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60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie

© Service historique de la Défense

Découverte d’une cache d’armes de l'OAS.
©Photographe inconnu/ECPAD/Défense
Corps 1

 

Le 19 mars 1962, la guerre d’Algérie prend officiellement fin et marque l’arrêt d’un cycle entamé en 1830 par la France. L’indépendance du pays est quant à elle acquise le 5 juillet. La cohabitation entre les différentes populations n’a pas eu lieu. Selon les chiffres officiels, près de 25 000 militaires français y ont perdu la vie, dont 15 500 au combat ou par attentat, 65 000 blessés et 485 disparus. Le nombre de civils français d'Algérie victimes du terrorisme est également connu : 2 788 tués, 7 541 blessés et 875 disparus (sources du site l’Histoire).

 

affiche Alger mars 1962

Affiche en faveur de la paix au moment des accords d'Evian,
Alger, mars 1962. © Ecpad/Grimaud


Les militaires français restants se retirent petit à petit. En ce qui concerne les supplétifs musulmans (ou « Harkis »), les accords d’Evian doivent garantir leur sécurité. Mais il n’en est rien.

 


 

Des articles scientifiques et des ressources pour documenter les grands événements et les grandes thématiques de la fin de la guerre d’Algérie

 

1962, la fin d’un cycle

Malah

Des soldats du 2e RPC combattent des Fellaghas dans une opération
près de Malah, mars 1958. © S. Berthoud/ECPAD/Défense

 

de Gaulle Souaghi

Le général de Gaulle en visite à Aziz et au poste de Souaghi, 6 mars 1960. © Ecpad

 

L'engagement des soldats français

Brancardage d'un blessé. © Zygmond Michalowski/ECPAD/Défense

Brancardage d'un blessé. © Zygmond Michalowski/ECPAD/Défense

 

Le drame des Harkis et rapatriés

Des pourparlers s’engagent dès 1960 avec le FLN et aboutissent aux accords d’Evian en 1962. Mais les tensions ne vont cesser de s’exacerber. En effet, une partie des français considèrent avoir été trompés ou trahis par leur propre gouvernement. Ils doivent abandonner l’essentiel de leurs biens et la terre où ils sont nés.

 

L'armée prend part à la protection des départs des populations européennes d’Algérie (pied-noirs).
 L'armée prend part à la protection des départs des populations européennes d’Algérie (pied-noirs). Date : 21/04/1962. ©CREUSE/ECPAD/Défense 

 

D’autres comme les harkis, ces supplétifs algériens de l’armée française, partagent ce même sentiment. En Algérie, ils sont désormais considérés comme des traîtres et comptent donc sur la France pour leur venir en aide.

 

Harkis et leurs familles aux environs de Bône
C'est dans des camps de tentes provisoires situés aux environs de Bône que les harkis et leur famille attendent leur départ de l'Algérie pour la France. ©Photographe inconnu/ECPAD/Défense 

 

Entretenir la mémoire

Le 19 mars 1962 est la date d’entrée en vigueur du cessez-le-feu définitif entre la France et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA).


 

Projets pédagogiques en lien avec la fin de la Guerre d’Algérie

 

Corps 2


Des expositions et des manifestations en lien avec le 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie (1962)

 

La guerre d'Algérie

  • Un ouvrage qui vise à documenter et à raconter en bande dessinée l'histoire de la colonisation, de la guerre et de ses mémoires. (Dossier de presse)
     


En 12 épisodes de janvier à décembre 2022

Podcast "et de nous qui se souviendra ?"

 


 

 

Diaporama

  • Dans la nuit du 4 au 5 mars, opposée aux discussions relatives aux accords d'Evian, l'Organisation armée secrète (OAS) a plastiqué les boutiques des quartiers d'Alger tels que Bab-el-Oued, la Casbah ou Belcourt. Les commerçants algériens arrivés sur les lieux découvrent leurs boutiques éventrées par les explosions. Date : 05/03/1962
    ©FAUCHET/ECPAD/Défense 
  • Dans la nuit du 4 au 5 mars, opposée aux discussions relatives aux accords d'Evian, l'Organisation armée secrète (OAS) a plastiqué les boutiques des quartiers d'Alger tels que Bab-el-Oued, la Casbah ou Belcourt. Les commerçants algériens arrivés sur les lieux découvrent leurs boutiques éventrées par les explosions. Date : 05/03/1962
    ©NICAISE/ECPAD/Défense 
  • La conclusion des accords d'Evian relatifs au cessez le feu en Algérie, engage dans à interdire tout recours aux actes violents entre les deux parties signataires. Cette clause qui entre en vigueur le 19 mars est dénoncée par l'Organisation armée secrète (OAS). Cette dernière décide de lancer une grève générale et leur chef, le général Salan, demande "d'harceler les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie". Pour éviter les troubles, l'armée (gendarmes mobiles, appelés, zouaves) boucle et investit les quartiers d'Alger. Date : 19/03/1962
    ©GRIMAUD/ECPAD/Défense 
  • La conclusion des accords d'Evian relatifs au cessez le feu en Algérie, engage dans à interdire tout recours aux actes violents entre les deux parties signataires. Cette clause qui entre en vigueur le 19 mars est dénoncée par l'Organisation armée secrète (OAS). Cette dernière décide de lancer une grève générale et leur chef, le général Salan, demande "d'harceler les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie". Pour éviter les troubles, l'armée (gendarmes mobiles, appelés, zouaves) boucle et investit les quartiers d'Alger. Date : 23/03/1962
    ©GRIMAUD/ECPAD/Défense 
  • Obsèques des militaires tués à Bab el Oued. Entre le 25/03/1962 et 27/03/1962.
    ©NICAISE/ECPAD/Défense
  • L'armée prend part à la protection des départs des populations européennes d’Algérie (pied-noirs). Date : 21/04/1962.
    ©CREUSE/ECPAD/Défense 
  • Alger, Diar es Saada, juin-juillet 1962. Départ des pieds-noirs. Date : Entre le 1er juin et le 31 juillet 1962.
    ©ECPAD – Collection MESTRALLET
  • Scène de liesse dans les rues d'Alger à l'occasion de la déclaration de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Entre le 1er et le 31 juillet 1962.
    ©ECPAD – Collection PAOLI-SUTTER
  • A l'occasion du départ des dernières troupes françaises d'Alger, une prise d'armes a lieu sur le port, en présence de l'ambassadeur de France Gorse et des généraux de Camas, commandant supérieur des Forces armées françaises en Algérie (FAFA), du Temple de Rougemont, commandant la 20e Division d'infanterie (DI) et Lecerf commandant de l'armée de l'air. Après l'embarquement des unités sur les bâtiments de la marine Nationale et le "Président Cazalet", les soldats alignés sur le pont présentent les armes en guise d'adieu. Date : entre le 15 juillet et le 16 juillet 1962.
    ©RASSE/ECPAD/Défense 
  • C'est dans des camps de tentes provisoires situés aux environs de Bône que les harkis et leur famille attendent leur départ de l'Algérie pour la France.
    ©Photographe inconnu/ECPAD/Défense
  • C'est dans des camps de tentes provisoires situés aux environs de Bône que les harkis et leur famille attendent leur départ de l'Algérie pour la France. Le jour du départ les militaires français du 26e Régiment d'infanterie motorisée (RIM) aident les familles à se hisser dans des camions venus les chercher pour les rapatrier. Arrivés sur le port de Bône, les harkis patientent sur le quai avant d'embarquer au crépuscule sur le paquebot "Pumier". Date : 14/11/1962 à 15/11/1962.
    ©Photographe inconnu/ECPAD/Défense