Lettre d'adieu de Guy Môquet

CERCIL - Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

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©CERCIL - Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

Située dans le centre-ville d’Orléans, le CERCIL - Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et des camps d’internement de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau abrite un musée qui permet aux visiteurs d’être informés et sensibilisés à l’histoire de ces trois camps et en particulier sur l’internement puis l’assassinat de 16 000 internés juifs.

Le CERCIL, Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv est un centre d’histoire et de mémoire à Orléans, ouvert à tous les publics. Son exposition permanente retrace l’histoire des camps d’internement dans le Loiret pendant la Seconde Guerre mondiale : Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau. Un Mémorial est dédié aux milliers d’enfants qui y furent détenus. Le CERCIL propose des expositions temporaires, des visites guidées ainsi qu'une riche programmation culturelle (rencontres, conférences, ateliers pour les enfants...).

  • Beaune-la-Rolande et Pithiviers

Entre 1941 et 1943, 16 000 juifs dont 4 700 enfants sont internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers. D’abord des hommes, arrêtés lors de la première grande rafle de juifs étrangers, la rafle du « billet vert », le 14 mai 1941. Puis des femmes et des enfants, à partir de l’été 1942. Placés sous l’autorité de la préfecture du Loiret à Orléans, les camps sont surveillés par des gendarmes et douaniers français. Après la rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942 à Paris, 8000 juifs, principalement des femmes et des enfants, y ont été internés. Les mères sont déportées les premières, puis les enfants. 4 400 enfants sont assassinés à Auschwitz après avoir été internés dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Huit convois sont partis directement du Loiret vers Auschwitz-Birkenau.

  • Jargeau

Dans ce camp ont été enfermées, de mars 1941 au 31 décembre 1945, 1 700 personnes dont 1 200 nomades. Par le nombre de personnes internées et sa durée de fonctionnement, Jargeau est l’un des plus importants camps d’internement de nomades en France.

 


 

 
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Infos pratiques

Adresse

45, rue du Bourdon Blanc 45000
Orléans
02 38 42 02 91

Tarifs

Visite du musée-mémorial : 4€ – Tarif réduit : 2€ / Gratuité pour les moins de 18 ans / Pour les groupes à partir de 10 personnes : visite guidée : 30€

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 17h (en juillet et en août de 11h à 18h) / Mardi nocturne jusqu’à 20h / Dimanche de 14h à 18h / Fermé le samedi

Fermetures annuelles

1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, 11 novembre, 25 décembre / Fermetures certains jours de fêtes juives

Site Web : www.cercil.fr

Mémorial de Dun-les-Places

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©Mémorial de Dun-les-Places

Du 26 au 28 juin 1944, le village de Dun-les-Places connaît 3 journées d’horreur.

27 personnes sont fusillées et massacrées par l’armée allemande.

Le Mémorial porte le souvenir de ces 3 jours et de ces Hommes.

Il inscrit dans l’espace public la mémoire des faits, des victimes de la barbarie nazie.
Il transmet cette mémoire, au présent, pour ne pas oublier et sensibiliser les générations futures.


Le mémorial, inauguré le 26 juin 2016, est un centre d’interprétation dédié à la mémoire des évènements.

Le visiteur est invité à réfléchir sur ce qu’il voit et vit.

Le mémorial s’articule autour de deux parcours, intérieur et extérieur :

Il donne à entendre la parole des survivants, interrogeant les conditions de reconstruction physique et morale du village et de ses habitants, et apportant une réflexion sur la barbarie. La médiation, sensible, s'appuie notamment sur des créations audiovisuelles « Galerie numérique ».

Le parcours extérieur est consacré aux faits. Le recueillement, la déambulation. Le visiteur ressent les lieux, la médiation est sobre.

La visite amène une proximité entre le public et les événements. Le mémorial est pensé comme une introduction au cheminement extérieur.


 

 
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Infos pratiques

Adresse

Rue du 11 novembre 1918 58230
Dun-les-Places
03 86 78 44 74 ou 03 86 78 72 99

Musée d’Histoire et d’Archéologie

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©Musée d’Histoire et d’Archéologie - Association « Les Amis du Vieil Harnes »

L’association «Les Amis du Vieil Harnes»  gère des collections historiques à caractères militaire et patriotique rassemblées par les anciens combattants.

Exposées depuis 1927 à l’étage de la salle des fêtes., elles ont permis la création, à partir de 1972, de quatre salles au Musée d’Histoire et d’Archéologie, avec une présentation modernisée à caractère didactique.

