Natzwiller

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Source : Photo Franck Segretain

Création 1957.

Déportation 1940-1945.

Aménagement 1957 à 1960.

Regroupement de corps déportés du Struthof et d'autres camps : Buchenwald, Dachau, Flossenburg, Mauthausen, Ravensbrück, Neuengamme, Sachsenhausen.

LA NECROPOLE NATIONALE ET LE MEMORIAL DE LA DEPORTATION

Le 23 juillet 1960, le “Mémorial aux Héros et Martyrs de la Déportation” est officiellement inauguré par le général de Gaulle alors président de la République française. “Phare” de Mémoire haut de 40 m et visible depuis la vallée, il représente une flamme et arbore la silhouette émaciée d’un déporté. Le corps du déporté inconnu, symbole de toutes les victimes de la déportation est placé à l’intérieur du caveau au pied du Mémorial, ainsi que 14 urnes renfermant de la terre symbolique ou des cendres anonymes provenant des camps de concentration situés en Allemagne. La Nécropole Nationale regroupe 1 118 tombes de Français et Françaises morts en déportation, au KL-Natzweiler ou dans d’autres camps.

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Infos pratiques

Adresse


Natzwiller

En résumé

Superficie : 88 893 m²
Nombre de corps : Tombes individuelles : 1118
Nombre de morts : 1118
1939-45 : 1118 Français

Eléments remarquables

Mémorial de la Déportation dont le caveau renferme le Déporté Inconnu. Tombe in memoriam du général Frère, mort pour la France et disparu au Struthof le 14 juin 1944. L'enceinte en barbelés, les miradors, le four crématoire, quelques baraquements, sont conservés et entretenus depuis 1953.Un musée est installé dans une baraque-dortoir.

La nécropole nationale de Badonviller

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Nécropole nationale de Badonviller. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Badonviller

 

La nécropole nationale de Badonviller regroupe les corps de soldats tués dans les Vosges ou en Haute-Alsace. Aménagé de 1920 à 1935, ce cimetière rassemble 2 653 corps, dont 1 444 reposent en tombes individuelles et 1 209 dans deux ossuaires. Aux côtés de ces soldats, sont inhumés aussi 28 soldats combattants tués en 1939-1945. Au centre se dresse un monument dédié à la mémoire des hommes du 363e RI. Conçu par le sculpteur Antoine Sartorio (1885-1988), ce monument était à l’origine installé dans le cimetière provisoire de la Chapelotte situé entre la maison forestière et le col. Aujourd'hui, en ce lieu même des combats, deux autres stèles rappellent le souvenir des hommes du 358e régiment d'infanterie et des Corses du 373e RI.

Aux premières heures de la guerre, les troupes françaises se massent à la frontière attendant l’ennemi. Les 17e, 20e de Baccarat et le 21e bataillons de chasseurs alpins (BCP) de Raon-l'Etape se déploie dans ce secteur des Vosges. Le 10 août, le Ier corps d'armée bavarois franchit la frontière et se diriges vers Badonviller. Pendant un mois la ville change de mains au gré des attaques et contre-attaques. Au cours de ces premiers combats, le 20e BCP perdu un quart de ses effectifs. Les périodes d’occupation allemande sont marquées par de violentes représailles. Au prétexte d'être harcelé par des francs-tireurs, l'ennemi pille, incendie le village et se livre à de nombreuses exactions sur la population. Le 13 septembre les Bavarois évacuent définitivement Badonviller qui reste à moins d'un km du front.

 

27 janvier - 15 mars 1915. Les combats du col de la Chapelotte

Après l’échec de l’offensive française sur l’Alsace, les 1ère et 2e armées françaises reculent de l’autre côté de la frontière. Du 18 au 22 août, elles luttent pied à pied pour conserver les cols vosgiens, en particulier au Donon. Là, les combats sont des plus violents entre les chasseurs à pieds français et les troupes de montagne allemandes les Geirgsjägzer. En septembre, les Allemands, après avoir atteints la plaine de Lorraine, se replient au col de la Chapelotte. Désigné par les états-majors comme la cote 542, ce sommet est l'un des principaux théâtres de la guerre de montagne. L'objectif de chacun des belligérants est de tenir davantage ce point d’observation plutôt que d’infliger le plus de pertes à l’adversaire. Du 27 janvier au 15 mars 1915, attaques et contre-attaques se succèdent, sans résultat. Sur ce terrain difficile, le 373e RI est décimé dans ses multiples tentatives. Bloquée en surface, la guerre se déroule sous le sommet. Français et Allemands creusent des galeries dans lesquelles sont placées des charges explosives. Du 8 juin 1915 au 2 septembre 1917, la Chapelotte est secouée par 55 explosions de mines. Dans ce secteur du front, les puits atteignent 120 m de profondeur.

