Musée Août 1944

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Découvrez la débâcle allemande à la fin de la Bataille de Normandie.

Présentation du musée à consulter

La bataille de Normandie, on ne le sait que trop peu, s’est terminée sur les rives de la Seine. Fin Août 1944, ce sont des dizaines de milliers de soldats Allemands qui tentent de fuir l’avancée des Alliés.

Pendant plusieurs jours, les avions et l'artillerie pilonnent les troupes massées au bord du fleuve causant des pertes en hommes et en matériels très importantes.

Les armées anglo-canadiennes combattent victorieusement les derniers bastions de défense allemande, les conduisant par la suite à la libération tant attendue des populations civiles.

Ce musée a donc pour but de rappeler ces heures tragiques de combat puis les heures de soulagement de la Libération. Grâce aux récits des soldats, des civils, témoins des combats et au travers de milliers d’objets, d’armements et de tenues de soldats, venez comprendre l’histoire des derniers combats sur la Seine. À travers des mises en scène et une présentation de milliers objets d’époque, tous authentiques et réunis après plusieurs années de recherche, l’Histoire reprend vie. Les vitrines reconstituent des épisodes symboliques des dernières semaines de guerre et illustrent cette période décisive.

Sur place vous bénéficierez d'un accueil personnalisé sur notre parking pouvant recevoir tout type de transport en commun. Les visites du site ou du musée peuvent être libres ou guidées .

La durée des visites guidées peut varier selon votre demande. Ces visites s'adaptent en fonction de l'âge et des connaissances des visiteurs.

 

Sources : ©Musée Août 1944
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Infos pratiques

Adresse

Château du Taillis 76480
Duclair
06 83 82 22 89

Tarifs

- Plein tarif 5 €- Jeunes 3 €- Groupes 4 €- Gratuité – de 6 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h, du 1 er mai au 15 Octobre

Fermetures annuelles

Du 15 octobre au 1er mai

Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme

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Au sein du Palais Épiscopal de Verdun, le Centre Mondial de la Paix est un trait d’union entre les sites du Champ de Bataille de Verdun et l’époque contemporaine. Centenaire de la Grande Guerre, Relations Franco-Allemandes, conflits contemporains rythment ses expositions dont la visite permet de mieux comprendre notre histoire et notre monde.

Exposition événement Trésors de Diplomatie
>> Site officiel - Toutes les actualités du Centre en lien

 


Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  centre mondial paix


Après la visite du Champ de Bataille de Verdun, dont les stigmates toujours visibles 100 ans après nous rappellent les horreurs de la guerre, une visite au Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme s’impose. Verdun, symbole de la Grande Guerre, Verdun Capitale de la Paix pour mieux comprendre comment une crise régionale peut dégénérer en conflit majeur, comment les relations franco-allemandes ont su dépasser l’horreur et la haine née des conflits, comment jour après jour la préservation des libertés et des droits de l’Homme reste le meilleur rempart contre un monde fou capable des pires destructions et folies.

Le visiteur appréciera le charme exceptionnel du Palais Episcopal de Verdun, édifice classé du 18e siècle, qui depuis 30 ans abrite le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme. La visite (gratuite) des jardins 18e offre un parcours citoyen libre avec un pan du Mur de Berlin et son histoire à découvrir, mais aussi l’une des plus belles vues sur la ville de Verdun.

En permanence, plusieurs expositions accueillent le visiteur : Grande Guerre, Relations Franco-allemandes, Conflits Contemporains, Droits de l’Homme . le menu est varié.

Les scolaires apprécieront les dossiers pédagogiques et les ateliers préparés par l’équipe pédagogique et le réseau CANOPE Meuse . les scientifiques pourront découvrir le pôle d’excellence mémorielle « 14-18 et franco-allemand » nourri par la synergie des différentes structures abritées dans les locaux du Centre Mondial de la Paix. 

Le touriste se régalera dans la boutique riche de plus de 500 références littéraires adaptées à tous les âges.

