Partenaires

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Civisme Défense Armée Nation - CiDAN

L'association Civisme, Défense, Armée, Nation (CiDAN) association de loi 1901 reconnue d'intérêt général, est créée par l'amiral Lacoste en 1999. Il s'agit notamment pour CiDAN de répondre au problème posé par la suppression du service militaire pour les relations armée-nation.

Les objectifs du CiDAN

CiDAN accueille toute personne, quelles que soient ses opinions, croyances, origines sociales et professionnelles, intéressée par les questions de :

  • civisme et citoyenneté,
  • défense militaire mais aussi économique ou civile (patriotisme et intelligence économiques),
  • intégration dans la nation ("vouloir vivre ensemble"),
  • compatibilité entre patriotisme national et citoyenneté européenne ou mondiale.

L'association a pour objectif de transmettre l'importance qu'il faut accorder à ces questions :

  • aux enfants, aux jeunes et aux moins jeunes,
  • au niveau régional, national, européen et mondial.

Ses champs d'action

  • Au niveau local : interventions et témoignages dans les universités, les lycées et les collèges.
  • Au niveau national : réunions de travail au Sénat et à l'Assemblée Nationale, organisation du trophée annuel civisme et défense, organisation de colloques, de sondages d'opinion sur le thème Défense-Société.
  • Au niveau européen : organisation de séminaires sur le thème de "La conscience civique européenne et l'esprit de défense".

Le CiDAN organise un concours de promotion des valeurs citoyennes Le Trophée Civisme et Défense.

 

CIDAN
Caserne Artois - BSN
9, rue Édouard Lefebvre
78013 Versailles Cedex

Association des villes marraines

Origine des villes marraines

Cette tradition remonte au XVe siècle. Les familles des marins embarqués à bord des navires de la marine de guerre de l'époque s'organisèrent en une chaîne de solidarité. Un système d'entraide fut peu à peu mis en place entre les familles privées d'un de leurs membres, parti en mer pour de longues périodes. Les villes portuaires s'impliquèrent de plus en plus dans cette démarche en faveur des marins et de leurs familles puis dans l'activité des bâtiments de la marine. Au XVIIIe siècle, durant le règne de Louis XV, des villes, des provinces et mêmes des corporations financèrent et donnèrent leur nom à des navires.

De nos jours, le fondement de ce parrainage n'est plus d'ordre financier. Il s'agit de liens qui mettent en avant une symbolique forte et la dimension affective qui s'y attache. Les soldats français en missions sur les théâtres d'opération lointains, conservent un lien fort avec la population française, symbole du soutien de la nation pour son armée.

Association des villes marraines

L'Association des villes marraines, créée en 1986, réunit l'ensemble des collectivités territoriales, communes, départements et régions qui parrainent une ou plusieurs unités opérationnelles des Armées. Elle est indépendante des Armées.

Ce parrainage n'entraîne pas d'obligations mais offre un cadre de mise en œuvre d'initiatives telles des visites, des actions pédagogiques en milieu scolaire ou la participation à des manifestations officielles.

Elle a pour missions de :

  • Établir une concertation étroite et permanente entre les élus locaux et les forces armées,
  • Faire valoir auprès des institutions de la République et des divers rouages de l'Etat une doctrine élaborée sur la base du consensus en matière de défense,
  • Informer les collectivités sur l'engagement solennel et les devoirs formels induits par le parrainage d'unités opérationnelles des Armées,
  • Aider au montage et à l'instruction des dossiers de parrainage et à la préparation des cérémonies,
  • Créer une dynamique de communication et d'échanges entre les collectivités marraines (interarmées).


Association des villes marraines
BP 54
92133 Issy-les-Moulineaux

Association des professeurs d'histoire et de géographie

L'Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie de l'Enseignement Public (APHG) a été fondée en 1910 par quelques professeurs, hommes et femmes de toute la France pour "étudier les questions relatives à l'enseignement de l'histoire et de la géographie, grouper tous les renseignements utiles pour la bonne organisation matérielle de cet enseignement, défendre la liberté pédagogique et morale de ses membres".

Elle organise tous les trois ans des "journées-entretiens" mettant à la portée des enseignants la connaissance historique et géographique d'une région et le dernier état de la recherche universitaire sur les thèmes enseignés dans les lycées et collèges. Elles associent aux universitaires des dirigeants économiques et politiques de la région.

L'APHG participe à des "rencontres internationales" et siège dans les organismes européens d'associations. Elle siège également dans des organismes nationaux et internationaux qu'ils dépendent de l'administration publique ou privée.

Dans chaque académie existe une structure régionale de l'APHG qui organise des journées d'études, des colloques, des expositions, des voyages d'études.

Elle met aussi à la disposition des étudiants, des professeurs, des chercheurs, du grand public, un ensemble de rubriques scientifiques (histoire, géographie), pédagogiques et culturelles.

L'association édite une revue " Historiens et géographes" dont le n° 446 de mai 2019 a pour thème "Commémorer".

Union des associations de l'IHEDN

L'UNION-IHEDN est le rassemblement de 39 associations qui regroupent les femmes et les hommes qui ont reçu une formation de l'IHEDN.

Les missions des associations de l'IHEDN sont en constant développement :

  • depuis la suspension du service national, les associations se sont fixées pour objectif de participer au renforcement du lien "Défense-Nation". Dans ce but elles avaient créé en 1982 les "trinômes académiques" pour les enseignants, en 1988 les "Conseillers de défense" auprès des ministères ou des préfets. Elles soutiennent désormais le développement des "correspondants défense" dans les communes et participent aux réserves opérationnelles et citoyenne ;
  • en raison de la mondialisation des économies et de l'accroissement de la concurrence entre entreprises, les associations, en accompagnant les travaux de l'IHEDN, créent en 2004 les "Relais intelligence économique-IHEDN" ;
  • de plus, le ministère des Affaires étrangères ayant sollicité et soutenu une plus large ouverture de l'IHEDN aux dirigeants civils et militaires des pays amis ou alliés, nos associations accueillent désormais des auditeurs venant de ces pays.

L'association nationale des auditeurs de l'IHEDN (AA) rassemble les auditeurs des sessions nationales et d'anciens cadres militaires et civils de l'Institut. Cette association s'est donné pour but :

  • de maintenir et développer entre les personnes ayant participé aux travaux de l'Institut, les liens qui se sont noués à cette occasion ;
  • de promouvoir l'esprit de défense et, à cette fin d'encourager l'étude des questions intéressant la Défense Nationale ;
  • d'apporter son concours à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale pour l'accomplissement de sa tâche.