Pour atteindre les objectifs visés, la guerre change à nouveau de physionomie. Les duels d’artillerie et les coups de mains succèdent aux opérations de grande envergure. Des compagnies franches sont alors créées. Ces unités de volontaires comme La Vosgienne s’opposent aux troupes de choc, les Stosstruppen.

 

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Infos pratiques

Adresse

3 Rue de la Croix de Mission, 54540
Badonviller

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts tombés au col de la Chapelotte

La nécropole nationale de Bayon

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Nécropole nationale de Bayon. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Bayon

 

La nécropole nationale de Bayon regroupe les dépouilles de soldats tombés lors de la bataille de la trouée de Charmes et celles de blessés qui ont succombé à l'hôpital complémentaire n°2 installé dans l'hospice des Sœurs de Saint-Charles. Créée en 1914, ce cimetière militaire rassemble les corps de 169 soldats français dont 96 reposent en tombes individuelles. Deux ossuaires conservent le souvenir de 69 combattants. Aux côtés de ces combattants morts en 1914-1918, reposent trois soldats français, un soldat polonais et quatre soldats allemands tués lors de la Seconde Guerre mondiale.

Au sein de la nécropole, est érigé le monument aux morts de la commune de Bayon, marquant ainsi l'attachement symbolique de la population locale à ces morts dont le souvenir est aussi rappelé, au travers d'un vitrail, dans l'église de la paroisse.

 

24 août - 11 septembre 1914. La bataille de la trouée de Charmes

Au début du mois d’août 1914, les Allemands déploient en Belgique "neutre" un large mouvement pour envelopper l’armée française. Conformément aux orientations du plan  XVII, le général Joffre forcent les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine afin de reprendre les départements perdus à la suite de la défaite de 1871. En dépit de quelques succès comme à Mulhouse, la résistance ennemie s'avère plus importante. En raison de pertes importantes et de menaces plus au nord, les Français se replient derrière la frontière. Au soir du 20 août, le mouvement offensif en Lorraine est brisé. La 1re armée se déploie dans les Vosges et la 2e armée occupe les hauteurs du Grand-Couronné de Nancy où va se jouer, en septembre 1914, le sort de la Lorraine française.

Du côté allemand, le haut commandement est convaincu que les Français ne peuvent subir un nouveau choc. Poursuivant leur effort, plus de 500 000 hommes s’élancent vers la trouée de Charmes, point de jonction entre les deux armées françaises et supposé le plus faible du dispositif car éloigné des places fortes de Toul et d’Epinal. Une fois franchie cette trouée, l’aile gauche de l’armée allemande sera en mesure de rejoindre l’aile droite en vue d'encercler une grande partie des forces franco-britanniques.

Le 24 août, les Allemands portent leur effort principal contre les positions de la 1re armée du général Dubail situées au sud du dispositif français. Au terme de quatre jours de résistance, le 8e corps ne peut entraver la marche de l’ennemi. La Meurthe, puis la Mortagne sont franchies. Les combats sont des plus violents autour de Baccarat ou de Gerbéviller. Après avoir défendu le pont sur la Mortagne toute la journée, sous le feu de l’artillerie allemande, les chasseurs du 2e Bataillon de Chasseurs à Pieds (BCP) se replient devant un adversaire dix fois supérieur, abandonnant Gerbéviller. En représailles, les troupes allemandes font subir à la ville et aux habitants de nombreuses exactions. Mais, plus largement, les vagues d’assauts allemandes n'ont pu atteindre tous les objectifs visés. Le secteur de Charmes est atteint mais l'ennemi reste bloqué devant la Moselle.

Plutôt que subir le choc, le général de Castelnau lance une offensive générale. L'ensemble des positions perdues sont reprises. Plus à l'est, au niveau de Rambervillers, l'ennemi tente en vain de porter un nouvel effort. L’armée de Dubail défend pied à pied les pentes vosgiennes où les corps à corps se multiplient. Entre le 25 août et le 9 septembre 1914, le col de la Chipotte change cinq fois de mains. Les pertes sont importantes.

Le 4 septembre, tenus en échec au sud, les Allemands lancent une nouvelle offensive à l'est. Au bord de la rupture, les armées françaises parviennent, le 7, à enrayer ce mouvement et à reprendre les bois de Champenoux et de Velaine. À partir du 11 septembre, en raison du sursaut allié sur la Marne, l’étau allemand se desserre dans ce secteur âprement disputé. Progressivement, les combats perdent en intensité et les opérations en Lorraine française deviennent secondaires pour le commandement allemand. Le 13 septembre, la bataille du Grand Couronné s'achève. Les villes de Pont-à-Mousson et Lunéville sont reprises sans combat. Le front se fixe définitivement sur cette ligne pour ne plus évoluer pendant toute la durée de la guerre.