Souhaité comme lieu de rencontre dès sa création en présence du Secrétaire Général de l’ONU, le Centre Mondial de la Paix accueille de très nombreux événements dans ses salles de réception (de 20 à 300 places dont une salle cinéma). Conférences, ciné-club, salon du livre, … pas une semaine sans un événement, le plus souvent ouvert gratuitement au public.

Dès mi-avril 2016, une capacité d’hébergement collectif de 56 lits permettra aux groupes en visite à Verdun de disposer d’un hébergement en complément.

 

Sources : ©Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme
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Infos pratiques

Adresse

Place Monseigneur GINISTY – BP10183 55105
Verdun
03 29 86 55 00

Tarifs

- Plein tarif (selon parcours) : de 5 € à 12 €- Jeunes (selon parcours) : de 2.5 € à 7 €- Groupes (selon parcours) : de 3.8 € à 20 €- Gratuité (- de 6 ans)

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Saison touristique (avril à novembre) 10h-18hHors Saison : 10h-12h30 – 14h-18h

Fermetures annuelles

20 décembre – 5 janvierOffice de tourisme de référence - Place de la Nation – 55100 Verdun - Tel 03 29 86 14 18

Courriel : contact@cmpaix.eu

Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

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© Lieu de Mémoire au Chambon-sur-Lignon

Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre Haute-Loire et Ardèche, le Chambon-sur-Lignon et les villages alentours ont accueilli et aidé de nombreux réfugiés, notamment juifs. C’est pour transmettre les valeurs d’humanité et d’engagement qui ont permis ce sauvetage à grande échelle que le Lieu de Mémoire a ouvert en juin 2013.


Consulter l'offre pédagogique >>>  Chambon


Le parcours permanent s’organise autour des différentes formes de résistances : civile, spirituelle et armée. La visite permet ainsi de comprendre l’histoire d’accueil particulière du « Plateau » autour du Chambon-sur-Lignon. Elle est complétée par une salle mémorielle où des écrans tactiles permettent de visionner des témoignages de sauveteurs, réfugiés et résistants.

A l’extérieur, le Jardin de la mémoire, créé par le paysagiste Louis Bénech avec une œuvre du sculpteur Paul-Armand Gette, est conçu comme un espace de sérénité. Il a été offert par un mécène en hommage aux habitants qui ont accueilli sa mère pendant la guerre.

En 2020 la gestion du Lieu de Mémoire a été reprise par le Mémorial de la Shoah à Paris.

Chaque été, une exposition temporaire est proposée au public, accompagnée d’une programmation culturelle riche. Les événements permettent d’approfondir des thématiques liées à l’histoire locale et plus généralement à la Seconde Guerre mondiale, la Shoah et les résistances.

L’accueil des groupes, notamment scolaires, est assuré toute l’année.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

23 Route du Mazet 43400
Le Chambon-sur-Lignon
04 71 56 56 65

Tarifs

Tarif plein : 5€/ Tarif réduit : 3€ (collégiens, lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi, malentendants, malvoyants, personnes à mobilité réduite – sur présentation d’une carte) / Tarif groupe : 3,50€ (minimum 10 personnes) / Forfait visite guidée : 30€ (sur réservation et pour les groupes de minimum 10 personnes) /Gratuit pour le moins de 10 ans / Scolaires : 2€ par élève et par activité

Horaires d'ouverture hebdomadaires

En basse saison : du 1er mars au 3o avril, puis du 1er octobre au 30 novembre : du mercredi au samedi, de 14h à 18h / En haute saison : du 1er mai au 30 septembre : du mardi au dimanche, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h / Les jours fériés : Le Lieu de Mémoire est ouvert si le jour correspond à un jour d’ouverture prévu pour la saison / Pour les groupes et scolaires, le Lieu de Mémoire est ouvert toute l’année, sur rendez-vous.

