera occupé par l'autorité militaire jusqu'en 1812.

Entre 1812 et 19l3, le commandant de région devenu gouverneur en 1875, fut logé successivement à l'Hôtel Varignan (Place Bellecour), à l'Hôtel-de la Valette (également appelé Hôtel de Malthe et situé à l'angle de la rue du Plat et du quai Tilsitt), puis à l'Hôtel Varissan (également appelé Hôtel de Boissac et situé à l'angle des rues Sala et de Boissac).

Fin 1913, jugeant l'Hôtel Varissan peu approprié aux charges de réception du gouverneur, Edouard Herriot, maire de Lyon, propose à son conseil un projet d'achat de l'Hôtel Vitta sur les bases suivantes : échange de l'Hôtel Varissan, estimé à 600 000 francs, contre l'Hôtel Vitta, estime à 800 000 francs, la ville payant une soulte de 200 000 francs au baron Vitta. Le baron Joseph Vitta, qui vivait déjà depuis plus de 10 ans entre Paris et Nice, souhaitait en effet vendre son hôtel. La ville ayant réduit de 100 000 francs l'estimation de l'Hôtel, la baron accepta la transaction mais retira tout le mobilier.

Début 1914, le général Pouradier-Duteil prenait possession des lieux et depuis cette date l'Hôtel Vitta sert de résidence au gouverneur militaire de Lyon.

Construction de l'Hôtel du Gouverneur

En 1857, le baron Jonas Vitta, banquier et marchand de soie piémontais, se porta acquéreur d'un terrain de 1 600 m2 correspondant aujourd'hui au 38 et 38 bis avenue Foch et au 29 rue Malesherbes. L'architecte lyonnais Jean Marie Anselme de Lablatinière construisit l'hôtel entre 1858 et 1861 dans le style du Second Empire (style bourgeois marqué par l'influence du baron Haussmann), tout en sacrifiant aux goûts florentins du baron, comme en témoignent la voûte d'entrée avec ses caissons Renaissance, ainsi que les deux fontaines ornées de coquilles situées au fond de la cour ou les galeries à arcades qui relient le bâtiment principal aux communs.

La description extérieure des lieux Le bâtiment principal

II est composé d'une vaste maison de 530 mètres carrés en façade sur l'avenue Foch, élevée de trois étages sur rez-de-chaussée. Les façades de l'avenue et sur cour sont en pierre de Villebois dans la hauteur du rez-de-chaussée et en pierre de Cruaz pour les étages. La couverture est en ardoise. Le côté cour est très élégant avec deux ailes en saillie largement percées de belles fenêtres. Les façades du bâtiment central méritent une attention toute particulière. Les murs du rez-de-chaussée, côté rue et côté cour, présentent un bossage et sont percés de hautes fenêtres en demi-cintre, à chambranle souligné, et avec une base ornée de tables et de motifs ronds. Chaque fenêtre est surmontée d'une clé en forme de console qui semble soutenir la corniche et isole nettement le 1er étage. Les hautes fenêtres du 1er étage sur la façade de l'avenue Foch présentent chacune un appui à balustres et des chambranles finement ornés de reliefs décoratifs avec, en clefs, une tête sculptée d'homme ou de femme surmontée soit d'une palmette soit d'un fleuron. Sur la façade donnant sur la cour, les fenêtres sont séparées par des pilastres saillants du nu du mur auxquels ils sont adossés. Les fûts, sobres, sont surmontés de chapiteaux de style corinthien. Au second étage, les fenêtres décorées sont séparées par des guirlandes de fruits.

Les communs

Au fond de la cour se trouvent les communs disposés en demi-cercle. Le rez-de-chaussée, en pierre de Villebois, est percé dans sa partie centrale d'un portail et d'un porche qui fait face à celui du bâtiment principal. Il ouvre sur la rue Malesherbes. Sur les ailes de ce demi-cercle, six hautes et larges portes en plein cintre rythment la construction. Ces communs abritaient de belles écuries dont les mangeoires sont en partie préservées. L'unique étage est en briques et pierres de taille. Les toits à la Mansart comptent dix œils de bœuf, un onzième abritant une horloge sur la partie centrale du pavillon.

La description intérieure du bâtiment principal

Le rez-de-chaussée

L'aile sud (à gauche en entrant par le porche), organisée pour le personnel et les services de la maison Vitta, est dotée d'un entresol ayant un accès direct à la chambre Vitta. Cette aile est desservie par un large escalier de pierre. L'aile nord s'ouvre par un vestibule dont le sol est pavé de mosaïques. A gauche, le salon du baron Vitta et de son épouse est désormais le bureau du gouverneur militaire de Lyon. A droite, trois pièces en enfilade donnant sur l'avenue Foch sont occupées par les bureaux du cabinet du gouverneur. L'escalier d'honneur conduit dans un premier temps à un palier où on peut admirer d'une part la verrière, et d'autre part de grands miroirs qui laissent entrevoir la grande galerie du 1er étage sans perdre de vue le vestibule d'entrée.

