Des archives du BCRA au Livre blanc

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Daniel Cordier. © Collection Daniel Cordier
Daniel Cordier. © Musée de l’Ordre de la Libération

Avant même la libération du territoire national, le besoin d’expliquer et de justifier l’action du BCRA se fait sentir. Fin 1944, cette tâche est confiée à Daniel Cordier, qui s’en acquitte dans des conditions parfois rocambolesques. Aidé par Vitia et Stéphane Hessel, il réalise bientôt l’importance de son travail : rédiger le Livre blanc du Bureau central de renseignements et d’action.

L’ange gardien des V1

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Fusée A4-V2 et rampe de lancement V1. © La Coupole
Fusée A4-V2 et rampe de lancement V1. © La Coupole

Dans l’esprit d’Hitler, les « armes V » devaient inverser le cours de la guerre. La conception et les conditions d’emploi des « bombes miracles » (Wunderwaffen), d’un type révolutionnaire pour l’époque, étaient parmi les secrets les mieux gardés du Reich. Un service exceptionnel est tout entier consacré à protéger ce secret. Les services spéciaux français l’ont surnommé « l’Ange gardien » des V1. L’exploitation des archives a permis de lever le voile sur cette structure, jusqu’alors inconnue.

La répression de la Résistance

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Résistants français fusillés par les Allemands, sans date. © SHD

La répression de la Résistance a été particulièrement efficace. Son bilan peut être mesuré à travers le nombre d’arrestations, de déportations ou d’exécutions. Les archives du Service historique de la défense aident à en comprendre la logique et à identifier les différents acteurs. Elles apportent un éclairage nouveau sur cette question en faisant la part belle aux organismes et aux hommes chargés de cette mission répressive. Ainsi, transparaissent dans les dossiers de l’Abwehr et de la SIPO-SD saisis à la fin de la guerre des techniques de pénétration d’organisations de résistance : on apprend beaucoup sur l’emploi des agents doubles et le rôle qu’ils ont pu jouer. Les archives allemandes conservées par le SHD font également état des jugements rendus par les tribunaux militaires allemands sur le territoire national, complétant ainsi la connaissance du système judiciaire de l’occupant.

Entreprise Marius Berliet et Fils

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CBA,  camion 3,5 tonnes Berliet,1913. Source : conservatoire du Montellier
CBA, camion 3,5 tonnes Berliet,1913. Source : conservatoire du Montellier

1939 - 1945. Les Polonais en France

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septembre 1944. Beaune (Bourgogne). Hommes du bataillon polonais lors d'une cérémonie célébrant la libération de la ville par la 1re DMI (Division de marche d'infanterie), hospices de Beaune. © Auclaire/ECPAD.
septembre 1944. Beaune (Bourgogne). Hommes du bataillon polonais lors d'une cérémonie célébrant la libération de la ville par la 1re DMI (Division de marche d'infanterie), hospices de Beaune. © Auclaire/ECPAD.

La Wehrmacht, instrument de la répression de la Résistance en France

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Chasseur parachutiste allemand au combat en Normandie, juin 1944. Copyright Archives allemandes

France 1939. La drôle de guerre

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Foule parisienne prenant connaissance de l'ordre de mobilisation générale, septembre 1939. © ECPAD
Foule parisienne prenant connaissance de l'ordre de mobilisation générale, septembre 1939. © ECPAD

En 1938, la guerre paraît imminente quand l'Allemagne annexe l'Autriche et revendique une partie de la Tchécoslovaquie. La signature, par le Président du Conseil français Édouard Daladier et le Premier ministre britannique Neville Chamberlain, des accords de Munich qui donnent satisfaction à Hitler, en recule l'échéance. La crainte ressurgit lorsque les troupes allemandes entrent à Prague le 15 mars 1939 et que le Führer manifeste des visées expansionnistes sur la Pologne.

1914-1918. Les batailles d'Artois

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Soldats britanniques et canadiens à Arras, printemps 1918. © ECPAD
Soldats britanniques et canadiens à Arras, printemps 1918. © ECPAD

Septembre 1914 : après la bataille de la Marne, gigantesques combats menés victorieusement de l'Ourcq à la Meuse par les Alliés, les belligérants, en tentant des opérations de débordements réciproques, entament vers le nord, à travers les départements de l'Oise, de la Somme, du Pas-de-Calais et par la Belgique, une "course à la mer". Seule l'arrivée de leurs forces sur l'Yser et le littoral belge met un terme aux enveloppements par les ailes où chacun redoutait d'être attaqué à revers.

