Musée d'histoire du XXe siècle - Résistance et Déportation

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Une salle du musée du XXème siècle. Source : site de la commune d'Estivareilles

Ce Musée est un lieu de mémoire, un outil pédagogique et culturel situé dans le Pays d'Art et d'Histoire du Forez - Estivareilles.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée estivareilles


Plus qu'un mémorial sur l'épisode d'août 1944 à Estivareilles, le Musée d'Histoire du XXe siècle est un espace de réflexion et de débats sur les problèmes contemporains à la lumière des événements passés, notamment les Droits de l'Homme. 

La présentation muséographique a été pensée dans le but d'être accessible à tous, en particulier pour le jeune public. Estivareilles, commune de 500 habitants du pays de Saint-Bonnet-le-Château, à 900 mètres d'altitude, est située dans les monts du Forez, dans le département de la Loire, à 40 km de Saint-Etienne, 60 km de Le Puy-en-Velay, et 100 km de Lyon.

Un musée, un lieu, un village

Implanté au coeur du village, les anciens bâtiments de la Congrégation des soeurs Saint-Joseph abritent aujourd'hui le nouveau musée d'histoire du XXe siècle. La rénovation de l'aile nord marque l'achèvement du projet de restauration du site qui comprend désormais la mairie, des gîtes communaux, des logements locatifs, un parking, ainsi qu'un jardin central qui donne une unité à ce micro quartier.

Une réalisation surprenante : le musée d'histoire du XXe siècle Estivareilles, un haut lieu de la Résistance

Fin août 1944, le petit bourg d'Estivareilles tremble... Une colonne allemande, lourdement armée, quitte la caserne Romeuf du Puy-en-Velay et fonce sur St Etienne... La voie ferrée St Etienne - le Puy est coupée au Pertuiset et, sous l'action des maquis, les nationales ne sont pas sûres. Alors, la colonne nazie aux abois, prête à tout, emprunte les routes de crête, harcelée par les F.T.P.F. de Wodli : Saint-Paulien, Bellevue-la-Montagne, Chomelix, Craponne-sur-Arzon... Estivareilles.

L'Armée Secrète de la Loire a pris position, les maquis régionaux convergent sur la petite commune du Haut-Forez. Avec la Libération de St Etienne le 19 août, le danger est grand pour la population... Et le Commandant Marey (chef de l'Armée Secrète de la Loire) décide d'arrêter les allemands à Estivareilles !

Le 22 août c'est la reddition...

1984 : création d'un musée

Quarante ans plus tard, le musée départemental de l'Armée Secrète et de la Résistance ouvre au public, en présence de Lucien Neuwirth, grande personnalité de la Résistance et du président du Conseil général de la Loire. Ce projet, initié et réalisé par les membres de l'Armée Secrète de la Loire (association loi 1901), est soutenu par les élus de la commune d'Estivareilles.

Modernisation et réorganisation : le musée d'histoire du XXe siècle

21 mai 1999, Jean-Pierre Masseret, secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens Combattants inaugure le nouveau musée. Fondé en 1984 par les Anciens Résistants de l'Armée Secrète de la Loire, le musée a été entièrement réaménagé en 1999 pour s'ouvrir aux jeunes générations. Le musée d'histoire du XXe siècle est conçu comme un lieu de mémoire, mais aussi comme un outil pédagogique et culturel. Plus qu'un mémorial sur l'épisode d'août 1944 à Estivareilles, c'est un espace de réflexion et de débats sur les problèmes contemporains à la lumière des événements passés. La présentation muséographique a été pensée dans le but d'être accessible à tous, en particulier pour le jeune public. Venez (re)vivre l'aventure du XXe siècle en parcourant un musée moderne et interactif.

Des objets témoins mais aussi des bandes sons, des images d'archives, de nombreuses photos, des vidéos... jalonnent votre parcours muséographique adapté à toute la famille. Le musée possède dans ses réserves, des exemples précieux "d'albums-souvenirs" (cahiers de bord) réalisés par les Résistants eux-mêmes. Le témoignage de "l'auteur-témoin" dessine parfaitement une géographie de la mémoire individuelle qui construit, avec d'autres, notre mémoire collective. La mise en valeur de ces derniers témoignages "directs" (laissés par les "acteurs") nous permet de rendre hommage aux Résistants à travers quelques exemples forts tout en transmettant aux jeunes générations les valeurs de la Résistance et de montrer ainsi comment un événement historique devient élément du patrimoine. Le musée possède en outre dans ses réserves (fonds Charreton) des objets provenant du camp Dora-Commando de Buchenwald. Ces documents ont été rassemblés par un déporté lors de ces nombreux voyages "souvenirs" dans son ancien camp. Un programme d'expositions temporaires, de conférences, de rencontres vous est proposé tout au long de l'année.

Le projet culturel du musée

Quatre grandes motivations sous-tendent le projet culturel du musée :

Témoigner.

