Mametz

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Le Mémorial à la division galloise. ©Michael Yare

Le mémorial de la division galloise à Mametz, le dragon, symbolise le Pays de Galles protégeant la France contre les Allemands.

Contournant le "saillant de Fricourt" par le Sud, la 7e division britannique s'empara du village le 1er juillet 1916 dans l'après-midi. Mais le nom de Mametz est resté lié au bois qui se situe au nord-est. Ce nid de résistance gênait toute progression vers l'est . il tomba, dans sa presque totalité, aux mains de la 38e division galloise le 12 juillet 1916, après 8 jours de combats acharnés et au prix de très lourdes pertes. Depuis 1994, une plaque apposée au mur du monument aux morts, fait office de mémorial au régiment de Manchester.

Le mémorial à la division galloise Le 11 juillet 1987, un monument commémoratif fut inauguré en l'honneur de la 38e division galloise (38e Welsh Division) qui subit d'importantes pertes entre les 3 et 12 juillet 1916 dans le bois de Mametz. Le monument choisi est un dragon rouge aux ailes en mouvement, crachant le feu et déchiquetant des barbelés. Emblème du Pays de Galles, le dragon est un animal fabuleux à la symbolique ambivalente. Il peut-être bénéfique ou maléfique, ange ou diable. Dans le cas du monument de Mametz, le dragon symbolise le Pays de Galles, protégeant la France contre les Allemands.
 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

80300
Mametz
03 22 71 22 71

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Aulus-les-Bains

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Le monument de la Shoah. ©DDM, archives.

De mars 1941 à décembre 1942, 686 ressortissants (hommes, femmes et enfants) d'Europe centrale sont assignés à résidence dans des fermes, des baraques en bois et hôtels inoccupés, au motif d'être des étrangers de "race juive"- en réalité seuls 375 d'entre eux sont de confession israélite.

Certains d'entre eux réussissent à passer la frontière vers l'Espagne et Andorre . les autres sont pris et conduits au Camp du Vernet dans la nuit du 26 août 1942.

Lors de la première rafle, environ 200 personnes sont arrêtées puis internées avant d'être acheminées au camp d'Auschwitz.

Une seconde rafle a lieu du 9 au 11 janvier 1943 : 266 Juifs sont arrêtés.

Dans le virage au lieu dit "la croix du ruisseau" : une stèle rend hommage aux 640 personnes qui ont été assignées en résidence à Aulus-les-Bains en 1942 et à celles qui ont été arrêtées lors des deux rafles.

Quelques lieux remarquables

  • La maison du docteur Faure, médecin thermal, père d'Edgar Faure (1908-1988), écrivain et homme politique
  • Le monument aux morts. On y lit beaucoup de noms identiques avec à côté leur sobriquet correspondant le plus souvent au nom de la maison où ils vivaient 
  • L'Office du Tourisme. Sur l'ancien emplacement de l'hôtel du Midi construit en 1866, le Grand hôtel, qui a fonctionné jusqu'en 1939, puis a été réquisitionné pendant la guerre. Après la Libération, en raison de son état de délabrement, il n'est plus utilisé que comme salle de café et de réunions, avant d'être démoli dans les années quatre-vingt-dix
  • L'Hôtel Majestic. Lorsque, le 11 novembre 1942, l'armée allemande a envahi la zone Sud, elle a établi son cantonnement à l'Hôtel Majestic.

01 - Les Neufs Fonts

02 - Carrière des Frouns

03 - Oratoire St Vincent

04 - Salle d'animation du Camping ancienne scierie

05 - Emplacement de l'ancien Casino

06 - Colonie de la Ville de Toulouse anciens Hôtels du Parc

07 - Ancienne usine à Gaz

08 - Maison du Dr Faure

09 - Les Bemèdes ancienne maison Crouzat

10 - Hôtel de France

11 - Hôtel Georges

12 - Grand Hôtel

13 - Allée des Bains

14 - Parc Thermal

16 - Hôtel Beauséjour

17 - Hôtel Majestic

18 - Villa les Bains ancien Hôtel des Bains

19 - Hôtel La Terrasse

20 - Monument aux Morts

21 - Hôtel Les Oussaillès ancienne Maison Charrue

22 - Gîte d'Etape ancien Presbytère

23 - Eglise d'Aulus

25 - Oratoire St Bernard de Menton

26 - La Croix du Ruisseau

27 - Le Moulin

28 - Office de Tourisme emplacement Hôtel du Midi

29 - Aulus La Trappe

 

Mairie d'Aulus-les-Bains

Place de la Mairie 09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 87

 

Bureau d'Aulus-les-Bains

09410 Aulus-les-Bains

Tél. : 05 61 96 00 01

 

Antenne de l'Office de tourisme de Haut-Couserans

09140 Aulus-les-Bains

tél. 05.61.96.02.22

fax : 05.61.96.01.79

e-mail : aulus-les-bains@worldonline.fr

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Adresse

09410
Aulus-les-Bains
05 61 96 00 87

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre

Musée du fort de Leveau

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© A.S.F.L.

