Musée de la cavalerie

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© Musée de la cavalerie à Saumur

Situé en plein cœur de la cité de Saumur, ville du cheval, le musée de la cavalerie est déployé sur 1400 m² dans les anciennes écuries du Cadre Noir.

À travers un parcours chronologique, le Musée retrace cinq siècles d’histoire militaire de la France, depuis les troupes à cheval de l’ancienne monarchie jusqu’au au développement du char moderne au XXIe siècle.

Installées durant plusieurs décennies au sein même du bâtiment historique de l’Ecole de Cavalerie datant de 1767, les collections du Musée de la Cavalerie se donnent à voir depuis 2011 dans les anciennes « Ecuries du manège » de Saumur. Situées sur la place du Chardonnet, haut lieu de l’ « Equitation de tradition française® » inscrite en 2011 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cet édifice d’une élégante sobriété fut bâti en 1827. Pendant près de 150 ans, il demeura l’écurie du Cadre noir de Saumur, qui rassemblait l’ensemble des instructeurs militaires d’équitation de l’école de Cavalerie.

Rattaché aux Écoles militaires de Saumur, desquelles il dépend au même titre que le musée des Blindés, le musée de la Cavalerie s’intègre dans un vaste ensemble patrimonial, qui comprend tout à la fois un patrimoine mobilier composé d’une très riche collection de militaria, mais aussi immobilier en tant que bâtiment classé au titre des monuments historiques. Ce patrimoine bâti dont la construction débutât dès la deuxième moitié du XVIIIème siècle, forme un ensemble unique en Europe, le plus grand site dédié à l’équitation militaire en Europe.

Également lieu d’évocation du passé glorieux et parfois tragique des anciennes troupes montées, le musée participe enfin à la promotion et à la conservation d’un véritable patrimoine immatériel, où se mêlent mémoire et traditions et dont le fameux Carrousel de Saumur donne chaque été en juillet une éloquente illustration. Dans cette perspective, le musée contribue à maintenir cet ‘‘esprit cavalier’’, dont le panache légendaire, le gout de l’élégance et parfois de la fantaisie demeurent aujourd’hui encore, la marque de celle qui jadis se nommait « la reine des Batailles ».

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Articulé autour d’une muséographie didactique et moderne, le musée de la cavalerie permet de retracer six siècles d’histoire militaire de France à travers une riche collection d’uniformes, d’armes, d’emblèmes et d’objets en tous genres représentatifs de la cavalerie puis de l’arme blindée française.

Le Musée comprend un espace dédié aux expositions temporaires qui y sont chaque année organisées.

Enfin, un centre de documentation, riche de 18000 ouvrages sur l’histoire militaire, celle de la cavalerie et l’hippologie, est accessible à tous sur rendez-vous.

Lieu de diffusion du savoir, animé par une équipe dynamique dirigée par un officier conservateur, diplômé de l'École du Louvre et en histoire militaire, le musée de la cavalerie constitue un outil pédagogique à la disposition de tous les publics qu’ils soient militaires ou non, actifs, retraités, étudiants ou scolaires, en visites libres ou guidées.

Lieu culturel au service de la Défense, le musée participe aussi à la formation morale des militaires en contribuant au développement et à la diffusion de la spécificité du métier de soldat, du lien armée-nation et de l’identité de l’Arme Blindée Cavalerie, héritière des anciennes troupes à cheval.

Outil de rayonnement et espace de mémoire, le musée se veut enfin une vitrine de l’armée de Terre et de son histoire, qu’il participe à mieux faire connaitre auprès du grand public.

 

Sources : ©Musée de la cavalerie
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Infos pratiques

Adresse

Place Charles de Foucauld - 49400
Saumur
02 41 83 69 23

Site Web : musee-cavalerie.fr

Musée d'Art et d'Industrie

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Musée d'art et d'industrie. Vue extérieure. Source : http://www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/

Ce musée présente les différentes facettes de la passementerie, des expositions provisoires et des armes de toutes époques.

Le Musée d'Art et d'Industrie (MAI), inauguré le 8 décembre 2001 après avoir été rénové et agrandi, présente sur quatre niveaux, des cycles de toutes les époques, les différentes facettes de la passementerie, des expositions provisoires et des armes de toutes époques.

Par ses trois grandes collections, le Musée d'Art et d'Industrie propose une approche concrète de la création industrielle.

La municipalité, soucieuse de développer l'instruction de la jeunesse essentiellement ouvrière et artisanale, acquit en 1833 les collections du cabinet Eyssautier qui constituèrent le premier fonds du musée. Il se développa ensuite progressivement par la création, en 1851, de la première section technique (acquisition de collection d'armes et d'armures du Maréchal Oudinot), en 1870 de la section de Rubannerie, en 1929 de la section de la Mine, en 1948 de la section du cycle.

