La nécropole nationale d’Haudainville

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Nécropole nationale d’Haudainville. © ECPAD

 

Pour accéder au panneau d'information de la nécropole, cliquer ici vignette_Haudainville

 

La nécropole nationale d’Haudainville regroupe les tombes de 210 Français décédés lors des batailles de Verdun. Créée en 1916, puis aménagée jusqu'en 1927, elle rassemble les dépouilles de soldats inhumés initialement en tombes isolées ou dans des cimetières militaires provisoires de la région comme celui de Benoite-Vaux ou celui du cimetière communal d’Haudainville.

 

La bataille de Verdun, 21 février 1916 – 2 novembre 1916

Le 21 février 1916, l'opération Gericht conçue par le général Falkenhayn est lancée contre les positions françaises. De février à novembre 1916, Français et Allemands vont s'affronter au cours de l'une des batailles les plus emblématiques de l'histoire de la Première Guerre mondiale.

Après avoir bombardé la rive droite de la Meuse et de la ville de Verdun, les Allemands avancent sur le terrain ravagé et progressent de 6 km en quatre jours malgré la résistance du 30e corps d’armée (CA), qui défend le bois des Caures, où tombe le colonel Driant. Le 25 février, l’ennemi s'empare du fort de Douaumont. Le même jour, le général Pétain est chargé de défendre et d'organiser ce front. La route Bar-le-Duc/Verdun devient la Voie Sacrée, axe sur lequel sont transportés, jour et nuit, renforts et munitions.

Bloquée devant Vaux et de Douaumont, la Ve armée allemande élargit alors son action à la rive gauche de la Meuse. Mais, le 9 avril, accrochés à la cote 304 et au Mort-Homme, les Français repoussent les Allemands. La bataille devient pour les troupes engagées, « l’enfer de Verdun ». Le duel d'artillerie se fait plus intense. Tranchées et abris sont écrasés. Attaques et contre-attaques se succèdent où les fantassins luttent pied à pied. Du 21 février au 15 juillet, près de 40 millions d’obus de tous calibres sont consommés. La bataille de Verdun devient une bataille d'usure où,, sans relâche, les unités françaises se succèdent. Au bout de quelques jours, les survivants sont relevés. Au total, les trois quarts de l’armée sont engagés à Verdun. Au 15 juillet, Français et Allemands enregistrent la perte de 275 000 tués, blessés ou prisonniers. Le 6 juin, après jours de résistance, le fort de Vaux est enlevé par les Allemands. Au Mort-Homme et à la cote 304, la lutte continue. Le 23, 80 000 fantassins allemands, précédés d’un déluge d’obus à gaz, prennent le village de Fleury. Le 11 juillet, l'ultime offensive allemande échoue contre le fort de Souville. En effet, depuis le 1er juillet, les Allemands sont obligés de dégarnir le front en raison de l’offensive franco-anglaise sur la Somme.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est repris, tout comme le fort de Vaux en novembre. En août 1917, les Français reprennent la cote 304 et le Mort-Homme, dégageant ces positions de la pression ennemie.

 

  • Nécropole nationale d’Haudainville. © ECPAD

  • Nécropole nationale d’Haudainville. © ECPAD

  • Nécropole nationale d’Haudainville. © ECPAD

  • Nécropole nationale d’Haudainville. © ECPAD

  • Campement d'un échelon de ravitaillement de batterie de 75 mm, Haudainville, mai 1916. © Collections BDIC

  • Ascencion d'un ballon d'aérostier, mai 1916. © Collections BDIC

  • Boite aux lettres du campement de la 52e compagnie d'aérostiers, Haudainville, juillet  1916. © Collections BDIC

  • Cuisine du campement de la 52e compagnie d'aérostiers, Haudainville, juillet 1916. © Collections BDIC

  • Péniche sur le canal de l'Est servant de cantonnement aux officiers, Haudainville, juillet 1916. © Collections BDIC

  • Train de ravitaillement, Haudainville, août 1916. © Collections BDIC