Musée de la Résistance de Bondues

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© Musée de la Résistance de Bondues

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, du 17 mars 1943 au 1er mai 1944, 68 résistants sont fusillés au fort de Bondues. Aujourd'hui, dans les vestiges de ce fort, le Musée de la Résistance de Bondues transmet ce qu'a été la résistance dans le Nord-Pas-de-Calais au temps de l'occupation allemande.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Bondues


  • Un travail d'histoire

Dédié à la résistance régionale, le musée de la Résistance de Bondues a pour ambition de transmettre l’héritage intellectuel et moral des résistants du Nord, et de rappeler la portée universelle de leur combat.

L’exposition permanente, conçue par une équipe d’anciens résistants et d’enseignants, se veut le plus pédagogique possible. Le parcours proposé traverse 5 salles organisées autour des valeurs de la Résistance : le souvenir, le refus, le courage, l’engagement, et le sacrifice. Le visiteur découvre ainsi les motifs, les méthodes et l’organisation de la résistance régionale en 1940-1944.

Nos animations ponctuelles et expositions temporaires tendent, elles, à explorer d’autres aspects de la Résistance et de l’occupation (Caricatures en guerre, exposition virtuelle sur les persécutions raciales, Exposition sur les Résistants de la Grande Guerre).

  • Un devoir de vigilance

Préserver et respecter l’esprit de ces résistants, c’est aussi pour l’équipe du musée en percevoir les résonances dans le monde contemporain.  Ce devoir de vigilance nous paraît d’autant plus important que depuis sa création, le Musée de la Résistance travaille en lien avec le Rectorat de Lille et assure une mission pédagogique auprès des élèves de la région.

  • Un souci de rigueur scientifique

Le partenariat avec l’Education Nationale s’est concrétisé en 1998 avec la création d’un service éducatif dirigé par un professeur agrégé d’histoire, chargé d’aider collégiens et lycéens dans leur préparation du Concours National de la Résistance et de la Déportation. Le musée travaille aussi régulièrement avec l’IRHiS (Institut de Recherches Historiques du Septentrion, Université de Lille) en organisant des colloques bisannuels portant sur un thème défini en commun.


Les collections du musée

  • Les archives papier

Elles regroupent affiches (propagande de Vichy et ordres des autorités régionales, avis d’exécution et d’interdiction émis par les autorités allemandes), magazines et fascicules, cartes d’état-major allemandes, tracts et journaux clandestins, papiers d’identité, photos de famille et documents personnels de résistants, cartes et certificats d’appartenance à la résistance.

  • Les objets

Parmi les objets conservés, figurent armes allemandes, anglaises, américaines et françaises des deux guerres mondiales, uniformes allemands, postes TSF, matériel d’impression de journaux clandestins, brassards de groupes de résistance, objets usuels de déportés, médailles et drapeaux.

Le fonds d’archives est ouvert sur réservation aux étudiants, aux chercheurs et à tous les visiteurs individuels qui en font la demande.

Le musée est également doté d’un fonds documentaire constitué de témoignages vidéo et de mémoires d’acteurs de l’époque, d’ouvrages et d’études historiques publiés après la guerre. Il s’enrichit chaque année de nouveaux achats.

Une grande partie de nos collections est valorisée par le biais du portail memoire14-45.eu

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Avenue du Général de Gaulle 59910
Bondues
03 20 28 88 32

Tarifs

6€ audioguide inclus / Moins de 12 ans accompagnés de leurs parents : gratuit / Groupes (à partir de 10 personnes) : 4,50 € par personne / Scolaires (30 élèves maximum) : 25 € par classe avec visite guidée / Porteurs de carte ICOM et Pass Éducation : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pour les individuels - De septembre à juin : Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 16h30 (visite libre) - Les premiers et troisièmes dimanches du mois de 14h30 à 18h (visite guidée à 15h30) - Juillet et août : Les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h à 18h (visite libre) - Fermeture de la billetterie à 17h30 / Pour les groupes - Ouvert sur réservation le lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h / Fermé le mardi, le week-end et les jours fériés

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle pendant les vacances scolaires de Noël

Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles

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En cours d’aménagement, le Centre n’est pas encore ouvert au public. Néanmoins, l’association qui porte le projet a développé un certain nombre d’activités pédagogiques à destination des scolaires, et propose au grand public tout au long de l’année des manifestations culturelles (expositions temporaires, conférences, projections, lectures...). 

