Les haut-reliefs du Mont-Valérien

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Le monument du Mont Valérien. © Jacques Robert/MINDEF/SGA/DMPA
Le monument du Mont Valérien. © Jacques Robert/MINDEF/SGA/DMPA

Le monument du Mont-Valérien est édifié contre le glacis sud-est du fort. Il développe sur plus de 100m un contre-mur en grès rose des Vosges de plus de 4 m.

16 buttons, répondant aux 16 tombeaux de la crypte, jaillissent à intervalles réguliers en surplomb. Chacun s'orne d'un haut-relief de bronze aux motifs allégoriques.

Une croix de Lorraine de 12m de haut occupe le centre du monument. Devant elle, une flamme permanente brûle sur un pavois d'airain.

Approches de la Marseillaise sous l’Occupation allemande, un hymne et un drapeau pour deux France

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Bernard RICHARD - Approches de la Marseillaise sous l’Occupation allemande : Un hymne et un drapeau pour deux France.
Bernard RICHARD - Approches de la Marseillaise sous l’Occupation allemande : Un hymne et un drapeau pour deux France.

Sous l’Occupation, l’hymne national s’épanouit dans tout le spectre de la vie politique. France Libre, État français de Vichy, au moins dans la zone dite libre ou « nono », non occupée.

Septembre - novembre 1944. Vers le Rhin

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Foule devant l'hôtel de ville d'Autun tout juste libéré par les troupes de la 1re division de marche d'infanterie et les forces françaises de l'intérieur.
Foule devant l'hôtel de ville d'Autun tout juste libéré par les troupes de la 1re division de marche d'infanterie et les forces françaises de l'intérieur. © ECPAD/Auclaire

Fin août 1944 : débarquée à partir du 15 août en Provence, au sein de la 7e armée américaine que commande le général Patch, l'armée B du général de Lattre de Tassigny a libéré cette région et remonté la vallée du Rhône aux côtés des Américains, à la poursuite de la XIXe armée allemande en retraite, qui subit un désastre près de Montélimar.

 

Autour de l’abbé Blanc : l’infiltration d’un réseau

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Extrait d'une page d'un rapport sur l'abbé Blanc.
Extrait d'une page d'un rapport sur l'abbé Blanc.

L’abbé Blanc, né le 21 juin 1903 à Maillane (Bouches-du-Rhône), ancien vicaire de Sorgues en Vaucluse et de la Capelette à Marseille, a réussi à rassembler, au début de l’année 1943, une petite équipe composite de résistants. Les documents des services spéciaux relatifs à l'affaire Blanc illustrent d'une manière très précise les méthodes d'infiltration, d'enquête, puis le processus répressif en œuvre contre la Résistance.

Les chutes du réseau « Alliance »

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Rapport de la Gestapo de Strasbourg sur l’organisation Alliance, 31 août 1944 (extrait). © SHD
Rapport de la Gestapo de Strasbourg sur l’organisation Alliance, 31 août 1944 (extrait). © SHD

Spi-Fall Dellagnolo - Matrose (matelot) et Spionage Organisation Alliance : ces noms de code révèlent les étapes de l’enquête conjointe menée par la Gestapo de Strasbourg et la SIPO-SD parisienne pour faire tomber, à deux reprises, les membres du réseau Alliance, créé par Georges Loustaunau-Lacau dès le printemps 1941.

Alias Bäumchen : les informateurs de l’Abwehr

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Fiche d’identification à l’Abwehr de Jean-Paul Dubois alias Bäumchen, sans date. © SHD
Fiche d’identification à l’Abwehr de Jean-Paul Dubois alias Bäumchen, sans date. © SHD

Dans les archives des services spéciaux figurent des documents découverts par les troupes d’occupation en Allemagne, après la fin de la guerre. Parmi ceux-ci se trouvent plusieurs centaines de dossiers individuels au nom de Français, hommes et femmes, civils et militaires, établis par la section III F de l’Abwehr de Paris. Ces agents l’aidaient à surveiller et à pénétrer les organisations de résistance et les services spéciaux adverses. Ils sont communément appelés V-Mann (Vertrauensmann) ou « hommes de confiance".