L'étage

La galerie des portraits témoigne de l'intérêt que le baron Jonas Vitta portait aux arts. Grand amateur de peintures et collectionneur, il voulut faire de cette pièce, éclairée par de hautes fenêtres donnant sur la cour, sa galerie des tableaux. Au temps des Vitta, les murs de cette galerie accueillaient des œuvres de nombreux artistes amis de la famille : Delacroix, Géricault, Chéret (dont l'actuel musée à Nice est l'ancienne maison de campagne des Vitta)... Les meubles de marqueterie Boulle sont mis en dépôt par le Musée des Beaux-Arts de Lyon. Le fumoir, situé à droite de l'escalier, dans l'aile nord de l'Hôtel, est garni sur ses murs de cuir de Cordoue repoussé. Cette décoration rappelle les origines marranes (juif de la péninsule ibérique converti de force au catholicisme) du baron. Éclairée par quatre hautes fenêtres, cette pièce possède une très belle cheminée en bois, joliment sculptée, avec son horloge encastrée. Dans l'aile sud de l'Hôtel, faisant pendant au fumoir, se trouve la magnifique chambre Vitta, de style empire, appelée également " chambre du Ministre ". La salle à manger, située à gauche de l'escalier, était autrefois la salle la plus richement ornée de l'Hôtel car murs et chaises étaient entièrement recouverts de tapisseries d'Aubusson. Malheureusement, cette décoration a aujourd'hui disparu, seul reste un pare-feu tendu de la toile d'origine. De style Napoléon III, richement décoré à la feuille d'or et éclairé par un somptueux lustre de bronze et de cristal, le grand salon est la pièce dont la décoration d'origine a été la mieux préservée en dépit de la disparition des fresques qui ornaient autrefois le plafond. La grande cheminée est parée de deux luminaires en onyx d'Algérie coiffés d'un bouquet à dix torches en bronze richement travaillé. Boudoir contigu au grand salon, le petit salon servait autrefois d'antichambre, mais fut aussi utilisé comme salon de musique.

Le Gouverneur Militaire de Lyon aujourd'hui

Aboli en 1791 par l'Assemblée Constituante puis rétabli sous la Restauration, le titre de Gouverneur Militaire est aujourd'hui principalement honorifique et protocolaire. Héritage du passé et plus particulièrement du décret du 4 octobre 1891 qui stipulait que l'officier à qui incombait la défense d'une place de guerre ("ville fortifiée pourvue d'une simple enceinte ou d'une enceinte à forts détachés" ce qui était le cas de Lyon) portait le titre de gouverneur, l'officier général de haut rang qui habite cet Hôtel est Commandant d'armes de la garnison de Lyon. A ce titre il est l'autorité militaire compétente pour les relations de service courant entre les armées et les autorités civiles locales ainsi que pour tout ce qui touche au respect de la discipline générale dans les armées à l'extérieur des enceintes militaires ainsi qu'à la participation militaire aux cérémonies publiques. Le Gouverneur Militaire de Lyon est aussi et avant tout Commandant de la région terre sud-est et officier général de la zone de défense sud-est. Il exerce son autorité dans plusieurs domaines sur 76 formations ou organismes répartis sur 5 régions économiques, 25 départements et représentant une population de 38 000 hommes et femmes, militaires et civils de la Défense. Officier général de la zone de défense sud-est, il est le conseiller militaire du préfet de région, préfet de zone. Il exerce cette responsabilité dans un double cadre : celui de la participation des armées aux missions de défense civile et celui de la préparation, et éventuellement de la mise en œuvre, des mesures de défense opérationnelle.

 

Hôtel du Gouverneur militaire de Lyon

38, avenue Foch - 69006 Lyon 

 

Musée d'histoire militaire de Lyon et de la région Rhône-Alpes

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Infos pratiques

Adresse

38 avenue Foch 69006
Lyon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Mémorial de la Résistance du Vercors

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Vue panoramique. Source : Mémorial de la Résistance du Vercors

Le Mémorial est un monument commémoratif, un lieu de mémoire, de recueillement.

En 360°, partez à la découverte des nécropoles du Vercors (Drôme/Isère)

 

Entrez dans la forteresse et plongez dans le quotidien des maquisards. Un parcours symbolique de l'ombre à la lumière... Vassieux « Ici commence le Pays de la Liberté » L'histoire du premier et du plus important maquis de France.