 

Élément remarquable

Monument aux morts 1914-1918.

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Adresse

D. 9, 54290
Bayon

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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La nécropole nationale de La Valette

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Nécropole nationale de La Valette. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Abreschviller

 

La nécropole nationale de La Valette regroupe les dépouilles de 455 soldats français dont 372 sont inhumés en deux ossuaires, décédés lors de la bataille de Sarrebourg en août 1914. Elle est mitoyenne d’un cimetière allemand de 274 corps dont 70 en sépulture individuelle et 204 en ossuaire. Ces soldats allemands appartenaient à des unités militaires dont les garnisons étaient en Bade, de Bavière, du Wurtemberg, de Lorraine et d'Alsace et de Rhénanie.

Créée en 1914 à l’issue de la bataille de Sarrebourg, elle est aménagée en 1925, par le regroupement de corps exhumés dans les environs notamment à Vasperviller, Voyer, Nitting, Landange, Bébing... À proximité, sur le chemin forestier entre les forêts de Biberkirch et de Voyer, une sépulture isolée conserve le souvenir d’un officier, le sous-lieutenant Petermann du 149e régiment d’infanterie (RI). Ce jeune Saint-Cyrien décédé le 21 août 1914 avait sur lui une lettre où il indiquait sa volonté de reposer sur le lieu où il est tombé.

 

19-20 août 1914. Les combats autour d’Abreschviller 

Annexée à l'empire allemand depuis mai 1871, Sarrebourg est, en août 1914, l'un des principaux objectifs de la 1re armée conduite par le général Dubail. Le 18 août 1914, le 8e corps d'armée (CA) s'empare de la ville. Toutefois, ce succès est provisoire car les Français en particulier les hommes du 95eRI et du 85e essuient au nord le feu de l'artillerie lourde allemande. Pour les Français, arrêtés par l'ennemi dissimulé dans des tranchées il est impossible de progresser. De violents combats se déroulent à Reding. Les pertes sont importantes comme le 95e RI qui perd la moitié de son effectif.

Le village d’Abreschviller est lui aussi impliqué dans les combats. Dès le 16 août, les troupes françaises prennent position sur les hauteurs de La Valette jusqu’à la crête de Saint-Léon et Walscheid où elles sont confrontées aux Allemands.

Le matin du 19 août, les assauts reprennent. L’ennemi a reçu des renforts. Une section d’artillerie vient en soutient des troupes françaises et ouvre un feu de 800 m sur les ouvrages ennemis. Sur le côté droit, la 2e brigade coloniale (BC) appuie le 6e RIC complétée par deux batteries du 6e régiment d’artillerie (RA) sur les crêtes La Valette – Saint-Léon. La confrontation armée permet un bref recul de l’ennemi, mais les pertes sont importantes. La position devient intenable et les soldats français reçoivent l’ordre d’un repli sur la crête de Saint-Léon, puis dans un second temps se regroupe vers Lettenbach et Alberschweiler où un poste de secours est installé.

Le 20 août, le 6e RIC a pour mission de défendre avec un bataillon de chasseurs les crêtes au sud du col de Saint-Léon où a lieu en fin de journée une ruée allemande. L’artillerie française postée sur la crête est en butte aux tirs de l’artillerie allemande. Le col, le village et les pentes sont repris par les troupes françaises au prix de lourdes pertes, soit trois officiers tués, six blessés, cinq disparus et 500 hommes hors de combat. Le 5e RIC a contribué à stopper sans aucun soutien pendant sept heures, les violentes attaques d’un corps d’armée ennemi, avec l’appui de bataillons de chasseurs.

Dans la nuit du 20 au 21 août 1914, le bourg de Biberkirch est attaqué par l’ennemi malgré une lutte du 149e RI soutenu par le 31e bataillon de chasseurs à Eigenthal. Il est ensuite occupé par les Allemands. Les unités reconstituées se portent sur Lettenbach et le ravin d’Eigenthal.

Les deux unités se rejoignent au petit matin dans le secteur de Lavalette – Eigenthal pour appuyer les actions du 13e corps d’armée. L’attaque est trop forte et le 149e RI doit se replier à la lisière du Bois de Voyer et les autres unités sur Abreschviller pour se regrouper avant une nouvelle offensive. A l’Est, une compagnie du 149e RI et une section du 105e RI, tandis que les autres se rassemblent au lieu-dit « Deux-Croix » pour encadrer la route de Saint-Quirin.