L’association

Créée en 1997, l’association qui porte le projet de création d’un Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles  (CRDA) œuvre dans trois directions :

- Promouvoir la recherche, la collecte et la conservation de tous documents concernant la période 1939-1945 sur le territoire du pays d’Arles . recueillir les témoignages d’anciens résistants et/ou déportés.

- Faire connaître l’histoire locale de la Seconde Guerre mondiale, à travers des animations pédagogiques à destination des scolaires et des manifestations culturelles à destination du grand public.

- A travers cette histoire, engager une réflexion sur les valeurs républicaines défendues par les résistants : la liberté, la démocratie, les droits de l’Homme.

Le projet

Accessible aux publics les plus jeunes par sa manière d’être et de présenter, œuvre de vigilance à partir de l’Histoire, le projet du Centre Résistance et Déportation du Pays d’Arles marque la volonté d’établir le lien entre le passé et le présent, rappelant que la démocratie n’est jamais acquise, que la citoyenneté et les droits de l’Homme sont à défendre partout et chaque jour.

Son objectif est d’amener à une réflexion sur les idéologies et les modes de pensée pouvant déboucher sur la dictature, le fascisme et la stigmatisation de certaines populations.

L’exposition permanente du futur CRDA s’articulera, outre une introduction et une conclusion, autour de cinq thématiques : régime de Vichy et Occupation, Résistance, répression et déportations, Libération, héritage de la Résistance.

Centre de ressources

Les fonds du CRDA sont constitués par :

- plus de 3 000 ouvrages classés par thèmes.

- des archives (tracts, affiches, rapports administratifs, extraits de correspondance, etc…) et un fonds photographique, issus de fonds privés et traitant de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire du pays d’Arles (36 communes).

- de la documentation.

- des documents audiovisuels (témoignages, documents, chants, …).

- des collections d’objets se rapportant à la vie quotidienne (postes T.S.F., matériel scolaire), à la Résistance (imprimeries clandestines, poste émetteur-récepteur, containers pour parachutage, armes), à l’Occupation (brassard nazi, casques allemands) ou encore aux combats de la Libération (armes, vêtements).

Pédagogie

Agrémentée par l’Education nationale, l’association propose au public scolaire (CM2 – Collèges – Lycées) une série d’animations pédagogiques sur la période de la Seconde Guerre mondiale dans le pays d’Arles.

Ces activités s’appuient essentiellement sur un angle local et mobilisent divers supports (témoignages vivants, collections et fonds d’archives, visites guidées, ateliers pédagogiques).

Programmation culturelle

La programmation culturelle du futur centre s’organise d’ores et déjà autour de deux temps forts :

- Les journées de la Mémoire. Chaque année aux mois de février et mars, l’association présente une exposition temporaire autour des thèmes de la Résistance et de la Déportation. Ce travail permet de mener de nouvelles recherches sur l’histoire locale, d’enrichir et de valoriser les fonds de l’association.  De nombreuses manifestations culturelles (concerts, films, conférences, lectures, etc.), en partenariat avec les différents acteurs culturels de la Ville, viennent animer les « journées de la Mémoire » qui touchent un large public.

- Les Rencontres internationales de la Photographie. Depuis 2013, les espaces du futur CRDA s’ouvrent aux projets photographiques en lien avec les thématiques citoyennes (paix, libertés, Droits de l’Homme,) pendant la saison estivale, avec les Rencontres internationales de la Photographie.