À la différence d'un musée d'objets, le Mémorial recourt à la mise en scène, image, son et lumière.

Une architecture intégrée

Respectant le site naturel environnant exceptionnel, cette citadelle enchassée dans la montagne, laisse libre et intact le creux d'une combe. Le bâtiment camouflé, recouvert par la végétation, rappelle la clandestinité des maquisards.

Œuvre d'une grande puissance évocatrice

1 200m2 recréent l'atmosphère d'époque à travers un ensemble de codes à décrypter. Tout est conçu pour comprendre et ressentir ce que furent l'espoir et les drames d'alors.

Un message universel de vigilance et de solidarité

Le Mémorial est un monument commémoratif, un lieu de mémoire, de recueillement. Il entretient le souvenir des évènements tragiques de juillet 1944 et rend hommage aux hommes et aux femmes qui ont combattu pour la liberté. La visite incite à la réflexion grâce aux documentaires et aux témoignages : analyse et compréhension des comportements humains dans leurs actes de grandeur comme dans la barbarie. L'objectif est de souligner la valeur universelle du témoignage du Vercors. Il s'agit de faire entendre le message de la résistance, de toute résistance, au plus grand nombre. Toutes les résistances ne conduisent pas à la victoire, mais toutes mènent à la dignité. Le Mémorial accueille 37 000 visiteurs par an (dont 50% d'enfants).

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Infos pratiques

Adresse

Col de La Chau 26420
Vassieux-en-Vercors
04 75 48 26 00

Ouvrage de Rimplas

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Vue générale du gros-ouvrage de Rimplas. Secteur fortifié des Alpes-Maritimes de la ligne Maginot. Source : GNU Free Documentation License

Dénommé ouvrage de la Madeleine, il est le premier de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928.

D'abord dénommé ouvrage de la Madeleine, c'est le premier ouvrage de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928 par décision a effet immédiat du gouvernement français en date du 3 septembre 1927, suite aux multiples déclarations de Mussolini pendant toute l'année sur l'origine italienne de la région de Nice.

L'ouvrage de Rimplas a servi, en quelque sorte, de prototype à la Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) qui n'avait pas encore totalement défini le schéma des futurs ouvrages, étant elle-même dans l'ignorance des spécifications techniques des armements à mettre en place. Plusieurs plans de l'ouvrage de Rimplas sont donc établis, mais ce n'est qu'en novembre 1929 que le plan définitif est adopté. En raison de l'urgence déclarée par le gouvernement, le projet est d'abord pris en charge par la Direction des Travaux de Fortification de Nice en fondant son étude préalable sur le " Programme réduit de défense de Nice " établi en août 1927 par le général Degoutte. Les travaux de fouille commencent le 4 septembre 1928 mais le projet initial est vivement critiqué et rapidement arrêté. La Commission d'Organisation des Régions Fortifiées (CORF) hérite alors du dossier et fait approuver une solution d'ensemble par le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, le 12 février 1929.

Cet ouvrage n'illustre d'ailleurs pas les concepts mis en œuvre dans les fortifications ultérieures car il s'agit d'un fort monobloc entouré de murs d'escarpe et dont les blocs sont en action frontale. Ce sont de véritables casemates blindées en acier d'une épaisseur de 20cm noyées dans le béton et qui se prolongent à l'intérieur en enveloppant le canon . l'embrasure est fermée par deux volets également blindés.

La construction du fort se heurte aussi à de nombreux problèmes dus à la friabilité du sol qui oblige à bétonner les fouilles en plusieurs endroits et aux infiltrations d'eau à fort débit . en juillet 1936, des fissures sont encore constatées dans les bétons. Le fort est remis officiellement en août 1937 au 74e Bataillon Alpin de Forteresse (BAF), alors que les travaux ne sont pas totalement achevés.

 

Mission

L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu'à Saint-Dalmas et La Colmiane, à l'Ouest . il peut donc battre de ses feux la route de la Haute Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie. Il peut également faire du tir d'action frontale en direction de la frontière qui, avant la rectification de 1947, passait à moins de 5km de l'ouvrage et longeait l'actuelle D2565 à 1km au plus, la ville de Saint-Martin-Vésubie étant quant à elle pratiquement encerclée aux trois-quarts par la frontière.

Entre Isola, où se trouvait une casemate, et Valabres, au débouché du vallon de Mollières, la frontière longeait carrément la route.