Aujourd'hui, nous avons la chance de travailler avec les générations qui ont connu la première moitié du siècle, et notamment les Résistants et les Déportés. Leur participation est essentielle, précieuse. L'éclairage qu'ils apportent donne du sens, de la sensibilité, de l'émotion et de l'humanité à nos réflexions...

Expliquer.

Grâce à une approche historique et chronologique de l'ensemble du siècle, ce lieu permet d'appréhender l'enchaînement des faits, le pourquoi des événements, la succession des dates... Entre l'émergence des sociétés industrielles de la toute fin du XIXe siècle, le développement de la guerre de 14-18, la fin des terroirs et le déroulement de l'histoire récente européenne, la Résistance et l'horreur de la Déportation sont situés dans le siècle, sont mises en perspective, en situation, pour une meilleure compréhension et pour tirer les leçons pertinentes de l'Histoire.

Transmettre.

Ce nouveau lieu d'histoire est appelé à transmettre aux jeunes générations des connaissances sur les fractures et les événements majeurs du XXe siècle, mais aussi à perpétuer la mémoire des anciens Résistants et l'idéal de la Résistance.

Réfléchir.

Enfin, par une relecture de notre passé, c'est le temps présent, le monde actuel que nous souhaitons interroger. Plus qu'un strict lieu de mémoire, davantage qu'une leçon d'histoire, c'est fort du témoignage des acteurs de notre siècle et muni d'un regard d'historien que nous entreprenons d'instaurer, à la lumière du combat de la Résistance et des événements du passé, un débat sur notre actualité.

Une muséographie moderne

La muséographie, résolument moderne, a été pensée pour raconter ce siècle de manière attractive et didactique. Systèmes interactifs, enregistrements sonores, vidéos, ambiance lumineuse cohabitent avec la rigueur historique et le traitement des périodes noires de notre siècle. Le visiteur devient acteur de sa visite et s'approprie le lieu, les objets, la présentation ...

Le jeune public, un public privilégié

Le musée veut toucher avant tout le jeune public. Pari difficile car les "jeunes" ont des préjugés tenaces concernant la visite d'un musée. La présentation muséographique, la création d'un service pédagogique et d'une mallette pédagogique, ont été pensées pour répondre à cet objectif. Chaque année, à l'occasion du "Concours National de la Résistance et de la Déportation" dans les collèges et lycées, le musée réalise un dossier destiné à aider les collégiens et les lycéens dans leurs recherches. Ce petit document (non exhaustif bien sûr !) présente des textes, documents (adapté au sujet du concours) et une bibliographie sommaire consultable au musée. Les archives du musée, la bibliothèque, la vidéothèque sont, sur rendez-vous, à la disposition des participants.

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Infos pratiques

Adresse

Rue du couvent 42380
Estivareilles
04 77 50 29 20

Tarifs

Adulte : 3,10 €Passeport Patrimoine : 2 €Enfant (8 - 16 ans) : 1,50 €Enfant (-8 ans) : Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les samedis et lundis du 12 novembre au 31 mars, le 25 décembre et 1er janvier

Fort de Montmorency

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Fort de Montmorency. Source : http://commando-air.fr

Le fort de Montmorency, construit au XIXème siècle, abrita notamment la première station de câbles hertziens.

Site de choix pour les transmissions en raison de son altitude, le fort de Montmorency, construit au XIXème siècle, abrita notamment la première station de câbles hertziens.

Au XIXème siècle, Paris est un camp retranché situé dans une cuvette. Chaque invasion prussienne provoque l'éloignement des fortifications, le rôle de chacune de ces enceintes successives consistant à englober la ligne des hauteurs d'où l'ennemi a bombardé la ville lors de la précédente invasion.

Le premier système fortifié

En 1814 et 1815, les Prussiens de la coalition occupent le premier cercle des hauteurs, c'est-à-dire, au Nord, les hauteurs de Montmartre. Le premier système fortifié, édifié en 1840 à l'initiative de Thiers, comporte donc une enceinte qui enferme Montmartre et établit à l'extérieur une ligne de forts de couverture distants de 2 à 5 kilomètres. C'est ainsi que sont érigés, au nord, les trois forts de Saint-Denis : le fort de la Briche, le fort de la Double Couronne et le fort de l'Est.

La deuxième enceinte

En 1870, les Prussiens, installés sur le deuxième cercle des hauteurs et, en particulier, sur le plateau de Montmorency, bloquent Paris et entament sérieusement le système défensif de Saint-Denis. De ce fait, dès la fin de la guerre, le concept de la deuxième enceinte est établi.

A l'Assemblée nationale, le 14 février 1874, c'est encore Thiers qui monte à la tribune pour défendre le projet, dont l'exécution est confiée au général Séré de Rivière. C'est ainsi que sur l'éperon nord-est est construit le fort de Domont, sur l'éperon sud-est celui de Montmorency, enfin à l'ouest le fort de Montlignon, distants de deux à trois kilomètres.