Le village d’Abreschviller est évacué et le 149e RI couvre le repli. C’est dans ces combats que décède le lieutenant Peterman. Ses camarades soldats du 149eRI, Marcel Boiteux, Paul Debot, Joseph Petitjean, Jean-Baptiste Voinot ou encore Louis Chapuis, entre autre reposent aujourd’hui dans ce cimetière. 

Le bilan des soldats français décédés lors de ces offensives est important : 455 décédés, 287 blessés et 224 disparus.

 

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Adresse

Chemin de Walscheid La Valette, 57560
Abreschviller
03 87 03 70 32

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La nécropole nationale de Brouderdorff

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Nécropole nationale de Brouderdorff. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Brouderdorff

 

La nécropole nationale de Brouderdorff regroupe les corps de 466 Français dont 390 ont été inhumés dans deux ossuaires. À l'issue de la bataille de Sarrebourg (août 1914), ce cimetière a été aménagé par l’armée allemande pour regrouper les dépouilles de soldats tués dans ce secteur. En 1924, sous le contrôle des services de sépultures français, d'autres corps ont été transférés en ce lieu. Un grand nombre de ces hommes soldats appartenait aux 139e, 121e, 92e et 16e régiments d’infanterie.

 

Août 1914. La bataille de Sarrebourg

Annexée à l'empire allemand en 1871, la ville de Sarrebourg est, en août 1914, l'un des principaux objectifs de la 1re armée. Le 18 août, le 8e corps d'armée s'empare de la ville. Toutefois, ce succès est provisoire. Essuyant au nord le feu de l'artillerie ennemie, les Français ne peuvent plus progresser. De violents combats se déroulent à Reding Les pertes sont importantes telles consenties par 95e régiment d'infanterie qui perd la moitié de son effectif.

Le 20, les Français s'élancent à nouveau mais ils ne peuvent percer la ligne ennemie. La ville est partiellement détruite. Sous la pression ennemie et au regard des pertes, le général français de Maud'huy ordonne le repli général. À la finalité autant stratégique que symbolique, les combats autour de Sarrebourg montrent que l'armée française déploie, au cours de l'été 1914, une approche inadaptée de la guerre moderne, induisant des pertes élevées et conduisant suivant à des erreurs majeures.

 

19-20 août 1914. Les combats dans le secteur de Brouderdorff

Le 17 août 1914, les hommes du 139e RI rejoignent Saint-Quirin. Le lendemain, à midi, ils quittent ce cantonnement pour s’emparer d'Abreschviller. Préalablement, ils doivent prendre le contrôle de Brouderdorff et Hartzviller. Sans rencontrer de résistance, ces soldats atteignent leurs objectifs. Le 19, une partie du régiment reste sur ces positions tandis que deux compagnies se dirigent vers le bois Witting voisin de la Chapelle. Au soir, le 139e RI est désigné pour reprendre l’emplacement de la lisière nord du bois. Le 20, dès 6h du matin, le village est bombardé par l'artillerie lourde allemande. Le colonel renforce alors les positions de Brouderdorff et d'Hartzviller. Les Français tiennent le bourg et parviennent à repousse une brigade allemande qui recule vers le ravin d’Hartzviller, puis le bois Witting. Le village subit de violents bombardements. Le lendemain, le 139e RI subit un nouveau choc de l'ennemi. Submergée, cette unité se replie par Saint-Quirin, franchissant à nouveau la frontière. Là, est établi un bivouac aux abords de Pareix. Le 23, ce régiment comme une grande partie de l'armée française entame un mouvement rétrograde qui ne cessera qu'au 6 septembre 1914, date à laquelle les Français lancent, en s'appuyant sur la Marne, une puissante contre-offense victorieuse.

 

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Adresse

Brouderdorff 57565
Au sud-ouest de Sarrebourg, D 96
03 87 23 87 82

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La nécropole nationale de Courbesseaux

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Nécropole nationale de Courbesseaux. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Courbesseaux

 

La nécropole nationale de Courbesseaux regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille du Grand Couronné en août et septembre 1914. Créé en 1920, ce cimetière national tout comme celui de Champenoux conserve le souvenir de l’extrême violence des combats qui se sont déroulés devant Nancy. Jusqu’en 1935, les restes mortels d’autres combattants français inhumés initialement dans d'autres cimetières militaires de la région y sont transférés. Aujourd’hui, cette nécropole nationale rassemble 2 679 corps dont 1 703 reposent dans deux ossuaires. 976 combattants ont été inhumés en tombes individuelles.