 

Composition

Le gros ouvrage de Rimplas est composé de cinq blocs reliés à une infrastructure de galeries sous roc et de quelques autres aménagements, intérieurs ou extérieurs :

  • Entrée-mixte : 3 créneaux FM, porte mixte, portail téléphérique .
  • B1 : 2 créneaux pour mortier de 81mm, 2 créneaux pour Jumelage de mitrailleuses Reibel (JM) et 1 cloche lance-grenades. Les deux mortiers de 81mm faisaient du tir d'action frontale vers le Nord, mais sans atteindre la frontière .
  • B2 : 1 créneau FM .
  • B3 : 1 cloche GFM et 1 cloche pour jumelage de mitrailleuses Reibel .
  • B4 : 2 créneaux pour canon-obusier de 75mm, modèle 1933, 1 créneau pour canon-obusier de 75mm, modèle 1931, 1 cloche JM, 1 cloche d'observation . les 75/33 ne peuvent cependant pas tirer jusqu'à Isola où se trouve un avant-poste du SFAM . les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille, même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.
  • B5 : 2 créneaux pour canon-obusier de 75mm, modèle 1933, 1 créneau pour canon-obusier de 75mm, modèle 1931, 1 cloche GFM et 1 cloche d'observation (à l'exception de la cloche GFM, ce bloc est identique au précédent). Les 75/33 prenaient la frontière en enfilade jusqu'au delà de Saint-Martin-Vésubie .
  • Un poste optique, situé sur la face Ouest, à l'extérieur, constitué par une casemate sous roc fermée par un masque de béton. Les 75/33 prenaient en enfilade toute la frontière au Nord-Est
  • Une issue de secours, située au-dessus de la falaise Ouest, près de l'actuel relais téléphonique .
  • Une casemate en maçonnerie et couverte d'une dalle en béton armé, située avant le virage de la route qui débouche sur l'esplanade.
  • Le casernement de sûreté situé au village de Rimplas.

 

L'ensemble est complété par un téléphérique à un seul câble du constructeur Brien-Anzun dont la recette inférieure est toujours visible en bordure de la route de la Haute-Tinée. Il avait une longueur de 878 m, pour un dénivelé de 602 m, et pouvait transporter 52 tonnes de munitions ou de ravitaillement par jour avec 21 bennes. L'entraînement était assuré par deux moteurs thermiques.

En 1939, l'ouvrage de Rimplas accueille une grosse garnison de 334 soldats et de 8 officiers appartenant au 84e Bataillon Alpin de Forteresse (BAF) et au 167e Régiment d'Artillerie de Position (RAP).

 

Les combats

En juin 1940, la zone frontalière, entre Saint-Etienne-de-Tinée et Valdeblore, est tenue par quatre Sections d'Eclaireurs Skieurs (SES) appartenant au 84e BAF et au 55e RIA : I/55 au Mont Raja, II/55 au Collet de la Sagne, III/55 au Bifarquet et celle du 84e BAF aux Cabanes de Lenton. Elles ont en face d'elles le bataillon Val Elero du 1er Alpini.

L'Italie a déclaré la guerre à la France le 10 juin, mais l'offensive réelle ne débute que le 20. Ce jour là, des unités de la division Livorno franchissent la frontière près d'Isola et remontent la Tinée jusqu'à mi chemin de Saint-Etienne-de-Tinée, cherchant à s'engager sur le sentier de Roya à Péone par Tolondet, sachant certainement que cette zone n'était pas couverte par les tirs de Rimplas. Ils sont cependant arrêtés au niveau du Pont-Rouge, avant Douans. Aucune source ne fait état de combats dans le secteur les jours suivants et jusqu'à l'armistice.

Le fort de Rimplas est intervenu dans les combats par quelques feux d'interdiction sur la frontière. L'ouvrage lui même n'a jamais été menacé par l'avance ennemie qui n'a pas débouché de la frontière dans ce secteur.

 

Etat actuel

Désarmé après l'armistice du 24 juin 1940, les Italiens ont démonté et emporté les canons de 75mm. Le fort de Rimplas a été réarmé partiellement en 1947 et il a été entretenu par le Génie jusqu'à sa déclassification du domaine public militaire en 1972, date à laquelle il est vendu à la commune de Rimplas. Cette dernière le loua à une société qui l'utilisa comme champignonnière, l'humidité ainsi entretenue contribuant à dégrader les équipements. Le fort était en grande partie ferraillé et il ne reste donc que peu de choses à l'intérieur, mais les peintures de camouflage et les faux créneaux sont toujours bien visibles sur les murs d'escarpe.

L'ouvrage de Rimplas a ensuite été racheté par le Conseil général des Alpes-Maritimes pour en faire un "lieu de mémoire".

Une association créée début 2008, "Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine", a entrepris des travaux de réhabilitation à l'intérieur et à l'extérieur et a ouvert les portes de l'ouvrage à l'occasion des Journées du patrimoine 2009.