 

Sources : ©Centre de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles
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Infos pratiques

Adresse

Espace Frédéric Mistral, 2bis boulevard Emile Combes 13200
Arles
04 90 96 52 35

Tarifs

Gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Centre de documentation ouvert sur rendez-vous et le premier mercredi de chaque mois de 14h30 à 16h30Activités pédagogiques sur rendez-vous, gratuit.Office de Tourisme de référence - Esplanade Charles de Gaulle, Bd des Lices, 13200 Arles - 04 90 18 41 20

Ouvrage de La Ferté

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Bloc 1 : L'ouvrage de la Ferté. Source : License Creative Commons - Libre de droit

Cet ouvrage de la ligne Maginot fut pris d'assaut par l'armée allemande. Tout l'équipage périt asphyxié pendant les combats de mai 1940.

Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, la zone de La-Ferté-sur-Chiers est incorporée dans le dispositif des fortifications de la Ligne Maginot.

Lieu d'âpres combats au mois de mai 1940, le complexe fortifié abrite un musée consacré aux combattants de 1940.

L'ouvrage de la Ferté est le dernier ouvrage à l'ouest du secteur fortifié de Montmédy. Il est implanté entre les villages de Villy et de la Ferté, au sommet d'une colline appelée " La Croix de Villy".

Construit entre 1935 et 1939, cet ouvrage se compose de deux blocs de combat dont l'un est encore équipé de son canon antichar de 47.

Les casemates d'infanterie initiales Nord et Sud, reliées entre elles par une galerie de 270 mètres de long, sont renforcées par différents éléments implantés dans le village, alors aménagé en solide point d'appui avec douze maisons fortes, blockhaus, caves bétonnées et divers obstacles de rails et de barbelés.

Le 10 Mai 1940, les Allemands déclenchent leur offensive à l'Ouest.

Le 13 Mai ils sont à Sedan. A partir de 11 heures ce jour là, cinq cents bombardiers allemands, se relayant par vagues de cinquante appareils, écrasent sous leurs bombes la ligne principale de résistance française. Chaque soldat français a l'impression d'être personnellement visé. Le bombardement dure quatre heures. Dans l'après-midi, vers 15 heures, sous la protection de toutes leurs armes terrestres, les soldats allemands mettent leurs canots pneumatiques à l'eau et franchissent la Meuse.

Les blockhaus sont réduits au silence et le soir venu le front français est enfoncé et ne sera plus jamais rétabli.

Plus à l'Est, le 14 au soir, les allemands sont à Carignan. L'artillerie française tire sur la ville qui sera aux deux tiers détruite. Ce même soir les Allemands sont à Mouzon, c'est-à-dire dans le dos des défenses françaises qui bordent la rive gauche de la rivière la Chiers. Nos troupes reçoivent l'ordre d'effectuer un large repli dans la nuit du 14 au 15 Mai et de s'établir sur la ligne de défense située entre le village de Villy, l'ouvrage de la Ferté, Malandry et Inor, dans la Meuse. De très âpres combats ont lieu dans les bois d'Inor.

Le 15 Mai 1940, pour la première fois, les Allemands sont au contact de la ligne Maginot. Pour protéger leur aile gauche, le commandement allemand décide de neutraliser l'ouvrage de la Ferté et le village fortifié de Villy qui flanque l'ouvrage vers le Nord. Les Allemands concentrent d'importants moyens d'artillerie pour réduire les différents points d'appui de campagne.

Villy est défendu par la lère compagnie du 23e RIC renforcée d'éléments du 155e RIF. L'équipage de l'ouvrage de la Ferté est issu de la 4ème CEO du 155. La garnison de Villy tient trois jours. Le 18 Mai, à bout de ressources, elle cesse le combat. Le village est en ruines.

Le 18 Mai, dès 18 heures, après une préparation méthodique du terrain à coups d'obus, collant au feu de leur artillerie, les pionniers allemands attaquent l'ouvrage de la Ferté, font sauter les créneaux de tir des cloches blindées, culbutent la tourelle et introduisent des charges de neutralisation.

Le 19 Mai à 5h30, l'ouvrage ne répond plus. Les 104 soldats français de l'équipage sont morts asphyxiés.