Au terme de ces combats, les dépouilles des soldats dispersées sur le champ de bataille sont rassemblées et inhumées au sein de fosses communes. Il est en effet fréquent au début de la campagne de 1914 de procéder à de telles inhumations. Le principe des tombes collectives subsiste jusqu'en 1915, mais le recours aux tombes individuelles se généralise. La loi du 29 décembre 1915 accorde aux soldats morts pour la France le droit d’être inhumé en sépulture individuelle. En cela, la nécropole de Courbesseaux est typique des cimetières militaires du début de la Première Guerre mondiale, et du traitement de la mort par les autorités militaires françaises.

Au centre de la nécropole, un imposant monument de pierre et de bronze du sculpteur nancéien Eugène Gatelet rend hommage aux soldats du général de Castelnau, morts pour la défense de Nancy, lors des combats du Grand Couronné. Il représente un jeune paysan déposant une gerbe sur la tombe d’un soldat « Mort pour la France ».

 

La bataille du Grand Couronné de Nancy

Au début du mois d’août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique « neutre » un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Appliquant le plan XVII qui définit l’emploi des forces, le général Joffre choisit de forcer les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine afin de reprendre les départements perdus à la suite de la défaite de 1871.

Malgré quelques succès notamment à Mulhouse, les Français ne parviennent pas à prendre l’ascendant, sur les Allemands. En quelques jours, après d’importants sacrifices, la 1re armée du général Dubail et la 2e armée du général de Castelnau sont contraintes de se replier derrière la frontière. Au soir du 20 août, le mouvement offensif en Lorraine est brisé. Harassés, les hommes de la 1ère armée se concentrent dans le secteur des Vosges, tandis que la 2e armée se déploie sur les hauteurs du Grand Couronné de Nancy où se va jouer, en septembre 1914, le sort de la Lorraine française.

Du côté allemand, les Ve et VIe armées, soit plus de 500 000 hommes, s’élancent vers, la trouée de Charmes, point de passage naturel entre les massifs montagneux du Grand Couronné au Nord et le ballon des Vosges au Sud. Se situant à la jonction des deux armées françaises, cette trouée constitue le point faible du dispositif. Nancy est au cœur de tous les enjeux. En effet, l’empereur allemand, Guillaume II, fait de la prise de la ville un objectif prioritaire. Du côté français, Joffre ordonne, le 25 août, aux régiments situés entre Nancy et Verdun de résister afin de couvrir la manœuvre générale de repli sur la Marne. En infériorité numérique, ces unités parviennent à contenir les vagues d’assaut incessantes. Au cours de ces combats, les pertes sont importantes. Le 226e régiment d’infanterie perd ainsi plus de la moitié de son effectif dans la seule journée du 25. La Ve armée du prince de Bavière est incapable de dépasser le fort de Manonvillier qui tombe pourtant le 27 août.

Au sud, les Allemands sont tenus en échec. À partir du 4 septembre, ils conduisent par l’est une nouvelle offensive, où seule la forêt de Champenoux constitue un réel obstacle. Au cours de ces combats, l’artillerie pilonne le Grand Couronné. Pendant neuf jours, les unités françaises défendent chaque village, chaque bois et chaque colline. Si certaines positions sont abandonnées, d’autres sont âprement disputées. Dans la forêt de Champenoux, les 206e et 212e RI sont anéantis. Les armées françaises sont au bord de la rupture.

Pourtant le 7 septembre, elles occupent à nouveau les bois de Champenoux et de Velaine. À partir du 11 septembre les opérations en Lorraine française sont devenues accessoires pour le commandement allemand. Progressivement, l’étau allemand se desserre enfin sur le Grand Couronné. Le 13 septembre, la bataille du Grand Couronné prend fin. Pont-à-Mousson et Lunéville sont repris sans combat. Le front se fixe sur cette ligne pour ne plus bouger pendant toute la durée de la guerre. Après le déchaînement d’une telle violence, le front de Lorraine ne connaît plus, au cours de la Grande Guerre, d’opération d’envergure.

 

Éléments remarquables

Calvaire ;
Monument aux morts 1914-1918 ; 
Stèle commémorative au général de Castelnau.

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Adresse

Route départementale 70, 54110
Courbesseaux
03 83 31 75 14

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites des extérieurs uniquement.

La nécropole nationale de Champenoux

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Nécropole nationale de Champenoux. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_necropole_Champenoux

 

La nécropole nationale de Champenoux regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors de la bataille du Grand Couronné en septembre 1914. Créé en 1919, ce cimetière militaire, tout comme celui de Courbesseaux, conserve le souvenir de ces combats d’une extrême violence. Aménagée entre 1919 et 1935, cette nécropole rassemble aujourd’hui 2 862 corps, parmi lesquels figure celui d’un combattant français mort pour la France en 1939-1945. 1 600 soldats reposent en tombes individuelles, tandis que 1 261 autres ont été inhumés dans deux ossuaires. Parmi les soldats français, est enterrée la dépouille de l’écrivain Henri Mirville (Tombe 13). Nommé au grade de lieutenant au 277e régiment d’infanterie, il meurt le 20 août 1914 à Noméxy à l’âge de 39 ans.