Les associations régionales (AR), au nombre de 32, regroupent les auditeurs des sessions régionales de l'IHEDN ainsi que des auditeurs des sessions nationales et des cadres résidant en province. L'engagement des auditeurs se poursuit au-delà des sessions régionales et affiche trois objectifs :

  • maintenir et renforcer les liens entre les auditeurs de l'IHEDN ;
  • développer l'esprit de défense dans la nation ;
  • contribuer à la réflexion sur la défense nationale et apporter son concours à l'Institut pour l'accomplissement de sa tâche.

L'association des Auditeurs Européens (AAE) créée en 1988, regroupe près de 400 membres, issus de 36 pays, ayant suivi une session européenne de l'IHEDN à Paris. Elle a pour objet :

  • de maintenir et renforcer les liens entre les auditeurs afin de créer un réseau dynamique et convivial d'experts impliqués dans les questions de défense de l'Europe "de l'Atlantique à l'Oural" ;
  • de contribuer à la réflexion sur l'identité européenne de sécurité et de défense et d'apporter son concours à l'IHEDN pour l'accomplissement de sa tâche dans ce domaine.

Enseigner la défense et la sécurité nationale : documents de travail

Enseigner la défense et la sécurité nationale : documents de travail
Revue nationale stratégique 2022, actualisation stratégique 2021 et Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2013
Enseigner la défense et la sécurité nationale (vidéos)
Enseigner l’histoire de la guerre, enseigner la guerre dans l’histoire, enseigner la guerre au présent

 

Lorsqu’Yves Lacoste écrit que "La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre", il évoque l’utilisation de la géographie par les acteurs de celle-ci [1]. La guerre est revenue, depuis près de trente ans, dans notre environnement immédiat, quelle que soit la forme qu’elle prenne. L’histoire qui s’écrit dans un quotidien guerrier, militaire et tragique nous conduit aujourd’hui à la comprendre, à la faire comprendre et à l’enseigner. Il ne s’agit pas d’en faire un objet historique distinct, mais d’inclure et de proposer, dans le cadre des questions soulevées dans l’histoire et au présent et en l’état de celles-ci, des problématiques qui s’y rapportent [2].

1. Histoire de la guerre, histoire de l’Etat

Parmi les questions les plus problématiques, on abordera dans un premier temps, en les distinguant ou en les croisant selon les sujets, trois entrées possibles : l’histoire de la guerre est liée à l’histoire de l’Etat ; la guerre s’inscrit dans l’histoire des relations entre Etats ; la guerre peut se lire comme l’histoire renouvelée des formes du conflit.                        

1.1 L’histoire de la guerre se lit en prisme et en miroir de l’histoire de l’Etat, des formes institutionnelles qu’il revêt (cité-Etat, République, Empire…), de l’organisation militaire liée à son régime politique. De ce point de vue, en France et en Angleterre par exemple, l’histoire militaire est ainsi directement liée à l’histoire de la Nation, depuis le XIVème siècle au moins.

On peut poser en principe que l’institution d’une force armée est liée à cette histoire et que comprendre la guerre, c’est d’abord connaître les moyens (humains, financiers, matériels, administratifs…) dont une puissance se dote pour se défendre ou attaquer, pour préserver ou pour conquérir. Par conséquent, pour analyser les formes successives que revêt la puissance publique, on peut prendre appui sur son organisation guerrière ou militaire, et montrer comment celle-ci est fonction de celle-là. Ce sont, pour la France, l’ordonnance du 2 novembre 1439 et l’instauration de l’armée permanente : une loi pour le Royaume, une armée pour la faire respecter, un impôt royal pour l’entretenir. Ce sont l’armée et le poids de l’Etat sous l’Ancien régime, la Révolution et l’Empire, à partir d’une analyse comparée : part dans les dépenses publiques, ponction démographique, conséquences économiques et géographiques…et l’exemple de la Marine sous Louis XIV et sous Louis XVI [3].

L’occasion est bonne d’évoquer des notions importantes sur l’émergence de la puissance publique et sur son fonctionnement dans l’histoire. La participation du peuple à la guerre, puis à la défense, sous toutes ses formes, peut faire l’objet d’un développement dans le long terme de l’histoire. L’évolution des armes et des armements, des doctrines d’emploi et des stratégies peut également, le cas échéant, avoir sa place dans cet éclairage.

Entrer dans l’étude de la guerre par l’économie : c’est la mobilisation des Etats pendant la Grande guerre, à plusieurs échelles en France et en Allemagne dès 1915, en insistant sur les différences entre les espaces et les temps de la guerre et la "totalitarisation" des économies, bien différentes entre les Première et Seconde guerres mondiales [4].

Il est ainsi frappant de constater que l’URSS s’engage de facto dans une mobilisation économique et industrielle depuis au moins la fin des années trente, que la Grande-Bretagne y entre en 1940 et que l’Allemagne ne met en place cette "guerre totale" pour le IIIème Reich qu’à partir de 1943. Les Etats-Unis, "arsenal des démocraties" commencent à réarmer dès 1940, avec le "Two Oceans Navy Act", mobilisent leurs incomparables capacités industrielles en 1942, ce qui ne les empêche pas de connaître une phase de récession économique dans l’immédiat après-Seconde guerre mondiale qu’ils compensent au travers du Plan Marshall.

La relation entre la guerre et les régimes politiques permet en effet de différencier l’organisation militaire des démocraties et des Etats totalitaires, ainsi que les relations entre la France, la République et son Armée. On prendra l’exemple de la guerre de 1870-1871, avec la succession de trois guerres : la guerre impériale, la guerre de la défense nationale, la guerre civile et de trois armées dont le recrutement, l’organisation, les opérations sont directement fonction d’un contexte politique et militaire à la fois. C’est aussi le cas sous la République, pendant la colonisation et la décolonisation, au moment de l’Affaire Dreyfus, pendant les deux conflits mondiaux et jusqu’aux années soixante du XXème siècle, avec les conséquences de celle-ci sur la modernisation ou la reconstruction de l’Armée [5]. Gouverner la France depuis 1945, c’est aussi faire porter l’étude sur l’organisation de la défense et de la sécurité nationale en France depuis 1946 (ordonnances de 1946 et de 1959, livres blancs de 1972, 1994, 2008 et 2013, Revue stratégique de 2017) [6].