En 1925, les anciens combattants harnésiens de la première guerre mondiale créent la salle du souvenir. Ces vétérans, soucieux du devoir de mémoire, décident de rassembler dans une salle municipale des objets à caractère militaire (casques, médailles, armes, photographies...), qu'ils présentent uniquement le jour du 11 novembre.

Au fil des années, de véritables collections sur la Première et la Seconde Guerre mondiale, se constituent. Au début des années 1970, le maire de Harnes met à la disposition des anciens combattants une demeure bourgeoise du XIXe siècle, afin que ces derniers y présentent les objets militaires de la salle du souvenir. D’autre part, l'association des Amis Du Vieil Harnes est créée pour gérer les collections et animer le musée, qui ouvre ses portes en 1972.

Devenu « Musée de France » en 2003, le Musée d’Histoire et d’Archéologie de Harnes bénéficie depuis 2013 de nouvelles salles d’exposition.

Le musée présente les objets trouvés lors de fouilles sur le territoire de la commune de Harnes (époques gallo-romaines et Moyen-Age). Puis, à partir de l'exemple d'une commune de la Gohelle, il met en scène les deux conflits mondiaux. Un accent particulier mis sur la résistance et la déportation. Enfin, il présente l'évolution d'une ville (de 1900 à 1930) par le biais d'une exposition de cartes postales.           

À travers la vie des Harnésiens, le Musée d’Histoire et d’Archéologie permet notamment aux visiteurs de revivre les deux conflits mondiaux :

  • La Grande Guerre – 1914.1918.

Durant 4 ans, Harnes est à 12 km du front d’Artois (section Wotan-Stellung de la « ligne Hidenbourg »). Harnes est une base arrière pour les troupes allemandes.

  • La Seconde Guerre mondiale.

Durant le deuxième conflit mondial, Harnes est en zone rattachée au commandement allemand de Bruxelles. Elle est sous l’autorité de l’Ober Feld Kommandantur 670 de Lille.

Un accent particulier est mis sur la Résistance et la Déportation.

Harnes est un foyer de Résistance illustré par Charles Debarge, enfant de Harnes, sans doute la figure  emblématique de la Résistance communiste dans le département du Pas-de-Calais.                            

Harnes est  notamment concerné par trois convois de déportation :

  • le « convoi des mineurs » du 22 juin 1941, premier convoi de répression parti du sol français,
  • le convoi X, suite à la rafle des juifs de Lens, du 11 septembre 1942,
  • le « train de Loos », du 1er septembre 1944, dernier convoi de la déportation.

Le musée présente une importante collection d’affiches (plus de 200)  placardées sur les murs de la zone rattachée durant ces années.


 

 
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Infos pratiques

Adresse

50 rue André Deprez 62440
Harnes
03 21 49 02 29

Site Web : www.musenor.com

Musée Août 1944

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Découvrez la débâcle allemande à la fin de la Bataille de Normandie.

Présentation du musée à consulter

La bataille de Normandie, on ne le sait que trop peu, s’est terminée sur les rives de la Seine. Fin Août 1944, ce sont des dizaines de milliers de soldats Allemands qui tentent de fuir l’avancée des Alliés.

Pendant plusieurs jours, les avions et l'artillerie pilonnent les troupes massées au bord du fleuve causant des pertes en hommes et en matériels très importantes.

Les armées anglo-canadiennes combattent victorieusement les derniers bastions de défense allemande, les conduisant par la suite à la libération tant attendue des populations civiles.

Ce musée a donc pour but de rappeler ces heures tragiques de combat puis les heures de soulagement de la Libération. Grâce aux récits des soldats, des civils, témoins des combats et au travers de milliers d’objets, d’armements et de tenues de soldats, venez comprendre l’histoire des derniers combats sur la Seine. À travers des mises en scène et une présentation de milliers objets d’époque, tous authentiques et réunis après plusieurs années de recherche, l’Histoire reprend vie. Les vitrines reconstituent des épisodes symboliques des dernières semaines de guerre et illustrent cette période décisive.

Sur place vous bénéficierez d'un accueil personnalisé sur notre parking pouvant recevoir tout type de transport en commun. Les visites du site ou du musée peuvent être libres ou guidées .

La durée des visites guidées peut varier selon votre demande. Ces visites s'adaptent en fonction de l'âge et des connaissances des visiteurs.

 

Sources : ©Musée Août 1944
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Infos pratiques

Adresse

Château du Taillis 76480
Duclair
02 35 37 95 46

Musée de la Libération de Cherbourg-Octeville

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Le Fort du Roule, musée de la Libération, au sommet de la montagne du Roule. Photo © D. Sohier

Le musée de la Libération se dresse au sommet de la montagne du Roule à Cherbourg. Il est aménagé dans un fort du Second Empire, occupé par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le musée retrace le rôle joué par Cherbourg – premier port libéré – au cours du second conflit mondial, en mettant l’accent sur le quotidien des civils et des militaires.