En 1861, les industriels de la région créent le Musée de la fabrique afin de soutenir la création dans ses aspects techniques et esthétiques. Dans un cadre rénové, le MAI conserve ses objectifs originaux par la prise en compte des transformations de la structure industrielle et culturelle régionale.

Le fonds documentaire du musée comprend des monographies, de la littérature grise, des témoignages, des périodiques, qui complètent les archives privées, la collection iconographique de cartes et plans, de 30 000 photographies, de cartes postales d'époque, les témoignages oraux et films, ainsi que les collections de cycles, d'armes et de rubans.

Le Musée d'Art et d'Industrie s'attache à l'inventaire et à la collecte du patrimoine industriel, architectural, artisanal, historique et ethnographique.

La constitution d'un fonds de collection et d'une documentation ordonnés, qui rassemblent les traces de l'histoire industrielle depuis plus d'un siècle, offre aux chercheurs une source inestimable d'analyse des techniques et des arts industriels.

Le musée conserve uniquement les archives qui ont une relation directe avec les fonds. La collection d'armes, du parcours des chevaliers au savoir-faire des armuriers, relate l'un des pans les plus riches du patrimoine local.

Le visiteur pourra ainsi s'attarder devant l'armure du roi François 1er, le fusil offert à Napoléon par Romain Peurrière, les pistolets des Mousquetaires ou les armes de chasse du roi Louis XV, les modèles réduits de canon destinés à l'enseignement militaire, ou les armes indiennes et orientales des XVII et XVIIIe siècles.

Parmi les personnalités stéphanoises incontournable, Etienne Mimard (1862-1944), compagnon armurier qui s'était fixé à St Etienne apporta un renouveau à l'arquebuserie régionale. Il lança la vente par correspondance, le Chasseur Français, modernisa par la mécanisation la fabrication des armes, brevetant de nombreux modèles dont le "Fusil sans chien idéal" en 1887.

 

Musée d'Art et d'Industrie

2 Place Louis Comte - 42000 Saint-Etienne

Tél : 04 77 49 73 00 - Fax : 04 77 49 73 05

E-mail: mai.musee@saint-etienne.fr

 

Service des Publics Tél : 04 77 49 73 06

Service réservation Tél : 04 77 49 73 20

www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/

 

Horaires

Le musée est ouvert tous les jours du mercredi au lundi de 10h à 18h . Il est fermé les mardis et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 25 décembre.

L'accueil des groupes est possible de 9h à 18h.

 

Association des Amis du Musée

2 place Louis Comte - 42000 Saint-Étienne

Tél : 04 77 49 73 00

E-mail : aamai@wanadoo.fr

 

Ville de Saint-Etienne

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Infos pratiques

Adresse

2 Place Louis Comte 42000
Saint-Etienne
04 77 49 73 00

Tarifs

Visite libre: 4, 70€ / 3, 90€Visite guidée 6,00 / 4,50 €Pour les groupes à partir de 10 personnes : 5,20 € Gratuit pour les -12 ans

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 10h à 18h

Fermetures annuelles

Les mardis et les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 15 août, 1er novembre et 25 décembre.

Musée de la marine de Loire

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Façade du musée. Source : Musée de la marine de Loire

Le musée retrace l'histoire des mariniers, de ses origines à son extinction, fin du XIXe siècle.

Durant des siècles, la Loire, le plus long fleuve de France (1 012 km), a représenté une importante voie de circulation et d'échanges entre Roanne et Nantes.

En dépit des obstacles de la nature (sécheresses, crues, embâcles) et des hommes (péages, moulins-bateaux), la Loire a permis le transport des marchandises et des voyageurs.

Bateaux à fond plat et à voile carrée, les chalands (ou gabares), à l'instar des toues, sapines ou futreaux, ont été construits pour s'adapter aux conditions particulières du fleuve.

Châteauneuf-sur-Loire, important port de Loire, a abrité une nombreuse communauté de mariniers.

Hommes vifs et volontiers provocateurs, les bateliers de Loire n'en étaient pas moins unis en une société soudée, hiérarchisée et codifiée.

La spécificité de ce groupe, à la vie rythmée par le fleuve, se manifestait par des traditions particulières dans lesquelles prédominait l'image de saint Nicolas, un des saints patrons et protecteurs mariniers ligériens.

La ville de Châteauneuf-sur-Loire a gardé dans le paysage architectural, comme dans sa mémoire collective, les traces toujours vivaces de ce passé.

Le rez-de-chaussée est consacré aux techniques de construction et de navigation des bateaux de Loire. Différentes maquettes sont présentées ainsi que le moulage d'un chaland pourvu de son accastillage : ancres, cordages, bâtons de marine, etc.

