1944 est une année de ruptures décisives en faveur des Alliés, qui voit les puissances de l'Axe reculer sur tous les fronts.
À l'Est, l’armée rouge a pris l’initiative et lance une grande offensive qui lui permet de briser le siège de Leningrad puis de pénétrer à l’été en Pologne.
À l'Ouest, les Alliés progressent péniblement en Italie, mais la percée des troupes françaises du général Juin sur le Garigliano permet la libération de Rome le 4 juin. Surtout, le territoire français redevient, avec les débarquements successifs sur les plages de Normandie et de Provence, le 6 juin puis le 15 août 1944, un champ de bataille. L’action conjointe des troupes alliées et de la Résistance permet la libération progressive de l’Hexagone, au prix de durs combats.
Par ailleurs, les Alliés disposent désormais d'une capacité aérienne leur permettant de frapper directement l'Allemagne, qui subit des raids massifs destinés à démoraliser la population et à neutraliser ses moyens militaires.
Enfin, à partir de la mi-1944, l’avancée des troupes alliées, en particulier soviétiques à l’Est, permet la découverte des lieux de mise à mort nazis : en juillet 1944, en Pologne, l’Armée rouge découvre ainsi Majdanek et, en novembre 1944, les Américains de la 6e armée découvrent, en Alsace, le camp de Natzweiler-Struthof.