Un grand nombre d’exécutions mystérieuses

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Photo anthropométrique de Jean Sartore dit
Lettre issue du dossier individuel de Michel Hardiviller.

La mort, en juillet-août 1944, de trois membres d’un réseau de résistance intrigue la police. L’enquête, menée quelques mois plus tard par les agents de la "section spéciale" du commissaire Clot, met en lumière l’étrange rôle joué par les voyous de la "Gestapo de la rue Lauriston" mais aussi par certains agents du réseau "Marco Polo".

Le procès de la chambre des députés : les sacrifiés

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Photographies anthropométriques de Fernand Zalkinow, Pierre Milan, Acher Semahya, Christian Rizo, Roger Hanlet et Tony Bloncourt. © Archives de la Préfecture de police
Photographies anthropométriques de F. Zalkinow, P. Milan, A. Semahya, C. Rizo, R. Hanlet et T. Bloncourt. © Archives de la Préfecture de police

Après l’entrée du Parti communiste français (PCF) en "lutte armée", l’occupant renforce sa politique répressive. Le processus judiciaire se radicalise. À partir de l’été 1941, les membres des groupes armés communistes arrêtés sont jugés par les tribunaux militaires allemands et condamnés, le plus souvent à mort. C’est dans ce contexte que survient le procès des jeunes francs-tireurs communistes du 11e arrondissement.

La Marseillaise, chant de guerre, chant de liberté

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Bernard RICHARD - La Marseillaise, chant de guerre, chant de liberté
Bernard RICHARD - La Marseillaise, chant de guerre, chant de liberté

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Mauvaise nouvelle de France

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Général Delestraint, novembre 1943. © SHD
Général Delestraint, novembre 1943. © SHD

Depuis le printemps 1943, les services allemands sont sur la piste des cadres de l’Armée secrète. Cette enquête va les mener rapidement jusqu’à la station de métro La Muette et à Caluire, au sommet de l’organigramme de « l’armée des ombres ». Après l’arrestation le 9 juin 1943 à Paris du général Delestraint, le chef de l’AS, et de Joseph Gastaldo, le chef d’état-major adjoint et responsable du 2e bureau, le télégramme de Claude Bouchinet-Serreules transmis à Londres révèle l’ampleur de la nouvelle prise opérée par la SIPO-SD et l’Abwehr douze jours plus tard, à Caluire.

De Klaus Barbie à Klaus Altmann

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Extrait d'une page d'un rapport de 1950 sur l'affaire BARBIER/HARDY. © DR
Extrait d'une page d'un rapport de 1950 sur l'affaire BARBIER/HARDY. © DR

Dans la mémoire nationale, Klaus Barbie a revêtu deux visages. De l’Occupation aux années 1970, c’est l’homme qui, avec l’arrestation de Jean Moulin, le 21 juin 1943, a décapité la Résistance française. Dans les années 1970-1980, il apparaît plutôt comme un rouage de la Solution finale en France, celui qui a fait déporter des milliers de juifs de France, dont les enfants de la colonie d’Izieu, un crime contre l’humanité pour lequel il sera finalement jugé et condamné en 1987.

À la Libération, reconstruire un pays en ruines

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Canevas de photographies du Havre.  ©ECPAD, © Site imagesduhavre, ©Site officiel de la Ville

Les destructions de la guerre touchaient l’ensemble du territoire national. Leur évaluation fut confiée à une Commission du coût de l’Occupation, créée le 21 octobre 1944, devenue un an plus tard la Commission consultative des dommages et des réparations.

 

1941- 1943. Libye-Égypte

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Colonne de véhicules en route vers le col d'Halfaya pendant le repli des troupes italo-allemandes, 31 octobre-10 novembre 1942. © ECPAD
Colonne de véhicules en route vers le col d'Halfaya pendant le repli des troupes italo-allemandes, 31 octobre-10 novembre 1942. © ECPAD

Au nom du peuple allemand !

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Les tribunaux militaires allemands constituent l’un des principaux instruments de répression et d’intimidation du système d’occupation mis en place par l’envahisseur en France, entre 1940 et 1944. Longtemps resté un parent pauvre de la recherche historique en raison du caractère très lacunaire des sources mobilisables, l’histoire de cette répression à visage légal bénéficie depuis peu d’un paysage archivistique renouvelé.

Questions à Jean Tulard : D’un régime à l’autre.

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Le Sacre de Napoléon, de Jacques-Louis David – Cette scène montre le moment où Napoléon prend des mains de Pie VII la couronne impériale pour en coiffer sa femme l’impératrice Joséphine.
Le Sacre de Napoléon, de Jacques-Louis David – Cette scène montre le moment où Napoléon prend des mains de Pie VII la couronne impériale pour en coiffer sa femme l’impératrice Joséphine.

1914 : une France démographiquement affaiblie

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Image parue dans l'Almanach Hachette de l'année 1908. Source : Document de l'auteur.
Image parue dans l'Almanach Hachette de l'année 1908. Source : Document de l'auteur.