Le musée de la Libération s’est installé au fort du Roule construit au sommet de la montagne du même nom qui domine la ville. Le fort, culminant à 117 mètres, a été reconstruit sous Napoléon III entre 1853 et 1857. Sa position stratégique, dominant la rade et formant un éperon central entre les deux seules voies de pénétration de l’intérieur des terres vers la ville (les vallées de la Divette et du Trottebecq), en faisait la clé de la défense de Cherbourg, d’où l’expression «qui tient le Roule, tient Cherbourg».

En juin 1940, il fut l’un des lieux phares de la Résistance française devant l’invasion allemande. Pris par les Allemands, le fort est transformé en véritable camp retranché et des souterrains sont creusés dans le roc. Cherbourg devient une forteresse. Le 26 juin 1944, après d’âpres combats, le fort est repris par les Américains, faisant de Cherbourg le premier port libéré de France. Pendant quelques mois, Cherbourg sera le plus important port du monde, avec 25 000 tonnes de matériel débarquées chaque jour !

En 1949, un historien local, M. Lemaresquier, lance l’idée de perpétuer sur ce  lieu les souvenirs du Débarquement et de la Libération de l’Europe. En 1954, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis, le musée de la Libération voit le jour avec un parcours retraçant l’histoire du port de Cherbourg depuis le Moyen-Âge et comprenant les salles militaires, plus spécifiquement dédiées à la commémoration de la Seconde Guerre mondiale.

En 1994, à l’occasion du 50e anniversaire du Débarquement, le musée est entièrement rénové et sa muséographie revue. Aujourd’hui, les collections, riches d’environ 500 objets et documents, s’étendent sur 780 m² répartis sur deux niveaux.
Baigné dans la pénombre, le sous-sol évoque l’Occupation, entre 1940 et 1944. Six salles racontent l’exode et la Résistance, la propagande, le quotidien des civils et les préparatifs du Débarquement. L’étage retrace, en pleine lumière, le Débarquement et la Libération. Il permet de découvrir le rôle joué par Cherbourg, premier port libéré, dans l’avancée des troupes alliées. En effet, la prise de Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, constitue un objectif stratégique vital pour les troupes américaines débarquées à Utah Beach. La ville est libérée le 26 juin 1944. Elle devient alors le centre d’un impressionnant effort logistique : le port permet le ravitaillement du front par la route, le rail et le Pipe Line Under the Ocean (PLUTO) qui alimente les troupes en pétrole. Cartes, photographies, enregistrements sonores, maquettes, objets et multimédia évoquent l’histoire de la ville.


 

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Musée de la Libération – Fort du Roule 50100
Cherbourg-en-Cotentin
02 33 20 14 12

Site Web : www.cherbourg.fr
Courriel : musees@cherbourg.fr

La nécropole nationale d’Airvault

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Nécropole nationale d’Airvault. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Airvault

 

La nécropole nationale d’Airvault regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France au cours de leur internement au Fronstalag 231. Créé en 1945, ce cimetière réunit 26 sépultures de prisonniers coloniaux dont les corps ont été découverts, à la Libération, sur l’emplacement de l’ancien camp de Veluché. Une stèle de pierre rappelle l’origine de cette nécropole édifiée par le Souvenir Français, avec l’aide la population Airvaudaise.

 

Novembre 1939 - février 1941. Le camp de Veluché : du camp des Polonais au Fronstalag 231

En septembre 1939, la Pologne est envahie par l'Allemagne nazie et l'URSS. Le 3, la France déclare la guerre au Reich. De nombreux Polonais immigrés en France veulent rejoindre leur pays. Avant leur départ, ces volontaires sont regroupés dans des camps afin d'y recevoir une instruction militaire. En novembre 1939, à proximité d'Airvault, le camp de Veluché est ainsi ouvert et accueille les premiers volontaires. Mais au bout de quelques semaines, la Pologne est aux mains des nazis et des Soviétiques.

