La nécropole nationale d’Amiens Saint-Acheul

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Nécropole nationale d’Amiens Saint-Acheul. © ECPAD

 

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_ necropole_Amiens Saint-Acheul

 

Située au nord-est d’Amiens, la nécropole nationale d’Amiens Saint-Acheul regroupe les dépouilles de soldats morts pour la France durant la Première Guerre mondiale et plus particulièrement ceux tués lors des combats qui se sont déroulés dans le département de la Somme. Ce cimetière rassemble 2 774 corps, dont 2 740 combattants français, douze Britanniques, neuf Belges, un Russe, un travailleur Chinois ainsi que des Indochinois, des Malgaches, pour la période 1914-1918 et dix Français pour 1939-1945. Aménagé en 1921, puis en 1935, cette nécropole regroupe les corps exhumés des cimetières de Boves, Cagny, Conty et Thoix.

Dans le cimetière, un monument aux morts financé par le Souvenir Français a été réalisé par le sculpteur amiénois Albert Roze. Il a été inauguré le 27 juillet 1924 à l'occasion du Congrès de l'Union nationale des officiers de réserve en présence du maréchal Joffre. Le monument en calcaire présente la forme d'un obélisque, surmonté d'un pot à feu et orné de deux représentations figurées en haut-relief. Une statue de femme représentant une allégorie du deuil a été rajoutée devant ce monument en 1925.

 

Amiens, une ville du front

Après avoir accueilli les premiers contingents du corps expéditionnaire britannique, la ville d'Amiens est, le 30 août 1914, investie par les Allemands qui, au lendemain de la victoire franco-britannique de la Marne (septembre 1914), l'abandonnent. Le front se fige aux portes d’Amiens qui reste très exposée au feu de l’artillerie ennemie. Appartenant à la zone des armées et à la 2e région militaire, les bâtiments publics comme la caserne Gribeauval deviennent des hôpitaux afin d’accueillir les nombreux blessés. En mars 1918, au cœur des combats, elle est âprement disputée. Au prix d'importants sacrifices de l'armée britannique et de l'Australian and New Zealand Army Corps (ANZAC), la ville est définitivement dégagée de la pression allemande en août 1918. Citée à l'ordre de l'armée en août 1919, la ville d'Amiens "a ainsi supporté durant quatre ans, avec un courage et une dignité sans défaillance, le bombardement et la menace de l'ennemi".

Les batailles de la Somme 1914-1918

Les premiers engagements dans la Somme ont lieu lors de la « course à la mer », manœuvre au cours de laquelle chacun des belligérants essaie de contourner par le nord l’armée ennemie. En juillet 1915, la responsabilité de ce secteur est transférée aux forces britanniques qui relèvent les Français.

Mais l’offensive la plus importante, majoritairement portée par les Britanniques, a lieu en 1916. Le général Joffre décide d’attaquer dans un secteur où les opérations sont peu nombreuses, à la jonction des armées françaises et britanniques.

Le plan initial de cette puissante offensive est bouleversé par les opérations de Verdun qui réduisent de moitié les effectifs français prévus pour cette offensive. Le haut-commandement décide de conduire une opération franco-britannique, appuyée par une forte artillerie. Le 24 juin 1916, la préparation d’artillerie commence mais les mauvaises conditions climatiques conduisent à reporter l’assaut au 1er juillet.

Les pertes humaines des premiers jours sont très importantes et rapidement l’offensive s’enlise dans une guerre d’usure. L’avancée française est plus sensible que celle des soldats britanniques et du Commonwealth. Progressivement renforcés, les Français tentent de développer leurs actions au nord de la Somme mais les résultats de ces opérations ne correspondent pas aux attentes. Pendant dix semaines, les troupes alliées "grignotent" les positions allemandes sans réussir la percée décisive. Les commandants en chef des armées alliées décident alors de suspendre l’offensive générale tout en maintenant une forte pression sur l’ennemi en lançant à intervalle régulier des attaques partielles et utilisent les premiers chars. Le 18 novembre 1916, l’offensive cesse définitivement.

La bataille d’Abbeville, juin 1940

Neuf soldats et un capitaine du 15e régiment d’infanterie, inhumés à Amiens, sont décédés à Cambron le 4 juin 1940 lors de la bataille d’Abbeville dont l’enjeu est de couvrir les ports de Dieppe, du Havre et de Rouen tandis que ceux de Calais, Dunkerque et Boulogne sont encerclés.

Durant cette action, les unités françaises sont soutenues par 400 chars, répartis entre la 1st Armoured Division restée en Normandie, de la 4e division cuirassée (DCR) du colonel de Gaulle, la 2e DCR du colonel Perré et la 5e division d’infanterie britannique du général Fortune. Les moyens mis en œuvre sont importants mais ils sont engagés successivement en trois vagues, réduisant l’effet de surprise. Le 30 mai, avec 190 chars, le colonel de Gaulle attaque aux environs de Moyenneville et Cambron. Du 1er au 3 juin, la lutte continue. Le 4, les combats de Yonval-Cambron sont un succès, mais une violente contre-attaque ennemie en direction de Bienfay renverse la situation. Le général Fortune stoppe les attaques et choisit de faire replier les chars restants de la 2e DCR sur la Bresle. La bataille d’Abbeville se termine tandis que Dunkerque tombe aux mains de l’ennemi.