 

Ouvrage de Rimplas

Les Amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine

3 Promenade Saint Roch - Hôtel de ville 06420 Rimplas

Tél : 06 80 59 09 94

Fax : 04 93 02 89 19

E-mail : contact@la-madeleine.asso.fr

 

Pour les visites, contactez l'association

Contact Milano Nicolas, Président : nicolas@la-madeleine.asso.fr Icardo Laurent, guide : laurent@la-madeleine.asso.fr

 

Les amis de l'Ouvrage Maginot de la Madeleine

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

06420
Rimplas
06 80 59 09 94

Tarifs

Adultes: 3 € Enfants (+ de 6 ans): 2 € Gratuit : Enfants (- de 6 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

du deuxième weekend de mai au troisième weekend de septembre, le samedi de 14h à 18h

Fermetures annuelles

D'octobre à Avril

Cimetière Américain de Suresnes

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Le cimetière Américain de Suresnes. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de trois hectares fut créé en 1917 par le "Graves Registration Service" et inauguré en 1919.

Le cimetière couvre un terrain de trois hectares dont la libre disposition, exempte de taxes et d'impôts, a été accordée à perpétuité aux Etats-Unis d'Amérique par le gouvernement français.

Etabli en 1917 par le "Graves Registration Service" du Corps d'Intendance de l'armée, il était destiné à accueillir pour leur ultime repos, les soldats tombés au cours de la Première Guerre mondiale. Nombre d'entre eux moururent de leurs blessures ou de maladie dans les hôpitaux de Paris, ou furent victimes de l'épidémie de grippe qui sévit durant la période 1918-1919.

A la fin de la Seconde Guerre, il fut décidé que ce cimetière serait consacré aux victimes des deux guerres mondiales. un carré de tombes supplémentaire fut ainsi créé pour accueillir les dépouilles des 24 soldats inconnus, tombés pendant la Seconde Guerre.

Des loggias et salles-mémorial furent ajoutées d'un côté et de l'autre de la chapelle d'origine. L'enclos des sépultures comporte quatre carrés de tombes . trois d'entre eux pour la Première Guerre avec un total de 1541 tombes et un quatrième où reposent 24 soldats, marins ou aviateurs, tous inconnus, tombés au cours de la Seconde Guerre mondiale.

La Chapelle

Le revêtement extérieur est en pierre calcaire du Val d'Arion et les quatre colonnes du péristyle sont monolithiques. A l'intérieur de la chapelle, les murs et les colonnes sont en pierre de Rocheret. Le plafond est lambrissé de chêne. Quatre plaques en bronze portent les noms de 974 hommes inhumés ou perdus en mer durant la Première Guerre mondiale.

La porte du coté gauche de la chapelle mène vers la loggia de la Première Guerre, un passage couvert dont l'ouverture latérale permet de découvrir les carrés de tombes vers le bas et, au loin, Paris. Le revêtement des murs est en pierre calcaire. La porte du côté droit de la chapelle mène vers la loggia de la Seconde Guerre, semblable à celle de la Première Guerre, à l'exception des inscriptions sur les murs. La chapelle d'origine, conçue par l'architecte Charles A. Platt de New York, fut terminée en 1932. William et Geoffrey Platt, fils de Charles A. Platt ont réalisé les loggias et les salles-mémorial qui furent ajoutées à la chapelle en 1952. Le cimetière d'origine a été inauguré en 1919, le jour du "Mémorial Day". L'inauguration du cimetière de la Seconde Guerre mondiale a eu lieu le 13 septembre 1952.

American Battle Monuments Commission

L'American Battle Monuments Commission (ABMC), fondée par le Congrès des États-Unis en 1923, est une branche autonome du pouvoir exécutif du gouvernement. Elle a pour mission de conserver la mémoire des sacrifices et des exploits des forces militaires américaines là où elles servirent depuis le 6 avril 1917, date de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

 

Visites Ouvert tous les jours (sauf les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00.

L'entrée est libre et les visites guidées gratuites.

Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

 

Accès

Sncf: Depuis Paris Saint-Lazare ou La Défense, gare de Suresnes Mont Valérien

Bus : 160, 241, 360 (arrêt Cluseret Hôpital Foch)

Voiture : Depuis le Pont de Suresnes, suivre les panneaux bleus: American Military Cemetery and Memorial

 

Suresnes American Cemetery

123 bd Washington 92150 Suresnes - France

Tél. : 01 46 25 01 70

Fax : 01 46 25 01 71

E-mail : suresnes@abmc.gov

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37 49

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

123 bd Washington 92150
Suresnes
Tél. : 01 46 25 01 70Fax : 01 46 25 01 71 American Battle Monuments Commission68 rue du 19 janvier BP 5092380 GarchesTel : 01 47 01 37 49

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h00.