La guerre, la Nation, l’Etat et le peuple : de l’ost féodal à l’armée permanente, des mercenaires à l’armée nationale, des milices communales à la Nation en armes, de la conscription universelle à l’armée de métier : formes d’engagement, de loyauté envers l’Etat et de citoyenneté [7].

1.2 La guerre s’inscrit dans l’histoire des relations entre Etats

Il convient d’insister, en second lieu, sur le rôle essentiel du fait militaire dans les relations internationales. C’est l’articulation entre les rapports de puissance entre Etats, les systèmes d’alliances, les forces en présence que l’on peut lire, en insistant sur des moments décisifs.

Le "premier XXème siècle" voit un changement de la nature militaire de la guerre. La guerre commande presque tout, dès le tournant de 1914-1915, chez les Alliés comme chez les Centraux : la massification militaire et la mobilisation matérielle concernent la quasi-totalité des activités humaines des nations combattantes [8]; l’entre-deux-guerres n’est qu’une très courte parenthèse : il dure de 1925 (Locarno) à 1931 (la guerre en Chine). Le second conflit mondial est un affrontement dont les termes sont définitifs : guerre d’anéantissement à l’Est (invasion de l’URSS, 22 juin 1941), capitulation sans conditions à l’Ouest (conférence d’Anfa, janvier 1943). Les armées deviennent des instruments dont la nature politique est affichée : les armées de la liberté pour les Alliés, la participation de la Wehrmacht aux crimes nazis, l’Armée rouge comme outil d’expansion politique et idéologique.

Avec le "second XXème siècle", le nucléaire change la donne. Terrible invention que celle d’une arme totale, d’un outil de destruction finale, d’un instrument de mort complet, définitif, annihilant. Si le XXème siècle est celui de l’expérience du mal absolu, il est aussi celui qui voit naître l’arme qui devait mettre fin à toutes les armes et pouvait mettre fin à tous les hommes. "Paix impossible, guerre improbable", selon la formule de Raymond Aron. C’est la problématique essentielle de la « Guerre froide », de 1947 à 1991.

La contrainte est politique et militaire, parce que des règles simples sont édictées pour très peu d’Etats qui forment un "club" singulier et fermé. Les relations entre Etats, pendant la Guerre froide, en portent la marque. Les crises majeures de la période (Berlin, Cuba) se déroulent sous menace nucléaire et les guerres de la Guerre froide sont toutes périphériques, par rapport à l’enjeu majeur qu’est l’Europe (Corée, Vietnam, Afrique) et parfois menées par procuration par des acteurs instrumentalisés et appuyés plus ou moins directement par l’un des deux Grands (Afghanistan, Vietnam).  L’Europe est le théâtre d’exercices militaires massifs et de tensions importantes qui, dans la période particulière des années 1975-1985, refroidissent encore les relations entre URSS et Etats-Unis : l’exercice de l’OTAN Able Archer en 1983 met les Soviétiques en alerte, dans un contexte de déploiement, de part et d’autre des Euromissiles (Pershing II et SS-20).

Depuis les années quatre-vingt dix, ce n’est plus la menace de deux Grands qui conçoivent, construisent, composent des bombes destinées à leur destruction réciproque, dans un dialogue somme toute d’égal à égal qui leur fournit un cadre commode pour un arrangement rationnel, avec des outils diplomatiques qui visent à limiter leur utilisation, même si leurs mécanismes appartiennent plutôt à l’histoire qu’au présent (accords SALT, traités START et FNI [9]). Se lèvent cependant des Etats encore à l’âge de pierre à bien des égards, déraisonnables et déraisonnés, ni ici, ni là : Etats "du seuil", dont l’usage du nucléaire ou la menace de celui-ci s’apparente tantôt à un prétexte, tantôt à un fantasme, tantôt à une dangereuse réalité [10].

Le cadre des relations entre Etats a lui-même bien mal vieilli : en témoignent le desserrement des systèmes d’alliances, l’état de la relation transatlantique, l’apparition de nouvelles puissances militaires. L’évolution de l’Alliance atlantique et de son bras armé, l’OTAN, avec de nouveaux membres, de nouvelles missions, de nouveaux moyens prend de court une Europe de la défense en construction, alors même que le centre de gravité des zones de tension militaire et maritime se déplace vers l’Asie, comme les préoccupations stratégiques des Etats-Unis depuis la présidence Obama.

Les mers et les océans se trouvent aujourd’hui enfin et plus que jamais dans l’histoire au cœur d’une compétition, d’une concurrence, d’un combat, sur et sous les mers. Les relations, les équilibres et le rang des puissances en sont l’enjeu, le reflet et le révélateur, comme les marines de guerre sont l’un des éléments de la "jauge" de la puissance d’un Etat.

1.3 La guerre peut se lire comme l’histoire renouvelée des formes du conflit [11]

La bataille demeure un véritable objet d’histoire. Cependant, longtemps caractérisée comme la tragédie classique par une unité de temps, d’action et de lieu, elle s’est dilatée au cours de l’histoire, dans le temps et dans l’espace, lorsqu’elle dure non plus un jour ou deux, mais des mois et même des années (Verdun, Stalingrad, le siège de Leningrad). La décision n’en résulte même quelquefois plus (le Jutland).  Sans revenir à l’"histoire bataille", par ailleurs trop souvent et injustement caricaturée, on pourra dès lors montrer que la guerre est une constante des relations entre les peuples et les Etats. Enseigner la guerre, c’est enseigner les conflits et les formes successives qu’ils prennent dans l’histoire. Mais l’évolution des formes du conflit fait que la recherche et l’enseignement en histoire se portent aussi, désormais, sur une approche nouvelle de la guerre, qui doit compléter l’approche du breveté d’état-major par celle de l’officier de troupe.

L’évolution des formes du conflit, à l’époque contemporaine, fait que les combattants ne peuvent plus être séparés des sociétés, dans une fidélité à ces historiens des Annales auxquels nous devons cette approche « globale » de l’histoire. La manière dont ils expriment les souffrances et la mort, dont ils les infligent, dans l’inconscience, l’exaltation ou la cruauté nous exprime, en un langage singulier, ce qu’ils ont au plus profond d’eux-mêmes. C’est la "violence de guerre", topos désormais incontournable de nos enseignements, applicable non seulement à la Grande Guerre (c’est son étude qui est à l’origine de cette avancée historiographique), mais à l’ensemble des espaces et des périodes historiques, jusqu’à nos jours.