Hans Sommer, du SD à la Stasi

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Photo anthropométrique d’Hans Sommer. © SHD
Photo anthropométrique d’Hans Sommer. © SHD

Le parcours d’Hans Sommer, de la SS à la Stasi, en passant par l’armée allemande et le SD, rappelle une évidence : les agents allemands étaient très bien formés. Authentiques professionnels du renseignement, certains ont recyclé leur savoir-faire après la guerre auprès d’agences de renseignement, toujours à la recherche de « talents » à exploiter.

Les caricatures du SD de Metz

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Caricatures du SD de Metz (extrait). © SHD
Caricatures du SD de Metz (extrait). © SHD

Le type de document présenté ici est exceptionnel. Si son auteur voulait faire œuvre humoristique, il n’imaginait pas que ses caricatures permettraient de confondre une partie des agents du Sicherheitsdienst de Metz et leurs auxiliaires français, ceux-là mêmes qui avaient porté des coups sévères à la résistance mosellane.

Policiers et agents allemands en France occupée

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Page du dossier secret de l'interrogatoire Herold Herman Karl. © SHD
© SHD

« La Gestapo" ! La police politique nazie résume généralement notre vision des agents allemands ayant opéré en France occupée. Pourtant, les profils sont multiples et sortent pour certains de nos représentations habituelles. Surtout, les membres de la Gestapo sont tout d’abord très peu à être envoyés en France occupée, où la répression relève d’abord de la responsabilité de l’administration militaire et de sa police de campagne, la Geheime Feldpolizei (GFP).

1944-45. Interroger les agents des réseaux

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La Libération venue, il est nécessaire d’identifier et de recenser les agents des réseaux mais aussi de retracer leurs actions et de reconnaître leurs droits. Il s’agit également de vérifier qu’aucun ennemi, aucun traître, aucun usurpateur n’a pu se glisser parmi eux et de s’appuyer sur ceux qui ont fait la preuve de leur engagement pour préparer l’avenir.

Les transmissions au service de l’action

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Du BCRA à Oyster du 8 septembre 1943. © SHD

L’une des grandes richesses des archives des services spéciaux est sa collection de câbles ou télégrammes. Conservés aux Archives nationales et au Service historique de la défense, ces documents ont leur propre logique et renferment bien des secrets. Ils donnent à voir la Résistance quotidienne, permettent de reconstituer parfois avec une précision étonnante les circuits d’échange d’informations et de décisions, et ainsi de mieux comprendre l’action de la Résistance sur le terrain.

Le décret 366 du 25 juillet 1942

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Extrait du décret 366 fixant les règles d'intégration aux Forces françaises combattantes. © DR
Extrait du décret 366 fixant les règles d'intégration aux Forces françaises combattantes. © DR

La France libre a fait œuvre juridique, une œuvre fondamentale et fondatrice confirmée à la Libération et dont on retrouve trace dans notre droit positif. Tel est le cas du décret 366 : signé à Londres le 25 juillet 1942, ce texte qui fixe les règles d’intégration aux Forces françaises combattantes est toujours en vigueur et continue de produire ses effets. Quant à la note d’application dudit décret, elle est à l’origine de chirographes particulièrement émouvants.

Geneviève de Gaulle : « servir de toutes mes forces »

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Portrait de Geneviève de Gaulle, sans date. © SHD

Conservée dans le dossier que le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) a ouvert au nom de Geneviève de Gaulle, la lettre que nous présentons est un document rare et émouvant. Ce courrier est avant tout celui d’une nièce, qui écrit à son oncle, pour lui donner des nouvelles de la famille, qui est alors en pleine tourmente. C’est encore celui qu’une jeune fille écrit au chef de la France libre, consciente de la place que les femmes doivent avoir dans le redressement national et qui cherche à « servir », « de toutes [ses] forces ».

Les services secrets de Vichy

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Ordre de bataille des Travaux ruraux, 20 avril 1942. © SHD
Ordre de bataille des Travaux ruraux, 20 avril 1942. © SHD

Un film récent, Imitation Game, a rappelé le rôle essentiel du décryptage d’Enigma dans la victoire des Alliés. Mais sait-on que les services secrets français ont recruté Hans Thilo Schmidt dès 1931 ? Cet espion allemand sera à l’origine des premières informations sur la machine à crypter les messages secrets. Sans cette source de renseignement, il n’aurait probablement pas été possible de reconstituer la machine ni de découvrir son fonctionnement.