Fermetures annuelles

25 décembre et 1er janvier

Courriel : suresnes@abmc.gov

Mémorial de Caen

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Le Mémorial de Caen. ©Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial expose les causes et les conséquences du deuxième conflit mondial, en prenant comme point départ l'année 1918.

[Spécial Centenaire] expo-photos « Photographies du Front d’Orient, 1914-1918 »


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Caen


Inauguré le 6 juin 1988 par François Mitterrand, Le Mémorial de Caen est le musée de référence sur l'histoire du XXe siècle.

Labellisé Musée de France, il cherche à démontrer combien la compréhension du monde impose une connaissance de son histoire. À partir d'une scénographie innovante et chargée d'émotion, cette Cité de l'Histoire pour la Paix propose un voyage historique et une réflexion sur l'avenir à travers trois principaux espaces muséographiques : les tensions internationales et la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide ainsi que le thème de la paix.

Outre sa mission historique, Le Mémorial de Caen s'attache à démontrer la fragilité et les exigences de la Paix et des Droits de l'Homme.

Site culturel et touristique incontournable en Normandie, Le Mémorial de Caen s'ouvre sur des jardins de 35 hectares et est aujourd'hui l'un des premiers sites mémoriels européens avec une moyenne de 400 000 visiteurs par an. Plusieurs fois primé pour ses qualités d'accueil et la richesse de son contenu muséographique, il organise des visites guidées en complément de la visite du parcours.

Quatre espaces permanents et une exposition temporaire au Mémorial de Caen pour mieux comprendre l'histoire du XXe siècle.

Espaces permanents :

  • Berlin au cœur de la Guerre froide
     
  • Taches d'Opinions - L'actualité du monde à travers le dessin de presse
     
  • Guerre mondiale, Guerre totale
     
  • Le Débarquement et la Bataille de Normandie

Le Mémorial de Caen propose à ses visiteurs un système complet d'audioguides multilingues en complément des visites guidées.


Le Mémorial de Caen

Esplanade Eisenhower B.P. 55026 - 14050 Caen Cedex 4

Tél : 02 31 06 06 45 Fax : 02 31 06 01 66

Email : contact@memorial-caen.fr

 

Normandie Mémoire

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Eisenhower - CS 55026 14066
caen Cedex 4
02 31 06 06 44

Cimetière Américain "Aisne-Marne" de Belleau

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Cimetière Américain du bois de Belleau. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de 21 ha, 2289 sépultures, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau.

Ce cimetière, d'une superficie de 21 ha, est situé au pied de la colline sur laquelle se trouve le Bois Belleau où beaucoup de ceux enterrés dans le cimetière perdirent la vie.

Le nom officiel de ce cimetière "Aisne-Marne" correspond au nom de l'offensive "Aisne-Marne" qui se déroula de mai à octobre 1918 essentiellement dans le sud du département de l'Aisne et l'ouest de la Marne. Parmi les 2289 sépultures de cette nécropole, 250 contiennent les dépouilles mortelles de combattants qui n'ont pu être identifiés. Ceux qui reposent ici étaient originaires des 48 Etats américains de l'époque et du District de Columbia. La plupart sont morts lors de la deuxième bataille de la Marne.

La Chapelle

La chapelle fut érigée au-dessus des tranchées de la ligne de front creusées par la 2ème Division Américaine pour défendre le Bois Belleau après sa capture le 25 juin 1918. S'élevant à plus de 24 mètres, c'est un bel exemple de l'architecture romane française. Ses marches extérieures, ses murs, et sa terrasse sont en pierre calcaire de St. Maximin, Savonnières et Massangis. Les sculptures encadrant l'entrée décrivent des scènes de tranchées de la Première Guerre mondiale. Les noms des 1 060 disparus sont inscrits sur les murs de la chapelle.

Le Mémorial est l'oeuvre des architectes Cram & Ferguson, Boston, Massachusetts. Le décor de la chapelle fut conçu par William F. Ross et Cie, East Cambridge, Massachusetts, et exécuté par Alfred Bottiau de Paris. En 1934, le Président des Etats-Unis confia la gestion de ce cimetière, inauguré le 30 mai 1937, jour du Memorial Day, à l'American Battle Monuments Commission.

Le Bois Belleau

Le Bois, d'une superficie de 81 hectares, est un mémorial dédié à tous les Américains qui combattirent durant la Première Guerre mondiale et jouxte le cimetière derrière la Chapelle. On peut y voir des restes de tranchées, des trous d'obus et des vestiges de la guerre trouvés dans les environs.

Un monument érigé par les "Marines" et un mât de drapeau se trouvent dans un îlot sur la route qui traverse la clairière au milieu du bois. Le monument est une stèle de granit noir, portant un bas-relief en bronze de Felix de Weldon représentant grandeur nature un "Marine" attaquant avec un fusil à baïonnette.