Le fort de Leveau est l’un des six forts construits pour défendre la ville de Maubeuge et remettre son système défensif à niveau après la défaite de 1870. Le fort va subir les combats de 1914 lors du siège de la place forte. Il est bombardé le 7 septembre et près de 120 hommes y perdent la vie. Le fort est à l’heure actuelle l’un des derniers témoins de l’histoire de Maubeuge en 1914.

Élément du pré carré de Vauban, les fortifications de Maubeuge se sont vues modernisées et réintégrées dans le projet défensif élaboré par le Général Séré de Rivières à partir de 1876 pour la frontière Nord.

Le fort de Leveau, issu de ce programme, est un des six forts prévus en périphérie de la ville et destinés à la défense de la place forte. Trop peu modernisé par la suite et insuffisamment remis à niveau face aux progrès de l’artillerie, le fort subira le feu ravageur de l’artillerie allemande en septembre 1914.

Le vieil édifice connaîtra de nouveau les affres des combats en mai 1940 et septembre 1944. Par la suite, tout comme les autres défenseurs de Maubeuge, acteur d’un passé guerrier et témoin de défaites douloureuses, le fort tombera dans l’oubli.

En 1966, l’armée se sépare du fort et le cède à la ville de Feignies qui en devient propriétaire. Commence alors pour le fort une nouvelle vie riche en expériences associatives et sportives. En 1993, l’association Sauvegarde du fort de Leveau est créée.

 À partir de 1996, un ambitieux chantier de fouille est mené pour découvrir les corps de soldats tués lors du bombardement de septembre 1914. Après deux années de labeur, 9 corps sont retrouvés et identifiés. Une émouvante cérémonie a lieu en 1998 en présence des familles de ces hommes portés disparus pendant plus de quatre-vingts ans.

Voyagez dans le temps et découvrez le quotidien des Poilus de la Grande Guerre. Le fort vous ouvre ses portes pour parcourir chambrée, cuisine ou magasins aux vivres. Partagez ainsi la vie des soldats dans l’univers des tranchées.

Le mémorial Patton présente l’épave d’un avion de chasse américain p51D Mustang et raconte l’histoire de son pilote.

  • Offre culturelle et pédagogique

Une application est à votre disposition pour la visite libre du site. Sur le principe de l’audioguide, une fois téléchargée, l’application vous permettra de découvrir le fonctionnement du fort et le déroulé de la bataille de Maubeuge. Vous pourrez aussi écouter de nombreux témoignages relatant le bombardement du fort. Une fois sur le site, tout au long de votre parcours, vous rencontrerez à l’intérieur, mais aussi en extérieur, des QR Codes. Scannez-les avec votre smartphone afin d’accéder aux contenus des scènes.

Quizz : Forts et citadelles

 


 

 

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Infos pratiques

Adresse

Route de Mairieux 59750
Feignies
03 27 62 37 07

Tarifs

Individuels : - de 10 ans, gratuit 10-16 ans : 2€, + de 16 ans : 5€ / Groupes (sur réservation et visite guidée) : adultes : 6,50€/personne, scolaires : 3,50€/élève

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 13h à 17h / D’avril à octobre, les deux derniers dimanches du mois de 14h30 à 18h

Fermetures annuelles

Fermé les jours fériés sauf 11 novembre / Fermeture annuelle du 01/12 au 15/02

Site Web : fortdeleveau.fr

Le fort du Mont-Bart

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©Thomas Bresson

Après la défaite de 1871, la France craignant une nouvelle attaque de l'armée allemande, organise une nouvelle ligne de défense le long de la nouvelle frontière. Construit de 1873 à 1877, le fort du Mont-Bart domine les vallées de la Lizaine et du Doubs en culminant à 497m d’altitude. Il complète la ceinture fortifiée de Belfort en empêchant son contournement.

Avec la perte d'une partie de l'Alsace et de la Moselle après la guerre de 1870, la frontière s'est déplacée du Rhin aux Vosges. Craignant une nouvelle attaque de l'armée allemande, plus nombreuse et mieux équipée, le gouvernement français confie au Général Séré de Rivières l'organisation d'une nouvelle ligne de défense.

