Mémorial de Verdun

Partager :

© Mémorial de Verdun / Jean-Marie Mangeot

Ancré au cœur du champ de bataille sur les lieux des combats de la Grande Guerre, le Mémorial de Verdun est un lieu majeur d’histoire et de mémoire, qui propose une immersion dans la bataille de Verdun à travers la figure du combattant qu’il soit français ou allemand.

Le Mémorial de Verdun, créé par les anciens combattants sous l’égide de Maurice Genevoix, est au cœur du Champ de bataille de Verdun. Entièrement rénové en 2016, ce musée propose une immersion dans la bataille. Grâce à une collection unique et des dispositifs audiovisuels exceptionnels, ce lieu historique permet aux visiteurs d’approcher l’expérience vécue par les soldats, français comme allemands, sur le Champ de bataille de Verdun. Le Mémorial de Verdun est le musée le plus moderne dédié à la Grande Guerre, fréquenté par plus de 140 000 visiteurs chaque année.


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

1, Avenue du Corps Européen 55100
Fleury-devant-Douaumont
03 29 88 19 16

Le P'tit train de la Haute Somme

Partager :

Le P'tit train. © D. Blondin - Coll APPEVA

Le « P'tit train de la Haute Somme », chemin de fer à voie étroite, emprunte la ligne qui servait à l'approvisionnement du front en 1916. 

Cette ligne fut ensuite utilisée par la sucrerie de Dompierre. Désormais à vocation touristique, le p'tit train offre un superbe panorama sur la Vallée de la Somme jusqu'au plateau du Santerre sur un trajet de 14 km aller/retour de Froissy à Dompierre.

A Froissy, au départ, le Musée des Chemins de fer militaires et industriels présente de nombreux véhicules utilisés pour alimenter les tranchées de la bataille de la Somme et raconte l'histoire des petits trains à voie étroite de 1880 à nos jours.

 

Renseignements pratiques :

APPEVA

BP 106 80001 AMIENS

Tél. : 03 22 84 44 96

e-mail : contact@appeva.org

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Comité du tourisme de la Somme

La Somme 14-18

Le P'tit train de la Haute Somme

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

80340
Bray-sur-Somme
Tél. : 03 22 84 44 96

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 30 avril au 24 septembre, les dimanches et fêtes, de 14h à 19h et du 11 juillet au 27 août, ainsi que le 14 août,du mardi au dimanche, de 14h à 18h (19h les dimanches et fêtes)

Courriel : contact@appeva.org

Musée Franco-Australien

Partager :

© Musée Franco-Australien

Le musée présente, à travers la collection de l’Association franco-australienne faite principalement de dons, les liens d’amitiés forgés depuis l’action des soldats australiens à Villers-Bretonneux le 25 avril 1918.

En avril 1918, l'avancée allemande sur Amiens, un centre de communication vital pour les alliés pendant la Première Guerre mondiale, est arrêtée par les actions, principalement australiennes, à Villers-Bretonneux.

La ville florissante est en ruine et pour la reconstruire, Australiens et Français s’entraident dans un mouvement de solidarité international qui se traduit notamment par la reconstruction de son école. Dès lors, les liens unissant les Bretonvillois au peuple de l’Australie ne cessent de se développer jusqu’à nos jours.

Situé au 1er étage de l'école Victoria, le musée présente cette histoire inédite de guerre, de mémoire et d’avenir à travers les richesses de la collection de l’association franco-australienne. Le parcours muséographique nous permet de comprendre la construction de cette mémoire franco-australienne, au moyen de quatre séquences (mémoire du lieu, lieu de mémoire – mémoires de guerre – mémoires des hommes – mémoires d’une ville) illustrées par des objets personnels de soldats (uniformes, lettres, photographies) mais aussi par des témoignages émouvants de cette amitié franco-australienne.

A mi-parcours, un espace sous verrière permet aux visiteurs de se souvenir tout en contemplant l’inscription sur le préau de l’école Victoria « Do not forget Australia » (n’oublions jamais l’Australie), symbolisant le souhait du devoir de mémoire et de reconnaissance.

Le musée comprend une boutique souvenir et un espace d’accueil et de détente permettant aux visiteurs de découvrir l’offre touristique aux alentours.

Il est également équipé d’un élévateur pour personnes à mobilité réduite.