Le fort de Montmorency a la particularité de tenir sous son canon Saint-Denis et ses abords, considérés comme les points les plus faibles de la défense de la capitale.

Un site de choix pour les transmissions

Dès 1947, un détachement de l'armée de l'air occupe le fort de Montmorency, son altitude en faisant un site de choix pour les transmissions. En 1952, la première station de câbles hertziens dépendant de la Compagnie d'exploitation et d'installation des transmissions d'Etampes s'installe dans le fort. Puis, le 16 septembre 1956, c'est au tour du Commandement du réseau de câbles hertziens de la défense aérienne du territoire, ainsi que de l'Escadron d'exploitation de câbles hertziens. En mai 1959, le réseau hertzien de la 2ème région aérienne est confié à l'Escadron régional de câbles hertziens, qui prend par la suite son appellation actuelle d'Escadron de câbles hertziens. Après la dissolution de la base aérienne 285 en juin 1968, le fort de Montmorency est rattaché à la base aérienne 104 du Bourget, puis à la base aérienne 921 de Taverny en avril 1981. L'Escadron de câbles hertziens rejoint quant à lui la base aérienne 217 de Bretigny en juin 1987.

Le centre d'initiation aux techniques commandos

Depuis 1992, le fort de Montmorency abrite le Centre d'initiation aux techniques commandos dépendant de la base aérienne 921 de Taverny. Offrant toutes les opportunités pour effectuer ce type d'entraînement, le site, qui connaît un grand succès, est fréquenté en premier lieu par les fusiliers commandos de l'air de l'unité de protection, mais aussi par des militaires du rang et des réservistes des autres unités de la base.

 

Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Fort de Montmorency

Quartier des Champeaux Rue du Fort

95160 Montmorency

Tel : 01 30 40 64 75

E-mail : op@ba921.air.defense.gouv.fr

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ville de Montmorency

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Rue du Fort Quartier des Champeaux 95160
Montmorency
Tel : 01 30 40 64 75

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Se renseigner pour l'accessibilité au site

Fort de Balaguier

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Le fort Balaguier. Source : ©Julien MAUCERI. http://www.ctoulon.com/

Ce fort du XVIIème siècle a été construit pour créer un verrou de sûreté à l'entrée de la rade de Toulon.

La rade de Toulon s'est entourée dès le XVIème siecle d'un système de défense destiné à protéger en premier lieu ses accès maritimes, puis terrestres, au fur et à mesure que l'artillerie offensive allongeait sa portée. La protection du port de commerce de Toulon est assurée depuis 1524 par la "Grosse tour" ou tour Royale.

En 1634, Richelieu insiste auprès de Louis XIII pour que soit construite une autre tour sur la pointe de Balaguier, en face de la tour Royale, créant ainsi un verrou de sûreté à l'entrée de la rade. Il s'agit toujours de protéger le port de Toulon, mais, plus spécialement, un petit arsenal né sous Henri IV et que Richelieu, Premier Ministre de la Marine, pressent comme destiné à s'agrandir. Vauban accède en 1679 au Commissariat aux Fortifications.

L'arsenal délaisse Marseille, base des galères et s'implante au fond de la nouvelle darse. Dans la nouvelle conception des fortifications, Balaguier, tour à canons, se voit augmentée de remparts, de murs, de logements et de poudrières qui donnent au fort son aspect actuel.

Fin août 1793, quand les Anglais entrent dans Toulon, Balaguier devient le point de mire des observateurs. D'abord refuge des marins qui refusent l'occupation anglaise, le fort de Balaguier sera occupé par les troupes coalisées. Napoléon Bonaparte, jeune commandant de l'artillerie républicaine, a compris quelle importance stratégique revêt l'emplacement du deuxième verrou de la rade. Après deux mois de combats inutiles, il réussit à faire prévaloir son plan et menant ses troupes à l'attaque par voie de terre, il investit le fort de Balaguier le 17 décembre 1793. Les canons républicains sont maintenant braqués sur la flotte anglaise qui préfère se retirer.

Après la crise de Fachoda, le fort de Balaguier est réarmé une dernière fois. Puis, inutile, il est loué à des particuliers entre les deux guerres. Occupé par les Allemands en 1942, il est libéré en 1944. Restauré, il devient un musée d'histoire maritime et locale à partir de 1970.

Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 17 mars 1975. La tour de Balaguier ou " Petite tour " par opposition à la tour Royale ou " Grosse tour " est conçue selon les modèles de Richelieu. L'ouvrage comprend à l'origine une tour à canons de 19,5 m de diamètre. Le sous-sol est équipé d'une citerne et de magasins à poudre et aux vivres. L'accès depuis l'extérieur se fait par un pont-levis. Ce niveau est constitué d'une salle voûtée destinée au casernement d'une quarantaine d'hommes. La partie supérieure de la tour est pourvue d'une plate-forme à canons battant la rade par huit embrasures et d'un chemin de ronde dont le parapet est percé de créneaux de fusillade pour la défense rapprochée. De part et d'autre de la tour proprement dite, une batterie rasante avec parapets à embrasures a été construite.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.
 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

 

Ville de la Seyne-sur-Mer

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Jacques Lebon 83500
La Seyne-sur-Mer

Tarifs

Adultes : 3 euros. Tarif réduit, étudiants, chômeurs, Rmistes et groupe (plus de 8 personnes) : 2 euros. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er au 18 septembre et du 1er octobre au 30 juin, du mardi au dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18hDu 1er juillet au 31 août, du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 15h à 19h

Fermetures annuelles

Du 19 au 30 septembre

Chapelle de Sainte Jeanne de France à Bourges

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Plaque. © C. Caudron - SGA/DMPA

L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'Etat en 1857. Il fut alors affecté à l'armée ...

La chapelle de sainte Jeanne faisait partie du Couvent de l'Annonciade fondé en 1503 par Jeanne de France, fille de Louis XI.

L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'Etat en 1857. Il fut alors affecté à l'armée. La chapelle de sainte Jeanne faisait partie du Couvent de l'Annonciade fondé en 1503 par Jeanne de France (1464-1505), fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie, appelée aussi Jeanne de Valois, canonisée en 1950 par le pape Pie XII.

Les choeurs

L'intérieur était séparé en deux parties à peu près égales par un mur de refend.

La première partie, à l'ouest, éclairée par de petites fenêtres comportait, au premier étage, le choeur des religieuses formant tribune. On y accédait par un escalier tournant qui existe encore, et qui desservait en même temps les bâtiments conventuels.

Au rez-de-chaussée se trouvait un second choeur destiné aux Frères que sainte Jeanne rêvait d'adjoindre aux Annonciades pour le service religieux du couvent.

La deuxième partie de la chapelle comprenait l'espace réservé aux fidèles et le sanctuaire dont le contour épouse la forme d'un demi-hexagone régulier.

Les combles

La voûte en menuiserie, actuellement masquée par un plafond, suivait la courbe de la charpente en forme de berceau brisé.

Les fermes maîtresses étaient apparentes. leurs entraits sont sculptés à leurs extrémités où des têtes fantastiques, dont certaines sont encore visibles, avalent les poutres. Cet ensemble, qu'on peut admirer dans les combles de la chapelle, était revêtu de couleurs assez bien conservées. Le lambris est peint en blanc-gris et les couvre-joints en bleu, rouge et blanc, couleurs de l'habit des religieuses Annonciades.

Les pinacles

La porte d'entrée en tiers-point est surmontée de deux pinacles et d'une accolade aux rampants garnis de feuilles de chardon. Autour du fleuron central, sont sculptées en lettres gothiques majuscules les initiales des dix vertus de la Vierge. Au XVIIe siècle, on a coupé l'extrémité des deux pinacles pour y placer des pots à feu et supprimé le fleuron central de l'accolade pour creuser une niche dans laquelle on plaça vraisemblablement une statue de la Vierge.

L'enclos du monastère

Au XVIIIe siècle, on amputa l'enclos du monastère de l'Annonciade pour percer l'actuelle avenue du 95ème-de-Ligne et on dota l'entrée du couvent d'un large portail en plein cintre. En 1793, les Annonciades furent dispersées et leurs biens vendus. L'enclos du monastère fut acquis en 1834 par la ville de Bourges qui le céda à l'État en 1857. Il fut alors affecté à l'armée.

La réfection de la chapelle

Les travaux de réfection de la chapelle, réalisés par les techniciens du Service du Génie, ont permis, en mai 1961, sa restitution au culte et à l'aumônerie militaire de Bourges. Le délégué militaire départemental, le bureau de garnison et le centre d'information et de recrutement de l'armée de terre (CIRAT) sont stationnés dans cette emprise.

 


M. le Curé de Lignières

Rue Jeanne de France 18160 Lignières

Téléphone : 02 48 60 00 61

Télécopie : 02 48 60 18 92

 

Ministère de la défense

Secrétariat Général pour l'Administration Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives

14 rue Saint-Dominique 00450 Armées

E-mail : dmpa-sdace-bacm@sga.defense.gouv.fr

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Infos pratiques

Adresse

6 avenue du 95ème de Ligne 18000
Bourges
Fax : 05 46 87 53 27

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Dimanche: 14h-18h

Musée du Protestantisme

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Vue extérieure du musée. Source : Parc du Haut-Languedoc

Le Musée historique du Protestantisme en Haut-Languedoc de Ferrières dans le Tarn offre un parcours historique du XVIe siècle à nos jours avec un ancrage local soutenu.