 

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Infos pratiques

Adresse

Amiens
Amiens sud, D 934

En résumé

Eléments remarquables

Monument aux morts 1914-1918

Musée Territoire 14-18

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Partez à la découverte des traces laissées par la Grande Guerre entre les champs de bataille de la Somme et du Chemin des Dames. En suivant l’ancienne ligne de front, le Musée Territoire 14-18 vous permet de découvrir nécropoles, carrières, monuments commémoratifs et 19 circuits de randonnée qui vous présenteront la guerre de mines, l’emploi des chars d’assaut, les dramatiques histoires des fusillés pour l’exemple, l’occupation allemande, le cantonnement dans les carrières (dont certaines sont ouvertes à la visite), la vie des civils dans les villages français proches du front…


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée territoire


A partir de l’ancienne ligne de Front, le Musée Territoire 14-18 vous permet d’appréhender de nombreux aspects de ce conflit qui a durablement marqué un paysage et sa population.

Vous pourrez y visiter plusieurs musées (de la Batellerie, du Noyonnais), un centre d’interprétation (Espace Découverte à Rethondes) qui préalablement à votre visite sur le terrain vous présentera à l’aide d’outils modernes les grandes phases du conflit sur le territoire .  plusieurs carrières (Confrécourt, Montigny), de nombreux cimetières, monuments et vestiges (plusieurs nécropoles françaises, deux nécropoles allemandes dont la plus grande de l’Oise, divers bunkers dont l’abri du Kronprinz de Nampcel, les ruines de Plessier-de-Roye, de l’abbaye d’Ourscamp…), parcourir nos circuits de randonnée et vous immerger dans le quotidien des civils et soldats il y a 100 ans.

Fin août 1914, la Ière armée allemande envahit l’Oise et le Soissonnais. Elle dépasse Compiègne, puis Senlis et passe à l’est de Paris afin de participer à l’encerclement des troupes françaises. Mais ces dernières, secondées par les Britanniques, stoppent l’envahisseur lors de la bataille de la Marne (5 au 10 septembre 1914). Les Allemands battent alors à leur tour en retraite et s’arrêtent sur la rive droite de l’Aisne. Du 14 au 20 septembre 1914, les très violents combats qui se succèdent dans le Noyonnais et le Soissonnais n’apportent que peu de changements. Tandis que les belligérants essaient de débloquer la situation en tentant de se déborder au nord-ouest de Noyon (le début de la « course à la mer »), le front se fixe dans la région pendant 30 mois, sur une ligne jalonnée par Roye, Lassigny, Ribécourt, Autrêches et Soissons. Les populations des localités proches des premières lignes sont évacuées, tandis que les Allemands occupent Noyon et le nord-est du département de l’Oise. Suite au repli allemand sur la ligne Hindenburg en mars 1917, l’Oise est libérée une première fois. Mais tandis que la vie tend à se normaliser avec le retour des civils, les offensives allemandes du printemps 1918 prolongent les combats dans la région jusqu’à la fin août 1918. Les différentes batailles qui se produisent au cours de cette période transforment villes et villages, jusqu’alors plus ou moins épargnés, en « pays aplatis ».

Le 11 novembre 1918, la clairière de Rethondes devient toutefois le symbole de la paix retrouvée avec la signature de l’Armistice.

 

Sources : ©Musée Territoire 14-18
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Infos pratiques

Adresse

Espace Découverte, 19 rue de Verdun 60153
Rethondes
03 44 90 14 18

Tarifs

- Gratuité - Pass/tarifs groupés éventuels Dépendent des Structures, chacune à ses propres tarifs. - La plupart des offices de tourisme proposent des visites guidées de leurs sites, se rapprocher d’eux à cet effet.Offices de tourisme de référence :OFFICE DE TOURISME RETZ-EN-VALOIS6 Place Aristide Briand02600 VILLERS-COTTERÊTS03.23.96.55.10ot@retzenvalois.fr OFFICE DE TOURISME DE NOYONPlace Bertrand Labarre60400 NOYON03 44 44 21 88https://www.noyon-tourisme.com/OFFICE DE TOURISME DE PIERREFONDSPlace de l’Hôtel de Ville60350 PIERREFONDS03 44 42 81 44 https://destination-pierrefonds.fr/fr/

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945)

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Capture d'écran du site ©AERI

Actualité Exposition virtuelle consacrée aux brassards de la Résistance

 

Le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945) est un musée virtuel, visible sur Internet, à l’adresse : https://www.museedelaresistanceenligne.org


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  musée en ligne


L’AERI travaille, depuis plus de dix ans, à la réalisation de cédéroms (ou dvd-roms) sur la Résistance locale. Elle a réussi à se constituer un réseau dynamique de plusieurs centaines de personnes sur toute la France (enseignants, résistants, archivistes, historiens, étudiants, universitaires, conservateurs, représentants des collectivités et des associations…) . acquérir un savoir-faire en mettant en place une méthodologie de travail en réseau, via un site Intranet, et des compétences à la disposition des équipes (juriste, cartographe, chercheurs étrangers…) . récolter une masse documentaire considérable : plus de 30 000 documents (affiches, tracts, lettres, journaux, photos, documents sonores ou archives filmées…), 25 000 fiches historiques (thématiques, bibliographiques), 50 000 noms, 19 000 faits, et plus de 6 000 lieux référencés, 20 000 références archivistiques et bibliographiques.