Sur la mezzanine, les visiteurs empruntent les routes commerciales de la marine de Loire. Cartes, gravures et objets témoins (pierres d'Apremont, faïences de Nevers, sucre d'Amérique, vins d'Anjou) rappellent l'intensité et la variété des échanges ligériens. Le premier étage est consacré à la vie à terre des mariniers : habitat, pratiques sociales et religieuses et au quotidien des autres riverains du fleuve : pêcheurs, passeurs et lavandières.

Au XIXe siècle, l'ère industrielle perturbe les habitudes des mariniers de Loire. L'adaptation, avec la mise en service des bateaux à vapeur, ne se fait pas sans heurt. Cependant, la concurrence du chemin de fer entraîne le déclin inexorable de la marine de Loire.

En redescendant à l'entresol, une salle est évoque le patrimoine de Châteauneuf-sur-Loire. Un espace est dédié à l'écrivain Maurice Genevoix ainsi qu'à deux artistes Odilon et Camille Roche. Un centre de documentation est accessible aux chercheurs sur rendez-vous.

 

Musée de la marine de Loire

Place Aristide Briand - 45110 Châteauneuf-sur-Loire

Tél.: 02.38.46.84.46 Fax : 02.38.46.41.01

 

http://www.musee-marinedeloire.fr/

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Infos pratiques

Adresse

Place Aristide Briand 45110
Châteauneuf-sur-Loire
02 38 46 84 46

Tarifs

Plein tarif : 3,50 €Tarif réduit : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 31 octobre de 10h à 18hDu 1er novembre au 31 mars de 14h à 18h

Fermetures annuelles

Fermé le mardi

Musée des Sapeurs Pompiers de la Loire

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Véhicules. ©Musée des sapeurs pompiers de la Loire

Ce musée présente l'évolution dans le temps des matériels et des engins utilisés par les Sapeurs Pompiers.

Le musée des Sapeurs Pompiers de Firminy est le deuxième de France par son importance.

Géré par une association Loi 1901, le Musée des Sapeurs Pompiers a pour mission de faire découvrir l'évolution dans le temps des matériels et des engins utilisés par les Sapeurs Pompiers. 

La collection des véhicules du Centre ainsi que des maquettes sont présentées dans un hall de 1460 m2. 

Toute la richesse de ce musée tient dans son parc de véhicules comprenant plus de 150 pièces.

Une partie est consacrée aux engins utilisés en feu de forêt , souvent des pièces uniques, transfuge des véhicules de la guerre de 1945.

Le visiteur aura le loisir de découvrir une pompe à bras Pontempeyrat, une maquette de la caserne de Dieppe réalisée au 1/24e à partir de carton et de papier journal, le véhicule de secours type LAFFL, etc.

La visite est libre ou commentée par un membre du Musée. Une salle vidéo de 20 personnes fonctionne sur demande et vous propose un très grand choix de films, documentaires, ou d'interventions.

Une boutique propose des photos, des livres concernant les sapeurs pompiers, des modèles réduits.

 

Musée des Sapeurs-Pompiers

10 rue de l'Abattoir - 42700 Firminy

Tel : 04 77 10 06 86 - 06 50 08 88 75 - Fax : 04 77 89 42 50

e.mail m.sploire@orange.fr

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Infos pratiques

Adresse

10 rue de l'Abattoir - 42700
Firminy
04 77 10 06 86

Tarifs

Adulte : 4 €Enfant (7-12 ans) : 2,75 €Groupes (20 personnes) adulte : 3,10 €Groupes (20 personnes) enfant : 1,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18hdu 1er mai au 30 septembreSur rendez-vous le reste de l'année

Musée de l'Artillerie

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Créé sur le site de Draguignan en 1982, titulaire du label « Musée de France » depuis 2006 et totalement rénové en 2013, le Musée de l’artillerie a pour double mission de témoigner de la richesse du patrimoine historique, technique et humain de l’arme, tout en participant à la formation de la génération montante.

Un outil de formation à la citoyenneté

Actif au sein des Ecoles militaires de Draguignan, comme outil de formation des militaires et civils de la Défense, il est aussi tourné vers l’extérieur en accueillant un large public de touristes et de scolaires. Fort de plus de 21.000 visiteurs en 2014, dont 7.000 enfants et adolescents, le Musée de l’artillerie est donc une vraie ressource pédagogique pour les groupes scolaires comme pour les familles. Le Musée est aussi porteur d’expositions temporaires des plus variées.

Après « Soldats de plomb » en 2011, « Animaux dans la guerre » en 2012, « La Marne » en 2014 et « Coups de pinceaux » en 2015, l’exposition temporaire de l’année 2016 s’attache à témoigner des batailles de Verdun et de la Somme, paroxysmes militaires et humains de la violence de masse au cours de la Grande Guerre, devenus des symboles de paix et de réconciliation.