 


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

9, rue Victoria - 80800
Villers-Bretonneux
03 22 96 80 79

Tarifs

Individuels = Adultes : 6€ - Enfants de 11 à 18 ans : 3€ - Etudiants : 3€ - Anciens combattants, Militaires, Seniors, CNAS : 4,50€ - Gratuit pour les moins de 11 ans, les membres de l’Association Franco-Australienne de Villers-Bretonneux, les guides nationaux, les journalistes (sur présentation d’un justificatif) / Groupes (Tarifs à partir de 15 personnes) - Adultes : 4,50€ - Enfants de 11 à 18 ans et étudiants : 2,50€ - 1 adulte gratuit pour 30 payants / Visite guidée sur réservation : 6€ / personnes (25 personnes maximum) / Scolaires (Écoles primaires) - Par classe (élèves et accompagnateurs compris) : 50€ (Tarif comprenant l'entrée au musée + une visite guidée (25 personnes maximum) ou un questionnaire pédagogique par élève à répondre en autonomie dans le musée) - Collèges et Lycées : 2,50€ par élève, un accompagnateur gratuit pour 10 élèves, accompagnateur supplémentaire : 4,50€ / Visite guidée sur réservation : 4€ par élève ou accompagnateur

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Ouvert du lundi au vendredi de 9h-12h et 13h30-17h30 - Fermé les samedis et dimanches / Possibilité de visite les jours de fermeture pour les groupes (15 personnes minimum) sur réservation

Fermetures annuelles

Jours fériés, sauf le 11 novembre

La salle du "Commandement Unique" à Doullens

Partager :

Vitrail de Gérard Ansart dans la salle de commandement de Doullens. Source : Conseil général de la Somme

Dans la mairie de Doullens, la salle du "Commandement Unique" évoque le tournant de l'histoire de la Grande Guerre.

Le 21 mars 1918, Ludendorff lance, depuis la ligne Hindenburg et sur un front de 70 km, la plus formidable offensive de la guerre. L'objectif est double : séparer les armées française et britannique et prendre Amiens.

La poussée allemande ouvre une large brèche autour de Saint-Quentin, provoquée par la déroute de la 5e armée britannique. La situation, si elle persiste, peut conduire à une catastrophe militaire irréversible.

Le 26 mars, les présidents Poincaré et Clemenceau, les généraux Pétain et Foch, Lord Milner et le général Haig se réunissent dans la mairie de Doullens et décident de créer un commandement unique.

"Les gouvernements britannique, français et américain confèrent au général Foch la direction stratégique des opérations militaires" (Georges Clemenceau) : le 18 juillet, Foch lancera son ultime contre-offensive qui conduira à l'armistice du 11 novembre.

 

Office de Tourisme

Le Beffroi Rue du Bourg - 80600 DOULLENS

Tél/fax : 03 22 32 54 52

E-mail : office-de-tourisme-doullens@wanadoo.fr

 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir : commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc ...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

Mairie de Doullens

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

80600
Doullens
Tél/fax : 03 22 32 54 52 Comité du tourisme de la somme21 rue Ernest-Cauvin80000 AmiensTél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69e-mail : accueil@somme-tourisme.com

Horaires d'ouverture hebdomadaires

La salle du Commandement Unique est ouverte du lundi au samedi matin de 8h à 12h et de 14h à 18h.

La Boisselle

Partager :

Énorme cratère ouvert à la Boisselle. Source : ©Richard Dunning - Site lochnagarcrater.org

Le "Lochnagar Crater", est un trou de mine, de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916.

À la Boisselle, le "Lochnagar Crater", impressionnant trou de mine de 100 mètres de diamètre et de 30 mètres de profondeur, est un vestige de la série d'explosions qui se déroula le 1er juillet 1916. Ici, elle eut lieu à 7h 28 marquant ainsi le déclenchement de la bataille de la Somme par les Britanniques.

La première ligne britannique franchissait perpendiculairement la grande route, à hauteur de l'actuel monument aux brigades Tyneside Irish et Tyneside Scottish.

C'est en effet de là que les hommes de ces unités bondirent de leurs positions de départ, le 1er juillet 1916, à 7h 30. Ils ignoraient qu'ils se ruaient vers une mort imminente. Français et Allemands avaient commencé à creuser leurs tranchées en octobre 1914 et s'étaient livrés dès l'hiver à une longue guerre de mines . le sol boursouflé de la pâture située au bord de la route de Contalmaison évoque cette phase si particulière du conflit.