Les forts doivent permettre de canaliser les Allemands vers certains lieux stratégiques et de les couper de leur ravitaillement pour compenser, entre autres,  l’infériorité numérique de l’armée française. Le fort du Mont Bart est construit dans cet esprit entre 1874 et 1877. Avec les forts voisins de Lachaux à Grand-Charmont, Lomont à Chamesol et la Batterie des Roches à Pont-de-Roide-Vermondans,  il protège le territoire et s’inscrit dans la ceinture fortifiée de la place forte de Belfort.

Le fort du Mont Bart reste en activité jusque dans les années 1950. Il constitue en effet un poste d’observation exceptionnel sur les environs. Aujourd’hui encore, avec ses belvédères aménagés, il offre une vue imprenable sur la région.

A partir des années 1980, une association créée pour la sauvegarde du fort entreprend de le restaurer. Pays de Montbéliard Agglomération devient gestionnaire en 2009 en reconnaissant le fort d’intérêt communautaire. L’Agglomération a effectué d’importants travaux de sécurisation, d’étanchéité, de réhabilitation aux abords du site, et d’aménagement comme les belvédères.

L’atout du fort du Mont-Bart est d’avoir subi très peu de modifications depuis sa construction, ce qui en fait un site remarquable, témoin de l’architecture type du fort Séré de Rivières.

 

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Infos pratiques

Adresse

32 Rue du Mont Bart 25550
Bavans
03 81 31 87 80

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Le fort est ouvert à la visite, les après-midis d’avril à octobre / En avril, mai, juin : les week-ends et jours fériés / En juillet et août : du mardi au dimanche et jours fériés / En septembre : les week-ends / En octobre : les dimanches / Fermeture hebdomadaire le lundi. A noter que le fort peut être fermé occasionnellement dans le cadre de la préparation de spectacles et d’animations.

Fermetures annuelles

De novembre à mars / Le fort peut être fermé occasionnellement dans le cadre de la préparation de spectacles et d’animations

Ligne fortifiée du Paillon

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La vallée du Paillon à Nice entre 1890 et 1905. Source : Bibliothèque du Congrès des États-Unis

Le bassin des paillons (Lévens, Escarène, Conte) arrière-pays niçois, constitue un obstacle naturel aux invasions du ponant, et un couloir de circulation entre Nice et la vallée de la Vésubie.

Le bassin du paillon (Lévens, Escarène, Conte) constitue l'arrière-pays niçois. Ce massif calcaire préalpin se développe entre 600 et 800 mètres. Son orientation Nord-Sud en fait un obstacle naturel aux invasions du ponant, et un couloir de circulation entre Nice et la vallée de la Vésubie. L'ouvrage fortifié en pierres sèches est établi par les troupes françaises venues envahir le comté de Nice en 1747. Il s'étend du Mont Férion à la mer en passant par le Mont Macaron et le plateau Terrier. Le système comprend une double ligne servant de banquette de tir, ponctuée de redoutes. Les vestiges les plus, intéressants se situent sur le plateau Terrier.

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Infos pratiques

Adresse

06670
Levens

Beaumont-Hamel

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Le Caribou en bronze, monument de Beaumont-Hamel emblème du Newfoundland Regiment. Source : GNU Free Documentation License

Le 1er juillet 1916, jour du début de la bataille de la Somme, les Terre-Neuviens ont engagé leur premier combat en France.

Cette commune regroupe les villages de Beaumont, Gare-de-Beaucourt et Hamel. Ceux-ci étaient situés à l'arrière immédiat des lignes allemandes. Terre-Neuve était, à l'époque de la guerre, une colonie britannique et - à ce titre, comme tous les autres pays de l'Empire - avait levé une armée de volontaires. Le 1er juillet 1916, à 9h, les hommes du régiment terre-neuvien, à peine sortis de leurs tranchées, se trouvèrent pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. Une demi-heure plus tard, ils n'étaient plus que 68 valides. Tous les officiers avaient été tués ou blessés. Proportionnellement aux effectifs engagés, cette action fut l'une des plus meurtrières de l'offensive de la Somme. Le village fut finalement pris le 13 novembre 1916 par le 5ème régiment écossais des Highlanders.