Le 10 mai 1940, la France est envahie par l’Allemagne. Les premières unités polonaises opérationnelles sont engagées aux côtés des armées françaises et britanniques. Sous la pression ennemie, le front est rompu. Malgré des combats d'arrêt comme celui de la Horgne, les Alliés se replient toujours plus loin. Au lendemain de l'opération Dynamo à Dunkerque, sans allié, l'armée française a perdu tout potentiel offensif. La domination du ciel est définitivement perdue. Désormais, on se bat pour l'honneur. Le gouvernement quitte Paris pour Tours. L’armée française, sans réserves, désorganisée, recule sur l'ensemble du front.  Le 12, au conseil des ministres, le général Weygand annonce que la guerre est perdue. Désormais, l'ordre de retraite général est proclamé. Le 14, les Allemands entrent dans Paris. Après l'armée française, c'est au pouvoir politique de s'effondrer. Succédant à Paul Reynaud, le maréchal Pétain devient Président du Conseil. Il entame les négociations d'armistice alors que des unités luttent encore. Le 17, Pétain demande à l'armée de cesser le combat. Au terme de quarante-cinq jours de violents combats, la France est humiliée, meurtrie et au deux tiers occupée. Dans ces conditions, l’état-major polonais décide de rapatrier le reste de ses effectifs vers l’Angleterre pour poursuivre la lutte.

Plus d'un million de soldats sont faits prisonniers. Le commandement allemand est débordé devant un tel afflux. Les camps comme celui de Veluché sont réquisitionnés avant que d'autres ne soient aménagés hâtivement. Bien vite, les prisonniers de guerre français se voient infliger un traitement différent en fonction de leur origine raciale. Les soldats métropolitains sont ainsi séparés de leurs compagnons d’armes issus du Maghreb ou d'Afrique Noire. Si les premiers sont transférés vers des camps en Allemagne, les 90 000 prisonniers de l’armée d’Afrique sont maintenus dans ces camps de fortune. Autant par haine raciale que par crainte d’une propagation de maladies tropicales, les autorités nazies refusent de voir ces soldats coloniaux sur le sol allemand. Ils restent donc dans ces camps hors des frontières du Reich, appelés les Fronstalags.

À l’été 1940, le camp de Veluché devient le Fronstalag 231 où sont dénombrés près de 1 500 prisonniers coloniaux. Si les tirailleurs marocains et algériens y sont majoritaires, quelques combattants sénégalais et tunisiens partagent leur captivité. Au dénuement le plus total, s’ajoutent les brimades des gardiens. Les conditions d’internement y sont particulièrement difficiles. Les prisonniers sont contraints au travail forcé dans les champs ou les usines. Dans ces conditions, les décès sont courants. Ils sont causés par le manque d’hygiène, les épidémies (tuberculose ou dysenterie) mais aussi par les représailles lors de tentatives d’évasion.

En 1941, les troupes d’occupation procèdent au regroupement des Fronstalags. À partir de février, Veluché est évacué. Les prisonniers sont transférés au Fronstalag 230 à Poitiers. En 1944, les corps de 26 prisonniers sont retrouvés sous un tumulus de caillou au pied du château d’eau de l’ancien Fronstalag 231. Ils sont inhumés sur le site même avant d’être enterrés dans le « cimetière marocain ».

 

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Infos pratiques

Adresse

Rue du Fief d'Argent, 79600
Airvault
05 49 70 84 03

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Visites libres toute l’année. Fermé entre 13h et 14h.

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux Français d’Outre-Mer morts pour la patrie

La nécropole nationale de Boulouris

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Nécropole nationale de Boulouris. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Boulouris

 

Située sur le territoire de la commune de Saint-Raphaël, la nécropole nationale de Boulouris à Saint-Raphaël regroupe les corps de 464 soldats français morts pour la France lors des combats d’août 1944. De  toutes origines et de toutes confessions, ces soldats appartenaient à l’armée B, conduite par le général de Lattre de Tassigny, qui fut engagée en Provence.

En mars 1960, Raymond Triboulet, ministre des anciens combattants, accepte le don de la municipalité de Saint-Raphaël d’un terrain situé à Boulouris, à l’entrée de la forêt de l’Estérel, afin d’édifier une nécropole commémorant le débarquement de Provence du 15 août 1944. Les travaux se déroulent en 1962-1963. En mars 1964 débutent les opérations de regroupement des corps exhumés des cimetières communaux du Var (Draguignan, Toulon, Hyères, Cogolin, Saint-Tropez…). La nécropole est inaugurée le 15 août 1964 par le général de Gaulle, Président de la République, en présence de nombreux anciens combattants de France et d’Afrique réunis pour commémorer le 20e anniversaire du débarquement de Provence.

Le 15 août 2019, la Nécropole nationale de Boulouris a été choisie par le Président de la République pour être désormais le lieu officiel français de la commémoration du Débarquement de Provence, chaque 15 août.

 

L’opération Anvil-Dragoon

Deux mois après le débarquement de Normandie du 6 juin 1944, les Alliés débarquent en Provence.