L’étude de la "violence de guerre" permet de prendre en compte les masses des combattants, fait voir ce qui les tient ensemble, les soulève d’un même élan ou les sépare, les unit dans l’honneur ou les disperse dans la peur ou la fuite. Conséquence de l’évolution des formes du conflit, de sa massification, de son extension à toutes les activités humaines, la violence de guerre nous renvoie vers les sociétés, avec leurs possibilités et leurs limites, leurs hiérarchies et les formes du vouloir-vivre – et mourir ! – ensemble.

Si la longue guerre de positions du premier conflit mondial n’est plus une bataille, c’est bien plutôt l’interminable siège des empires centraux, entre la Marne (septembre 1914) et la Marne (juillet 1918). A bien des égards, pour les Alliés, la Grande Guerre est gagnée sur les mers et n’est pas perdue sur terre. S’impose ainsi le retour d’une histoire qui fait toute sa part aux opérations, cadre indispensable à tout enseignement de la Grande Guerre et qui doit aussi restaurer son caractère mondial, c’est-à-dire maritime et naval [12]. Ainsi le note, dix ans après la guerre, le commandant en chef de l’Armée française : "Bien que le principal effort de la guerre ait incombé aux armées de terre, ce serait néanmoins une erreur que de méconnaître l'importance de la guerre navale qui nous a assuré la « maîtrise de la mer", condition nécessaire de la Victoire" [13].

Mais la question est là : comment les combattants ont-ils tenu ? De ce point de vue, un des éléments les plus intéressants de la commémoration du Centenaire de la Grande Guerre réside dans la confrontation entre les « écoles » de la contrainte et du consentement, avec une résolution possible de positions en apparence irréconciliables autour de l’autorité comme relation et son évolution entre 1914 et 1918, à la mesure du changement de nature du conflit et de ses formes militaires [14].

Le Second conflit mondial voit se superposer des formes extrêmes de conflit. Il peut dès lors y avoir convergence des modes d’explication des phénomènes historiques : la "guerre à l’Est", à la suite de l’invasion de l’URSS, le 22 juin 1941, peut être analysée successivement et conjointement comme guerre d’anéantissement, violence de guerre, brutalisation et extermination des juifs d’Europe, avec un changement de nature dans ce dernier cas, en distinguant donc un phénomène qui, s'il fait l'objet d'une analyse historique rigoureuse, demeure bien sans précédent, unique et singulier [15].

Attention cependant à ne pas confondre les régimes d’historicité : le terme de « brutalisation » a pour origine une étude du sociologue Georges Mosse qui analyse les conséquences de la Grande Guerre sur les comportements politiques dans l’Allemagne de Weimar [16] ; la "violence de guerre", ce sont les conflits proprement dits (y compris de décolonisation) ; l’extermination des juifs et des tziganes décrit un processus génocidaire unique. Quant à la "guerre d’anéantissement", elle ne saurait concerner le Second conflit mondial que dans sa partie européenne, continentale et orientale, à partir du 22 juin 1941, sans rendre compte des autres fronts. La Seconde guerre mondiale est mondiale, c’est-à-dire qu’elle connaît d’autres fronts que le front de l’Est : la bataille de Méditerranée, la bataille de l’Atlantique, la guerre du Pacifique, les débarquements de 1942 à 1945 y jouent un rôle majeur que l’étude de l’interaction de ces fronts permet de restituer.

Le moment historique d’aujourd’hui est bien différent, celui des milliers de victimes civiles du terrorisme et des soldats morts pour la France, en Afghanistan et sur les théâtres des opérations extérieures. Un moment où s’estompe la ligne de partage entre la paix et la guerre, où émergent des "zones grises" entre la défense et la sécurité nationale, où des conflits mêlent armes modernes et combattants dans ces guerres qu’on qualifie d’"asymétriques". C’est désormais sur ces conflits de notre temps qu’il faut faire porter les éclairages du travail de l’historien, dans le contexte d’une nouvelle "maritimisation du monde".

2. Les conflits de notre temps

La guerre du Golfe est le premier et le dernier conflit de l’immédiat après-Guerre froide, avec la fin de ce que Georges-Henri Soutou a appelé une "guerre de cinquante ans" [17], seul conflit du genre entre un Etat et une coalition d’Etats, légitimé par l’ONU, jusqu’à la guerre de Libye (mars-octobre 2011) avec laquelle on peut, à vingt ans de distance, faire d’intéressantes comparaisons.

L’histoire la plus contemporaine voit l’émergence de zones "grises", d’acteurs non-étatiques, de conflits irréguliers et des engagements sur des théâtres d’opérations extérieurs dans des conflits de haute et de basse  intensité, ainsi pour la France au XXIème siècle, Afghanistan, Libye, Côte d’Ivoire, Mali depuis janvier 2013, Proche et Moyen Orient depuis septembre 2014 contre l’"Etat islamique" et les suites de ces conflits d’un genre nouveau, sur le sol national ou loin de nos frontières. Les conflits contemporains des vingt dernières années sont dès lors marqués par trois questionnements parmi d’autres, que l’on évoquera successivement : les guerres irrégulières ou "asymétriques", les guerres fondées sur le droit et le respect de la personne humaine, le nouveau visage de la guerre [18].

2.1 Les guerres irrégulières ou asymétriques, du faible au fort, sont la marque des conflits les plus contemporains

Le nucléaire dissuadant de recourir à la guerre, les années cinquante du XXème siècle ont vu l’apparition de mouvements de libération organisés et armés, en Afrique, en Asie, en Amérique latine, pour lesquels l’insurrection et la guérilla l’ont emporté sur les guerres classiques entre armées comparables. Ils ont entraîné la fin d’une forme de supériorité militaire du colonisateur sur le colonisé, surtout lorsque celui-ci avait été lui-même battu, par les Allemands ou par les Japonais au cours de la Seconde guerre mondiale.

Les conflits qui ensanglantent le Proche et le Moyen Orient peuvent se lire, dans leur évolution historique, à la lumière de cette analyse, de la naissance de l’Etat d’Israël en 1948, à la crise de Suez (1956), la guerre des six jours (1967), l’offensive du Kippour (1973) jusqu’aux champs de batailles libanais. C’est aussi le contexte des deux conflits de décolonisation de la France des années cinquante, en Indochine de 1945 à 1954 et en Algérie de 1954 à 1962, avec pour l’Indochine une guerre de trente ans, de 1945 à 1975. La victoire du faible sur le fort est donc possible, comme l’illustre la défaite des Soviétiques en Afghanistan (1979-1989).