D’où l’idée de créer, en lien avec de nombreux partenaires (fondations, ministères, collectivités, musées, centres d’archives, associations, centres de recherche…), un site portail de référence sur la période : le Musée de la Résistance en ligne (1940-1945).

Les outils informatiques utilisés mettent en évidence l’apport d’Internet aussi bien au niveau de la présentation et de l’analyse des documents que de leur utilisation pédagogique.

Grâce à l’outil Internet et aux technologies qui lui sont rattachées, le Musée de la Résistance en ligne est un site résolument grand-public, visible car à dimension nationale et internationale, valorisant des contenus culturels numériques en rassemblant des ressources, en diffusant de l’information et en redirigeant le visiteur vers l’interlocuteur adapté. 

Depuis janvier 2012, c’est au sein de la Fondation de la Résistance, que le "département AERI" poursuit ses missions.

Le Musée de la Résistance en ligne est visible par le public depuis janvier 2011 avec :

Des expositions régionales : une exposition sur la Drôme est en ligne depuis janvier 2011.
Une exposition de préfiguration sur la Résistance en PACA a été mise en ligne en décembre 2011.
L’exposition définitive sera prête en 2014. 

 

Plusieurs expositions sont déjà en ligne :

  • « Défense de la France » : exposition autour des 47 numéros de ce journal clandestin diffusé à plus de 150 000 exemplaires (février 2012).

  • « Eysses, une prison en Résistance (1943-1944) » : visite virtuelle de la Centrale d’Eysses où ont été incarcérés plus de 1 400 résistants de toute la France pendant la Seconde Guerre mondiale (depuis janvier 2012). Une exposition complémentaire présentant le parcours de treize résistants incarcérés à Eysses est en préparation.

  • « Serge Ravanel : un combat pour l’unité » : exposition sur ce grand résistant, compagnon de la Libération, libérateur de Toulouse (depuis août 2011).

  • Présentation d’une trentaine de gouaches sur des scènes de la Résistance, réalisées par un résistant drômois, Albert Fié (depuis janvier 2011).

  • « Résistants, une génération oubliée » : exposition photographique de Sand Arty (mai 2012).

  • Exposition autour du CNRD « Communiquer pour résister (1940-1945) » (automne 2012).

  • Exposition sur le mouvement Libération Nord, couplée avec l’exposition physique  présenté au Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin. Un site Internet mobile optimisé pour une consultation sur smartphone ou tablette numérique a aussi été réalisé (www.exposition-libe-nord.org)  (septembre 2012).

  • De Lorraine à Robert Petit-Lorraine : une œuvre résistante (2013).

  • La photographie et les combats de la Résistance en Ardèche.

  • Exposition sur la Médaille de la Résistance (février 2013).

  • Exposition sur Jean Moulin complémentaire à celle réalisée par le Musée du général Leclerc de Hauteclocque, Musée Jean Moulin (Paris-Musées), en avril 2013.

  • Exposition sur le regroupement de la Résistance et le CNR (printemps 2013).

  • Exposition sur les maquis (avril 2013).

  • Exposition sur la Résistance et la Libération de la Corse (septembre 2013).

"Résistance et Libération de la Corse"


En cours de réalisation :

  • 11 novembre 1943, le défilé d’Oyonnax.

  • Exposition sur l’histoire du Vercors.

  • Exposition régionale sur la Résistance en Ardèche.

  • Exposition autour du CNRD « La libération du territoire et le retour à la République ».


Outre les espaces "Expositions", le musée virtuel dispose d’une médiathèque, "base média", où sont recensés tous les documents exposés dans le musée virtuel. Des ateliers pédagogiques à destination des enseignants et
de leurs élèves sont proposés sous forme de blog. Ils peuvent ainsi travailler sur des thématiques en lien avec les expositions, les programmes scolaires, le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

De nombreuses ressources sur l'histoire de la Résistance sont produites par les institutions (musées, associations, fondations, centres d'archives, monde de l'Education...), mais aussi par des particuliers. Elles ne sont souvent que peu ou pas connues en dehors des réseaux spécialisés. La « salle de consultation » du Musée virtuel propose de centraliser ces ressources en distinguant : les guides méthodologiques, les sources primaires et fonds d'archives, les ressources bibliographiques et multimédias. Cet espace propose également un annuaire des musées de la Seconde Guerre mondiale.

 

AERI - 16-18 Place Dupleix - 75015 Paris - Tél : 01 45 66 62 72 - Fax : 01 45 67 64 24

E-mail : musee@aeri-resistance.com

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Infos pratiques

Adresse

AERI - 16-18 Place Dupleix 75015
Paris
01 45 66 62 72

Musée Mémorial des combats de la poche de Colmar

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© Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar

Sur les murs de la ravissante cité médiévale de Turckheim, rien ne rappelle les terribles combats qui se sont déroulés ici à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Turckheim est pourtant située au coeur de la " Poche de Colmar", dernier bastion allemand sur le territoire national. De Mulhouse au sud de Strasbourg, de la crête des Vosges au Rhin, sur un front de 160 kms, les combats ont fait rage de novembre 1944 à février 1945 dévastant toute la plaine d'Alsace et ses contreforts. La  population alsacienne, qui attendait depuis 4 ans sa libération, dut faire preuve de patience et de sacrifices durant  ces 3 mois de combats acharnés par des températures polaires. 