Ce lieu traite chaque année un thème spécifique par le biais d'expositions ou de colloques et coopère avec l'Université de Toulouse.

Le Haut-Languedoc a été profondément marqué par la Réforme dès le XVIe siècle et par une longue résistance dont le souvenir est encore présent dans la mémoire orale. Marquée aussi par les persécutions que les protestants y ont subies aux 17e et 18e siècles.

Musée de France, au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002, le Musée du Protestantisme en Haut-Languedoc, géré par une association (Loi de 1901) liée à la Société d'Histoire du Protestantisme Français, propose d'en découvrir l'histoire au gré de l'Edit de Nantes, la tourmente révolutionnaire, la Résistance, notamment dans la part prise par cette région aux mouvements théologiques, à la création d'oeuvres sociales et de sociétés qui marquèrent le protestantisme français aux XIXe et XXe siècles, et plus récemment son rôle d'accueil pendant la seconde guerre mondiale.

Depuis bientôt 40 ans (création en 1967), le Musée du Protestantisme en Haut-Languedoc situé à Ferrières est un lieu d'exposition et de conservation d'objets et d'ouvrages (en majorité des dons) en lien avec l'histoire du Protestantisme dans la région du Haut-Languedoc. Le Musée, situé dans la Maison du Luthier, propose à ses visiteurs une exposition permanente, présentant de façon chronologique du XVI°siècle à nos jours une histoire riche, variée et tourmentée, et une exposition temporaire dont le thème, différent chaque année, est en lien avec des sujets d'actualité ou de société qui suscitent débats et réflexions (expo 2004: « Religion et violences de religion du XVI°siècle à nos jours »).

L'exposition permanente présente à travers cinq salles des objets, des ouvrages, des gravures et des tableaux.

La première salle, dominée par une imposante chaire en bois venue du temple de Revel, est consacrée à la Réforme du XVI°siècle. on y trouve notamment les portraits des Réformateurs et une importante collection de Bibles (de toutes les époques), dont la plus ancienne que possède le musée datant de 1564 imprimée à Lyon par Jean de Tournes.

Avant d'accéder à une mezzanine, le visiteur découvre les XVI et XVII° siècles et plus particulièrement l'histoire de la Saint-Bathélémy, les guerres de Religion, Henri IV et l'Edit de Nantes, mais également le développement de la vie spirituelle et intellectuelle avec l'émergence des Académies Protestantes.

La salle consacrée au Désert permet d'admirer certaines des pièces les plus caractéristiques du Musée telles : une chaire démontable, des objets de culte au Désert, des méreaux, la maquette d'une galère, ou encore des gravures représentant les affaires Calas et Sirven. Le musée présente ensuite la restauration et l'expansion du Protestantisme au XIX°siècle avec la reconstruction de temples et de bâtiments, l'activité sociale, éducative et la dimension missionnaire du protestantisme (présentation d'une lanterne de projection et de plaques photographiques sur verre), sans oublier l'aventure industrielle de la région de Mazamet-Castres.

La visite se termine par une présentation d'un panorama régional et national du protestantisme, de la vitalité de l'Eglise Réformée, et surtout du rôle des protestants, plus particulièrement de la Montagne, dans la Résistance et la protection de juifs.

L'Association du Musée gère aussi une bibliothèque, riche de plus de 14000 ouvrages (Bibles, psautiers, ouvrages de théologie...) et documents d'archives comptant parmi les plus importantes de France sur ce thème et possédant des ouvrages très anciens.

Il ne faut pas oublier la section généalogie, qui à ce jour a recensé près de 40 000 actes (baptêmes, mariages, décès).

 

Renseignements pratiques :

Musée du Protestantisme

« La Ramade » 81260 Ferrières

Accueil : 05.63.74.05.49 - Secrétariat : 05.63.73.45.01

E-mail : secretariat@mprl.fr

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Infos pratiques

Adresse

La Ramade - 81260
Ferrières

Tarifs

Adulte : 4€Etudiant : 3€Enfant (plus de 10 ans) : 1€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En saison (Juillet, Août et Septembre) :- Tous les jours :10h-12h 15h-19hVisites guidées à 10h30, 15h30 et 17h- Dimanche : 15h-19hVisites guidées à 15h30 et 17hHors saison :- Du lundi au samedi : 14h-17hVisites libres- Dimanches et jours fériés : 14h-18hVisites guidées jusqu’au 15 novembre à14h30 et 16h

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 mars.Secrétariat ouvert toute l’année.Pour les groupes visites guidées toutel’année sur réservation

Mémorial des Martyrs de la Déportation

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®Jacques ROBERT

Le mémorial des martyrs de la Déportation, sur l'île de la Cité à Paris, voulu par l'association "le Réseau du Souvenir" et confié à l'architecte Georges-Henri Pingusson, a été inaugurée le 12 avril 1962 par le général de Gaulle.