Un monument aux morts commémore le sacrifice des 104 défenseurs, Morts pour la France, et enterrés dans la Nécropole nationale de Villy.

Un Musée de la Ligne Maginot est installé en ces lieux chargés d'histoire. Il rend hommage aux héros qui ont résisté à l'avancée allemande en mai 1940. A 35 mètres sous terre, le visiteur est appelé à découvrir la vie de soldat dans un fort de la ligne Maginot.

 

Ouvrage de La Ferté

Site de Villy-La Ferté

08370 La Ferté-sur-Chiers

03 24 52 97 47

 

Réservations via notre site www.ouvragelaferte.fr

 

Quizz : Forts et citadelles

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Infos pratiques

Adresse

08370
La Ferté-sur-Chiers
03 24 52 97 47

Tarifs

Tarif adulte: 6 € Tarif enfant (- de 12 ans): 3 € Groupe: 5 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 15 mars au 15 novembre Visites privées/scolaires toute l'année.

Le Mémorial de l'Escadrille La Fayette

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► Exclusivité cheminsdememoire.gouv.f vidéo commémorative
Dossier de presse spécial centenaire

©Ministère de la défense - DMPA/SDMAE/BAPI - Cliquez sur les visuels pour les consulter en ligne

      
 

Monument érigé en mémoire des aviateurs américains volontaires de l'Escadrille La Fayette engagés durant la Première Guerre mondiale.Inauguré le 4 juillet 1928 (fête nationale américaine) en présence du maréchal Foch.

Symbole de l'amitié franco-américaine.

Situé à Marnes-la-Coquette pour honorer la mémoire des pilotes américains qui donnèrent leur vie sous uniforme français, avant l'entrée en guerre des Etats-Unis qui n’interviendra qu’en 1917.

L'histoire de l'Escadrille La Fayette constitue l'une des plus méconnues et des plus glorieuses aventures de la Première Guerre mondiale.

L'idée de sa création revient à un ancien pilote, Edgard Guerard Hamilton qui avait aidé les Alliés à localiser le corps de leurs morts après la guerre. Il pensa qu'il serait bien que les pilotes américains reposent tous ensemble dans un mémorial qui permettrait de perpétuer l'esprit de leur engagement aux côtés de la France.

Ce projet rencontra un accueil favorable auprès de personnalités américaines et françaises qui formèrent, en 1923, une association "Mémorial de l'Escadrille La Fayette" pour transformer son rêve en réalité.

Des dons conséquents furent faits par de riches familles américaines auxquels vinrent s'en ajouter beaucoup d'autres plus modestes en provenance de toute la France et de l'Amérique.

Le monument se compose d'une arche centrale, dont la taille est égale à la moitié de celle de l'Arc de Triomphe à Paris. Dans la pierre sont gravés les noms des pilotes de l'escadrille La Fayette et du La Fayette Flying Corps morts au combat. Sont aussi gravés les noms des villes et des régions où tous ces pilotes eurent à servir.

Sous le monument, la crypte contient 68 sarcophages, éclairée par 13 vitraux signés Mauméjean dont 11 font référence à des batailles auxquelles l'escadrille La Fayette participa.

Deux Francais, le lieutenant-colonel Thenault, premier chef de l'escadrille, et le général Brocard ont choisi d'être enterrés aux cotés de leurs camarades americains dans la crypte du memorial, marquant ainsi le lien très fort unissant la France et les Etats-Unis.

 

Site officiel

 

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Infos pratiques

Adresse

5 Bvd R. Poincaré - 92430
Marnes-la-Coquette
01 47 95 34 76

Fort de Metz-Queuleu

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©Association du fort de Metz-Queuleu

L’Association du fort de Queuleu pour la mémoire des internés-déportés et la sauvegarde du site, anciennement Amicale des anciens déportés du fort de Queuleu et de leurs familles, a été fondée en 1971 par d’anciens prisonniers. Celle-ci a notamment pour objet de maintenir la mémoire des internés et de développer la connaissance historique des camps qui se sont implantés dans le fort. Elle veille également à la sauvegarde et l’entretien du fort. Elle participe aussi à la transmission de l’histoire et de la mémoire à travers des visites, expositions et ateliers pédagogiques.