Dans cette cave du XVIIIe siècle qui servit d'abri aux habitants de Turckheim pendant dix semaines, sans eau ni électricité, couchés à même le sol, se trouve aujourd'hui un musée unique en Alsace, dédié à la mémoire de la libération de la Poche de Colmar et de tous ceux qui y ont participé.

Issu d'un projet datant de 1988 (de l'association "souvenirs et respect des Combats pour la Liberté - Poche de Colmar - Hiver 44/45" et fondée par de jeunes gens passionnés d'histoire), le Musée Mémorial a été inauguré le 11 novembre 1993 et agrandi en 2001. Il dispose aujourd'hui de deux salles d'exposition d'une surface totale de 300 m².

Musée de paix plus que de guerre, l'endroit célèbre la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires, quel que soit leur camp, au nom d'une seule valeur, celle du mot LIBERTE.
 
Il présente le témoignage de plusieurs mois d'enfer autour de Colmar, à travers les acteurs de cet affrontement et les matériels militaires de l'époque. Par son thème, il est unique en Alsace.
 
Le Musée Mémorial présente  une magnifique collection d'objets (comme cet uniforme authentique du Maréchal de Lattre), de matériel aéronautique, et d'armes des plus diverses, mis en valeur par vitrines thématiques. La quasi totalité des pièces exposées est connue et  permet de restituer avec une très grande précision l'histoire de chaque objet.
 
La vie du soldat au combat est évoquée dans des reconstitutions fidèles à la réalité, dans un souci du moindre détail. De très nombreuses photos et affiches, ainsi qu'un film d'époque viennent compléter l'exposition et passent en revue toutes les phases de la bataille, sans oublier le sort de la population civile.
 
Le Musée Mémorial des Combats de la Poche de Colmar s'est donné pour mission d'être un vecteur pédagogique et culturel apte à transmettre à la jeunesse actuelle et celle à venir une page de notre histoire régionale et de notre patrimoine national et  accueille dans cette optique, chaque année, de nombreux groupes scolaires.

 

Site internet et Facebook

http://musee.turckheim-alsace.com/

https://www.facebook.com/mmcpcolmar/

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Infos pratiques

Adresse

25, rue du Conseil - 68230
Turckheim
03 89 80 86 66

Tarifs

ADULTES 4 € ENFANTSde 8 à 16 ans : 2 €moins de 8 ans : gratuitGROUPE ADULTESminimum 20 personnes : 3 € / pers.TARIF PRÉFÉRENTIELAnciens Combattants, militaires, étudiants, Carte Ircos, Gîtes de France, Guide du routard...3 €Supplément Audio-Guide : 2 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Musée ouvert du 1er avril au 31 octobre HORS SAISONdu Lundi au Samedi : de 14 h à 18 hle Dimanche : 10 h à 12 h et 14 h à 18 h JUILLET et AOÛT du Lundi au Vendredi : de 14 h à 18 h Samedi et Dimanche : de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Fermetures annuelles

Pour les Groupes possibilité de réservation toute l'année

Musée de la Résistance en Bretagne

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©Cadmée-AST-Gruet-Peutz-LTP

Le musée, situé à Saint-Marcel dans le Morbihan, vous plongera dans l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale.

>Actualités

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Saint-Marcel


18 juin 1944 : quatre ans exactement après l’appel lancé depuis Londres par le général de Gaulle, la bataille de Saint-Marcel s’engage. 150 parachutistes SAS de la France Libre et 2000 Résistants bretons tiennent en échec des troupes allemandes aguerries.

Implanté sur les lieux mêmes des combats qui ont marqué les mémoires, le musée de la Résistance en Bretagne a été entièrement modernisé après 20 mois de travaux. Il présente la vie quotidienne d’hommes et de femmes sous l’occupation et l’engagement de ces bretons dans l’armée des Ombres.

Au sein d’une scénographie entièrement renouvelée, ce sont près de1000 objets parmi 12 000 conservés avec soin, qui incarnent et perpétuent cette mémoire.

Les 1000 m² d’exposition s’articuleront autour d’un vaste patio marqué d’une immense de croix de Lorraine. Au fil du parcours, les objets de collection : armes, véhicules, mais aussi tunique et veste de déporté, objets du quotidien… ont été soigneusement choisis pour l’émotion ou l’Histoire qu’ils véhiculent.
Ces objets racontent tous une histoire, celle d’hommes et de femmes entrés en lutte contre les troupes d’occupation, mais surtout contre une idéologie : le nazisme.

Les nombreux contenus interactifs et multimédia et les reconstitutions grandeur nature (rue sous l’occupation, l’intérieur d’un blockhaus…) vous plongent au cœur même de la Seconde Guerre mondiale.

Au moment où les derniers acteurs et témoins de cette époque disparaissent, il nous semble essentiel que l’humain soit au cœur du parcours de votre visite afin de faire perdurer la mémoire.

Reconnu « Musée de France », le musée de la résistance en Bretagne vous promet une visite éducative et émouvante au cœur de l’Histoire.