Ce monument commémore la 4ème Brigade des "Marines" de la 2ème Division Américaine à qui revient principalement la capture du Bois. Le 30 Juin 1918, ce bois fut officiellement rebaptisé par le Commandant Général de la 6ème Armée française: "Bois de la Brigade de Marine".

Commission américaine des monuments de guerre

Cette agence du gouvernement américain gère 24 cimetières américains et 25 monuments commémoratifs, monuments aux morts et autres lieux de mémoire répartis sur 15 pays. La Commission contribue à concrétiser la vision de son premier président, le général des armées John J. Pershing. Le général Pershing, commandant en chef du corps expéditionnaire américain pendant la Première Guerre mondiale, fit le serment que "le temps ne ternirait pas la gloire de leurs actions".


Visites

Ouvert tous les jours (sauf. Les 25 décembre et 1er janvier) de 9h00 à 17h00.

L'entrée est libre et les visites guidées sur réservation sont gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visi-teurs, afin d'obtenir des renseignements.


Accès

Par l'autoroute A4, sortie 19, puis N3 jusqu'à Belleau


Aisne Marne American Cemetery

02400 Belleau - France

Tél. : 03 23 70 70 90

Fax : 03 23 70 70 94

E-mail : aisne-marne@abmc.gov


American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37 46


American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

02400
Belleau
03 23 70 70 90

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h00.

Fermetures annuelles

Les 25 décembre et 1er janvier

Musée de la cavalerie

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© Musée de la cavalerie à Saumur

Situé en plein cœur de la cité de Saumur, ville du cheval, le musée de la cavalerie est déployé sur 1400 m² dans les anciennes écuries du Cadre Noir.

À travers un parcours chronologique, le Musée retrace cinq siècles d’histoire militaire de la France, depuis les troupes à cheval de l’ancienne monarchie jusqu’au au développement du char moderne au XXIe siècle.

Installées durant plusieurs décennies au sein même du bâtiment historique de l’Ecole de Cavalerie datant de 1767, les collections du Musée de la Cavalerie se donnent à voir depuis 2011 dans les anciennes « Ecuries du manège » de Saumur. Situées sur la place du Chardonnet, haut lieu de l’ « Equitation de tradition française® » inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cet édifice d’une élégante sobriété fut bâti en 1827. Pendant près de 150 ans, il demeura l’écurie du Cadre noir de Saumur, qui rassemblait l’ensemble des instructeurs militaires d’équitation de l’école de Cavalerie.

Rattaché aux Écoles militaires de Saumur, desquelles il dépend au même titre que le musée des Blindés, le musée de la Cavalerie s’intègre dans un vaste ensemble patrimonial, qui comprend tout à la fois un patrimoine mobilier composé d’une très riche collection de militaria, mais aussi immobilier en tant que bâtiment classé au titre des monuments historiques. Ce patrimoine bâti dont la construction débutât dès la deuxième moitié du XVIIIème siècle, forme un ensemble unique en Europe, le plus grand site dédié à l’équitation militaire en Europe.

Également lieu d’évocation du passé glorieux et parfois tragique des anciennes troupes montées, le musée participe enfin à la promotion et à la conservation d’un véritable patrimoine immatériel, où se mêlent mémoire et traditions et dont le fameux Carrousel de Saumur donne chaque été en juillet une éloquente illustration. Dans cette perspective, le musée contribue à maintenir cet ‘‘esprit cavalier’’, dont le panache légendaire, le gout de l’élégance et parfois de la fantaisie demeurent aujourd’hui encore, la marque de celle qui jadis se nommait « la reine des Batailles ».

*****

Articulé autour d’une muséographie didactique et moderne, le musée de la cavalerie permet de retracer six siècles d’histoire militaire de France à travers une riche collection d’uniformes, d’armes, d’emblèmes et d’objets en tous genres représentatifs de la cavalerie puis de l’arme blindée française.

Le Musée comprend un espace dédié aux expositions temporaires qui y sont chaque année organisées.

Enfin, un centre de documentation, riche de 18000 ouvrages sur l’histoire militaire, celle de la cavalerie et l’hippologie, est accessible à tous sur rendez-vous.

Lieu de diffusion du savoir, animé par une équipe dynamique dirigée par un officier conservateur, diplômé de l'École du Louvre et en histoire militaire, le musée de la cavalerie constitue un outil pédagogique à la disposition de tous les publics qu’ils soient militaires ou non, actifs, retraités, étudiants ou scolaires, en visites libres ou guidées.