Au centre de la nécropole, a été érigé un monument dédié « aux héros du Grand Couronné ». Créée, en 1921 par des artistes locaux, l’architecte Alfred Thomas et le sculpteur Eugène Gatelet, cette œuvre de bronze, de pierre et de mosaïque dorée représente une mère endeuillée par la disparition de son fils. La croix de guerre, coiffée du casque Adrian, tout comme le rameau d'olivier, symbole de paix et de victoire, rappelle le sacrifice de ce fils, mort pour la France.

 

4 - 14 septembre 1914. La bataille du Grand Couronné de Nancy

Au début du mois d’août 1914, les troupes allemandes déploient par la Belgique « neutre » un large mouvement de débordement pour envelopper l’armée française. Appliquant le plan XVII qui définit l’emploi des forces, le général Joffre choisit de rompre les lignes ennemies en Alsace et en Lorraine, afin de reprendre les départements perdus à la suite de la défaite de 1871.

Malgré quelques succès notamment à Mulhouse, les Français ne parviennent pas à prendre l’ascendant sur les Allemands. En quelques jours, après d’importants sacrifices, la 1re armée du général Dubail et la 2e armée du général de Castelnau sont contraintes de se replier. Au soir du 20 août, le mouvement offensif en Lorraine est brisé. Harassée, la 2e armée recule vers le Grand Couronné de Nancy où se joue, en septembre 1914, le sort de la Lorraine française.

Du côté allemand, les Ve et VIe armées, soit plus de 500 000 hommes, s’élancent vers, la trouée de Charmes. Se situant à la jonction des deux armées françaises, cette trouée constitue le point faible du dispositif. Nancy est au cœur de tous les enjeux. En effet, l’empereur allemand, Guillaume II, fait de la prise de la ville un objectif prioritaire. Du côté français, Joffre ordonne, le 25 août, aux régiments situés entre Nancy et Verdun de résister afin de couvrir la manœuvre générale de repli sur la Marne. En infériorité numérique, ces unités parviennent à contenir les vagues d’assaut incessantes. Au cours de ces combats, les pertes sont importantes. Le 226e régiment d’infanterie (RI) perd ainsi plus de la moitié de son effectif dans la seule journée du 25. La VIe armée du Prince Rupprecht de Bavière est incapable de dépasser le fort de Manonvillier qui tombe pourtant le 27 août.

Au sud, les Allemands sont tenus en échec. À partir du 4 septembre, ils conduisent par l’est une nouvelle offensive où seule la forêt de Champenoux constitue un réel obstacle. Au cours de ces combats, l’artillerie pilonne le Grand Couronné. Pendant neuf jours, les unités françaises défendent chaque village, chaque bois et chaque colline. Si certaines positions sont abandonnées, d’autres sont âprement disputées. Dans la forêt de Champenoux, les 206e et 212e RI sont anéantis. Les armées françaises sont au bord de la rupture.

Pourtant, le 7 septembre, elles occupent à nouveau les bois de Champenoux et de Velaine. À partir du 11 septembre, les opérations en Lorraine française sont devenues accessoires pour le commandement allemand. Progressivement, l’étau allemand se desserre enfin sur le Grand Couronné. Le 13 septembre, la bataille du Grand Couronné prend fin. Pont-à-Mousson et Lunéville sont repris sans combat. Le front se fixe sur cette ligne pour ne plus bouger pendant toute la durée de la guerre. Après le déchaînement d’une telle violence, le front de Lorraine ne connaît plus, au cours de la Grande Guerre, d’opération d’envergure.

 

Élément remarquable

Monument aux héros du Grand-Couronné.

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Adresse

6 allée des Sapins, 54280
Champenoux

Horaires d'ouverture hebdomadaires

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La nécropole nationale de Choloy-Ménillot

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Nécropole nationale de Choloy-Ménillot. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Choloy-Menillot

 

La nécropole nationale de Choloy-Ménillot regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France entre 1914 et 1918. Créée en 1914, pour inhumer tous ceux qui succombaient à leurs blessures lors de leur hospitalisation dans les différentes unités médicales de la région de Toul, cette nécropole est aménagée jusqu'en 1938 pour y réunir les corps d’autres soldats exhumés d'autres cimetières, notamment celui de Ménil-la-Tour. Près de 2 000 soldats français y sont rassemblés. À leurs côtés, reposent neuf soldats français décédés en 1939-1945. Par ailleurs, en ce lieu a été aménagé un carré militaire destiné à regrouper les corps de soldats alliés inhumés initialement dans des cimetières provisoires du Sud de la Meurthe-et-Moselle et de la région de Neufchâteau. Au total, 86 Russes, 49 Polonais, six Roumains, deux Serbes et un Britannique y reposent. À l’intérieur de la nécropole, une colonne en pierre a été élevée à l’initiative de l’association des Loups du Bois-le-Prêtre en mémoire de leurs camarades morts pour la France.