Quelle est la situation démographique de la France qui entre en guerre le 3 août 1914 ? Depuis plusieurs siècles et jusque dans les années 1860, la France est le pays le plus peuplé d’Europe, devançant même la Russie à certaines périodes. Puis, principalement sous l’effet de l’affaiblissement de sa fécondité survenu dès la fin du XVIIIe siècle, à l’entrée en guerre, la France n’est plus qu’au cinquième rang démographique en Europe, après la Russie, l’Empire allemand, l’Autriche-Hongrie et la Grande-Bretagne, tandis que l’Italie se rapproche. En 1914, la France est un pays dont la population est encore très rurale, stagnante et vieillie. La guerre de 1914 frappe un pays mal en point démographiquement, ce qui lui imposera un effort démesuré dont les conséquences seront lourdes après la guerre.

 

Les victimes civiles françaises de la bataille de Normandie

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Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, surnommée capitale des ruines. © Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, surnommée capitale des ruines. © Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

Contrairement à la Première Guerre mondiale, la guerre de 1939-1945 a la particularité d’avoir été très meurtrière pour les populations civiles. Ainsi, en France, près de 400 000 civils ont été tués entre 1939 et 1945. 

La libération de Marseille

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 Août 1944. Les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) qui ont largement contribué à la libération de Marseille défilent sur le quai des Belges. © ECPAD
Août 1944. Les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) qui ont largement contribué à la libération de Marseille défilent sur le quai des Belges. © ECPAD

22 août 1944. La libération de Grenoble

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FFI à Grenoble. © Chancellerie de l’Ordre de la Libération.
Arrivée de l'Armée De Lattre à Grenoble, 22 août 1944. © Groupe de Reconstitution de la Libération du Dauphiné.

Après l’armistice de juin 1940, la ville de Grenoble, située en zone non occupée, voit rapidement naître les embryons des grands mouvements de résistance que sont Combat et Franc-Tireur.

Les chantiers de la jeunesse

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Le Maréchal Pétain passe en revue un groupe des chefs des Chantiers de Jeunesse. Source : Collection particulière.
Le Maréchal Pétain passe en revue un groupe des chefs des Chantiers de Jeunesse. Source : Collection particulière.

La 1re division française libre (DFL)

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Septembre 1944. Défilé de la 1re DFL et de troupes FFI (Forces Françaises de l’Intérieur), dans Dijon libérée. © SCA/ECPAD
Septembre 1944. Défilé de la 1re DFL et de troupes FFI (Forces Françaises de l’Intérieur), dans Dijon libérée. © SCA/ECPAD

La 1re DFL fut officiellement créée en juin 1942 mais les unités qui allaient la composer avaient déjà combattu depuis le début de la guerre pour certaines et, pour toutes, comprenaient des hommes qui n’avaient jamais cessé le combat depuis 1939, à l’image des phrases célèbres de l’appel du 18 juin du général de Gaulle auquel ils s’étaient ralliés avec enthousiasme.

La presse illustrée française pendant la Grande Guerre

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Le Pays de France, août 1914. © Libre de droit
Le Pays de France, août 1914. © Libre de droit

Printemps 1918. Les offensives allemandes

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Fraternité d'armes, sur le mont Kemmel : un colonel français et deux colonels anglais entourés d'officiers de leurs régiments
17/05/1918. Fouilloy, Aisne. visite de Monsieur Clemenceau au camp d'aviation. © Albert Moreau/ECPAD

Printemps 1918 : le moral des Français à l'épreuve des offensives allemandes.

Les quatorze points de Wilson (8 janvier 1918)

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Livret Société des Nations, étude illustrée 1925
Livret Société des Nations, étude illustrée 1925

Une diplomatie pour la paix. Déclaration sur les buts de guerre des Alliés faite en quatorze points par le président des Etats-Unis, W. Wilson, dans un discours prononcé le 8 janvier 1918.

 

Le livret Société des Nations : étude illustrée, publié en 1925 à consulter en lien www.wdl.org

9 septembre - 4 octobre 1943. La libération de la Corse

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Bombardements sur Bastia, octobre 1943. © Service historique de la défense
Bombardements sur Bastia, octobre 1943. © Service historique de la défense

Le 4 décembre 1938, à Bastia, en réponse aux revendications mussoliniennes : "Corsica, Savoia, Tunisia a noi !", des milliers de Corses prêtent serment devant le monument aux morts : "Face au monde, de toute notre âme, sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos berceaux, nous jurons de vivre et de mourir Français".

La présence française en Indochine

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Le capitaine Borbal-Combret (au centre), des officiers de la 2e compagnie du 3e régiment de tirailleurs tonkinois et des soldats tonkinois à Lang-Nac près de Bac-Ninh. Ce cliché fait partie des plus anciens se rapportant à l’Indochine française dans les fonds de l’ECPAD. Décembre 1885. © collection colonel Laroche/ECPAD.
Le capitaine Borbal-Combret (au centre), des officiers de la 2e compagnie du 3e régiment de tirailleurs tonkinois et des soldats tonkinois à Lang-Nac près de Bac-Ninh. Décembre 1885. © collection colonel Laroche/ECPAD.

L’histoire des liens entre la France et ce que l’on a appelé l’Indochine commence au XVIIe siècle, lorsque des missionnaires jésuites atteignent l’Extrême-Orient et prend une importance capitale lorsque ces Jésuites, sous la direction de Mgr Pigeau de Béhaine, viennent soutenir les efforts d’unification de l’empereur d’Annam Gia Long. Celui-ci, appuyé par des conseillers militaires français, fut le premier unificateur du Vietnam à la fin du XVIIe siècle et sa dynastie devait régner jusqu’en 1955.