Un conservatoire du patrimoine de l’artillerie

S’appuyant sur une collection de près de 15.000 objets dont 2.000 d’intérêt majeur, le Musée de l’artillerie présente une collection unique dont les pièces les plus anciennes remontent au XIVe siècle. Tout particulièrement riches pour la période comprise entre 1870 et notre époque, les collections du musée font l’objet d’un chantier permanent de rénovation et de mise en valeur, notamment grâce au bénévolat de passionnés. La richesse de cette collection permet d’affirmer que le musée présente Sept cents ans d’histoire de France, vus à travers l’âme d’un canon (titre éponyme du livre de visite).

VERDUN-LA SOMME

Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces

Du 21 mai au 20 novembre 2016, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le Musée de l’artillerie de Draguignan organise une exposition consacrée aux deux batailles titanesques de Verdun et de La Somme. Du dimanche au mercredi inclus (et les jeudis sur rendez-vous), de 9h00 à midi et de 13h30 à 17h30, l’exposition intitulée VERDUN – LA SOMME, Au milieu de la guerre, au bout de leurs forces, réalisée en partenariat avec des collectionneurs privés, traite de ces deux batailles, véritables virages de la guerre où l’intensité des combats a dépassé tout ce que l’Homme avait connu auparavant. Par son discours pédagogique et la richesse de sa présentation, cette exposition est conçue pour tous les âges, des plus jeunes aux plus expérimentés. Exposition adaptée pour la visite par des classes du CM1 au Lycée, dans le cadre des cours d’histoire et d’éducation à la citoyenneté.

 

 

Sources : ©Musée de l'Artillerie
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Infos pratiques

Adresse

Quartier Bonaparte - Avenue de la Grande armée 83300
Draguignan
04 83 08 13 86

Tarifs

entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

De 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, du dimanche au mercredi inclus(le jeudi et le vendredi, possibilité de visites de groupes sur rendez-vous)

Fermetures annuelles

Du 15 décembre au 15 janvier.Office du tourisme intercommunal de la Dracénie - Adresse : 2, avenue Carnot, 83300 DRAGUIGNAN - Tel : 04.98.10.51.05 - Site : www.tourisme-dracénie.com

La nécropole nationale de Berry-au-Bac

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Nécropole nationale de Berry-au-Bac. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Berry_au_Bac

 

La nécropole nationale de Berry-au-Bac, autrefois appelée "cimetière militaire de Moscou" en raison de sa localisation dans le hameau de Moscou, regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France lors des batailles du Chemin des Dames en 1914-1918. Créée au lendemain des combats, en 1919, elle est réaménagée de 1919 à 1925 pour réunir d’autres corps de soldats inhumés dans les cimetières provisoires français du Chemin des Dames (Ferme de Moscou, Carrefour du Choléra, Centre de Tarbes et Cuvette à Berry-au-Bac, Guignicourt, Gernicourt, Presles-Thierny, La-Ville-aux-Bois-Lès-Pontavert) ou enterrés initialement dans des cimetières allemands (Festieux, Coucy-lès-Eppes, Corbeny, Crépy-en-Laonnois, Veslud).

 

Cette nécropole rassemble près de 4 000 corps dont 3 933 Français inhumés parmi lesquels 1 958 reposent en deux ossuaires. Trente combattants britanniques tués en mai 1918 et deux autres de la Seconde Guerre mondiale non identifiés, six soldats russes et un Belge y reposent également.

Dans la nécropole, un monument est érigé honorant le souvenir des sapeurs de la compagnie 1913 du 2e génie de Montpellier, morts pour la France à la cote 108 en 1916-1917 lors des opérations de la guerre de mines. Constituant un observatoire unique dans la région, cette colline est le théâtre de multiples assauts conduits par les soldats français qui cherchent à bousculer les troupes allemandes qui en occupent le sommet. Une longue guerre de mines s’en est suivie ravageant peu à peu la colline, creusant de larges entonnoirs encore visibles aujourd'hui.

L'emploi des premiers chars d'assaut au cours de la Grande Guerre

Au cours de l'automne 1914, la guerre de mouvement se fige progressivement. Chaque belligérant dresse, de la mer du Nord à la frontière suisse, un réseau infranchissable de tranchées appuyées par des blockhaus équipés de mitrailleuses. Malgré des efforts renouvelés, l'infanterie ne parvient pas à rompre le front. Les Alliés conçoivent alors un engin spécial, capable de se déplacer sur un terrain bouleversé et de franchir d'un seul bond l'enchevêtrement des tranchées. L'artillerie spéciale est née.

En dépit d'imperfections techniques et tactiques notables, ces cuirassés terrestres mobiles et puissamment armés sont d'abord engagés sur la Somme (septembre 1916 – Bataille de Flers) puis au Chemin des Dames (avril 1917) avant de s'imposer, en 1918, comme l'arme de la Victoire.