Consulter l'offre pédagogique du fort >>>  Metz-Queuleu


Entre le 12 octobre octobre 1943 et le 17 août 1944, un camp spécial SS géré par la Gestapo est installé dans la Caserne II/Casemate A du fort de Queuleu à Metz. Environ 1500 prisonniers (femmes et hommes) y sont interrogés et torturés avant d’être envoyés dans des camps de concentration (Natzweiler, Dachau…), de sûreté (Schirmeck) ou des prisons. Le camp spécial du fort de Queuleu voit l’internement de communistes, résistants, saboteurs, passeurs, réfractaires, otages et prisonniers soviétiques. La plupart sont enfermés dans des cellules collectives surpeuplées, sans possibilité de se laver, ni parler, ni bouger sous la féroce surveillance des gardiens SS et du commandant Georg Hempen. Les responsables de la résistance sont isolés dans des cellules individuelles, cachots sombres et humides auxquels seul le commandant peut accéder. Les officiers de police « industrialisent » l’interrogatoire et utilisent la torture. Les conditions d’internement sont terribles et la plupart des prisonniers sont parqués les yeux bandés avec les pieds et mains liés. Trente-six personnes succombent dans le fort et quatre personnes réussissent à s’évader en avril 1944.

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

1, rue du roi Albert 57070
Metz
06 95 67 42 80

Tarifs

50€ pour les groupes scolaires et autres / Gratuit le week-end pour le public

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Semaine sur réservation aux groupes et le dimanche 14h et 16h au public avec guide

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle des visites de fin novembre à début mars

Musée de la Résistance en Argoat

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©Emmanuel Berthier

le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu de mémoire. Situé en Bretagne, dans les Côtes d’Armor, la Communauté de communes du Kreiz Breizh a initié sur la commune de Saint-Connan, le pôle d’animation et de mémoire de l’Étang-Neuf. Ouvert depuis dix ans, le pôle accueille différentes activités : un musée consacré à la Résistance, un centre d’archives, une galerie d’art, un atelier de peinture et une école de pêche.

 


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Argoat


 

Le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu porteur de mémoire. Au cœur de la forêt voisine de Coatmallouen se met en place, début juillet 1944, le maquis de Plésidy à Saint-Connan. Fort de plusieurs centaines d’hommes, il affronte les troupes d’occupation lors des combats du 27 juillet 1944 puis il participe à la libération de Guingamp et sa région. Certains résistants du maquis partiront se battre sur le front de Lorient jusqu’au printemps 1945 tandis que d’autres prendront la route de l’est pour marcher jusqu’à Berlin.

Le visiteur est invité à découvrir, au sein de ce musée, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la résistance dans les Côtes d’Armor à travers cinq espaces d’exposition, repérés par une couleur différente au sol. L’occupation, les résistances, les maquis et leurs alliés, le maquis de Plésidy à Saint-Connan, la libération sont autant de thèmes abordés au sein d’un parcours de visite vivant, laissant une large place à l’audiovisuel et aux témoignages. La visite se termine par la projection du film Les patriotes de Coatmallouen réalisé par le cinéaste Guy Delattre.

Tout au long de l’année, le musée accueille des individuels, des familles, des groupes d’adultes et des scolaires pour des visites guidées et des activités pédagogiques. L’ensemble du musée est traduit en anglais.
un programme d’animations, de conférences et d’expositions temporaires est proposé au public durant l’année.

Un espace librairie-boutique consacré à la Seconde Guerre mondiale permet aux amateurs d’histoire de trouver les produits qui les intéressent.