La France libre. Le BCRA : Londres › Alger › Paris

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Memorandum sur la réorganisation du SR à Londres, 26 novembre 1941. © SHD

Les services spéciaux de la France libre, entrés dans l’histoire sous le nom de Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), sont créés à Londres, le 1er juillet 1940. Cependant, il faudra encore de longs mois pour que les services du colonel Passy soient pleinement opérationnels. Progressivement, ils vont élargir le champ de leurs activités et apprendre à travailler avec les Britanniques.

Les services spéciaux et leurs archives

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Les locaux de conservation des archives des services spéciaux au Château de Vincennes. SHD/Dominique Viola

Longtemps connues sous l’appellation "fonds du Bureau central de renseignements et d’action", les archives des services spéciaux français de la Seconde Guerre mondiale sont arrivées au Château de Vincennes au terme de longues tribulations, passant de main en main, d’une rive à l’autre de la Manche ou de la Méditerranée. Versées définitivement au Service historique de l’armée de Terre par la Direction générale de la sécurité extérieure en décembre 1999, en cours de classement depuis 2013, ces archives étaient conservées en fait en dépôt dans un local sécurisé vincennois depuis plus longtemps.

Les services répressifs allemands en France occupée

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Les services répressifs allemands en France occupée. © SHD
Membres de la SIPO-SD de Draguignan, sans date. © SHD

L’historien allemand Eberhard Jäckel rappelait dans son ouvrage pionnier, La France dans l’Europe de Hitler, cette conversation durant laquelle Pierre Laval, « un jour où un négociateur allemand lui faisait remarquer que le Reich était un État autoritaire, répondit avec beaucoup d’à-propos : ‘Et combien d’autorités !’ ». Car il existait une multitude de services de répression allemands en France occupée. Leur organisation et prérogatives évoluèrent avec le temps.

D’hier à aujourd’hui

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Les tourelles en 1954. © DGSE

Du BCRA à la DGSE, d’hier à aujourd’hui… Les services de renseignement français ont su évoluer pour s’adapter à de nouvelles missions. Si les structures ont été amenées à se réformer pour rester efficaces, les principes qui les animent sont cependant restés intacts. Soumis au pouvoir politique, les services de renseignement ont vu leurs capacités évoluer pour assurer la réalisation de leurs missions, face à des menaces sans cesse renouvelées. Si les principes d’organisation et les choix stratégiques sont demeurés, les moyens déployés et les missions ont changé. Les évolutions du contexte et des enjeux géopolitiques de la France, le processus de décolonisation, la fin de la guerre froide, les bouleversements technologiques, le développement des menaces terroristes ont incité le Service à toujours muter pour répondre aux besoins de sûreté. Pour autant, le choix de conserver une structure unitaire et intégrée n’a cessé de se confirmer et continue d’offrir à la France un haut niveau de capacités d’entrave et d’action clandestine.

Le dossier Kurt Lischka

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Extrait d'une page d'un rapport d'interrogatoire de Lischka Kurt. © DR.
Extrait d'une page d'un rapport d'interrogatoire de Lischka Kurt. © DR.

C’est dans les romans policiers que les nazis vivent traqués, tremblant à chaque grincement de porte dans une lointaine Patagonie. La réalité est tout autre. À part l’arrestation d’Eichmann, organisée et exécutée par les services israéliens, les actions menées contre les criminels nazis l’ont été avec des dossiers et non par des chasses à l’homme clandestines. Au terme d’une enquête minutieuse, le bourreau Kurt Lischka sera confronté à ses crimes et condamné lors du procès de Cologne, en 1980.

Une charrette est prête, Henri Chamberlin et la gestapo française

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Photo anthropométrique de Henri Chamberlin alias Henri Lafont. © Archives de la Préfecture de police
Photo anthropométrique de Henri Chamberlin alias Henri Lafont. © Archives de la Préfecture de police

Le 30 août 1944, Henri Chamberlin alias "Henri Lafont" et quelques-uns de ses complices de la "Gestapo française de la rue Lauriston" sont arrêtés en Seine-et-Marne. Voilà plus de trois ans que le BCRA accumule des informations sur celui qui régna sur le "milieu" parisien durant l’Occupation. Le dossier que le SHD conserve nous apprend beaucoup sur les dessous de cette affaire et éclaire d’un jour nouveau le processus qui a mené à l’exécution de l’un des individus les plus craints de la période.