La véritable coupure passe cependant entre ces trente ans de conflits, des années cinquante aux années quatre-vingt et les guerres en Afghanistan et en Irak, depuis 2001 et 2003. Le nombre de morts du fait des guerres, en Indochine, en Algérie, au Vietnam, l’engagement dans certains d’entre eux du contingent, les exactions de part et d’autre, les traumatismes qu’ils ont engendrés ne permettent pas de les comparer avec les conflits de l’immédiat après-guerre froide. La guerre du Golfe, ce furent six semaines d’opérations aériennes et quelques centaines de morts du côté de la coalition rassemblée autour des Etats-Unis. En face, on compta de 1000 à 2000 morts irakiens pour un soldat américain mort au combat. Mais en Syrie depuis 2011, guerre civile, guerre idéologique, guerre religieuse, aux dimensions régionales, interalliées, internationales, le nombre des morts se compte déjà par centaines de milliers et celui des déplacés par millions.

Les mutations profondes des sociétés occidentales des années soixante-dix à nos jours, une forme de refus de la mort et des pertes militaires font que des opérations de guerre prolongées et coûteuses en hommes, contre des adversaires irréguliers ou non, ne sont plus acceptables pour l’opinion publique. Voici venu le temps des opérations courtes et violentes, à base de drones et de forces armées composées de soldats de métier. Le problème est que ces outils traitent des actions brutales et immédiates, sans doute efficaces, mais font perdre de vue l’effet final recherché et le temps long. On peut gagner des batailles. Comment gagner la guerre ?

L’apparition ou plutôt la réapparition du terrorisme, avec le tournant du 11 septembre 2001, a joué un rôle essentiel dans cette évolution. Comment faire aujourd’hui pour distinguer la frontière entre le militaire, qui porte une arme, le soldat qui porte un uniforme, le combattant, le résistant, le terroriste ? Vieux dilemme qui renvoie à notre propre histoire … et auquel on doit répondre par une analyse sans concession des fins du combat. Le terrorisme est une forme de guerre irrégulière dont les conséquences politiques et l’impact psychologique sont très supérieurs à ses effets physiques. Il mobilise d’autres moyens.

Il est la trace et la marque d’un affaiblissement de la notion et des réalités de la frontière qui avait structuré les relations internationales aux époques moderne et contemporaine. La menace, intérieure et extérieure, est confondue. La sécurité, intérieure et extérieure, l’est de même. De "la défense nationale" du Livre blanc de 1972, on est passé en France à "la défense" du Livre blanc de 1994 et à "la défense et la sécurité nationale", du Livre blanc de 2008 et jusqu’aux travaux plus récents. L’évolution des termes de référence est porteuse de sens et conduit à faire, de la réforme de la défense, un chantier permanent [19].

Les guérillas des conflits coloniaux avaient échoué devant le colonisateur, jusqu’en 1945. Elles avaient gagné dans les guerres de décolonisation. Les guerres irrégulières de notre temps ont d’autres objectifs. Elles prennent aujourd’hui un autre visage. Elles obligent les puissances militaires qui les combattent à disposer d’une panoplie disponible, complète et coûteuse de moyens, dans des conflits qui vont sans transition de la "basse" à la "haute" intensité, avec une immédiateté et une ductilité de la décision politique et militaire, dans des contextes d’intervention dont la légitimité doit se prouver et s’éprouver en même temps [20].

2.2 La question de la légitimité de la guerre est au cœur des conflits d’aujourd’hui

Si les opérations à caractère "humanitaire" ne sont pas récentes dans l’histoire (Napoléon III en Syrie en 1860, le Biafra dans les années soixante du XXème siècle, les forces d’interposition, de maintien ou de restauration de la paix sous mandat des Nations-Unies des années cinquante aux années quatre-vingt dix), elles ont connu un moment singulier dans l’immédiat après-Guerre froide, quand l’âge des conflits semblait en voie de résolution par des approches iréniques, le triomphe du libéralisme, l’ONU libérée du syndrome de la SDN. La fin de l’histoire, en somme.

Le développement des pratiques à caractère humanitaire, le rôle de l’opinion publique et des médias, un discours à vocation universaliste sur les droits de l’homme : la mondialisation raccourcit les distances entre les victimes d’une part, les acteurs de la violence et les promoteurs de l’assistance d’autre part, avec le droit de la guerre, dans la guerre et à la guerre comme références. L’Irak en 1991, la Somalie en 1992, le Rwanda en 1994, la Bosnie en 1995 : une série d’engagements humanitaires, militaires, militaro-humanitaires dans une forme de confusion des interventions, des responsabilités, des chaînes de commandement qui permettent aussi de comprendre les massacres de Srebrenica en juillet 1995. La guerre du Kosovo en 1999 signe un double échec, celui de l’humanitaire seul et celui de l’Organisation des Nations-Unies seule. L’OTAN prendra le relais, avec une efficacité incontestable et une légitimité à portée limitée.

Le 11 septembre fait passer l’humanitaire et le droit des gens au second plan, au profit de la lutte contre le terrorisme et la sécurité nationale, sous couvert des résolutions de l’ONU, dans des coalitions de circonstances ou non. Suivent dix ans d’opérations en Afghanistan sous double timbre, des Etats-Unis et de l’OTAN. La guerre en Irak ouvre cependant une "crise des normes" : les valeurs qui sont portées par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés, sans le soutien du Conseil de sécurité de l’ONU, sont-elles communes à la "communauté internationale", voire à la seule société occidentale des Nations ?

Le cas libyen semble plus clair, du point de vue occidental du moins. Une menace sur les civils à Benghazi. La nature précipitée et peu prévisible des exactions de Kadhafi et de ses séides. Un rassemblement du Conseil de sécurité, du Conseil de coopération du Golfe, de la Ligue arabe et de quelques autres. Une armée inefficace et suréquipée, une opposition forte et concentrée, un risque d’embrasement régional en apparence nul. Tout le contraire de la Syrie. Du 19 mars au 23 octobre 2011 : les frappes aériennes françaises en premier. Une belle et solide coopération franco-britannique, dans les domaines maritime et aérien. Le soutien des Etats-Unis dans un cadre OTAN en matière de planification, de renseignement, de ravitaillement en vol. "Leadership from behind" et "New modesty" à l’œuvre : une guerre par procuration, à coup de logistique, de missiles et de drones, comme il semble que les Américains s’y livrent depuis janvier 2013, au Mali et en appui distant à une opération pour l’essentiel militaire, française, malienne et tchadienne. Pour quels résultats ? La décomposition de l’Etat en Lybie, des arsenaux militaires en libre circulation, la bande sahélienne livrée aux terroristes de toutes obédiences.