Le baptême du feu des unités françaises de l'artillerie d'assaut sur le Chemin des Dames

La première attaque des chars s'intègre au dispositif de l'offensive Nivelle lancée le 16 avril 1917. Divisés en deux groupements (Bossut et Chaubès), les 128 Schneider se déploient, au sud-est de Craonne, sur un terrain particulièrement détrempé. Après avoir gagné leur position de départ située au nord de Berry-au-Bac, ces engins de 13 tonnes atteignant 6 km/h s'ébranlent et appuient l'assaut de la 42e DI. Sous une pluie d'obus, ils se déploient en ordre de bataille face à Juvincourt. Le manque de mobilité, la vulnérabilité et les avaries techniques transforment ces engins en des cibles idéales pour l'artillerie.

Le 16 avril 1917 est pour ces hommes une journée éprouvante. Quatre-vingt-un chars sur 128 sont hors de combat. Parmi les 720 hommes engagés, on dénombre 180 tués, blessés et disparus, dont 33 officiers, soit 25 % de l'effectif. Parmi eux, se trouve le commandant Bossut dont le char "Trompe-la-Mort" est atteint dès les premières heures de l'assaut. Sa dépouille repose depuis 1992 au pied du monument des chars, érigé au carrefour de la ferme du Choléra, point de départ des premiers chars, à Berry-au-Bac. Ce monument de granit, érigé par le groupement des anciens combattants de l'artillerie d'assaut, est l'œuvre du sculpteur Maxime Réal del Sarte. Inauguré en juillet 1922, en présence des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin, Weygand et Estienne, père des chars, cet imposant mémorial, au centre duquel se trouve l'Arme du chevalier sur deux canons croisés, rend hommage à tous les équipages de l'artillerie spéciale tombés au cours de la Grande Guerre.

Apollinaire au Bois des Buttes

Entre la vallée de l’Aisne et le plateau du Chemin des Dames, les Français occupent le Bois de Beau Marais et le Bois des Buttes dont une partie, tenue par les deux camps, prend alors le nom de "Bois franco-allemand".

Sous-lieutenant au 96e régiment d’infanterie, le poète Guillaume Apollinaire se trouve dans les premières lignes, au pied du plateau du Chemin des Dames, le 14 mars 1916. Blessé par un éclat d’obus le lendemain, il est transféré vers un hôpital de campagne pour y être soigné. Le 17 juin, il reçoit la Croix de guerre avec une citation à l’ordre du régiment. Jamais véritablement remis de ses blessures, il meurt le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice, de l’épidémie de grippe espagnole. Il est reconnu "mort pour la France des suites de ses blessures".

Une stèle est érigée à sa mémoire à l'endroit du Bois des Buttes près de la nécropole de Berry-au-Bac.

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Infos pratiques

Adresse

Berry-au-Bac 02190
À 31 km au sud-est de Laon, au croisement de la RN 44 (Laon/Reims) et du CD 1140 vers Gernicourt

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts du 2ème Génie, tombés à la cote 108 en 1916

Musée des Troupes de Marine

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©Musée des Troupes de Marine

Musée d’histoire, de sciences et techniques, d’arts et traditions militaires, mais aussi d’aventures humaines. En 2006, le Musée des Troupes de Marine a obtenu le label « musée de France ».

Le Musée des Troupes de Marine est une évocation illustrée aussi bien par ses collections très diversifiées, que par des archives et des documents iconographiques, des troupes coloniales de Richelieu à nos jours. L'une des missions du musée est de conserver la trace et les preuves du rôle pacificateur et civilisateur de la France dans son empire colonial.

Les collections sont constituées d'uniformes, d'insignes, d'armes, de coiffures et de décorations, affiches, dessins, documents photographiques, pièces d'archives, souvenirs de personnages, illustres ou non, etc. . soit environ 10.000 objets.

L'une des caractéristiques majeures des objets de cette collection est leur taille. Ils sont de dimensions modestes, mis à part la voiture de Gallieni et quelques pièces d'artillerie.

L'autre caractéristique est leur nombre : il s'agit de collections de grandes séries tels que 4.000 décorations, 700 fanions, 3.000 insignes métalliques et des dizaines de milliers d'images.

On estime qu'environ 50 % des objets proviennent de collections publiques (dépôts d'autres musées et récupération du patrimoine des salles d'honneur de régiments dissous à l'occasion de restructurations du ministère de la défense), l'autre moitié provenant des dons des particuliers.

Depuis 1993, le musée dispose d'un auditorium de 250 places où l'AAMTDM organise un cycle annuel de conférences.