Dû à l'architecte paysagiste Rudolph Cochius, le parc s'étend sur 16 hectares et fut inauguré en 1925. A l'entrée, le monument à la 29e division à laquelle appartenait le régiment de Terre-Neuve. Un chemin conduit à une table d'orientation, au sommet de la butte du Caribou - appelée ainsi car elle est couronnée d'une statue de caribou en bronze, insigne du Royal Newfoundland Regiment, oeuvre du sculpteur anglais Basil Gotto -, d'où une vue d'ensemble de tout le champ de bataille permet la compréhension du "système" des tranchées. Trois plaques scellées à la base de la butte font office de mémorial national aux disparus. Un seul arbre, pétrifié, a échappé à la dévastation du lieu : c'est le squelette de "l'arbre du danger", ainsi nommé parce que situé à un point d'observation particulièrement exposé. La 1ère ligne allemande passait au fond du parc, près de la statue de l'Ecossais en kilt de la 51e division des Highlands, qui s'empara de la position ennemie le 13 novembre 1916.
De jeunes étudiants canadiens bilingues effectuent des visites guidées de début avril à fin novembre. Centre d'interprétation sur place.
Mémorial Terre-Neuvien 80300 Beaumont-Hamel Tél. : 03 22 76 70 86 Fax : 03 22 76 70 89 e-mail : newfoundland_memorial@vac-acc.gc.ca Ouvert tous les jours du 15 janvier au 15 décembre de 9h à 17h (du 1er mai au 30 octobre, de 10h à 17h).

Comité du tourisme de la somme 21 rue Ernest-Cauvin 80000 Amiens Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69 e-mail : accueil@somme-tourisme.com Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ... Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

Comité du tourisme de la Somme

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Infos pratiques

Adresse

80300
Beaumont-Hamel
Tél. : 03 22 76 70 86 Fax : 03 22 76 70 89

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert tous les jours du 15 janvier au 15 décembre de 9h à 17h (du 1er mai au 30 octobre, de 10h à 17h). Comité du tourisme de la Somme 21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71 FAX : +33 (0) 322 71 22 69 E-mail : accueil@somme-tourisme.com

Fort de Mutzig

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©Association Fort de Mutzig

Construit de 1893 à 1918 sur ordre de Guillaume II, empereur d’Allemagne, la Feste Kaiser Wilhelm II, «Fort de Mutzig», est la première fortification allemande bétonnée, cuirassée et électrifiée. Elle est en 1914 avec ses 22 tourelles d’artillerie et sa garnison de 7 000 hommes la plus puissante fortification en Europe. Elle constitue aujourd’hui un pôle touristique de tout premier plan en Alsace.

La mission de la Feste Kaiser Wilhelm II construite de 1893 à 1916 consistait à empêcher toute offensive française par la plaine du Rhin sur les arrières des forces engagées en Belgique. Elle est la première construction fortifiée après l’invention de la mélinite, explosif capable de détruire les structures maçonnées traditionnelles des forts.

  • Une révolution technologique :

Les ingénieurs allemands vont construire à Mutzig les premiers ouvrages intégrant de nouvelles technologies et de nouveaux concepts qui vont révolutionner la fortification :

Le béton : Premier ouvrage entièrement bétonné.
Le cuirassement : Première fortification cuirassée.
L’électricité : Premier fort doté d’une centrale électrique destinée à produire le courant pour la ventilation, l’éclairage, les pompes, etc.
La fortification éclatée : Première fortification éclatée appelée « Feste », architecture inventée et mise au point vers 1897 au Fort de Mutzig.

  • Une fortification expérimentale :

Le fort de Mutzig est caractérisé par la très grande diversité des différents ouvrages réalisés, prototypes, versions expérimentales, équipements en cours de test, etc.

La liste des ouvrages et équipements installés pour la première fois dans une fortification est éloquente : au moins 3 générations d’abris d’infanterie, 3 types de batteries, 3 modèles d’observatoires cuirassés, 2 types de périscopes.

Le Fort de Mutzig occupe une surface de 254 Ha, 40 000 m² souterrain pouvant accueillir près de 7000 hommes, il est doté de 22 tourelles pour des canons de 10 cm et de 15 cm avec une puissance feu de plus de 6,5 tonnes d’obus à la minute.

  • Une fortification efficace :

Par sa simple présence, la Feste Kaiser Wilhelm II a empêché toute opération militaire d’envergure dans la vallée du Rhin. Elle démontrera son efficacité le 18 août 1914 par un tir de 291 obus. Elle passera, intacte, sous la responsabilité de l’armée française qui la maintiendra pour finalement lui assigner le rôle de PC arrière de la défense du Rhin en 1939. En juin 1940, le fort est évacué par les troupes françaises et réoccupé sans combat, mais avec un bombardement des troupes allemandes par la Luftwaffe qui causera perte de plus de 80 soldats. Enfin, la petite garnison résiduelle chargé de défendre le fort en novembre 1944 se rendra finalement le 5 décembre 1944 à court de vivres et de munitions.