C’est dans ce contexte que la France s’est engagée dans la coalition internationale pour contrer la progression de l’"Etat islamique" en Syrie et en Irak et envoie ses soldats en Afrique, ce qui témoigne à la fois des changements dans l’ordre international, de l’interaction de la sécurité intérieure et de la sécurité extérieure, et porte la marque de ces conflits de notre temps [21].

2.3 Des changements décisifs ont eu lieu depuis la fin du XXème siècle qui dessinent, de la guerre, un visage nouveau [22]

C’est, en premier lieu, une forme de déclin du pouvoir des Etats au profit d’institutions supra-étatiques et de réseaux infra-étatiques dans l’ordre du réel, et d’une « communauté internationale » improbable. Interaction des Etats, interdépendance de leurs intérêts, interpénétration des sociétés, à partir de cultures et de situations historiques différentes, sont autant de facteurs de conflits et de coopération à parts égales et de facteurs de déstructuration permanente de leurs relations, vers des restructurations successives, partielles, provisoires et possibles. Ni ensauvagement du monde, ni déclin de la violence dans l’histoire, mais un entre-deux incertain et dangereux. Après le temps de la réponse, des années 1960 aux années 1990, est venu le temps de la question.

C’est ce cadre historique qui permet de comprendre que les vieilles nations guerrières d’autrefois accordent, une fois devenues des sociétés développés de l’âge post-industriel, moins d’importance à la question militaire, à la mesure de cette transformation essentielle qui les voit passer de la défense des frontières du temps des conflits classiques, à la défense à l’abri de l’arme atomique qui n’exige ni engagement collectif, ni sacrifice individuel, puis à la défense sans frontières des guerres d’aujourd’hui.

Des soldats de métiers vers des théâtres d’opérations lointains, et des attentats terroristes, sur le sol des nations engagées à l’extérieur de leurs frontières pour assurer et affirmer la défense des valeurs qui les lient. Les forces spéciales remplacent les gros bataillons ; les frappes ciblées, les tapis de bombes ; la précision, le nombre. La guerre à distance. Avec une première conséquence, commune à la plupart de ces vieux pays reclus d’histoire : le desserrement du "lien Armées – Nation" [23]. Les conflits de notre temps ne sont plus des guerres totales qui engagent la survie de la Nation. Guerres civiles ou d’indépendance, interventions extérieures qui combinent tous les modes opératoires, dans le cadre d’une alliance ou d’une coalition de circonstance. Fin des grandes guerres rationnelles, politiques, étatiques. Lutte contre les terroristes, les pirates, les trafiquants. Conflits de "basse intensité" contre des groupes subversifs transnationaux qui peuvent conduire à des opérations de guerre. Un autre brouillard, ou un autre horizon ?

Dans le même temps, le contexte international, militaire et guerrier fait passer de la menace aux frontières à la menace sans frontières, et par conséquent de la défense des frontières à la défense sans frontières. Avec le terrorisme comme arrière-plan permanent, non pas à distance mais sur le territoire national, et le renseignement comme première frontière de la défense et de la sécurité nationale [24].

Tout cela s’effectue dans un contexte où sur mer, au-dessus des mers, sous les mers et au fond des mers se jouent d’autres combats, plus silencieux souvent.

Ce qui se joue aujourd’hui, c’est l’articulation de la protection du territoire et de la projection de puissance, la transition inachevée de la menace aux frontières et de la défense aux frontières, à la menace sans frontières et la défense sans frontières, des enjeux liés aux limites terrestres et aux systèmes d’alliances à la dimension maritime de l’exercice de la puissance, dans les territoires de la mondialisation et du champ des possibles [25]. Avec une conséquence coûteuse et compliquée : la nécessité de disposer, aux ordres du pouvoir politique, d’un outil militaro-naval le plus complet possible, disponible et adaptable en fonction des résultats escomptés, sur un théâtre d’opérations aux dimensions d’un espace maritime, dont la maîtrise est devenue un des éléments de la mondialisation. La hiérarchie des puissances s’en trouve modifiée en profondeur. Puissance et ductilité se conjuguent [26].

 

 

 

Tristan Lecoq - Inspecteur général de l’Education nationale
Professeur des Universités associé (histoire contemporaine) à l’Université de Paris Sorbonne

 