 

Musée de la Résistance en Bretagne

Les Hardys Behelec - 56140 Saint-Marcel

Tél. : 02 97 75 16 90

Formulaire de contact

 


 

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Infos pratiques

Adresse

rue des hardys behellec 56140
Saint-Marcel
02 97 75 16 90

Tarifs

Plein tarif : 8 € Tarif réduit : 6 € https://www.musee-resistance-bretagne.com/horaires-tarifs/

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er mai au 30 septembre / Ouvert tous les jours, de 10h à 18h30. Du 1er février au 30 avril puis du 1er octobre au 31 décembre / Ouvert tous les jours, de 14h à 18h (Sauf le mardi). Les matinées sont réservées aux scolaires et aux groupes.

Fermetures annuelles

Fermeture annuelle : du 1er au 31 janvier

Musée de la Résistance en Morvan

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Inauguré le 26 juin 1983 par François Mitterrand, le musée est l’œuvre d’historiens et d’anciens résistants.

Situé au sein de la Maison du Parc naturel régional du Morvan, le musée permet de comprendre le rôle et l’importance de la Résistance dans la région, durant la Seconde Guerre mondiale.


- Actualité - juillet 2022 -
> Jeudi 28 juillet à 14h, Ouroux-en-Morvan | Sortie commentée au maquis Bernard | Ouroux-en-Morvan - Affiche
Documentaire sur l'histoire du massacre de Dun-les-Places

Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Morvan


Grâce à sa collection importante, le musée offre une proximité avec l’Histoire.

De nombreux objets, documents d’archives, matériels, photographies, armes… sont présentés à travers trois salles : Occupation, Résistance, Libération et Mémoire.

Un portrait de la « Galerie Numérique » du Morvan, au cœur de la visite, plonge le visiteur dans l’univers de la vie dans les maquis.

L’Occupation

La première salle sur l’Occupation aborde le sentiment patriotique et la défense du Morvan dès 1940, puis le poids de l’Occupation allemande : occupation des villes et villages, restriction des libertés, rationnement, réquisitions, répression nazie…

La Résistance

Face à la propagande allemande et vichyste, la Résistance s’organise : tracts et journaux clandestins, courageuses interventions de personnalités du Morvan, motivations…

Cette deuxième salle présente les premiers actes de Résistance jusqu’à la formation des Maquis (matériels divers, photographies, armes, tenues…) et l’aide apportée par les alliés (parachutages, containers, cartes, mannequin…)

La Libération et la Mémoire

Le Morvan occupe une position stratégique dans la Libération du territoire.

Les Maquis libèrent le Morvan en septembre 1944 : sabotages, combats, batailles (photos, reconstitution, objets…).

Enfin, la visite se termine sur la Mémoire et la philosophie de la Résistance (photographies de manifestations du souvenir, de stèles et de monuments : poèmes, textes, lettres…).

Galerie Numérique

« Les Maquis du Morvan » : nouveau portrait de la Galerie Numérique.

Installée à mi-parcours de l’exposition permanente, son portrait « Les Maquis du Morvan » est un espace de projection immersif présentant la vie quotidienne dans les maquis.

Dans cet espace, un film est diffusé sur deux écrans : d’un côté, les documents directement liés à la vie des maquis, de l’autre, la remise en perspective de ces évènements dans le contexte national et international de la guerre.

Cette installation plonge le visiteur dans l’univers des Maquis du Morvan, pour y découvrir leur organisation au quotidien : les actions, le campement, le rôle du chef, la faim, la peur, le courage…

De la petite à la grande Histoire, cette fresque parle des personnes, femmes et hommes, qui composèrent ces maquis et qui jouèrent un rôle central dans la libération de la France.

Activités Pédagogiques

Le musée est un espace qui répond pleinement aux exigences des programmes d’histoire, histoire des arts, éducation morale et civique des écoles, collèges et lycées. Il offre aux élèves et aux enseignants l’opportunité d’aborder de façon concrète différentes thématiques propres à la Seconde Guerre mondiale tout autant que les notions de droits humains, de liberté, d’engagement, de tolérance et de solidarité. Il permet également d’envisager une réflexion sur les valeurs de la République française et les principes fondateurs de la Construction européenne.

Enfin, il permet aux élèves de comprendre concrètement l’engagement citoyen.

 

Expositions, conférences, projections, événements nationaux (JEP, nuit des musées, etc.), cérémonies…

cliquez pour accéder à cet espace

 

Offre pédagogique (ateliers, visites adaptées, dossiers pédagogiques…)

Cliquez pour accéder à cet espace

 

 

Sources : ©Musée de la Résistance en Morvan
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Infos pratiques

Adresse

Maison du Parc 58230
Saint-Brisson
03 86 78 72 99

Tarifs

Plein tarif : 6,50 €- Jeunes : 4 €- Groupes : 4 €- Gratuité : enfants – de 8 ans et ambassadeurs (adhérents à l’association « Morvan, terre de Résistances – ARORM »)- Pass/tarifs groupés éventuels (enfants de 8 à 15 ans, chômeurs, famille de 4 personnes et +, Pass « Clé des Musées » et étudiants) : 4 €- Pass Résistance (accès au Musée de la Résistance et au Mémorial de Dun-les-Places) : 8,50 €

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 18h de Mai à Septembre.Tous les jours (sauf mardi, samedi matin) de 10h à 13h et de 14h à 17h en Avril, Octobre et Novembre.Tous les jours de 10h à 13 et de 14h à 18h de Juillet à Août.