- Télécharger la plaquette -


 

Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial déportation


Oeuvre singulière, le mémorial suggère certains aspects caractéristiques du monde concentrationnaire : l'emprisonnement, l'oppression, l'évasion impossible. Impliquant le visiteur, le mémorial suscite le recueillement vers une crypte conservant la dépouille d'un déporté inconnu.

Afin de renforcer la portée du mémorial et son impact auprès d'un large public, notamment les plus jeunes, un parcours pédagogique complémentaire fut inauguré en avril 1975 dans les salles supérieures, pour faire face à la montée du négationnisme. Rénové au printemps 2016, il a été finalisé en janvier 2022. Cette nouvelle muséographie, issue des derniers travaux historiques, permet de saisir les singularités des différentes déportations, d'étudier la politique répressive allemande sur le territoire français, la collaboration et d'évoquer les processus de protection des mémoires de la Seconde Guerre mondiale.


 

 

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Infos pratiques

Adresse

5 quai de l'Archevêché 75004
Paris
06 14 67 54 98

Tarifs

Entrée et visite guidée gratuites pour tous les visiteurs / La réservation est obligatoire pour les groupes à partir de 10 personnes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours, selon ces horaires - Haute saison (du 1er avril au 30 septembre) : de 10h à 19h / Basse saison (1er octobre au 31 mars) : de 10h à 17h

Fermetures annuelles

Les 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre

Site Web : www.onac-vg.fr

Manège de Sénarmont à Fontainebleau

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Le manège de Senarmont. Source : atome77.com

Construit en 1807 dans le quartier du Carrousel, ancienne dépendance du château de Fontainebleau, sous le règne de Napoléon 1er.

Construit en 1807 dans le quartier du Carrousel, ancienne dépendance du château de Fontainebleau, sous le règne de Napoléon 1er, ce manège à la charpente remarquable est classé monument historique. Le quartier du Carrousel est une ancienne dépendance du château de Fontainebleau, mise à la disposition des armées en 1871.

Historique

En 1807, l'empereur Napoléon 1er y avait fait construire un manège remarquable par sa charpente en bois en une seule voûte. Classé, avec ses abords, monument historique en 1913 et 1930, ce manège a reçu le nom du général Sénarmont. A la même époque furent construites les écuries qui entourent la cour du "Carrousel", dite cour carrée. Cette dernière est bien plus ancienne puisqu'on retrouve, aux Archives Nationales, la trace de sa construction sous Louis XVI en 1784 et 1785. Elle servait pour la Petite Ecurie du Roi.

De 1815 à 1870

Jusqu'en 1870, ces bâtiments abritèrent les maisons militaires des rois de France, puis celle de l'empereur Napoléon III. De 1871 à 1940, le quartier du Carrousel fut mis à la disposition de l'école d'artillerie. C'est là que les jeunes officiers de cette arme, tel Foch, devenu Maréchal de France et d'Angleterre, se perfectionnèrent dans l'art équestre. Pendant cette période fut construit le manège Drouot, du nom de l'aide de camp de l'empereur, major général de la Garde impériale.

De la Seconde guerre mondiale à nos jours

Pendant la Seconde guerre mondiale, le quartier, d'abord abandonné, abrita l'école nationale d'équitation, formée autour de quelques anciens du Cadre noir dissout. C'est là qu'en 1945 fut recréé ce corps prestigieux d'instructeurs militaires d'équitation. En 1946, le Cadre noir rejoint le sein de l'École d'application de l'arme blindée et de la cavalerie, à Saumur, et les sports équestres militaires sont créés, regroupant les activités équestres dans les armées. Son centre s'installe au quartier du Carrousel. Rattaché passagèrement à l'École interarmées des sports de Fontainebleau, le centre retrouve son autonomie le 1er avril 1973 sous le nom de Centre sportif d'équitation militaire. Corps de l'arme blindée cavalerie, il est subordonné, depuis le 1er septembre 1976, au Commandement des écoles de l'armée de terre devenu Commandement des organismes de formation de l'armée de terre en 1993. En 1977, il se voit confier la garde de l'étendard du 8ème régiment de dragons, dissout, dont il hérite les traditions. Il abrite aujourd'hui le Centre sportif d'équitation militaire, maison mère des sports équestres militaires. Le manège fait l'objet d'un partenariat de mise en valeur entre les ministères de la Culture et de la Défense.