1914-1918. Les Italiens en France

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23 avril 1918. Les unités italiennes du général Albricci traversent le village de Lhuître, dans l’Aube, pour monter au front. © ECPAD
24 avril 1918. Lhuître, Aube. Arrivée de troupes italiennes. Compagnie de mitrailleurs. © Amédée Eywinger/ECPAD/Défense 

1916-1918. Les Roumains en France

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Le drapeau du régiment de Marche de la Légion Étrangère dans lequel servent les Transylvaniens. © ECPAD
Le drapeau du régiment de Marche de la Légion Étrangère dans lequel servent les Transylvaniens. Le drapeau du régiment de Marche de la Légion Étrangère dans lequel servent les Transylvaniens. © ECPAD

1914-1918. Les Tchécoslovaques en France

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Remise du drapeau aux combattants tchécoslovaques du front français, France, 1917. © IMS
Remise du drapeau aux combattants tchécoslovaques du front français, France, 1917. © IMS

1914-1918. Les Belges en France

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Les premières lignes belges sur l'Yser. Un abri de mitrailleurs devant Kaaskerke, Belgique, septembre 1916. © ECPAD
Les premières lignes belges sur l'Yser. Un abri de mitrailleurs devant Kaaskerke, Belgique, septembre 1916. © ECPAD

Kolwezi 17 mai-16 juin 1978. Opération Léopard. Une intervention humanitaire.

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Défilé du 2e REP à Lubumbashi. © ECPAD
Défilé du 2e REP à Lubumbashi © ECPAD

Dans le cadre du respect des accords de défense, de coopération ou d’assistance signés avec des pays étrangers, la France s’engage à intervenir hors de ses frontières. En 1978, elle dispose ainsi d’une force d’intervention de 20 000 hommes composée de la 11e division parachutiste (11e DP), de la 9e division d’infanterie de marine (9e DIMa.) et de forces navales et aériennes. Les régiments professionnels de la 11e DP sont alternativement mis en alerte, alerte baptisée "Guépard", afin d’être projetés sans préavis suivant les besoins.

 

La Fayette nous voici !

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Débarquement de la 1re division d'infanterie américaine (DIUS) à Saint-Nazaire, 26 juin 1917. © Service historique de la défense
Débarquement de la 1re division d'infanterie américaine (DIUS) à Saint-Nazaire, 26 juin 1917. © Service historique de la défense

Lorsque, en août 1914, la guerre éclate en Europe, le président des États-Unis, Woodrow Wilson, soutenu par la majorité de l'opinion publique américaine, entend respecter une stricte neutralité, tout en jouant un rôle de médiateur entre les belligérants afin d'obtenir une paix de compromis. Le 6 avril 1917, cependant, les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne.

Septembre 1990 – mai 1991. La division Daguet

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Prise de vue aérienne du camp du roi Khaled, CRK, Arabie Saoudite, novembre 1990. © Yann Le Jamtel/ECPAD.

À partir du mois d’août 1990, dans le cadre de la mission reçue de l’ONU, la Marine nationale française fait intervenir plus de trente bâtiments – porte-avions, croiseur, porte-hélicoptères, près de 7 000 marins et trois commandos marine, avec pour missions l’application de l’embargo et le transport des hommes et du matériel.

 

L’Europe face à la crise yougoslave

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Près du check-point bosniaque de Malo Polje, des soldats bosniaques dépannent leur véhicule tandis qu'un VBL (véhicule blindé léger), un VAB (véhicule de l'avant blindé) et un camion de la Forpronu se sont arrêtés, Mostar, août-novembre 1995. © Janick Marcès/ECPAD.
Près du check-point bosniaque de Malo Polje, des soldats bosniaques dépannent leur véhicule, Mostar, août-novembre 1995. © ECPAD/Janick Marcès

Le spécialiste des relations internationales, Pierre Hassner, comparait la guerre froide à un « effet frigidaire ». Si pendant près d’un demi-siècle, la confrontation est-ouest avait « gelé » les complexités régionales, la disparition de ce cadre durant les années 1990 fit reparaître des animosités anciennes et marqua le retour du « désarroi stratégique » durant la guerre en ex- Yougoslavie.

 

Refaire l'Armée française (1943-1945)

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Embarquement à Oran du Corps expéditionnaire français (CEF), 21 novembre 1943. © Inconnu/ECPAD. Réf. : TERRE 125-2659
Embarquement à Oran du Corps expéditionnaire français (CEF), 21 novembre 1943. © Inconnu/ECPAD. Réf. : TERRE 125-2659

L’outil militaire, l’instrument politique, le contrôle opérationnel

La France combattante

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En Italie, en 1944, le général de Gaulle passe en revue les troupes françaises au combat. Copyright Collection particulière

« Allons enfants de la patrie », le peuple et la Marseillaise

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Laurent Martino - « Allons enfants de la patrie » - Le peuple et La Marseillaise
Laurent Martino - « Allons enfants de la patrie » - Le peuple et La Marseillaise

S’engager à l’armée et chanter La Marseillaise : un symbole de son engagement pour la France

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Adeline Poussin - S’engager à l’armée et chanter La Marseillaise : un symbole de son engagement pour la France.
Adeline Poussin - S’engager à l’armée et chanter La Marseillaise : un symbole de son engagement pour la France.