 
[1] Yves Lacoste La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre Paris, Maspéro 1976
[2] "L’avenir de la guerre et ses mutations" Revue Défense nationale numéro 828, mars 2020
[3] Olivier Chaline La mer et la France Paris, Flammarion 2016
[4] Dominique Barjot (sld) Deux guerres totales 1914-1918 1939-1945 Paris, Economica 2012
[5] Olivier Forcade, Eric Duhamel et Philippe Vial (sld) Militaires en République (1870-1962). Les officiers, le pouvoir politique et la vie publique en France Paris, Publications de la Sorbonne, 1999 et Tristan Lecoq "Refaire l’Armée française (1943-1945). L’outil militaire, l’instrument politique, le contrôle opérationnel" in Guerres mondiales et conflits contemporains numéro 257, janvier-mars 2015 Paris, Presses universitaires de France, avril 2015
[6] Tristan Lecoq "Assurer la sécurité de la Nation. La question de l’organisation de la défense nationale" in Annuaire français de relations internationales 2012 volume XIII Paris, La documentation française/Université Panthéon-Assas Centre Thucydide décembre 2012
[7] Annie Crépin Histoire de la conscription Paris, Gallimard 2009
[8]  John Horne (sld) Vers la guerre totale. Le tournant de 1914-1915 Paris, Tallandier 2010
[9] Ces accords visent à limiter puis à réduire les armements stratégiques et nucléaires, les accords SALT (Strategic Arms Limitation Talks) furent signés en 1972 et 1979 par les Etats-Unis et l’URSS, inaugurant une période de "détente". Les accords START (Strategic Arms Reduction Treaty), signés entre 1991 et 1997 par les mêmes puissances au sortir et pour sortir de la Guerre froide, ont été prolongés jusqu’en 2009.  Un traité New START a été signé en 2010, mais le contexte international le rend difficilement crédible et applicable. Le traité dit FNI pour "Forces nucléaires intermédiaires" ou INF pour Intermediate Nuclear Forces a été signé par les mêmes en 1987, dénoncé par les Russes depuis 2007. Les Etats-Unis s’en sont retirés en 2018.
[10]  Marie-Hélène Labbé Le nucléaire à la dérive Paris, Editions Frison-Roche 2011
[11] Les réflexions qui suivent s’inspirent d’un article d’Olivier Chaline "La bataille comme objet d’histoire" in Francia. Forschungen zur Westeuropaïschen Geschichte. Band 32/2 Frühe Neuzeit Revolution-Empire 1500-1815  Jan Thorbecke Verlag, Ostfidern, 2005 p. 1-14
[12] Tristan Lecoq "La Grande Guerre sur mer. La Marine et les marins en guerre" in Revue d’histoire maritime, numéro 22/23 Paris, Presses universitaires de Paris Sorbonne (PUPS), juin 2017
[13] Philipe Pétain La guerre mondiale 1914-1918 Toulouse, Privat 2014 "La guerre maritime" p. 253
[14] Emmanuel Saint-Fuscien A vos ordres ? La relation d’autorité dans l’armée française de la Grande Guerre Paris, Editions de l’EHESS 2011 et Tristan Lecoq "La Grande Guerre. De l’histoire à l’histoire enseignée" in Revue d’études normandes "La Normandie dans la Grande Guerre" numéro 2/2014 Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, janvier 2015
[15] Jean Lopez, Lasha Otkhmezuri Barbarossa 1941, La Guerre absolue, Paris, Passés Composés, 2019
[16] Georges Mosse De la grande guerre au totalitarisme : la brutalisation des sociétés européennes Paris, Hachette 1999
[17] Georges-Henri Soutou La guerre de cinquante ans (1943-1989) Paris, Fayard 2001
[18] Les développements qui suivent s’appuient sur une lecture de « La guerre des origines à nos jours » Les grands dossiers des Sciences humaines, Hors-série numéro 1 Paris, novembre-décembre 2012
[19] Tristan Lecoq "La France et sa défense depuis la fin de la Guerre froide. Eléments de réflexion sur la réforme comme chantier permanent" in Outre-Terre numéro 33-34  "France, la Nation alignée" Paris, décembre 2012 et Enseigner la défense Paris, Ministère des Armées/DPMA, novembre 2018
[20] Tristan Lecoq "Gouverner par gros temps. L’organisation de la défense nationale depuis l’après-guerre froide" in Penser le système international (XIXème – XXIème siècle) Paris, Presses universitaires de Paris Sorbonne, 2013 
[21] Tristan Lecoq "France : de la défense des frontières à la défense sans frontières" in Questions internationales numéro 79-80, « Le réveil des frontières » Paris, La documentation française mai-août 2016
[22] Pierre Hassner La violence et la paix Paris, Editions Esprit 1995, du même auteur La terreur et l’Empire Paris, Seuil 2003 et "L’avenir de la guerre : entre la bombe nucléaire et le drone" in "La guerre des origines à nos jours" Les grands dossiers des Sciences humaines, Hors-série numéro 1 Paris, novembre-décembre 2012 p. 122-125
[23] Catherine Durandin Le déclin de l’armée française Paris, François Bourin Editeur 2013
[24] Tristan Lecoq "Les formes et la pratique du renseignement en France depuis les années 1990. Structures, acteurs, enjeux" in Annuaire français de relations internationales 2016 volume XVII Paris, La documentation française/Université Panthéon-Assas Centre Thucydide, juillet 2016
[25] Tristan Lecoq "France : de la défense des frontières à la défense sans frontières" in Questions internationales numéro 79-80, « Le réveil des frontières » Paris, La documentation française mai-août 2016
[26] Tristan Lecoq (dir.) Enseigner la mer Paris, Canopé 2016 (avec Florence Smits) et "Puissance maritime et puissance navale : la marque du passé, les évolutions au présent, les territoires de la mondialisation" in P. Deboudt, C. Meur-Ferec, V. Morel (dir.) Géographie des mers et des océans Paris, Armand Colin Sedes 2017

 

Enseigner la guerre (vidéo)

Enseigner la guerre : débat organisé par l'Inspection générale de l'Éducation nationale à l'occasion du "16e Rendez-vous de l'Histoire de Blois : La Guerre" (Visionner la vidéo)

Enseigner la défense

Enseigner la défense rassemble des ressources qui se rapportent à l’enseignement des questions de défense présentes dans les programmes des collèges, lycées et lycées professionnels pour les trois disciplines suivantes : histoire, géographie, enseignement moral et civique.


Les objectifs de cet outil à la fois académique et pédagogique sont, notamment, de proposer aux professeurs un cadre de réflexion et des ressources audiovisuelles.

 

Enseigner la défense

 

 

Télécharger le livret et les fiches d'accompagnement pédagogique des supports audiovisuels

 

Télécharger les fiches d'accompagnement pédagogique des supports audiovisuels

 

Télécharger les vidéos :

 

N° 1 Les 50 ans des forces aériennes stratégiques (2014) 15’15

 

N° 2 Des hommes sous la mer (déc. 2017) 14’40

 

N° 3 Attentats à Paris : les soldats de l’urgence en première ligne (déc. 2015) 12’

 

N°4 Les combattants du numérique (février 2018) 12’25

 

N° 5 Quand la défense "booste" l’innovation (juin 2016) 12’18

 

N° 6 Extrait du JDEF n°88 de février 2014 Les militaires aux quatre coins du monde :
Opération Harpie
 (4’28 à 8’12)

 

N° 7 Extrait du JDEF n°88 de février 2014 Les militaires aux quatre coins du monde :
Réunion : lutte contre la piraterie
 (9’20 à 11’30)

 

N° 8 Sauvetage en mer, unis pour sauver (mai 2017) 15’

 

N° 9 Drones, la révolution en marche (janvier 2015) 11’14

 

N° 10 Furtivité, le camouflage haute technologie (juin 2015) 13’15

 

N° 11 Ouragan Irma, l’armée au chevet des Antilles (octobre 2017) 13’46

 

N° 12 La transformation de l’OTAN, dans les pas du général (septembre 2015) 11’35

 

N° 13 Des soldats français dans la Baltique (janvier 2018) 13’09

 

N° 14 Opération "Sentinelle", les militaires sur le pied de guerre (février 2015) 12’12

 

N° 15 Opération Chammal, quand les forces luttent contre Daech (février 2016) 22’

 

N° 16 Opération Barkhane, au plus près de l’armée malienne (avril 2017) 12’51

 

N° 17 Forces françaises en Côte d’Ivoire, la nouvelle donne (août 2017) 12’13

 

- N° 18 Ebola, le service de santé face à l’épidémie (avril 2016) Partie 1 (12’) et partie 2 (14’)

La France, l'Alliance atlantique et l'Europe de la défense depuis la fin de la guerre froide

Formations

Formations

Le ministère des armées apporte une aide à la formation de la communauté éducative en vue de lui donner les moyens de dispenser l'enseignement de défense à l'école.