Architecture

Classé monument historique, ce bâtiment a une charpente remarquable à la Philibert Delorme (procédé inventé par cet architecte en 1551), en une seule voûte. Le manège a une longueur de 66 m, et une largeur de 20 m. Sa charpente en châtaigner repose sur une corniche portant une sablière recevant la base des cerces. Une seconde sablière reposant sur le sommet des murs porte les blochets et la partie inférieure des arbalétriers. Au sommet de la courbe, des espèces de clefs pendantes réunissent les arbalétriers et les cerces. Tous ces éléments ont la même section. Ils sont formés chacun de deux planches en sapin de 25 millimètres d'épaisseur et de 0.30 de large. Ces planches chevauchent les unes sur les autres et sont réunies par des clous en fer forgé. Des jambettes constituées par des pièces de 0.05*0.15 s'assemblent dans les sablières de la corniche et sont maintenues au mur par chacune deux colliers en fer scellés. Les éléments sont réunis entre eux par des liernes qui les traversent. Des clavettes en bois placées de chaque côté des cerces les fixent aux liernes. Elles sont assemblées alternativement sur une rive et sur l'autre . quand deux liernes sont en face l'une de l'autre, la même clavette les traverse toutes les deux. Quelques chiffres donnent une idée de l'importance de l'ouvrage : chaque ferme (il y en a une centaine) est traversée de 104 liernes, ce qui donne 312 mortaises pour une ferme. Nous arrivons pour 100 fermes au chiffre fantastique de 31 000 mortaises environ.


Ce monument historique, dont le ministère de la défense est affectataire, fait partie d'un protocole Culture Défense, signé le 17 septembre 2005.

 

Château de Fontainebleau

77300 Fontainebleau

Tél. : 01 60 71 50 70

Fax : 01 60 71 50 71

Mail : resa.chateau-de-fontainebleau@culture.fr


 

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Adresse

boulevard magenta 77300
Fontainebleau
Tél. : 01 60 71 50 70Fax : 01 60 71 50 71

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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Espace muséal du Maquis de Vabre

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35 petites juives ayant séjourné à Renne, près de Vabre, en 1942, avant de partir pour les Etats-Unis via la Suisse. Source : Photo d'archive de l'Amicale des Maquis de Vabre

Situé dans le Tarn, ce lieu témoigne de la vie et de l'organisation d'un maquis de Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale par le biais de documents authentiques.

Vabre est un bourg montagnard à la pointe Est du département du Tarn. Il est au centre d'un relief en creux qui suit l'étroite saignée des rivières dans le haut pays de Castres. La Résistance et le Maquis y sont dans leur terroir naturel.

L'espace muséal du Maquis de Vabre montre au visiteur les armes, les objets, les photographies et témoignages de la vie quotidienne du maquis qui était composé de membres du scoutisme français protestants unionistes et israélites. Ses grandes figures sont Pol-Roux (Guy de Rouville) et Robert Gamzon.

Quelques grands thèmes développés :

Les armes, la correspondance et le renseignement, le quotidien (ravitaillement, les comptes, les mariages), la propagande, les actions de sabotage, les personnalités du maquis (Pasteur Cadier, Marcel Guy, Marcel Doret, etc.).
 

Amicale des Maquis de Vabre

Rue du Suquet, 81330 Vabre

Maquis de Vabre

 

Syndicat d'initiative

Rue Vieille - 81330 Vabre

Tél.: 05.63.50.48.75

E-Mail : sivabre@voila.fr

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Adresse

Maison de la montagne - 81330
Vabre
Amicale des Maquis de Vabre

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Sur rendez-vous uniquement

Stèle du Carreyrou

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Vue générale de Montech. Carte postale ancienne - Source : www.delcampe.fr

La stèle du Carreyrou en mémoire des événements survenus à Montech lors de la Seconde Guerre mondiale.

En janvier 1943, la zone libre n'est plus. Les troupes allemandes arrivent à Montech et réquisitionnent de nombreuses maisons. Le château de Cadars est occupé par les officiers et la Kommandantur est installée place de la Mairie. La partie sud de la forêt est déclarée "zone interdite".

Le 5 juin 1944, des villageois, membres de la 10e Compagnie Armée secrète prennent le maquis. Le détachement de Montech est commandé par Pierre Fourcade, alias Fournier, MM. Granier et Rouaux, retraités de l'Armée, Pierre Delos, Armand Bonnet et René Clavel. Le groupe d'hommes traverse la Garonne en barque, car les ponts sont gardés. Après trois nuits de marche, les Montéchois et les Finhanais rejoignent des Beaumontois. A Montech, la vie suit son cours. Le couvre-feu est décrété à 22 h.

Le dépôt d'essence de Montbartier est bombardé à plusieurs reprises fin juillet.

Deux résistants de Montricoux, André Jouany et Joseph Lespinet sont exécutés. Le 19 août, plusieurs explosions sont entendues dans la forêt. Les baraquements de la Cellulose, où logent les troupes allemandes, sautent à leur tour. Le château de Cadars brûle. Un convoi allemand est intercepté à la Vitarelle. Le 20 août, au même endroit, Jean Lacaze, 20 ans, est tué lors d'un combat violent, huit fermes et maisons sont brûlées à Montech et Saint-Portier en représailles.

Les années de guerre emporteront dix "enfants" de Montech.