Fermetures annuelles

Du 11 Novembre au 1er Avril.Office de tourisme de référence : Maison du Parc – 58230 Saint-Brisson - Tel : 03 – 86 – 78 – 79 – 57

Cimetière militaire français de Shuhogahara à Kobe

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Cimetière militaire français de Shuhogahara. Source : Ambassade de France à Tokyo

Le cietière militaire français de Shuhogahara à Kobé, au Japon, rassemble les corps de 40 soldats tombés lors de l'expédition de 1864.

 

La nécropole de Shuhogahara à Kobé est gérée par les services du consulat général de France à Osaka-Kobé. Elle abrite, depuis 1868, les dépouilles de 40 membres du corps expéditionnaire de 1864.

 

 

A partir du milieu du XIXème siècle, le Japon, à la suite de la Chine, doit accepter d'ouvrir sa mer intérieure afin de nouer des relations commerciales avec les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la Prusse, les Pays-Bas, le Portugal et la France.

Ces nouveaux venus sur le marché japonais inquiètent la population, renforçant le parti nationaliste face au régime du shôgunat.

Les actes d'hostilité se manifestent dès le mois de septembre 1862 avec l'assassinat du négociant britannique Richardson. Le 25 juin 1863, les batteries côtières de Shôshû font feu sur le "Pembroke", bâtiment américain, alors qu'il franchit le détroit de Shimonoseki. Le 7 juillet, l'aviso "Kien-chan", de la marine française, subit les mêmes attaques.

Le 20 juillet 1863, l'Amiral Jaurès, à la tête du "Tancrède" et du "Sémiramis" bombarde les batteries du détroit de Shimonoseki, débarque un régiment de 250 hommes, et fait incendier deux villages. Le 15 août, l'Amiral Kuper fait bombarder Kogashima par la Royal Navy en représailles de l'assassinat de Richardson.

 

La mer intérieure japonaise reste interdite cependant aux occidentaux. Des négociations s'ouvrent au mois d'août à Paris et le 20, le Japon s'engage à ouvrir le détroit de Shimonoseki. Le Shogun se récuse cependant cinq jours plus tard. Le Shogun décrète le 30 septembre l'expulsion des étrangers et la fermeture du détroit de Yokohama.

Les occidentaux lancent alors une expédition composée de neuf bâtiments britanniques, quatre navires néerlandais, trois français - le "Tancrède", le "Sémiramis" et la frégate "Dupleix" - , et un américain. La flotte se concentre le 4 septembre en face d'Hiroshima et se lance à l'attaque des forts du détroit de Shimonoseki les 5, 6 et 7 septembre 1864. Le 8, le Shogun se soumet et, le 22 octobre, les détroits japonais sont définitivement ouverts. Treize hommes seront tués lors de cet engagement.

 

En 1868, une nécropole de 80 m2 est réalisée au lieu de Futatabi, sur le territoire de Kobé. Elle se compose d'un carré où reposent 29 marins et officiers de Marine décédés pendant ces années de lutte, et d'un monument commémoratif élevé à la mémoire des victimes du massacre de Sakai et des onze marins blessés ou tués à bord du "Dupleix".

 

Le site est entretenu par le Consulat général de France à Osaka-Kobé, grâce à la dotation budgétaire annuelle octroyée par le ministère de la défense.

 

Renseignements pratiques

Ambassade de France à Tokyo 4-11-44, Minami-Azabu, Minato-ku Tokyo (106-8514)

Tél.: 03-5420-8800

www.ambafrance-jp.org

 

Consulat Général de France à Osaka-Kobe

Cristal Tower 10 F 1-2-27 Shiromi Chuo-ku Osalka 540-6010

Tél. : (06) 4790-1500

Fax : (06) 47901511

www.consulfrance-osaka.org.jp

Courriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

 

 

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Infos pratiques

Adresse

Shuhogahara 650-0033
Kobe
Consulat Général de France à Osaka-KobeCristal Tower 10 F1-2-27 Shiromi Chuo-kuOsalka 540-6010Tél. : (06) 4790-1500Fax : (06) 47901511www.consulfrance-osaka.org.jpCourriel : fsltosak@eagle.ocn.ne.jp

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessibilité toute l'année

Mémorial de Caen

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Le Mémorial de Caen. ©Licence Creative Commons. Libre de droit

Le mémorial expose les causes et les conséquences du deuxième conflit mondial, en prenant comme point départ l'année 1918.

[Spécial Centenaire] expo-photos « Photographies du Front d’Orient, 1914-1918 »


Consulter l'offre pédagogique du mémorial >>>  mémorial Caen


Inauguré le 6 juin 1988 par François Mitterrand, Le Mémorial de Caen est le musée de référence sur l'histoire du XXe siècle.

Labellisé Musée de France, il cherche à démontrer combien la compréhension du monde impose une connaissance de son histoire. À partir d'une scénographie innovante et chargée d'émotion, cette Cité de l'Histoire pour la Paix propose un voyage historique et une réflexion sur l'avenir à travers trois principaux espaces muséographiques : les tensions internationales et la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide ainsi que le thème de la paix.

Outre sa mission historique, Le Mémorial de Caen s'attache à démontrer la fragilité et les exigences de la Paix et des Droits de l'Homme.