  • Un site d’histoire et un lieu touristique majeur

La partie aujourd’hui ouverte à la visite du Fort de Mutzig expose l’ensemble des équipements d’origine restauré ou mis en valeur avec des panneaux explicatifs, des maquettes et de nombreux objets d’origines. Les visites donnent une vision synthétique du contexte géopolitique et stratégique de l’Europe ainsi que de la révolution technique et industrielle. Nous proposons à nos visiteurs de redécouvrir notre histoire avec une perspective d’européen, sans a priori, les histoires nationales n’étant que des éléments d’une histoire européenne.

 


 

 

Quiz : Forts et citadelles

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue du Camp 67190
Dinsheim-sur-Bruche
06 08 84 17 42

Tarifs

Groupes scolaires = élèves, étudiants : 7 €, gratuité pour les encadrants - Groupes adultes : 14 € / Visite libre = Adultes : 12 €, jeunes de 6 à 16 ans : 7 €, moins de 6 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Horaires variables selon la saison, consulter le site Internet. Les horaires des visites guidées sont fixés d’un commun accord.

Site Web : www.fort-mutzig.eu
Courriel : resa@fort-mutzig.eu

Mémorial des batailles de la Marne, Dormans

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Mémorial des batailles de la Marne. Source : GNU Free Documentation License

- Site officiel -

Construit de 1921 à 1931, le Mémorial de Dormans commémore les victoires de la Marne de 1914 et 1918.

Le Mémorial est situé sur la rive gauche de la Marne, sur un coteau dominant la rivière et la ville de Dormans. Lorsque naît le projet de construire un grand monument pour l'ensemble des combats de la Marne, c'est en effet ce site qui est choisi par le maréchal Foch comme lieu synthétique des deux batailles. La réalisation de l'édifice a été possible grâce à une association créée en 1919 par Mme de la Rochefoucauld et dirigée par le cardinal de Reims et l'évêque de Châlons. Un vaste parc avec château est acquis et le 18 juillet 1920 est posée la première pierre de la chapelle. Les travaux, qui durent de 1921 à 1931, sont financés grâce à de nombreux dons, en particulier ceux de la souscription nationale de 1929 dite "journée des quatre monuments" (l'association, devenue oeuvre, est reconnue d'utilité publique par décret présidentiel du 20 mai 1932).

L'imposant ensemble est dû aux architectes Marcel et Closson. Un escalier monumental mène à un grand parvis où se trouvent un cadran solaire et la table d'orientation qui indique les noms des villages de la vallée de la Marne où s'est déroulée la bataille de 1918. Le parvis donne lui-même accès à une crypte que domine l'église surmontée d'un clocher et de deux clochetons.

L'intérieur de la chapelle est entièrement dédié à la gloire "des soldats, de l'armée et de la patrie".

Le vitrail du choeur représente le Christ accueillant un soldat symbolisant tous les morts de la Grande Guerre, qui lui est présenté par Jeanne d'Arc et Saint Michel. De chaque côté, des anges intercèdent en sa faveur.

Les vitraux latéraux dans le transept (du maître Lorin, de Chartres) représentent les saints patrons des différentes armes. Les quatre colonnes qui reposent sur les assises voûtées de la crypte sont ornées de sculptures sur le thème des quatre grandes invasions de la France par les Huns, les Arabes, les Anglais, les Allemands, à chaque fois contenues (champs catalauniques en 451, Poitiers en 732, Orléans en 1429, Dormans en 1914-1918).

La tour, haute de 52 m, contient plusieurs cloches dont une de 304 kg. A côté de la chapelle se trouve un cloître. D'aspect austère avec ses arcades en arc brisé, il part latéralement rejoindre un bâtiment funéraire, où se trouve l'ossuaire, près d'une tour-lanterne des morts. A l'entrée de celui-ci figure, en médaillon, les effigies des maréchaux Foch et Joffre, les deux vainqueurs des batailles de la Marne, et, gravés dans des plaques murales, on peut lire les noms de l'ensemble des corps d'armées engagés dans les combats.