Lieu culturel au service de la Défense, le musée participe aussi à la formation morale des militaires en contribuant au développement et à la diffusion de la spécificité du métier de soldat, du lien armée-nation et de l’identité de l’Arme Blindée Cavalerie, héritière des anciennes troupes à cheval.

Outil de rayonnement et espace de mémoire, le musée se veut enfin une vitrine de l’armée de Terre et de son histoire, qu’il participe à mieux faire connaitre auprès du grand public.

 

Sources : ©Musée de la cavalerie
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Infos pratiques

Adresse

Place Charles de Foucauld - 49400
Saumur
02 41 83 69 23

Site Web : musee-cavalerie.fr

Cimetière Américain de Bretagne

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Cimetière Américain de Bretagne. Source : American Battle Monuments Commission

Ce cimetière de 12 hectares contient les dépouilles mortelles de 4 410 soldats.

Ce cimetière, d'une superficie de 12 hectares a été construit sur le site d'un cimetière provisoire établi peu de temps après la libération de la région, par la 8éme Division d'Infanterie U.S., le 2 août 1944.

Après la guerre, lorsque les cimetières temporaires furent désaffectés par les services américains d'identification et d'inhumation, les dépouilles mortelles des soldats américains morts au combat et dont les familles avaient demandé l'inhumation à l'étranger, furent transférées des cimetières provisoires vers quatorze cimetières permanents.

L'usage des terrains fut concédé à perpétuité au gouvernement américain par le gouvernement français en reconnaissance des sacrifices consentis en libérant l'Europe. La plupart des soldats inhumés ici trouvèrent la mort pendant la libération de la Bretagne, la Percée d'Avranches et les violents combats autour de Saint Lô et de Mortain.

Le cimetière contient les dépouilles mortelles de 4 410 soldats. Ils représentent 43 % des inhumations effectuées à l'origine dans la région.

Les tombes sont réparties en 16 carrés, disposés en rangées concentriques par rapport à la pelouse centrale. Ces morts, qui ont donné leur vie pour leur patrie, viennent de tous les États de l'Union, du District de Columbia, d'Hawaii, d'Alaska mais aussi du Canada. Quatre-vingt-quinze stèles portent l'inscription "Soldat Inconnu", et contiennent les dépouilles mortelles de soldats qui n'ont pu être formellement identifiées. Deux de ces tombes contiennent les dépouilles mortelles de deux soldats qui n'ont pu être identifiés séparément. Dans vingt cas, deux frères reposent côte-à-côte, et deux autres sont enterrés dans des plots voisins.

La Chapelle

La Chapelle, en granit "La Pirye" de la région de Le Hinglé en Bretagne, se compose d'un vestibule, d'une tour, d'une salle mémorial et d'une chapelle. A l'extrémité Est, se trouve la sculpture représentant "Le Triomphe de la Jeunesse sur le Mal", réalisée en calcaire de Chauvigny.

Le Mur des Disparus, légèrement incurvé, soutient la terrasse et porte les noms, grades, unités et états d'origine de 498 Soldats Inconnus. Ils ont donné leur vie pour leur patrie mais leurs corps n'ont jamais été retrouvés ou formellement identifiés. Ceux dont les corps ont été retrouvés sont marqués d'une rosette en bronze.

L'architecte du cimetière et du mémorial est William T. Aldrich de Boston, Massachusetts . les architectes paysagistes Shurcliff & Shurcliff, également de Boston. Lee Lawrie, d'Easton, Maryland, a créé le groupe sculptural "Le Triomphe de la Jeunesse sur le Mal" ainsi que la sculpture au-dessus de la porte d'entrée de la chapelle.

La cérémonie d'inauguration du cimetière, à l'issue de son achèvement, eut lieu le 20 juillet 1956.

 

American Battle Monuments Commission

L'American Battle Monuments Commission (ABMC), fondée par le Congrès des États-Unis en 1923, est une branche autonome du pouvoir exécutif du gouvernement. Elle a pour mission de conserver la mémoire des sacrifices et des exploits des forces militaires américaines là où elles servirent depuis le 6 avril 1917, date de l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale.

 

Brittany American Cemetery

50240 Saint-James - France

Tél. : 02 33 89 24 90

Fax : 02 33 89 24 91

E-mail : brittany@abmc.gov

 

Visites

Ouvert de 9h00 à 17h00. L'entrée est libre et les visites guidées gratuites. Rendez vous au centre d'accueil des visiteurs, afin d'obtenir des renseignements.

Fermé les 25 décembre et 1er janvier.

Accès

Au sud d'Avranches par le A84, à 2 kilomètres du village de Saint James.

 

American Battle Monuments Commission

68 rue du 19 janvier BP 50 92380 Garches

Tel : 01 47 01 37

 

American Battle Monuments Commission

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Infos pratiques

Adresse

50240
Saint-James