Malgré des désaccords stratégiques importants entre les Alliés, le principe d’un second débarquement dans le Sud de la France pour compléter l’opération Overlord, fut entériné dès novembre 1943. En effet, Winston Churchill préférait porter l’effort en Italie du Nord et dans les Balkans. Staline s’y opposa et retint l’option d’un débarquement en Provence qui soulagerait le front de l’Est. Pour le général de Gaulle, cette opération hâterait la libération du territoire. Le président américain Roosevelt trancha finalement en faveur d’une opération dans le sud de la France.

Sauvage et rocheuse, avec de petites plages, la côte provençale ne se prête guère à un débarquement de grande envergure. Mais les fonds relativement profonds proches du rivage permettent aux navires de tirer de près, et la proximité de la Corse autorise l’emploi massif de l’aviation. La libération de la Provence permettra surtout l’utilisation des ports en eau profonde de Marseille et Toulon, vitaux pour le ravitaillement des armées alliées en France.

Forte de 250 000 hommes, la XIXe armée allemande du général Wiese défend le Midi. Les troupes allemandes ont délaissé l’arrière-pays et les axes secondaires pour se concentrer sur les principaux axes de communication, comme la vallée du Rhône, et sur le littoral. Les moyens de la marine et de l’aviation sont très faibles, et les défenses côtières bien moins impressionnantes que celles du Mur de l’Atlantique, même si les ports de Toulon et Marseille, transformés en camps retranchés, sont solidement défendus. Les deux ports ne seront pris qu’après le débarquement qui ne les concerne pas directement. Celui-ci aura lieu entre le Lavandou et Agay, sur 70 km de côte.

 

15 août 1944 : les Alliés débarquent en Provence

Les troupes d’assaut sont confiées au général américain Alexander Patch, le vainqueur de Guadalcanal dans le Pacifique. Il commande la 7e armée américaine, composée du 6e corps américain du général Truscott et de l’armée B française (future 1re armée) du général de Lattre de Tassigny. La présence navale française est bien plus importante qu’en Normandie, avec le cuirassé Lorraine et une dizaine de croiseurs, dont le Montcalm et le Georges Leygues. Les Forces françaises de l’Intérieur (FFI), très organisées dans le Sud de la France et plus particulièrement dans les massifs alpins, sont chargées de faciliter le débarquement en harcelant les troupes allemandes dans l’arrière-pays.

Partie de Corse, d’Italie et d’Afrique du Nord, l’armada alliée (1 370 embarcations et 800 navires de guerre) transporte 500 000 hommes. Elle est appuyée par 1 500 avions. Dans la nuit du 14 au 15 août, plus de 5 000 parachutistes alliés sont largués derrière le massif des Maures, dans la région du Muy, tandis que des commandos prennent d’assaut des batteries ennemies sur la côte. À l’aube, un terrible bombardement aérien et naval s’abat sur la côte, et à 8 heures, les premières vagues d’assaut américaines débarquent sur les plages Alpha, Delta et Camel, entre Cavalaire et Saint-Raphaël. Malgré une farouche résistance ennemie dans le secteur de Saint-Raphaël, le succès du débarquement est total : une tête de pont d’environ 75 kilomètres sur 30 est établie au soir du 15 août.

La libération de Toulon et Marseille

Le 17 août, la XIXe armée allemande reçoit l’ordre de retraite générale, à l’exception des garnisons de Toulon et Marseille. Exploitant leurs premiers succès, les Américains se dirigent immédiatement vers la vallée du Rhône et la route Napoléon, laissant aux Français la difficile mission de prendre Toulon et Marseille, transformées en camps retranchés.

La bataille de Toulon dure du 18 au 28 août. La 1re division française libre prend Hyères et progresse par la côte. La 9e division d’infanterie coloniale manœuvre par la montagne, pendant que la 3e division d’infanterie algérienne prendra Toulon à revers tout en progressant vers Marseille. Les troupes françaises approchent de Toulon, soutenues par l’aviation et l’artillerie navale. Les combats pour prendre les forts de la ville sont acharnés. Ces derniers évoquent au général de Lattre le souvenir de ceux de Douaumont et de Thiaumont où il avait combattu en 1916. Retranchés dans la batterie du cap Cépet sur la presqu’île de Saint-Mandrier, les derniers soldats allemands capitulent le 28 août. Durant les combats de Toulon, les troupes de la 3e DIA ont avancé vers Marseille. Guidés par les résistants qui ont déclenché l’insurrection, les soldats français s’infiltrent jusqu’au cœur de la ville. Après de violents combats urbains, ils réduisent les nids de résistance et libèrent la ville le 28 août.