 

Octobre 1914-mai 1915. Les combats du Bois le Prêtre

Fin septembre 1914, après les échecs sur le Grand couronné de Nancy puis sur la Marne, l’armée allemande lance une nouvelle offensive sur les Hauts de Meuse. Le 23 septembre, l'ennemi atteint Saint-Mihiel, créant ainsi une poche dans les positions françaises. Aussi, pour dégager cet étau, les combats se multiplient en forêt d’Apremont, au bois d’Ailly ou au Bois-brûlé. De nouvelles actions sont conduites sur les flancs du saillant, les unes, au nord, situées aux Eparges et les autres, au sud, au Bois-le-Prêtre.

Dominant la ville de Pont-à-Mousson et la vallée de la Meuse, le Bois-le-Prêtre représente un observatoire idéal et devient, à ce titre, le théâtre d’une bataille ininterrompue. Cet effort est porté principalement par les hommes de la 73e division d’infanterie de réserve. En raison des conditions climatiques difficiles et de la résistance de l'ennemi, la progression des Français est difficile. Pendant des mois, certaines positions tels que le ravin du Père Hilarion ou encore la Croix des Carmes sont durement disputées. Attaques et contre-attaques se succèdent. Le 12 mai, les Français conquièrent la crête du Bois-le-Prêtre, mais l'ennemi s'accroche encore aux pentes. Au cours de ces opérations, près de 7 000 hommes disparaissent pour chacun des belligérants. Français et Allemands s’enterrent dans des tranchées pilonnées par l’artillerie ou des explosions souterraines. Mais le front se fige et Saint-Mihiel reste aux mains des Allemands jusqu'en septembre 1918.

 

Les hôpitaux militaires de Toul et de ses environs

Dès les premiers combats, les blessés sont nombreux en Lorraine. Intégrée au système défensif de la région fortifiée de Verdun, la garnison de Toul est dotée d'hôpitaux militaires et d'hôpitaux mixtes où civils et soldats sont soignés. Mais, très vite, ces établissements sont saturés. Le service de santé doit s’adapter rapidement pour sauver le plus grand nombre de soldats et de civils. Il ouvre alors de nouvelles structures médicales. Les casernes, les collèges mais aussi les édifices religieux sont ainsi réquisitionnés pour devenir des hôpitaux complémentaires.

Le traitement des blessés est fonction de leur état. Il débute sur le front dès l’arrivée au poste de secours avancé. Aussitôt, en quelques minutes, les blessés sont traités suivant leurs chances de guérison. Ceux qui peuvent être déplacés sont dirigés vers des ambulances, petites unités médico-chirurgicales. À Toul, les ambulances 2/8, 5/38, 5/68 font office d’antenne de ramassage, de filtrage et de catégorisation avant un transfert dans l’un des hôpitaux de la ville. Des ambulances automobiles chirurgicales - dites « autochirs » - complètent ce dispositif. Ces hôpitaux mobiles permettent de prendre en charge les grands traumatisés. Grâce aux progrès de la radiographie, les victimes d’éclats d’obus peuvent ainsi être opérées plus rapidement. Toutefois, malgré les progrès de la médecine, de nombreux soldats succombent à leurs blessures et sont inhumés dans des cimetières militaires tels que celui de Choloy-Ménillot.

En 1918, l’armée américaine installe un très important complexe hospitalier dans le secteur de Toul. Il se compose de douze hôpitaux spécialisés qui reçoivent les nombreux blessés, notamment ceux de la bataille de Saint-Mihiel en septembre 1918.

 

 

Élément remarquable

Monument aux morts des 73e et 128e DI des Loups du Bois-le-Prêtre, 1914-1918.

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Infos pratiques

Adresse

Aux Bruyères D. 11B, 54200
Choloy-ménillot
03 83 43 38 04

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

Mont-sous-les-Cotes

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Source : MINDEF/SGA/DMPA-ONACVG

1915 : création (Combats des Hauts-de-Meuse).


1922 : aménagement.