À partir de l'an 2000, le musée organise, chaque année, une journée d'étude ou un colloque scientifique. Il présente chaque trimestre une nouvelle exposition temporaire et participe aux célébrations du ministère de la culture : Printemps des musées, Festival de la langue française, Nuit européenne des musées et Journées européennes du patrimoine. En 1996, l'ampleur de la documentation conservée au musée a motivé la création du Centre d'Histoire et d'Etudes des Troupes d'Outre-Mer (CHETOM), le centre de recherches du musée. Les chercheurs peuvent y consulter, sur rendez-vous, les archives, les fonds privés, les fonds cartographiques ou iconographiques et la bibliothèque spécialisée du musée forte de dix mille ouvrages.

À travers l'histoire des colonies, ce sont les principales étapes de l'Histoire de France qui sont présentées au Musée des Troupes de Marine. Le musée s'intègre dans un paysage culturel historique. En plus d'être la «maison mère» des Troupes de Marine, Fréjus a un patrimoine militaire particulièrement riche (notamment avec la présence d'une pagode bouddhique et d'une mosquée africaine sur sa commune). Il nous renvoie aussi au débarquement de Provence d'Août 1944.

Le rayonnement du musée est important, son expertise est reconnue et ses collections particulièrement sollicitées. Près de 480.000 visiteurs dont plus de 2.000 enfants et adolescents ont été accueillis dans le musée, très souvent dans le cadre de découverte du patrimoine. Le musée est également tourné vers les militaires, les jeunes engagés et les jeunes cadres viennent y trouver leurs racines . ces hommes et ces femmes qui entrent parmi le corps des soldats des Troupes de Marine ont une histoire à découvrir.

Sources : ©Musée des Troupes de Marine
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Infos pratiques

Adresse

Avenue du Musée des Troupes de Marine 83600
Fréjus
04 94 17 86 03

Tarifs

Entrée gratuite Salles climatisées

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 18h Visites guidées sur RDV (du lundi au vendredi) ; Scolaires, périscolaires, étudiants, situation de handicap…

Site Web : Site officiel
Courriel : museetdm@wanadoo.fr

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

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Vue de l'exposition. Source : Musée des Transmissions

Dernier né des musées de l'armée de terre, il a ouvert ses portes au public le 12 janvier 2005.

Agenda culturel des musées Défense

Après une nécessaire période d'adaptation consacrée essentiellement au rodage des structures d'accueil du public, l'équipe repart en création, qu'elle complète l'illustration de l'exposition permanente - manipulations interactives, maquettes de satellites et de lanceurs - où qu'elle amorce son cycle de production d'expositions temporaires au sein de la chaîne des établissements de culture scientifique, technique et industrielle : la radio diffusion en partenariat avec TDF.

Espace Ferrié : pourquoi ce nom de baptême, celui d'un personnage pour le moins oublié ? Pourtant, au premier rang des Français les plus remerciés et donc les plus décorés par l'étranger, figure le maréchal Foch qui a conduit les Alliés à la victoire et le général Ferrié qui en a forgé les outils : les postes radio qui ont permis de rependre l'avantage dans une guerre de mouvement. Il a mené la recherche française en télécoms durant le premier tiers du 20ème siècle, son héritage est encore présent dans notre quotidien à travers le plan de radio diffusion. La Tour Eiffel qu'il a sauvée de la démolition en lui trouvant son utilité est devenue une pièce essentielle de notre identité culturelle et participe ainsi au sentiment national.

C'est un musée d'histoire en premier lieu, de technique ensuite. C'est un musée pour l'homme, qu'il amène à réfléchir sur les usages d'une fonction essentielle: la communication à distance, de l'influence des systèmes d'informations et de communications sur la lente agrégation territoriale ayant conduit à notre hexagone à la structuration de nos rapports sociaux, tout est proposé à qui veut bien voir, entendre, toucher et même sentir. Ce musée, rappelons-le, a été bâti selon trois axes. La nécessaire conservation du patrimoine s'est rapidement vue renforcée par le besoin essentiel de disposer d'un outil de formation dans le domaine des systèmes d'information et de communication et de la guerre électronique. L'école Supérieure et d'Application des Transmissions forme des stagiaires des trois armées et de la gendarmerie. 136 formations différentes et complémentaires allant d'un stage de quelques jours sur un logiciel, au diplôme d'ingénieur en passant par des masters, sont dispensées selon le niveau d'emploi dans un domaine en constante évolution. Le conseil scientifique a donc voulu répondre au besoin de compréhension de la cohérence de l'ensemble et de la complémentarité des acteurs.

