La nécropole nationale de Bernagousse

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Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Barisis

 

La nécropole nationale de Bernagousse regroupe les corps de douze soldats du 215e régiment d’infanterie dont un inconnu dans un monument-ossuaire érigé après la Grande Guerre.

Ils sont tous décédés le 12 mars 1918 lors de l’explosion d’un dépôt de munitions à la carrière de Bernagousse, sauf le soldat Louis Darbas. Parmi les autres, Jean-Baptiste Monnery et Jean Cros étaient brancardier à l’infirmerie installée à proximité et dont il subsiste encore aujourd’hui des vestiges avec l’inscription "Infirmerie Bonnery – Chavart ; 215 RI morts pour la France".

 

La deuxième bataille de Picardie, 21 mars – 5 avril 1918

Au printemps 1918, le rapport de force est favorable aux Allemands qui peuvent, à la suite de la capitulation russe, concentrer tous leurs moyens sur le front occidental. Exploitant les divisions entre les Alliés, le général allemand Ludendorff cherche à repousser les Britanniques vers la Manche en exécutant une manœuvre rapide et brutale. Au matin du 21 mars, les troupes allemandes attaquent dans la Somme entre Arras et la Fère. Les Britanniques sont contraints de se replier. En une seule journée, le front britannique est enfoncé. Sous la pression ennemie, une brèche s’ouvre à la jonction des armées britanniques et des armées françaises. À la hâte, le général Pétain, mobilise ses réserves et envoie les 3e et 5e armées dans les secteurs de Noyon et de Lassigny. Les jours suivants, la progression allemande se poursuit sous les yeux de l’empereur Guillaume II. Les Britanniques affluent vers Amiens. Le 24 mars, Chauny tombe. Le 25, les Allemands s’emparent de Noyon. L’ennemi est aux portes de Paris, bombardées par le Parizer Kanonen. Cette pièce d’artillerie de longue portée, située dans la forêt de Pinon, sème la panique dans la capitale. Les combats se poursuivent au sud-ouest de Noyon, où les Français parviennent à contenir les assauts allemands.

Le 9 juin 1918, les Allemands lancent une nouvelle offensive dans le secteur Noyon-Montdidier dans le but d’atteindre Compiègne. En raison des pertes humaines importantes, cette manœuvre n’est pas poursuivie. Les Alliés résistent et parviennent en juillet 1918 à inverser définitivement le sort de la guerre.

De janvier à avril 1918, le 215e RI se déploie sur le secteur de l’Aisne. Le 1er avril, les Français relèvent les troupes anglaises. Les bombardements sont intenses. Le 6 avril 1918, après une préparation d’artillerie, l’ennemi attaque et enfonce les lignes françaises. Les jours suivants, la lutte est acharnée. Après subi de lourdes pertes, le 215e RI se retire en Champagne.

 

  • Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

  • Nécropole nationale de Bernagousse. © ECPAD

  • Village de Barisis avant la guerre. © ECPAD

  • Entrée de la manufacture de glaces détruite par les Allemands, Saint-Gobain, mai 1917. © Collection BDIC

  • Vue de l'ensemble des bâtiments de la manufacture de glaces détruite par les Allemands,Saint-Gobain, mai 1917. © Collection BDIC

  • Pont provisoire jetté sur le canal de l'Oise à l'Aisne à Cuny, 1917. © Collection BDIC

  • Ruines du village de Champs, mai 1917. © Collection BDIC

  • Emplacement du Pariser Kanon, Coucy-le-Château, octobre 1917. © Collection BDIC

  • Église de Guny transformée en cantonnement, octobre 1917. © Collection BDIC