Le 1er juillet 1916, quelques minutes avant l'assaut de l'infanterie, plusieurs explosions destinées à rompre la première ligne allemande creusèrent de profonds cratères, identiques à celui de La Boisselle : "Lochnagar Crater".
 

Comité du tourisme de la somme

21 rue Ernest-Cauvin - 80000 Amiens

Tél. : +33 (0) 322 71 22 71 - FAX : +33 (0) 322 71 22 69

e-mail : accueil@somme-tourisme.com

 

Le Comité du Tourisme de La Somme se tient à votre disposition pour tout type de renseignements liés aux Champs de Bataille de La Somme et au Circuit du Souvenir :

commémorations, moyens d'accès, modes de transport, visites guidées pour groupes et individuels, survol en hélicoptère, hébergements, etc...

Le CDT édite également une gamme de brochures sur le Tourisme de Mémoire.

 

La Somme 14-18

Comité du tourisme de la Somme

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

80300
La Boisselle
Tél. : +33 (0) 322 71 22 71FAX : +33 (0) 322 71 22 69

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Accessible toute l'année

Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

Partager :

Affiche des F.F.I. 1944. Source : Le Musée de la Résistance et de la Déportation

Ce lieu présente l'histoire de la Seconde Guerre mondiale sous l'angle local et régional.


Consulter l'offre pédagogique du musée >>>  Montauban


Installé dans des locaux de la ville de Montauban, ce lieu offre au public la possibilité de découvrir l'histoire de la cité et du Tarn et Garonne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ouvert en 1989, les collections du musée se sont constituées à partir de dons de particuliers. 

Des panneaux muraux présentent une approche événementielle de la période : la guerre de 1940, la vie sous l'occupation (Mur de l'Atlantique, résistance, déportation), etc.

En regard, des photographies, des plans, des affiches, des manuels d'instruction, et autres objets (TSF, téléphone, massicot, mannequin en uniforme allemand, équipement) permettent un contact avec la vie quotidienne pendant la guerre. Lieu de la diaspora, la région de Montauban a eu à faire face aux lois racistes du régime de Vichy puis à la collaboration d'État en matière de déportation.

Une partie de la salle rappelle les faits : arrestation, transfert vers les camps d'internement (Septfonds, Noe, Recebedou...), déportation vers les camps d'extermination.

La lutte contre l'occupant allemand, à partir de 1942, et le rôle décisif des résistants lors de la Libération, sont rappelés par la présentation du très actif maquis d'Ornano, et le panorama photographique des stèles commémoratives des hauts lieux de la résistance régionale.


Musée de la Résistance et du combattant de Montauban

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000 Montauban

Tél./fax : 05 63 66 03 11

e-mail : musee-resistance@ville-montauban.fr

 

Office du tourisme de Montauban

e-mail : officetourisme@montauban.com

 

Ville de Montauban

Office de tourisme du Tarn-et-Garonne

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

2 Boulevard Edouard Herriot - 82000
Montauban
05 63 66 03 11

Fermetures annuelles

*** Réouverture le 1er trimestre 2014 dans l'ancienne bibliothèque Perbosc ***

Musée de la Poste en Roussillon

Partager :

Vue extérieure du musée. Source : Fédération Nationale des Associations de personnel de La Poste et de France Télécom pour la Recherche Historique

La maîtrise et la qualité des voies et systèmes de communication sont déterminants dans la décision militaire. Les collections du musée en sont représentatives.

Le musée de la Poste en Roussillon du bourg médiéval de Palalda, situé à 4 km de la cité thermale d'Amélie-les-Bains, propose de découvrir l'histoire de la Poste et l'importance des communications dans une région de passage par excellence.

L'association "Soutien aux Amis du Musée de la Poste en Roussillon" (SAMPORO) est responsable des collections, de leur mise en valeur, et assure la gestion et la promotion du musée depuis sa création en 1987.

Des mannequins en costume d'époque, des panneaux et des vitrines présentant 300 objets et documents authentiques retracent, l'aventure des modes de transmission de l'information de la tour à signaux au téléphone.

En parcourant la salle des collections permanentes, le visiteur découvre les origines de la Poste avec le Cursus Publicus, l'instauration du timbre-poste par Etienne Arago, un enfant du pays.

Cette présentation est complétée par la reconstitution d'un bureau de poste à la fin du XIXe siècle et par un documentaire photographique sur la fabrication d'un timbre-poste en taille douce.