1930 : regroupement de corps exhumés des cimetières militaires des Eparges, de Mont-sous-les-Côtes.


1998 : réfection totale.

 

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Infos pratiques

Adresse


Mont-villers, bonzée

La nécropole nationale de Dieue

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Nécropole nationale de Dieue. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Dieue

 

La nécropole nationale de Dieue regroupe les dépouilles de soldats  morts pour la France lors des combats des Hauts de Meuse de 1914 à 1918. Créé dès 1914, ce cimetière rassemble les corps des soldats défunts dans les unités médicales installées dans ce village. En 1922, ce site fut réaménagé et rassembla, jusqu'en 1927, les restes mortels exhumés des cimetières des villages voisins (Ailly-sur-Meuse, Dugny-sur-Meuse, les Eparges, Haudainville, Maizey, Mouilly, Ranzières, Vacherauville et Vaux-lès-Palameix). D’une superficie de 2 025 m², cette nécropole rassemble plus de 300 soldats français inhumés en tombes individuelles.

 

Combats des Hauts de Meuse

Grâce au sursaut français sur la Marne et à la résistance du fort de Troyon, le 13 septembre 1914, la 5e armée allemande bat en retraite. Elle se retranche dans la plaine marécageuse de la Woëvre où elle tient des positions préparées à l'avance. Le 20 septembre, les Allemands attaquent d’Etain à Pont-à-Mousson parvenant à atteindre la Meuse à Saint-Mihiel. En quelques jours, ils creusent un saillant dans le front français mais ils sont stoppés par le 16e corps d’armée. Les Allemands s’organisent solidement sur leurs positions. Situé entre Verdun et Saint-Mihiel, ce secteur est, durant l’année 1915, le théâtre de combats meurtriers. A la tranchée de Calonne, au bois des Chevaliers, au bois d'Ailly ou au bois Brûlé, l'infanterie est durement éprouvée. Durant toute la guerre, ces secteurs, au sud de Saint-Mihiel, restent des plus actifs.

Dominant cette plaine, la crête des Eparges est l’enjeu de combats acharnés où périssent des milliers d’hommes. Le sommet de la colline saute par l’explosion des mines souterraines creusées par les sapeurs du Génie des deux camps. Du 5 au 14 avril 1915, la 1ère armée française attaque en Woëvre et sur les Hauts de Meuse. Stoppée par une forte résistance ennemie, elle ne peut s’emparer de la crête.

Du 22 au 26 février 1916, devant la pression allemande sur Verdun, les Français évacuent la Woëvre pour se retrancher autour du fort de Moulainville, bombardé durant des semaines par les Allemands. En 1917, faute d’effectifs, le front s’immobilise jusqu’à l’offensive franco-américaine contre le saillant de Saint-Mihiel. Lancé le 12 septembre 1918, ce mouvement conduit par 9 divisions américaines et 4 divisions françaises est appuyé par 3 000 canons, 1 500 avions et 200 chars et parvient à repousser l’ennemi vers la frontière, lui prenant 16 000 prisonniers. Le front se stabilise jusqu’à l’armistice de novembre 1918.

 

Dieue, un village à proximité d’unités médicales

Durant les opérations de 1915, Dieue accueille de nombreux cantonnements et deux quartiers généraux. Décrété hôpital militaire, ce village reçoit de nombreux blessés, en particulier ceux des 68e et 28e divisions. L’ambulance 2/14 est répartie dans certaines maisons du village dont l’une d’elles (Place du Jeu-de-Quilles) porte encore sur sa façade une croix rouge. Provenant du triage opéré par les ambulances divisionnaires de la Calonne, les grands blessés sont opérés et soignés. Ils sont ensuite emportés à l’hôpital d’orientation et d’évacuation du Petit-Monthairon, puis convoyés vers l’hôpital de Queue-de-Mala. Ils sont évacués enfin par train ou par voitures sanitaires vers les hôpitaux de Bar-le-Duc.

Les combattants morts en 1915 appartenaient aux 8e, 11e, 51e, 67e, 106e, 110e, 128e, 132e RI et 25e BCP, dont les divisions luttaient aux Éparges ou à la Tranchée de Calonne. Inhumé dans d’autres secteurs, il subsiste par exemple au Petit-Monthairon la stèle portant le numéro des unités qui étaient enterrés là et sont aujourd’hui à Dieue. Juste après la guerre est construit un mémorial à la mémoire des 284 soldats inhumés alors dans ce lieu. Il rappelle le nom des unités dont sont issus l’ensemble des combattants de ce cimetière et originaire des toutes les régions de France et de ses colonies.

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Infos pratiques

Adresse

Dieue sur Meuse 55320
À 12 km au sud de Verdun, sur le CD 964

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année