Site culturel et touristique incontournable en Normandie, Le Mémorial de Caen s'ouvre sur des jardins de 35 hectares et est aujourd'hui l'un des premiers sites mémoriels européens avec une moyenne de 400 000 visiteurs par an. Plusieurs fois primé pour ses qualités d'accueil et la richesse de son contenu muséographique, il organise des visites guidées en complément de la visite du parcours.

Quatre espaces permanents et une exposition temporaire au Mémorial de Caen pour mieux comprendre l'histoire du XXe siècle.

Espaces permanents :

  • Berlin au cœur de la Guerre froide
     
  • Taches d'Opinions - L'actualité du monde à travers le dessin de presse
     
  • Guerre mondiale, Guerre totale
     
  • Le Débarquement et la Bataille de Normandie

Le Mémorial de Caen propose à ses visiteurs un système complet d'audioguides multilingues en complément des visites guidées.


Le Mémorial de Caen

Esplanade Eisenhower B.P. 55026 - 14050 Caen Cedex 4

Tél : 02 31 06 06 45 Fax : 02 31 06 01 66

Email : contact@memorial-caen.fr

 

Normandie Mémoire

Site du comité départemental du tourisme du Calvados

Site du comité régional du tourisme de Normandie

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Infos pratiques

Adresse

Esplanade Eisenhower - CS 55026 14066
caen Cedex 4
02 31 06 06 44

Musée de la Grande Guerre, Meaux

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© Musée de la Grande Guerre / Y. Marques

Fort d'une collection unique en Europe, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose un nouveau regard sur le premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Cover Brochure Musée de la Grande Guerre

 


Le 11 novembre 2011, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a inauguré le Musée de la Grande Guerre. Pointe extrême de l’avancée des troupes allemandes et lieu de la première bataille de la Marne, en septembre 1914, Meaux et ses communes voisines possèdent un patrimoine historique non valorisé et jusqu’alors méconnu du grand public pour qui la Grande Guerre n’est pas associée à la région Ile-de-France. La création du musée rappelle donc, en premier lieu, que le front est bien venu jusqu’aux portes de Paris et que le « miracle de la Marne », un mois seulement après le début des hostilités, est la victoire qui va décider de l’évolution et du déroulé du conflit. Au-delà de la légitimité historique de son implantation, le musée, comme tout équipement structurant, assume la fonction de levier de développement pour son territoire. Il participe à façonner une nouvelle image tout en mobilisant des acteurs différents autour d’un projet commun dont les retombées pourront profiter à tous, tant sur le plan culturel et touristique que sur l’animation de réseaux.

Les origines

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux trouve son origine dans la rencontre entre Jean-Pierre Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans, a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale, constituant l’une des plus importantes collections privées européennes et Jean-François Copé, président de la Communauté d’agglomération. Ce dernier a fait le pari d’acquérir cette collection en 2005 et de créer un musée sur la Première Guerre mondiale, alors même que Jean-Pierre Verney s’apprêtait à la vendre à l’étranger ne trouvant aucune collectivité prête à l’accueillir. L’échelle de l’agglomération (18 communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.

Un musée à hauteur d’homme

Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé pour s’adresser à tous les visiteurs. Son architecture audacieuse et sa muséographie contemporaine, à la fois didactique, sensible et immersive participent ainsi à le rendre accessible au plus grand nombre.  Cette proximité avec les visiteurs s’explique en partie par la volonté d’aborder le conflit à hauteur d’homme : la vie quotidienne des soldats, bien sûr, mais aussi celles des femmes et des enfants dans un aller-retour permanent entre le front et l’arrière. Toutes les nations qui ont participé à la guerre sont également présentées, notamment à travers la collection d’uniformes, mais c’est pour mieux tendre vers une universalité de la souffrance et de la violence, quel que soit le camp de part et d’autre du no man’s land.

L’objet au cœur du parcours

Le parcours est volontairement ouvert et non contraint : ceci permet à chaque visiteur de faire son propre cheminement, construisant ainsi sa propre histoire. Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la notion d’enlisement. Cet espace déployé dans la grande nef du musée permet de présenter de gros matériels (camions, avions, char, pièces d’artillerie…), faisant du musée le lieu unique où l’on peut découvrir la diversité des objets et documents qui témoignent du conflit. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique : huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée….) multipliant les points d’entrée. La muséographie est différente pour chacun des espaces, rompant ainsi la monotonie de la découverte et créant des ambiances qui relancent l’intérêt du visiteur. Bien évidemment, l’objet de collection est au cœur du dispositif : il fait sens, il prend sens dans son rapport à l’espace et dans le dialogue qu’il instaure avec tous les supports de médiation pour, au final, toucher le visiteur et l’interroger sur sa propre mémoire. Comme on réveille l’intérêt, comme on suscite la curiosité, le musée amène chacun à s’interroger sur sa propre histoire personnelle.

Une médiation innovante

Si dès l’extérieur du musée, le visiteur est interpellé par une ambiance sonore, à l’intérieur des objets à toucher jalonnent tout le parcours. Issus des collections et appelés « objets martyrs », ils permettent au public d’appréhender les matériaux et les formes. Il en est de même pour les outils de médiation qui ont pour objet de rendre le visiteur acteur de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la découverte de la collection… Autant de moyens de rendre la visite attractive et dynamique, en jouant sur différents sens, afin de faciliter l’immersion du visiteur dans un sujet complexe.