 

Mairie

Place de la Mairie BP n° 5 82700 Montech

Tél. : 05 63 64 82 44

Fax : 05 63 64 87 62

Courriel : mairie-montech@info82.com

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

Ville de Montech (82)

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Adresse

82700
Montech
Tél. : 05 63 64 82 44 Fax : 05 63 64 87 62

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année.Office de Tourisme "Garonne et Canal"Place Jean JaurèsTél./Fax. : 05 63 64 16 32E-mail : com.garonne.canal@wanadoo.fr

Musée de la Batellerie

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Détail d'une des maquettes. Source : Office de Tourisme d'Auvillar

Ce musée retrace l'histoire de la batellerie sur la Garonne de l'Antiquité au XIXe siècle, à des époques où aucun pont n'enjambait le fleuve.

Situé dans la Tour de l'Horloge. Il se réparti sur deux niveaux. Sa visite, organisée thématiquement, bénéficie d'un système de haut-parleurs qui diffusent aux visiteurs les informations sur l'histoire des bateaux sur la Garonne.

Depuis l'Antiquité, le commerce par eau se pratique déjà dans le bassin de la Garonne. La voie navigable dans l'axe garonnais a dominé l'économie des transports des origines jusqu'au milieu de XIXe siècle, la route parallèle au fleuve étant impraticable de novembre à juillet en raison d'un sol humide et gras piétiné par les animaux et non entretenue.

L'inscription maritime enrôle ainsi les Auvillarais qui participent ainsi à la campagne d'Amérique entre 1790 et 1792. Au XVIIIe siècle, les besoins de la Royale étant réduits, les marins se tournent vers la marine marchande.

Le développement des colonies antillaises fait de Bordeaux le une plate forme maritime de première importance. Les ports, aussi appelés " passage " ou " cale ", sont de deux types : ceux où se fait le trafic et ceux où habitent les gens de la rivière.

Auvillar est de ces derniers, avec en 1789, quarante-neuf familles de matelots. Le port d'Auvillar s'est développé sur un ancien péage, la " taille foraine "ou " travers ", attesté dès 1204. Les vicomtes ont des droit de leudes sur les marchandises portées par les étrangers dans la ville ou seulement traversant le port d'Auvillar. Le transport de rive à rive est assuré par des "fermiers". Ils ne doivent transporter plus de 50 personnes. L'utilisation du bac ne peut avoir lieu entre le coucher et le lever du soleil. L'activité est d'autant plus florissante qu'il faut attendre 1841 pour voir la Garonne se couronner d'un pont suspendu à Auvillar en remplacement du bac.

Les moulins à nefs, dont l'origine remonte aux premiers siècles, colonisent au Moyen-Age la plupart des fleuves français et même européens. Ils sont constitués de deux nefs, bateaux de 12 mètres de long ) séparés par une roue à aube. Les moulins à nef se trouvent directement sur la voie de navigation et gène le passage des bateaux. A partir de 1792, l'emplacement et les réparations des moulins à nef sont soumis à de nombreux arrêtés. Le 5 mai 1835, les Ponts et Chaussées interdisent les réparations, et les moulins à nef finissent par disparaître.

Les mariniers, véritables professionnels de la batellerie, étaient des hommes pleins d'énergie, d'audace et de sang-froid. ils avaient une connaissance parfaite de la rivière et jouissaient d'une considération dont ils se prévalaient. Leur devise était : "Si vilain sur terre, Seigneur sur l'eau je suis !" Ils vivaient 12 à 16 heures par jour sur les embarcations et couchaient, le soir venu, dans des auberges de la rive.

Les bateliers avaient dans chaque port leur église particulière. La plupart sont dédiées à Sainte Catherine, patronne des gens de la rivière et des philosophes. Les marins effectuaient des offrandes à leur Sainte protectrice. Ils achetaient ou fabriquaient eux-mêmes des ex-voto. De nombreux ont ainsi été retrouvé dans la chapelle . la plupart représentent des navires de guerre.

Le Musée d'Auvillar en conserve. Il expose également un tableau de Sainte Catherine d'Alexandrie qui se trouvait dans la vieille chapelle de la ville.

 

Musée de la Batellerie
Ouvert les week-ends du 1er mai au 31 octobre.

 

La mairie
Place de la Halle - 82340 Auvillar
Tél.: 05.63.39.57.33

 

Office de Tourisme
Place de la Halle - 82340 Auvillar
Tél. 05.63.39.89.82
Télécopie : 05.63.39.89.82

Email : office.auvillar@wanadoo.fr

 

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

Ville d'Auvillar

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Place de la Halle 82340
Auvillar
Tél.: 05.63.39.57.33Office de TourismePlace de la Halle82340 AuvillarTél. 05.63.39.89.82Télécopie : 05.63.39.89.82Email : office.auvillar@wanadoo.fr

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert les week-ends du 1er mai au 31 octobre.