Les victimes civiles françaises de la bataille de Normandie

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Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, surnommée capitale des ruines. © Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA
Saint-Lô, détruite à 95 % après les bombardements de 1944, surnommée capitale des ruines. © Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA

Contrairement à la Première Guerre mondiale, la guerre de 1939-1945 a la particularité d’avoir été très meurtrière pour les populations civiles. Ainsi, en France, près de 400 000 civils ont été tués entre 1939 et 1945. 

3 septembre 1943 - 2 mai 1945. La campagne d'Italie

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Les opérations en Méditerranée de juillet 1943 à mai 1945.
Les opérations en Méditerranée de juillet 1943 à mai 1945. © MINDEF/SGA/DMPA

 

Après le débarquement allié en Algérie et au Maroc, territoires sous contrôle du gouvernement de Vichy, la campagne de Tunisie permet de repousser définitivement les troupes germano-italiennes hors d'Afrique en mai 1943.

Les Britanniques retrouvent la maîtrise de la Méditerranée.

Dans le même temps, si la situation des Alliés s'améliore dans l'Atlantique, sur le front Est, les Soviétiques sont encore loin de la frontière allemande et attendent avec impatience l'ouverture d'un second front qui les soulagerait.

 

Les Forces navales françaises libres (FNFL)

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Pavillon F.N.F.L. © Coll. privée ©www.delcampe.net
Pavillon F.N.F.L. © Coll. privée ©www.delcampe.net

La situation de la marine française est, au lendemain de la demande d’armistice, tout à fait particulière.

1er décembre 1942 - 13 mai 1943. La campagne de Tunisie

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Les derniers défenseurs de Bizerte sont faits prisonniers par une patrouille du Corps franc d’Afrique, mai 1943. © ECPAD
Les derniers défenseurs de Bizerte sont faits prisonniers par une patrouille du Corps franc d’Afrique, mai 1943 © ECPAD

À la suite du débarquement allié en Afrique du Nord le 8 novembre 1942, Allemagne et Italie envoient des renforts en Tunisie pour s'assurer de la possession de Tunis et de Bizerte. Leur présence en Afrique est indispensable pour conserver la maîtrise de cette partie du bassin méditerranéen et retarder toute attaque alliée vers l'Europe.

Ralliement de St-Pierre-et-Miquelon à la France Libre

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Carte de la position de Saint-Pierre-et-Miquelon sur une planisphère. © MINDEF/SGA/DMPA
Carte de la position de Saint-Pierre-et-Miquelon sur une planisphère. © MINDEF/SGA/DMPA

Après la signature de l'armistice franco-allemand, le 22 juin 1940, la population de Saint-Pierre-et-Miquelon manifeste très rapidement son hostilité au gouvernement de Vichy. Son ralliement à la France Libre s'effectue autour de Noël 1941.

Ile de Sein

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Vue aérienne du port de l'île de Sein. © Collection du musée de l'Ordre de la Libération
Vue aérienne du port de l'île de Sein. © Collection du musée de l'Ordre de la Libération

28 mai - 4 juin 1940. La bataille de Dunkerque

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Le port de Dunkerque en mai 1940. © ECPAD
Le port de Dunkerque en mai 1940. © ECPAD

Après l'interminable "drôle de guerre" qui suit la déclaration de guerre faite par la Grande-Bretagne et la France à l'Allemagne provoquée par l'invasion de la Pologne, la situation évolue soudainement à l'Ouest lorsque l'Allemagne, le 10 mai 1940, déclenche une offensive sur la Hollande, la Belgique et le Luxembourg.

Mai 1940. La bataille de la Dyle

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10 mai 1940. Entrée des régiments français en Belgique. © ECPAD
10 mai 1940. Entrée des régiments français en Belgique. © ECPAD

Le 10 mai 1940, à 10 h du matin, précédés par les véhicules de leurs groupes de reconnaissance et du corps de cavalerie mécanique, les 7e et 1re armées françaises ainsi que le corps expéditionnaire britannique pénètrent en Belgique, exécutant la manœuvre Dyle, prévue depuis novembre 1939, afin de tenir sur la ligne Anvers-Namur face à l'offensive allemande, des unités de la 7e armée allant même jusqu'en Hollande.

L'année 1918 : la rupture de l'équilibre

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L'Hôtel de ville à Béthune (Pas-de-Calais), mai 1918. © ECPAD
Attaque et prise de Cantigny par les troupes américaines ? 28 mai 1918. © ECPAD

1918 voit se rompre l'équilibre stratégique et tactique qui, sur le front occidental, avait transformé le conflit en une interminable guerre de position. L'Allemagne initie le retour à la guerre de mouvement, espérant exploiter la fenêtre d'opportunités ouverte par l'effondrement du front russe. Le formidable effort engagé lors des offensives du printemps 1918 expose l'Entente à un risque maximal. Mais, à l'été, l'équilibre des forces bascule de nouveau, et définitivement : brisée par un engagement qui n'apporte pas la décision espérée, l'armée allemande est acculée à la défaite.

Le rôle des Forces navales françaises libres (FNFL) pendant la Deuxième Guerre mondiale

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Portrait d'Émile Muselier. © Fondation de la France Libre
Portrait d'Émile Muselier. © Fondation de la France Libre

Lorsque le 18 juin 1940, le général de Gaulle lance son appel, la situation de la marine française se prête à ce qu'il soit entendu.