Une seconde salle accueille régulièrement des expositions philatéliques, marcophilies ou cartophiles proposées par des collectionneurs privés. Ces événements ont trait à l'actualité municipale, régionale, nationale. Les correspondances déposées au musée sont oblitérées avec le cachet spécial du musée de la Poste en Roussillon représentant le "messager l'Ille".

La boutique permet d'acquérir des documents philatéliques ainsi que les publications de l'association.

 

Musée de la Poste en Roussillon

Centre Médiéval - 66110 Palalda

Tél./Fax : 04.68.39.34.90

e-mail : musee.poste.amelie.66@wanadoo.fr

 

Horaires

Du 15 février au 30 avril et du 1er octobre au 15 décembre :

Mardi à vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 17h30

Lundi, samedi et jours fériés, de 14h à 17h30

Du 1er mai au 30 septembre :

Mardi à vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 18h30

Lundi, samedi et jours fériés, de 14h à 18h30

Fermeture annuelle : du 15 décembre au 15 février

 

Tarifs

Visite libre : 2,50 €

Visite guidée : 3,50 €

Groupe : 1,50 € par personne

Enfant de moins de 12 ans : gratuit

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Centre Médiéval 66110
Palalda
Tél./Fax : 04.68.39.34.90

Tarifs

Visite libre : 2,50 €Visite guidée : 3,50 €Groupe : 1,50 € par personneEnfant de moins de 12 ans : gratuit

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 15 / 02 au 30 / 04 et du 01 / 09 au 15 / 12 : du lundi au vendredi de 10 h. à 12 h. et de 14 h. à 18 h. les samedi et jours fériés de 14 h. à 18 h.Du 01 /05 au 31 / 08 : du lundi au vendredi de 10 h. à 12 h et de 14 h. à 19 h. les samedi et jours fériés de 14 h. à 19 h. Fermeture hebdomadaire le dimanche

Fermetures annuelles

du 15 / 12 au 15 / 02

Musée Clemenceau

Partager :

©Musée Clemenceau

Georges Clemenceau a vécu dans cet appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant 35 ans, jusqu’à sa mort le 24 novembre 1929. Devenu musée, ce lieu est resté tel qu’il était le jour de la mort du « Père la Victoire ». Au premier étage, une galerie documentaire expose de nombreux objets retraçant la vie et l’œuvre de Georges Clemenceau : portraits, photos, livres, journaux et manuscrits, mais aussi le célèbre manteau et les guêtres qu’il portait lors de ses visites au front pendant la Première Guerre mondiale.

Georges Clemenceau s’installa rue Franklin, dans le 16ème arrondissement, en 1895, peu de temps après le scandale de Panama à la suite duquel, calomnié, il perdit son siège de député. Il vivra dans ce modeste appartement de trois pièces sur jardin avec vue sur la tour Eiffel, durant trente-cinq ans jusqu'à sa mort le 24 novembre 1929. 

Clemenceau ne quittera jamais cet appartement, même quand il exercera, par deux fois, les fonctions de Président du Conseil – d’abord comme ministre de l’Intérieur, entre octobre 1906 et juillet 1909, puis comme ministre de la Guerre, entre novembre 1917 et janvier 1920 - refusant à chaque fois d'habiter dans les palais officiels, ne souhaitant pas « vivre en meublé », selon ses propres termes.

C’est dans cet appartement que le général Mordacq vint lui annoncer la fin de la guerre.

« A 5h45, je recevai la nouvelle que l’Armistice était signé. Je me précipitai aussitôt chez Clemenceau . j’y arrivai vers 6 heures. Je trouvai le Président dans sa chambre, éveillé et levé. Il n’avait pas dû dormir beaucoup car, lui aussi, comme tous les bons Français, se demandait si décidemment, cette fois, c’était bien la fin du long cauchemar. Dès que je lui eu annoncé la bonne nouvelle, il me prit dans ses bras et m’y serra longuement. Très émus tous les deux, nous restâmes ainsi plusieurs minutes sans pouvoir parler » …. 

Général H. Mordacq, « L’Armistice du 11 novembre 1918, récit d’un témoin », Paris, Librairie Plon, 1937, p.78-84

A la mort de Clemenceau, l’appartement fut transformé en musée et conservé dans l’état. Le visiteur peut toujours y admirer les nombreux témoignages reflétant le goût de son célèbre occupant non seulement pour la Grèce antique, mais aussi pour l’Extrême-Orient, de même que la trace de ses amitiés nouées avec les artistes les plus novateurs de son temps (Monet, Manet, Rodin, etc….).