Empruntant la vallée du Rhône et la route Napoléon, la progression alliée vers le nord est foudroyante : Grenoble est libérée le 22 août, Lyon le 3 septembre. Le 12 septembre à Montbard (Côte-d’Or), la jonction est réalisée entre les troupes françaises de la 2e DB parties de Normandie et celles remontant de Provence.

 

En résumé

Visites libres toute l’année.
Superficie : 5 920 m².
Nombre de corps (tombes individuelles) : 464.
Nombre de morts : 464.
Guerre de 1939-1945 : 464 Français.

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Infos pratiques

Adresse

Route des Carrières 83700
Boulouris
04 94 50 55 50

En résumé

Eléments remarquables

Plaque commémorant l’inauguration du 15 août 1964 par le général de Gaulle, président de la République

La nécropole nationale de Luynes

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Nécropole nationale de Luynes. © Guillaume Pichard

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette Luynes

C’est à la fin des années 1950 que fut prise la décision de construire à Luynes, en hommage aux combattants français de l’Empire, une nécropole regroupant les soldats morts dans le sud-est de la France pendant les deux conflits mondiaux.

Aménagée à partir de 1966, la nécropole nationale de Luynes regroupe les corps de plus de 11 000 militaires français morts pour la France pendant les deux guerres mondiales : 8 347 soldats morts pendant la guerre de 1914-1918, et 3 077 combattants de 1939-1945.

Les corps inhumés à Luynes ont été exhumés de cimetières provisoires situés dans les départements de l’Aude, des Alpes de Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l’Hérault, du Var, du Vaucluse et des Pyrénées-Orientales. Conformément à la loi, les corps demandés par les familles leur ont été restitués pour être inhumés en sépultures privées, tandis que les autres ont été enterrés à Luynes : 8 402 corps sont inhumés individuellement, et 3 022 corps, faute d’identité, ont été rassemblés dans trois ossuaires. Cette opération s’est déroulée jusqu’en 1968. Le 27 septembre 1969, l’ancien résistant, chef des corps francs du nord du Loiret, Henri Duvillard, ministre des Anciens combattants, a inauguré cette nécropole.

 

1914-1918, l’Empire au secours de la métropole

Dès 1914, pour soutenir l'effort de guerre, la France fait appel à son Empire qui lui fournit soldats, travailleurs (près de 200 000 hommes) et matières premières. Fortes de 600 000 combattants, ces troupes viennent de tout l’Empire colonial : tirailleurs, spahis et zouaves nord-africains, tirailleurs d’Afrique noire et de Madagascar, soldats d’Indochine, des Antilles et du Pacifique. De la Marne à Verdun, de Champagne à l’Aisne, ces hommes combattirent sur les principaux fronts, y compris celui d’Orient.

Les soldats venus de l’Empire arrivaient en métropole par Marseille, tandis que d’autres y transitaient pour rejoindre le front d’Orient. Le camp de Sainte-Marthe fut créé en 1915 pour accueillir les troupes coloniales.

Peu habitués aux rigueurs de l’hiver, ces soldats sont sensibles aux maladies pulmonaires et aux gelures. La violence des combats, les mauvaises conditions climatiques et l’hygiène déplorable des tranchées causent la mort de plus de 78 000 d’entre eux.

L’hiver, les soldats coloniaux sont retirés du front et rejoindre principalement le midi pour y être cantonnés. Les nombreux blessés et malades de l’armée française évacués des différents fronts, et en particulier ceux des troupes coloniales, furent également soignés dans le Sud. Malgré les soins, plusieurs milliers d’entre eux décédèrent dans les hôpitaux de la région et furent dans un premier temps inhumés dans les cimetières locaux. 8 347 corps (dont 2 626 en ossuaires) ont été réinhumés à Luynes.

 

1939-1945, l’Empire français dans la guerre

Comme en 1914-1918, la France fait appel aux troupes de son Empire en septembre 1939, date à laquelle la France mobilise et déclare la guerre à l’Allemagne nazie. Aux côtés de leurs frères d’armes métropolitains, les soldats coloniaux s’illustrent au cours de nombreux combats. Parmi eux, les tirailleurs sénégalais (originaires malgré leur appellation de toute l’Afrique noire) se battent avec acharnement. Outre les pertes sévères qu’ils subissent, ils sont parfois victimes de représailles par les troupes allemandes, qui, exaspérées de  leur résistance, s’acharnent contre eux. Des exécutions sommaires sont alors commises comme à Chasselay (Rhône) ou à Chartres où sont massacrés les survivants du 26e régiment de tirailleurs sénégalais, crime dénoncé, à l’époque, par le préfet Jean Moulin.