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est aujourd’hui un lieu incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial et le territoire est devenu une destination du tourisme de mémoire. Les années de commémoration du centenaire confortent cette nouvelle dynamique qui, à n’en pas douter, saura se poursuivre alors que le musée fête ses 10 ans avec une saison exceptionnelle en 2021-2022.

 

Accédez au site internet du Musée de la Grande Guerre

 

Sources : © Musée de la Grande Guerre
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Infos pratiques

Adresse

Rue Lazare Ponticelli (Route de Varreddes) 77107
Meaux
01 60 32 14 18

Tarifs

- Plein tarif : 10 €- Etudiants, séniors + 65 ans, anciens combattants, militaires, visiteurs en groupes (à partir de 15) : 7 €- - de 26 ans, demandeurs d’emploi, titulaires des minimas sociaux : 5 €- Forfait famille 2 adultes + 2 jeunes de – de 18 ans : 25 € (+ 2 € par enfant supplémentaire)- Pass’annuel : 27 € adulte, 12 € - de 26 ans- Gratuité : - de 8 ans, journalistes, professionnels du tourisme IDF, conservateurs de musée/membres du réseau ICOM, carte Ministère de la Culture, enseignants, accompagnant d’une personne en situation de handicap, membre de la Société des Amis du Musée, dans le cadre d’évènements exceptionnels de promotion à l’initiative de la direction du musée.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Tous les jours sauf le mardi de 9h30 à 18h00 journée continue.

Fermetures annuelles

Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre

Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens - Arras

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Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens. Source : Jean-Pierre Le Padellec SGA/DMPA

Ce cimetière abrite 2651 tombes et sur le mur d'enceinte figure les noms des 35 942 disparus lors des batailles d'Arras.

Arras et la Première Guerre mondiale (1914-18)

Arras fut au coeur des affrontements durant toute la Première Guerre mondiale. Tombée aux mains des Allemands en 1914 mais reprise par les Français, sa défense fut assurée dès le printemps 1916 par le Corps Expéditionnaire Britannique (B.E.F. en anglais). Presque rasée en surface, la ville était devenue une cité souterraine organisée en un dédale de galeries de plusieurs kilomètres (les "boves ") qui furent utilisées pour la grande offensive de 1917. Début avril, au petit matin, 20 000 soldats britanniques émergèrent dans les tranchées allemandes des alentours dans la surprise la plus totale, saisissant même des officiers pendant leur petit-déjeuner.

Pour les forces du Commonwealth, ce fut un véritable massacre : 159 000 hommes perdus en 39 jours, soit plus de 4 076 morts par jour. La plus lourde au niveau des pertes, cette offensive fut néanmoins une victoire militaire importante, peut-être la seule des Alliés en 1917. En 1918, les Allemands tentèrent de reprendre Arras, en vain.

Dans l'enceinte du cimetière, tous les hommes sont égaux. Les mémoriaux étant crées dans cet esprit, soldats et officiers reposent ici côte à côte. La Croix du Sacrifice symbolise la Foi de la majorité -Chrétienne- alors que la Stèle du Souvenir s'adresse aux autres croyances et aux athées.

Utilisé dès mars 1916 par les forces britanniques, le cimetière fut agrandi après l'Armistice par le rapatriement de tombes situées alors sur le champ de bataille et dans deux petits cimetières des environs. Il regroupe 2 651 sépultures de soldats du Commonwealth ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale. A celles-ci s'ajoutent 30 tombes de guerre d'autres nationalités, principalement allemande. Sept tombes datent de la Deuxième Guerre mondiale, lorsque Arras servait de Quartier Général aux troupes britanniques jusqu'à l'évacuation de la ville le 23 mai 1940. Alors aux mains des Allemands, elle fut reprise par les Alliés le 1er septembre 1944.

Pour ceux qui n'ont pas de tombe connue

Le cimetière abrite un mémorial qui rend hommage à plus de 35 000 soldats disparus et dont les corps n'ont pas été retrouvés. Ces hommes combattirent dans de terribles conditions, affrontant des machines de guerre plus meutrières que jamais. Venant du Royaume-Uni, d'Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande, ils sont tous tombés dans le secteur d'Arras entre le printemps 1916 et le 7 août 1918, veille de la Marche vers la Victoire. Les soldats canadiens et australiens morts pendant cette période sont commémorés aux mémoriaux de Vimy et de Villers-Bretonneux. Un mémorial distinct rend hommage à ceux tombés pendant la bataille de Cambrai en 1917.

Le Mémorial des Flying Services (Armée de l'Air) porte les noms d'environ 1 000 hommes du Royal Naval Air Service, du Royal Flying Corps et de la Royal Air Force (fusion du RNAS et du RFC en avril 1918), qui ont été abattus sur le front occidental et n'ont pas de tombe connue. Pour les pilotes engagés dans la bataille d'Arras, avril 1917 restera le mois sanglant ("Bloody April") où l'espérance de vie était descendue de trois semaines à 17h30. Redoutable d'efficacité, l'aviation allemande avait décimé en un mois un tiers des forces du RFC.

 

Cimetière Militaire du Faubourg d'Amiens

Boulevard du général de Gaulle 62000 Arras

 

Office de tourisme d'Arras

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Infos pratiques

Adresse

Boulevard du général de Gaulle 62100
Arras

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année