A l'intérieur de l'ossuaire, dans 130 cercueils, reposent les restes mortels de 1 332 soldats français de 1914-1918, dont 11 seulement sont identifiés. Dans cette même chambre funéraire se trouvent également deux urnes : la première contient de la terre provenant d'un cimetière d'Italie où sont enterrés des soldats des Forces Françaises Libres tués lors des combats de 1943-1944 à Monte Cassino . l'autre renferme des cendre de déportés rapportées de Dachau en 1948.

Depuis 1993, tous les ans, lors de la commémoration du 11 novembre, une cérémonie officielle se déroule à l'ossuaire pour le dépôt par un officier supérieur délégué de l'Elysée, d'une gerbe offerte par le Président de la République.

 

Horaires d'ouverture

Du 1er avril au 11 novembre tous les jours de 14h à 18h et le dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

 

Contacts 

Office de tourisme de Dormans Château de Dormans - 51700 DORMANS
Tél. : 03.26.53.35.86

Secrétariat du Mémorial Secrétariat : 03.26.57.77.87

Mémorial : 03.26.59.14.18

 

Site du 90e anniversaire des batailles de la Marne

Office de tourisme de Dormans

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Infos pratiques

Adresse

avenue des victoires 51700
Dormans
03.26.59.14.18

Tarifs

Visite guidée : 2 € Visite libre gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 11 novembre, tous les après-midi, de 14h30 à 18h, le dimanche, de 10h à 12h.

Fermetures annuelles

Fermé de décembre à mars

Camp d'internement de Gurs

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©DSF5164

Situé dans les Basses-Pyrénées – aujourd’hui les Pyrénées-Atlantiques – le camp de Gurs, est ouvert au printemps 1939. Il fonctionne jusqu’en 1945, à la fin de la seconde guerre mondiale sous l’autorité de l’administration française. Plus de 60 000 personnes de 52 nationalités y sont internées, dans un camp entouré de 250 kilomètres de barbelés. 

Les mémoires de Gurs sont plurielles et convergentes. La chronologie les distingue, mais ne doit pas les diviser ou les séparer : l'histoire les unit. C'est donc une page de l'histoire européenne qui se lit ici, de la guerre d'Espagne aux heures sombres de l'Occupation. Comme un écho de l'histoire mondiale qui résonne encore de nos jours aux confins du Béarn. 

Inscrit dans le réseau des lieux de mémoire de la Shoah, le site du camp de Gurs est ouvert à la visite. Et si peu de traces originelles subsistent, un parcours mémoriel rend hommage aux internés comme il commémore les horreurs de l’internement et de la déportation.


Consulter l'offre pédagogique >>>  camp Gurs


Un camp béarnais, une histoire universelle

Construit en 42 jours entre avril et mai 1939, le camp de Gurs occupe une surface de 2 kilomètres de long sur 400 mètres de large. Il est composé de 13 îlots de baraquements pour une capacité de 18 000 internés qui est souvent dépassée.

Les Espagnols et les volontaires des Brigades Internationales sont les premiers à subir les conséquences de cette politique d'exclusion que le camp de Gurs incarne et concrétise. 

D'autres suivent. Les « Indésirables » de la IIIème République et les opposants politiques aux premières heures du régime de Vichy. Puis les populations juives, déportées du Sud-Ouest de l'Allemagne notamment. Gurs devient alors l’antichambre de la mort, étape sur un trajet mortifère vers les camps de concentration et d'extermination à l’Est de l’Europe. A la Libération, quelques prisonniers de guerre et des collaborateurs peuplent pour un temps les baraques, ainsi que des guérilleros de retour de l’opération du Val d’Aran. En 1945, à la Libération, le camp de Gurs est entièrement démantelé. Les baraques et hangars sont détruits ou vendus. Une forêt est plantée en lieu et place des anciennes installations.

Tous les internés font le même chemin. Arrivés en train à la gare d'Oloron Sainte-Marie, les futurs internés sont amenés en camion jusqu'au camp de Gurs. Là, les conditions de vie sont terribles. La boue, omniprésente sur la lande marécageuse. La faim et les maladies, conditions de vie misérables. Les puces, les poux, les punaises et les rats comme compagnons de chambrée, avec les 59 autres internés qui étaient parqués ensemble dans une seule baraque, alignés sur les paillasses, à même le sol.

Les 3 907 déportés directement à Auschwitz et Maïdanek inscrivent le camp de Gurs dans la mécanique meurtrière et implacable de la Shoah. Les 1073 tombes, certaines de nouveau-nés, témoignent de l'horreur des conditions de vie du camp. 