Situé sur un haut lieu à la fois historique, contemporain et d'avenir de la recherche et des applications en ce domaine, c'est tout naturellement que la problématique c'est ouverte à l'ensemble des approches pour mieux montrer au final la spécificité d'emploi des systèmes militaires. L'intérêt de multiples acteurs s'est concrétisé par le co-financement du projet par la région Bretagne, le département d'Ille et Vilaine et Rennes Métropole. Le conseil scientifique a pu travailler selon une méthodologie appliquée sous l'expertise de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette. Rassemblant des historiens, des professionnels civils et militaires, il a pu enrichir sa réflexion par l'apport d'élèves de l'école d'architecture de Bretagne et de l'Institut supérieur des arts appliqués de Rennes. Au total près d'une centaine de personnes aux expériences diverses ont participé au projet. Au final, l'exposition permanente, bien que très dense, aux multiples approches, permet à l'enfant ou la personne n'ayant pas de formation scientifique de bien percevoir un domaine qui touche tous les aspects d'une société. La scénographie utilise la profondeur des espaces conçus comme des plateaux modulables. Les fonctionnalités ont permis un éclairage précis et la diffusion de multiples sources sonores sans interférence.

Plus d'une centaine d'éléments (tests et iconographie, objets authentiques, maquettes, manipulations interactives, vidéogrammes, sons, dioramas et bientôt un théatroscope) sont articulés en 15 parties qui relèvent de deux approches complémentaires : évolution des techniques (les systèmes archaïques, Chappe, l'électricité, la triode, les faisceaux hertziens, le transistor, le microprocesseur, satellites et fibres optiques, les usages d'aujourd'hui et de demain) ou thématiques (communiquer, la guerre électronique, le Chiffre, le traitement des données, la télématique, l'interopérabilité). Des maquettes de satellites et de lanceurs complètent la partie "satellites et fibres optiques" de l'exposition permanente.

La France est le troisième pays à avoir eu accès à l'Espace. Ariane Espace (57% de capitaux français) lance un satellite sur deux dans le monde. Le lancement de Télécom I en 1984 ouvre la voie des télécommunications satellitaires pour la France, une partie du satellite est réservée au domaine militaire. Depuis 2005 le programme Syracuse III permet à la France de disposer des télécommunications par satellites répondant spécifiquement aux besoins militaires par leur degré de sécurité. Hélios (le conservateur militaire de SPOT) permet dès 1995 à notre Défense de disposer d'un moyen propre d'observation par satellite. Le programme Galiléo, en cours de développement, va permettre de disposer de moyens de géopositionnement et compléter ainsi les champs des applications des télécommunications par satellite.

C'est donc tout naturellement que le CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) a bien voulu mettre à disposition une dizaine de maquettes liées au développement des télécommunications par satellites au rang desquelles celle du pas de Tir d'Ariane IV, Ariane IV à l'échelle 1/20ème soit plus de 3 mètres, SPOT, Hélios, Télécom V... Le fleuron est une maquette d'Ariane V au 1/10ème soit plus de 5,5 mètres de haut. Afin de renforcer l'attractivité pour le jeune public, des maquettes interactives ont été mises en place (leurres électroniques de dirigeables allemands, amplification d'une onde radio par le transistor, chiffrement de la voix). D'autres sont en cours d'installation (transport d'une information par la lumière, le guidage d'un drône, avion sans pilote, qui envoie ses observations via satellite, le géopositionnement d'un véhicule au moyen de trois satellites ...).

Il s'agit de permettre au visiteur d'effectuer son propre parcours, d'agir sur des maquettes électroniques et mécaniques afin de comprendre "comment cela marche". Les expositions temporaires L'activité d'un musée consiste à créer des événements sur la base d'expositions nouvelles. Ces expositions sont prolongées par des conférences, des colloques. Ces expositions temporaires ont vocation à devenir itinérantes, elles seront alors les témoins de cette activité auprès d'un public plus éloigné. Elles pourront donner lieu à des échanges qui viendront nourrir le flot de ces activités. L'Espace Ferrié s'engage résolument dans cette voie. Le musée des Transmissions a déjà réalisé deux expositions "

Les télécoms en Bretagne " et la " sécurité des systèmes d'informations ". La première a permis de garder à l'esprit l'importance de la Région en ce domaine qui a induit de grandes découvertes en première mondiale (Commutation temporelle en 1970, réseau numérisé à intégration de services en 1987...) et qui aujourd'hui a été choisie pour développer le pôle de compétitivité " Image et réseau ". La seconde : " la sécurité des systèmes d'information" est très proche des préoccupations de la Défense puisque le chiffre est resté monopole d'Etat jusqu'au 1er janvier 1999. Le musée expose la seule collection de matériel français en ce domaine. Il bénéficie en cela du dépôt de la collection et des archives de l'association des réservistes du chiffre et des systèmes d'information (ARCSI). L'Association du Centre Historique de la Diffusion Radiophonique souhaite promouvoir ce patrimoine à travers une exposition temporaire au sein de l'Espace Ferrié.
 