À 800 mètres du musée, la stèle commémorative de l’Étang-Neuf rappelle les combats du 27 juillet 1944 entre les résistants du maquis et les troupes d’occupation. Elle a été inaugurée le 5 août 1944 en présence du ministre de la guerre, monsieur René Pleven. Elle porte les noms des résistants morts au combat ainsi que ceux de leurs camarades morts lors de la libération de Guingamp et sur le front de Lorient. Chaque année, autour du 27 juillet, une cérémonie commémorative y est organisée par l’association des anciens et amis du maquis de Plésidy-Saint-Connan. Un aménagement paysager réalisé en 2021 permet de stationner et de s’arrêter devant la stèle pour mieux comprendre les évènements relatés dans le musée.

Le pôle de l’Étang-Neuf est doté du label tourisme et handicap pour les handicaps mental et moteur.


 


 

 


 

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Infos pratiques

Adresse

Pôle de l’Etang-Neuf, musée de la Résistance en Argoat 22480
Saint-Connan
02 96 47 17 66

Tarifs

Plein : 6 euros / Réduit : 5 euros / 7-18 ans : 3 euros / (-) de 7 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Pendant les vacances : du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h / Hors vacances : mercredi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h

Fermetures annuelles

1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre

La Plaine au Bois

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Source : Commune d'Esquelbecq

Site de mémoire 39-45 à Esquelbecq (59)

Dans le cadre de l'opération Dynamo qui devait permettre aux troupes britanniques et françaises, acculées à la mer, d'évacuer Dunkerque, des bataillons de soldats britanniques avaient été disposés dans le secteur de la Plaine au Bois avec pour mission de retarder de quelques heures l'avancée des troupes allemandes. Après 9 h de combats héroïques, connus par « La bataille de Wormhout », les Britanniques pour la plupart blessés et sans munitions durent se rendre à l'ennemi. Malheureusement pour eux, leurs adversaires étaient de terribles SS de la garde personnelle du Führer, qui, au mépris total de la Convention de Genève, les entasseront dans une grange et les exécuteront froidement par jet de grenades.

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

80 soldats britanniques et 1 soldat français furent ainsi massacrés le 28 mai 1940 à 17h30.

 

13 soldats britanniques ont survécu, ils ont été secourus par les fermiers, résidents aux alentours du site, jusqu’à l’arrivée des secours médicaux. 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

Longtemps ce massacre resta ignoré. Jusqu'à ce que, parmi les vétérans britanniques venus commémorer l'anniversaire de l'opération Dynamo, certains survivants de cet épisode tragique se mirent à la recherche du lieu du massacre et à raconter ce qu'ils y avaient vécu. A partir de ces témoignages poignants, un historien local amateur Guy Rommelaere rédigea son livre intitulé: "Le massacre oublié" (*)

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

En 2000, après le remembrement des terres agricoles, la pâture du massacre a bien failli être transformée en terre à labour. C'était  sans compter avec la volonté des élus des trois communes d'Esquelbecq, Ledringhem et Wormhout où s'étaient déroulés les faits le 28 mai 1940. Une association franco-britannique a vu le jour avec pour objectifs: la sauvegarde, la mise en valeur et l'entretien de ce lieu chargé d'histoire. La pâture a pu être acquise par l'association qui depuis y a fait ériger une grange identique à celle d'origine ainsi qu'un belvédère doté d'une table d'orientation permettant de situer les différents éléments de cette journée tragique et plus récemment une stèle de la paix et de l'amitié entre les peuples a été inaugurée lors du 70ème  anniversaire de l’opération Dynamo.

 

 

Source : Commune d'Esquelbecq

 

 

(*)L'intégralité des produits de la vente de ce livre est reversée à l'association. Il est disponible dans les offices de tourisme d'Esquelbecq et de Wormhout au prix de 20 euros.

 

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Infos pratiques

Adresse

Office de Tourisme 9, place Alphonse Bergerot – 59470
Esquelbecq
Tél. : 03.28.62.88.57 – Fax : 03.28.62.49.57

Tarifs

Visites guidées de groupe (2 € par personnes)