Une galerie documentaire au premier étage est adjointe au musée, quelques années après, retraçant la vie incroyablement riche de cette personnalité aux multiples facettes : médecin, maire de Montmartre, député et journaliste, ministre, Président du Conseil, anticlérical farouche, écrivain, collectionneur, ….

Quatre-vingt-six ans après la mort de Clemenceau, la Fondation a entrepris un premier chantier de restauration dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre. Cette première tranche, regroupant la restauration du cabinet de travail et le vestibule de l’appartement du Tigre, répond à une exigence scrupuleuse dans la restitution fidèle des pièces telles que Clemenceau les avait connues jusqu’à sa mort, exigence répondant à l’objet même de la Fondation du musée. Les travaux de restauration du cabinet de travail et du vestibule auront duré cinq mois pour redonner tout son lustre au décor cher à Clemenceau.

Aujourd’hui, le musée a rouvert ses portes avec le plaisir d’y retrouver ses visiteurs de plus en plus nombreux.

 

 
> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

8 rue Benjamin Franklin 75116
Paris
01 45 20 53 41

Site Web : musee-clemenceau.fr

Musée du Fort de la Pompelle

Partager :

Vue extérieure du Fort de la Pompelle. Source : http://patrimoine51.forum-actif.net/ ©Guy PEINTURIER

Clef de voûte de la défense de la ville de Reims et lieu de combats acharnés entre 1914 et 1918, le Fort de la Pompelle abrite un musée.

Le Fort de la Pompelle se trouve à 5 km de Reims. Classé monument historique, ce haut lieu de la guerre 1914-1918 est le seul fort resté aux mains des Alliés durant les combats et qui a permis la défense de Reims.

Le Fort de la Pompelle s'étend sur 2,31 hectares. Il a été édifié de 1880 à 1883 pour soutenir les forts principaux de Witry-les-Reims, Nogent-l'Abbesse, Berru, Brémont, Saint-Thierry, Fresne et Montbré, qui constituent la ceinture défensive de Reims.

Les travaux sont effectués, sous la direction d'officiers du Génie, par une compagnie disciplinaire. Les casemates, prévues pour loger normalement 11 officiers, 16 sous-officiers et 250 hommes, ainsi que les murailles, en granit de l'Est, sont recouvertes d'une couche de terre crayeuse de quatre mètres d'épaisseur.

L'approvisionnement en eau est assuré par un puits profond de quarante-huit mètres. L'armement, démonté en 1913, correspond aux préconisations de l'état-major. Il se compose de dix pièces d'artillerie (six canons de 155 mm modèle 1881 du système Bange et quatre canons de 138 mm) de rempart et de huit pièces de flanquement.

Durant les quatre années de guerre, 180 régiments, dont deux brigades spéciales russes en 1916 et des bâtiments fluviaux de la Marine nationale postés embossés (amarrés) sur le canal entre Sept-Saulx et Courmelois, se succèdent pour défendre le Fort de la Pompelle et Reims. Les bombardements allemands, incapables de venir à bout des défenseurs, bouleversent complètement le site.

Le Fort de la Pompelle en effet, désarmé lors du commencement de la guerre, est pris sans combat par les troupes allemandes le 4 septembre 1914 mais reconquis, le 24 septembre 1914, par le 138e régiment d'infanterie, dans le sillage des victoires de la Marne. Le 1er corps d'armée du général Mazillier ne libère la zone de l'emprise allemande qu'en 1918.

Abandonné pendant quarante ans, les ruines du fort sont mises en vente en 1955. La Fédération Nationale André Maginot se porte acquéreur et le cède ensuite à la ville de Reims en 1968.

Les collections du musée évoquent, au moyen de documents originaux, la vie quotidienne dans les tranchées de même que les âpres combats pour la défense de la cité des sacres : armes, équipements, pièces d'uniformes et d'artillerie, mannequins, etc.

La salle consacrée à l'artillerie de tranchée présente notamment des canons de 75 français et de 77 allemands ainsi que les souvenirs du corps expéditionnaire russe en Champagne et ceux de l'aviation de chasse française. Une série unique au monde de 560 coiffes de l'armée impériale allemande renforce le caractère exceptionnel du site.