À partir de juillet 1940, avec le ralliement de certains territoires de l’Empire à la France libre (en particulier l’Afrique équatoriale française), de nombreux volontaires venus de tous les horizons s’engagent dans les Forces françaises libres du général de Gaulle. Ils se sont particulièrement illustrés à la bataille de Bir Hakeim (Libye) en juin 1942, face aux troupes italiennes et allemandes de Rommel.

Après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord (novembre 1942), l’armée française d’Afrique fait son retour dans la guerre contre l’Allemagne et l’Italie. Elle prend part à la campagne de Tunisie qui s’achève par la reddition ennemie en mai 1943, libère la Corse en septembre et participe activement, à partir de novembre, à la campagne d’Italie au sein du Corps expéditionnaire français commandé par le général Juin. Les tirailleurs, spahis et goumiers nord-africains s’illustrent sur les pentes du Belvédère (février 1944) et ouvrent la route de Rome lors de la campagne victorieuse du Garigliano en mai 1944.

Deux mois après l’opération Overlord en Normandie, les Alliés débarquent en Provence le 15 août 1944. L’armée B française (future 1re armée) du général de Lattre de Tassigny est majoritairement composée de soldats africains. Après de violents combats, ces troupes libèrent le 28 août 1944 les ports de Toulon et Marseille. Situés en eaux profondes, ces ports sont essentiels pour soutenir le ravitaillement des armées alliées en France. Remontant le couloir rhodanien, la 1re armée française prend part à la bataille des Vosges et à l’offensive contre Belfort (automne 1944) où goums et tirailleurs subissent, en raison de la résistance ennemie et de mauvaises conditions météorologiques, des pertes importantes. Pourtant, au cours de l’hiver 1944-1945, ces hommes libèrent l’Alsace. Franchissant le Rhin, le 31 mars 1945, la 1re Armée pénètre au cœur de l’Allemagne nazie, et investit Karlsruhe et Stuttgart.

Les combattants de 1939-1945 inhumés à Luynes (3 077 hommes) sont majoritairement tombés lors des combats de la libération de Provence qui ont suivi le débarquement du 15 août 1944.

 

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La nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors

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Nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors. © ECPAD


En 360°, partez à la découverte des nécropoles du Vercors (Drôme/Isère)


Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette necropole_Vassieux

 

La nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors regroupe les tombes de 187 maquisards et civils morts pour la France lors des combats qui se déroulèrent sur le plateau du Vercors en juillet 1944. Créée en 1948 à l'initiative de l'Amicale nationale des Pionniers et Combattants volontaires du Vercors, cette nécropole rassemble les dépouilles des victimes des combats de 1944 dont les corps avaient été inhumés dans un cimetière provisoire situé aux Pouyettes, au nord du village de Vassieux. Ce cimetière, est devenu propriété de l'État.

À l'extérieur de l’enceinte, sont conservées les structures métalliques d’un DFS 230 et d’un Gotha 242, planeurs utilisés par la Luftwaffe, au cours d’opérations aéroportées notamment à Vassieux. Attenante à la nécropole, une salle du Souvenir conserve la mémoire de toutes les victimes du Vercors ; une plaque y rappelle que le corps du sergent Raymond Anne, maquisard de Vassieux, repose dans la crypte du Mont-Valérien, symbole du sacrifice de tous les morts des maquis de France. Une autre inscription affirme : « Ils ne veulent pas de nos regrets. Ils veulent survivre par notre courage et notre foi ».

 

Le plateau du Vercors

Le Vercors, qui culmine à plus de 2 300 m d’altitude, représente une véritable forteresse naturelle de soixante kilomètres de long sur trente de large. Ce site devint un lieu de refuge pour toutes les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales de l’occupant et du régime de Vichy. Avec l’occupation de la zone sud, en novembre 1942, le Vercors devint aussi un lieu de résistance pour ceux qui refusaient l’idée d’une France soumise. Les réfractaires au Service de travail obligatoire vinrent grossir les rangs des maquis. Après la dissolution de l'armée d'armistice, des éléments du 11e régiment de cuirassiers, conduits par le lieutenant Geyer, s'installèrent dans la forêt de Chambarand. De son côté, le 6e bataillon de chasseurs alpins gagna les maquis de l'Isère. Ces deux unités participeront aux combats du Vercors.