Mais le camp de Gurs, ce sont aussi 50 naissances. La place et le rôle des associations caritatives, œuvres de secours est essentiel lorsque l’on parle de la vie du camp, peut-être un peu plus encore quand on s’attache au vécu des femmes et des enfants.

Enfin, à Gurs comme dans les autres lieux concentrationnaires, il y a eu des milliers de créations artistiques, dessins, peintures ou partitions musicales qui illustrent toute la résistance dont ont su faire preuve celles et ceux à qui on avait alors tout enlevé, jusqu’à la dignité. 

Ces témoignages nous rappellent la force de l'espoir qui anime celles et ceux qui ne se résignent pas. Au nom d'un idéal, pour un enfant, pour croire en un avenir meilleur. Ils nous enseignent aussi combien la culture est importante. Celle qui crée de la beauté et de l'émotion. Celle qui réunit. Celle qui offre la possibilité d'aller vers l'autre pour le rencontrer, partager.

Le mémorial national

En 1994 a été inauguré le mémorial national du camp d'internement de Gurs. L'artiste israélien Dani Karavan l'a conçu comme un parcours de réflexion en trois temps sur l'internement dans les camps français pendant l’Occupation. A l'extrémité de la route centrale du camp, la charpente d'une baraque rappelle au visiteur les rudes conditions de vie des internés, entassés à plus de soixante dans ces étroits bâtiments. Une voie ferrée longue de 180 mètres part de cette baraque pour symboliser l'ultime voyage vers les camps de la mort, dernière destination de nombreux internés Gursiens. A l'entrée du camp, les rails viennent s'échouer sur une dalle de béton entourée de barbelés représentant les camps de concentration et d'extermination nazis.

 

Le cimetière du camp

Il rassemble plus d'un millier de tombes des internés morts au camp de Gurs entre 1939 et 1943. Restauré en 1961 par les villes et le Consistoire israélite du Land de Bade, il comporte deux stèles : l'une en hommage aux Espagnols et Brigadistes et l'autre dédiée à la mémoire des Juifs, pour la plupart expulsés par les nazis des Länder de Bade, du Palatinat et de la Sarre en octobre 1940 vers Gurs, avant la décision de la solution finale.

La route centrale du camp et les chemins adjacents

Reliant l'ancienne entrée du camp située sur la route de Mauléon et le cimetière, la route du camp s'étend sur près de deux kilomètres, parallèlement à la D 936. L’allée des internés, monumentale installation dont la sobriété des formes n’a d’égal que le poids des mémoires qu’elle honore, rend un vibrant hommage à tous les internés. Au milieu des arbres et des fourrés qui recouvrent désormais le site, le visiteur peut également découvrir la restitution d’une baraque réalisée en 2007 par des classes de Terminales du lycée professionnel des métiers du bâtiment de Gelos (64). 
 


 

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Infos pratiques

Adresse

Rue des Pyrénées / D836 64190
Gurs
05 59 38 00 33

Tarifs

Visites libres gratuites / Visites guidées sur réservation payantes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

7j/7 – 24h/24

Site Web : www.campgurs.com

Pegasus Bridge

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Pegasus Bridge. Photo : ©Yannick LE NEVE

Sur le circuit touristique consacré au Jour "J", ne pas manquer la visite du site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge".

Parce que la richesse des lieux de mémoire du débarquement de Normandie vaut bien tous les détours, un circuit touristique consacré au Jour J ne peut faire l'économie d'un passage par le site du pont de Bénouville, baptisé depuis 1944 "Pegasus Bridge". Installé en 1934, ce pont levant d'un peu plus de trente mètres pour presque sept mètres de large est à la pointe de la modernité de l'époque, car mû par un moteur électrique dont la tâche est facilitée par un imposant contrepoids en béton.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, trois planeurs Horsa de la 6ème division aéroportée britannique, placés sous les ordres du major Howard, atterrissent dans le plus grand silence à quelques mètres du pont de Bénouville. Leur insigne, un Pégase, donne depuis son nom à l'ouvrage.

La mission des hommes de la British 6th Airbone glider infantry consiste à s'emparer du pont, dont la prise, avec celle de l'ouvrage voisin de Ranville, doit empêcher les renforts allemands de frapper le flanc oriental du débarquement imminent.

Couper l'artère entre Caen et la mer doit en outre permettre de préserver un passage pour l'expansion ultérieure de la tête de pont alliée. Forte d'environ une cinquantaine d'hommes appuyés par un canon de 50 mm et un petit bunker abritant une mitrailleuse, la garnison allemande défendant l'ouvrage stratégique est rapidement maîtrisée par les premiers libérateurs du sol normand.