Le dispositif de défense de la ville de Reims se compose de plusieurs forts : Réduit de Chenay Fort de St Thierry Batterie de Loivre Fort de Brimont Batterie du Cran Fort de Fresnes Fort de Witry-les-Reims Ouvrages de la Vigie de Berru Fort de Nogent l'Abbesse Fort de La Pompelle Fort de Montbre.


 

 

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

N44 51500
Puisieulx
03 26 49 11 85

Site Web : musees-reims.fr

Musée de la 2ème Guerre Mondiale Roger Bellon

Partager :

Intérieur du musée. Source : site champagneconlinoise.fr

Une importante collection sur plus de 420 m2 d'exposition.

Le Musée de Roger Bellon a ouvert ses portes à Conlie, petite ville de 1800 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest du Mans, avril 2001.

Roger Bellon, collectionneur passionné depuis plus de 60 ans est à l'origine du musée. Il a déjà ouvert par le passé deux musées privés, à Saint-Aubin-de-Locquenay puis à Lavardin, avant d'être accueilli par la ville de Conlie.

L'expérience traumatisante des années de guerre est à l'origine de son engagement patrimonial. Il fait le choix de se consacrer à garder la mémoire de ce conflit afin d'inciter jeunes et moins jeunes à refuser l'engrenage de la violence. Il s'engage à créer un musée et récolte dès la Libération objets et accessoires sur les plages du débarquement et les zones de combats. Il se met également à sculpter dans le bois des représentations de scènes de la Seconde Guerre mondiale (scènes militaires, portraits) afin de témoigner, montrer et faire comprendre en réfléchir ... Il ouvre ainsi un premier musée en 1966.

Les collections sont présentées dans un espace de 420m2, sur deux niveaux. Le visiteur est invité à suivre un parcours à la fois chronologique, de juin 1940 à la Libération (mise en scène au centre du musée), jusqu'au au retour des prisonniers et thématique par nationalité (les Allemands, les Américains, les Anglais, les Français). Un parcours fléché indique le sens de circulation.

La collection est sauvegardée et mise en valeur sur plus de 420 m2 d'exposition. Le musée, unique dans la région sur ce thème, évoque également avec beaucoup de précision les événements locaux de la Libération de la Sarthe.

Le fonds muséographique, constitué par Roger Bellon dès la Libération, se compose de : · 99 mannequins revêtus d'uniformes authentiques avec leurs accessoires · Véhicules militaires : (jeep Willys, char, moto allemande NSU) · Armes· Photographies et documents d'époque · Objets de la vie quotidienne · 50 panneaux de bois sculptés par M. Bellon - Détails sur les collections : · Les mannequins mettent en scène les différentes nationalités (français, allemands, américains, britanniques, belges, écossais, polonais, canadiens?), les différents corps de métier (armée de terre, de l'air, marine, corps médical), et les différents grades et statuts (officiers, sous-officiers, fantassins, tankistes, simples soldats, maquisards, prisonniers, parachutistes, opérateurs radio, infirmiers, civils?) · Hommes, femmes, enfants · Des dons viennent régulièrement compléter cette collection déjà importante : les Américains ont ainsi fait don du blindé en récompense du travail de M. Bellon · De nombreux documents d'archives et photographiques témoignent de l'atmosphère de l'époque.

 

Musée de la 2eme Guerre Mondiale Roger Bellon

Route de Sillé-le-Guillaume,  72240  Conlie

Tél. (en saison) : +33 (0)2 43 29 39 49
Tél. (hors saison) : +33 (0)2 43 20 90 35
Email : musee.bellon@wanadoo.fr
Web : www.conlie.fr

> Retourner aux résultats

Infos pratiques

Adresse

Route de Sillé-le-Guillaume - 72240
Conlie
Tél. accueil musée : 02 43 29 39 49 (d'avril à octobre l'après-midi)Tél. renseignements : 02 43 20 90 35 (avec répondeur)Fax : 02 43 20 99 37

Tarifs

Tarifs : 5,50 €/pers. . étudiants/demandeurs d'emploi : 4,50 € . 12-16 ans : 1,50 € . gratuit pour les moins de 12 ans.Accessible aux personnes handicapées.

Horaires d'ouverture hebdomadaires

Du 1er avril au 30 septembre (dont jours fériés), du mercredi au dimanche, de 14h à 17h30 (dernières admissions à 17h).Ouvert pour les groupes, sur réservation, du 1er février au 30 novembre.