Musée des Transmissions - Espace Ferrié

6 Avenue de la Boulais,

35510, Cesson-Sévigné

Tél. : 02 99 84 32 87

Mail : espaceferrie@yahoo.fr

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Infos pratiques

Adresse

6 Avenue de la Boulais 35510
Cesson-Sévigné
Tél. : 02 99 84 32 87

Tarifs

Entrée gratuite

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du mardi au vendredi de 10h00 à 18h00 / Samedi et dimanche de 14h à 18h / Fermé le lundi

Fermetures annuelles

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Musée des Spahis de La Horgne

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Musée des Spahis de La Horgne. ©jleporcq

Ce lieu présente l'histoire et l'importance des Spahis dans l'histoire militaire française.

Créé à l'initiative de l'Association amicale des Spahis, le musée des Spahis de La Horgne (Ardennes) montre l'importance des troupes d'Afrique du Nord, et plus particulièrement des Spahis, dans l'histoire militaire française.

Son lieu d'implantation est emblématique. Dans le village de La Horgne, entre le 13 et le 15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis montés a tenu en arrêt la 1re division blindée allemande de Gudérian.

La visite s'articule autour de six thèmes :

Le cheval, compagnon de l'homme, à la vie à la mort . les hommes composant les régiments de Spahis, d'origine, de culture et de confession différentes . la sociabilité des Spahis qui a forgé une communauté  exemplaire . les Ardennes en 1940 et les débuts de la Deuxième Guerre mondiale . la bataille de La Horgne, un épisode dramatique mais symbolique des missions assurées . le souvenir et la reconnaissance du sacrifice de ces soldats.

Le musée présente notamment les tenues de combat et d'apparat des Spahis . une selle d'officier . de multiples objets de la vie quotidienne des Spahis . des armements . des décorations.


Horaires

Samedi, dimanche et jours fériés du 15 mai au 15 septembre. 

Tous les jours en juillet et août de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures.

 

Centre Historique et Pédagogique - Musée des Spahis

08430 La Horgne

Tél. : 03 24 35 68 42 / 24 57 32 04

 

Le Burnous - Association amicale des spahis 

18, rue de Vézelay 75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Le Burnous

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Infos pratiques

Adresse

08430
La Horgne
03 24 35 68 42

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 mai au 15 septembre : samedi, dimanche et jours fériés Tous les jours en juillet et août de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h.

Mémorial national des Spahis à La Horgne

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Mémorial des Spahis. Source : fr.wikipedia.org

Ce mémorial rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830

Érigé en 1950 à l'initiative du "Burnous", Association amicale des Spahis, le mémorial national de La Horgne, rend hommage au courage, à la témérité et au sacrifice des Spahis morts sur tous les théâtres d'opération depuis 1830.

La Horgne, village dévasté en 1940 a été en effet le lieu de combats acharnés entre des éléments de la 1re Panzerdivision de l'armée de Guderian qui, le 13 mai 1940, perce les lignes françaises à Sedan, et les Spahis.

Les hommes de la 3e brigade de Spahis (3BS) du colonel Marc qui doivent ralentir l'avancée allemande, ceux du 2e régiment de Spahis algériens du colonel Burnol, et du 2e régiment de Spahis marocains du colonel Geoffroy, tiennent leurs positions autour du village de La Horgne jusqu'au 15 mai. Subissant les assauts de la 1re Panzerdivision, les Saphis sont encerclés, et doivent se replier à partir de 17 heures.

Plusieurs centaines d'entre eux sont tués, blessés, disparus ou prisonniers ainsi que les deux chefs de corps, les colonels Burnol et Geoffroy. Ce15 mai 1940, la 3e Brigade de Spahis a résisté pendant dix heures aux blindés allemands de la 1re Panzerdivision. Les survivants se sont ensuite rassemblés en escadrons et poursuivront la lutte jusqu'à l'armistice.

Inscription du monument : "À la gloire des Spahis morts au champ d'honneur Ici, le 15 mai 1940 la 3ème Brigade de Spahis montés (2ème Algériens et 2ème Marocains) s'est sacrifiée pour briser l'avance de la 1ère Division blindée allemande. La Horgne 15 mai 1940."

 

Le Burnous

Association amicale des spahis

18, rue de Vézelay

75008 PARIS

E-mail : le.burnous@wanadoo.fr

 

Un sentier pédestre comportant 7 stations sera inauguré le 30 mai 2010 lors des cérémonies commémoratives anniversaires. Il présente le contexte historique, les spahis, la journée du 15 mai 1940, l'épilogue, le sort du village de La Horgne, la commémoration et l'adversaire.

 

Le Burnous

Monuments aux morts :

08_La Horgne  

08_La Horgne_2

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Infos pratiques

Adresse

08430
La Horgne
03 29 89 84 19

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accès libre