"Ham & jam, ham & jam" ("jambon et confiture") " Ham & jam, ham & jam" : quelques heures après l'arrivée des planeurs, le signal radio par lequel l'opérateur annonce à son commandement le succès de la mission du major Howard est émis. Le commando doit toutefois repousser les contre-attaques ennemies, notamment menées par des éléments de la XXIème Panzer. Il parvient à maintenir sa position, et conserve le pont intact jusqu'à l'arrivée des renforts débarquant à Sword Beach.

La jonction est enfin réalisée aux alentours de treize heures, avec en fond sonore la célèbre cornemuse de Bill Millin, piper (sonneur) personnel de Lord Lovat. S'étant rendus maîtres des seuls points de franchissement des deux cours d'eau entre Caen et la Manche, les parachutistes du Major Howard ont réalisé le premier coup d'éclat du Jour J, qui a garanti aux troupes alliées le contrôle des communications entre l'est et l'ouest de l'Orne et de son canal.

Un site à haute valeur symbolique

Immortalisé à l'écran en 1962 lors du tournage du film Le jour le plus long, le premier site normand sous contrôle allié conserve encore aujourd'hui de nombreuses traces du fait d'armes héroïque qui a précédé le débarquement du 6 juin 1944.

En 1960, le Pegasus Bridge est allongé de cinq mètres suite à l'élargissement du canal, puis est remplacé en 1993 par un nouvel ouvrage plus large et plus moderne. Le nouveau pont est élevé à l'image de son glorieux prédécesseur, et reproduit les anciennes rambardes et les trottoirs en bois de l'époque. Sur le terre-plein du site, on découvre encore dans son encuvement le canon antichar allemand chargé de défendre l'accès au pont. Près des berges du canal qu'enjambe l'ouvrage, un parcours jalonné d'un buste en bronze du Major Howard et de trois plots de pierre marque l'emplacement exact où s'immobilisèrent les trois planeurs. Sur la rive opposée se tient la première maison normande libérée par les troupes alliées qui se révèle être un débit de boissons, le célèbre Café Gondrée. Lors de la saison estivale, le site accueille un spectacle son et lumière qui permet de revivre les destins croisés du pont de Bénouville et des hommes du Major Howard.

Installé entre l'Orne et le canal, le mémorial Pegasus a été inauguré le 4 juin 2000 par le Prince de Galles et le ministre de la défense français. Outre le véritable pont de Bénouville, remonté après son démantèlement en 1993, le mémorial présente un pont "Bailey" datant de 1944 : baptisés du nom d'un ingénieur britannique, ces ouvrages pouvaient être assemblés par une quarantaine de sapeurs en moins de trois heures, et permettaient d'assurer le passage de véhicules militaires lourds.

Récemment, le ministère de la défense (secrétariat général pour l'administration. direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) a contribué financièrement à l'installation au coeur du parc entourant le mémorial d'une réplique grandeur nature d'un planeur Horsa.

Au sein de ces espaces d'exposition permanente, le mémorial offre au visiteur de découvrir des films d'archives et des vitrines thématiques rassemblant une impressionnante collection d'objets et de documents à la gloire des hommes de la 6ème division aéroportée britannique : fragments des planeurs de 1944, matériels des soldats, objets personnels du Major Howard, et cornemuse de Bill Millin !

Le mémorial Pegasus propose gracieusement aux jeunes visiteurs et à leurs enseignants un dossier pédagogique qui retrace un parcours riche en émotions, soulignant ainsi la nécessaire orientation des actions de mémoire vers les jeunes générations.

 

Mémorial de Pegasus Bridge

Avenue du Major Howard 14860 Ranville

Tél. 02.31.78.19.44.

fax. 02.31.78.19.42.

e-mail : memorial.pegasus@wanadoo.fr

 

Visites

Le mémorial Pegasus est ouvert tous les jours sauf en décembre et en janvier. Les visites guidées (en français ou en anglais) sont organisées sur réservation.

 

Accès

A cinq kilomètres d'Ouistreham, par la bretelle Ranville/Cabourg. 

 

Site du mémorial de Pegasus Bridge

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Place du commandant Kieffer 14860
ranville
02 31 78 19 44 01 43 25 29 67

Tarifs

Adultes: 6.00 € Enfants et étudiants: 4.50 € Groupes (à partir de 20 personnes) : 4,50 € Gratuit : Chauffeurs et guides accompagnant les groupes

Horaires d'ouverture hebdomadaires

tous les jours de février à novembre, de 10h à 17h