En 1942, Pierre Dalloz et Jean Prévost eurent l’idée de transformer le massif en « Cheval de Troie pour commandos aéroportés », afin que le Vercors, situé sur les arrières de l’ennemi, appuie un débarquement allié attendu en Provence. Accepté par Jean Moulin et le général Delestraint, commandant de l’Armée Secrète, ce projet fut approuvé par la France Libre et devint le « plan Montagnards ». Sa mise en œuvre fut confiée à Alain Le Ray puis, après Narcisse Geyer,  à François Huet, chefs militaires successifs du Vercors en liaison avec Eugène Chavant, chef civil du maquis. Au début 1944, le Vercors rassemblait près de 500 personnes, souvent très jeunes, ravitaillées par une population généralement favorable, approvisionnés en armes et en médicaments par de rares parachutages alliés.

Le 8 juin 1944, le Vercors répondit à l’ordre de mobilisation générale. Au fil des jours, plus de 3000 volontaires rejoignirent le Vercors. Le 3 juillet, Yves Farge et Eugène Chavant, rétablirent la République sur le massif. Les parachutages permirent progressivement d’équiper le maquis mais seulement en armes légères peu adaptées au combat en montagne. Les principales voies d’accès furent verrouillées et le massif devint pour l’ennemi un enjeu militaire symbolique.

 

Les combats du 21 au 27 juillet 1944

Le 21 juillet 1944, au travers de l’opération « Bettina », le général Karl Pfaum, commandant la 157ème division d’infanterie de réserve, engage plus de 10 000 hommes avec un appui aérien. Le massif montagneux est encerclé de toutes parts. Pendant que l’ennemi s’élance à l’assaut sur trois axes, la Luftwaffe largue une vingtaine de planeurs au-dessus de Vassieux et des hameaux environnants. La Résistance est prise au dépourvu d’autant que les maquisards, s’affairent à terminer l'aménagement d’un terrain d'atterrissage pour des avions de transport lourd, comme le Douglas DC3/C47/Dakota. Certains croient voir arriver les renforts alliés tant espérés. Les maquisards réagissent au mieux. Cependant, Vassieux tombe aux mains des commandos aéroportés. Ils abattent sans distinction résistants et civils. Au soir de cette intervention, 11 villageois ont été fusillés et 101 résistants tués. Face cette offensive générale, les groupes de résistants voisins alertés par les évènements à Vassieux, notamment des éléments du 11ème régiment de cuirassiers, contre attaquent et contraignent les Allemands à se retrancher dans les ruines du  village.

Dès l'après midi du 22 juillet, les conditions météorologiques sont mauvaises, interdisant tout renfort aérien en hommes et en matériel. Le 23, un nouveau raid aérien permet aux Allemands de recevoir des renforts. Les combats s’intensifient. Durant trois jours dans le village et aux alentours, les Allemands exécutent l’ordre reçu de « tout détruire ». Sans distinction, combattants ou civils, hommes, femmes, enfants ou vieillards sont assassinés. Sur les 150 maisons du village, 140 sont complètement démolies. L'église, la mairie et l'école connaissent le même sort. Ce même 23 juillet, le verrou de Valchevrière au nord cède après d’âpres combats où tombe le lieutenant Chabal. Dans l’après-midi le commandement militaire donne l’ordre de dispersion et le retour au maquis. Cet ordre a sauvé un grand nombre de maquisards. Cependant, ceux qui tentèrent de franchir les lignes allemandes ont subit de lourdes pertes.

Le 24, les Pas de l’Est sont franchis par l’ennemi (Pré-Grandu) qui atteint d’autre part le col du Rousset. Les maquisards blessés mais valides évacuent la Grotte de la Luire, transformée en hôpital. Le 25, les différents détachements allemands font leur jonction. La Chapelle-en-Vercors est pillée, 16 otages exécutés. Le 27, les Alliés bombardent le terrain d'aviation de Chabeuil au sud du plateau, mais il est trop tard. Ce même jour, à la Grotte de la Luire, les grands blessés sont achevés par des éléments de la 157e DI qui conduit, partout, des actions répressives.

Après 56 heures de combats acharnés et inégaux, le Vercors est à genoux. Plus de 600 résistants et une centaine d’Allemands sont tués. La population civile paie un lourd tribut : 201 personnes sont tuées, 41 autres sont déportées, 573 maisons sont détruites. Cependant, le Vercors se relèvera : plus de 1500 maquisards reprirent le combat au sein des 6ème BCA et 11ème cuirassiers, unités du Vercors, tandis que la reconstruction du plateau sera engagée.

Pour le prix de son martyre, Vassieux-en-Vercors devient par décret du 4 août 1945, « ville compagnon de la Libération »la Libération". Un honneur rare qui n'a échu qu'à quatre autres villes : Paris, Nantes, Grenoble et l'île de Sein.


 

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Vassieux-en-vercors
Au nord de Die D 178

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