Les Armées sont un partenaire éducatif de l'école que chaque professeur stagiaire doit être en mesure d'identifier dès sa formation initiale à l'École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE).

L'aide apportée s'est traduite ces dernières années par le montage de projets spécifiques à l'initiative soit des administrations centrales des deux ministères (universités d'automne, colloques), soit des trinômes académiques qui réunissent depuis 1987 les représentants locaux des Armées, de l'Éducation nationale et des associations régionales d'anciens auditeurs de l'IHEDN.

Le protocole Défense-Éducation nationale-Agriculture prévoit de concentrer l'effort de formation sur la formation initiale en ESPE des enseignants d'histoire-géographie et la formation des cadres de l'Éducation nationale en liaison avec l'école supérieure de l'Éducation nationale (ESEN).

La commission pour la promotion de l'enseignement de défense - CPEDef

Voir le clip de présentation des trinômes académiques

Plaquette de présentation des Trinômes académiques

Feuille de route des trinômes académiques - année scolaire 2020/2021

Consulter le bilan du soutien de la DMCA à l’enseignement de défense

Typologie des actions des trinômes académiques

 

La convention cadre du 22 novembre 2017 a pour objet de définir les conditions du soutien apporté par le ministère de la défense à l'Union des associations de l'IHEDN pour la défense et la sécurité (UNION-IHEDN) en vue du financement de projets présentés par des associations d'auditeurs de l'IHEDN dans le cadre de l'activité des trinômes académiques (cf. article 1).

Elle a créé à cet effet la commission pour la promotion de l'esprit de défense (CPE-défense) qui est chargée de définir les orientations générales en la matière et d'examiner les projets en vue de l'attribution d'une éventuelle subvention.

La commission pour la promotion de l'enseignement de défense (CPE Défense), est composée de représentants du ministère des armées, du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse, du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et de l'UNION-IHEDN.

Elle définit des orientations, précise le cadre d'action, fixe les critères d'attribution des subventions, examine la qualité des projets des trinômes et le bilan des actions conduites.

Elle permet également de formuler des recommandations aux trinômes académiques en vue de définir un programme d'actions cohérent sur l'ensemble du territoire en matière de promotion de l'esprit de défense.

La CPE Défense invite les trinômes académiques à inscrire prioritairement leurs projets d'activité dans les trois axes d'intervention suivants :

  • la formation initiale notamment dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) : la plupart des élèves professeurs n'ont pas connu la conscription et n'ont de ce fait qu'une faible "culture défense",
  • la formation continue dès lors qu'elle contribue au développement du lien entre les communautés enseignante et militaire et sur des thématiques proches de la "défense" et de l'action des forces armées,
  • la production de ressources pédagogiques, réutilisables dans le temps, destinées à aider les enseignants dans leur mission.

Pour la mise en œuvre de ces activités, il est proposé de privilégier :

  • les actions territoriales plutôt que locales,
  • les actions partenariales plutôt qu'unilatérales,
  • les actions structurelles plutôt qu'événementielles.

 

Télécharger le formulaire demande de subvention CPE DEF

Vade-mecum de la CPE DEF

Les formations de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) 

Politique de défense

Organisme de formation, l'Institut a pour mission de "développer l'esprit de Défense" et de "sensibiliser aux questions internationales".

Cette mission s'inscrit dans le cadre de la stratégie de sécurité nationale que la France a adopté avec le dernier Livre blanc de 2013 et dont l'objectif est d'apporter des réponses à l'ensemble des risques et menaces susceptibles de porter atteinte à la vie de la Nation. L'adhésion du pays est la condition de l'efficacité de cette stratégie novatrice.

Aussi l'Institut se penche-t-il sur les questions de défense, de politique étrangère et de relations internationales, mais aussi sur toutes les questions relevant de la politique d'armement et d'économie de défense ainsi que d'intelligence économique. Ces sujets touchent tous les citoyens, acteurs du secteur public comme du secteur privé, appartenant au milieu militaire comme au milieu civil. L'Institut, à travers ses différentes actions de formation, est donc au cœur de la construction de la résilience et fonde son projet pédagogique sur une approche globale de ces problématiques et un recrutement mixte et diversifié, générateurs d'un débat fécond et ouvert. Dans ce cadre, le but que se fixent les sessions en région est de permettre aux auditeurs d'approfondir leurs connaissances par l'étude en commun des grands problèmes qui se posent en ce domaine.

Sessions nationales

Elles sont organisées à Paris autour d'un thème général. Elle sont ouvertes à des militaires (officiers des armées, de la gendarmerie nationale, de la délégation générale pour l'armement et des services, auditeurs du Centre des hautes études militaires), des hauts fonctionnaires et des personnalités civiles exerçant des responsabilités importantes dans les différents secteurs d'activité économique, sociale, scientifique, juridique, culturelle ainsi que dans la presse écrite et audiovisuelle.

Thématiques des sessions nationales : Politique de défense - Armement et économie de défense - Enjeux et stratégies maritimes - Souveraineté numérique et cybersécurité

Sessions en région

Elles sont organisées au rythme de quatre sessions par an dans toutes les régions de France et les DOM-TOM.

Activités européennes et internationales

Destinées aux étrangers de haut niveau, les formations sont organisées, selon leurs objectifs et les zones d’influence soit, en partenariat avec la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères soit, avec la Direction générale de l’armement (DGA) du ministère des Armées. Elles ont pour but de réfléchir et d’échanger sur les enjeux de sécurité et de défense des pays invités et de les familiariser avec les visions française et européenne sur ces questions.

Cycles "Jeunes"

Cycles spécialisés

Intelligence économique

Gestion des crises à l'international

L'action des trinômes académiques

L'action des trinômes académiques

Structures de concertation et d'organisation  déconcentrées, les trinômes réunissent au niveau académique sous l'autorité du Recteur, l'autorité militaire territoriale (le délégué militaire départemental du chef- lieu de l'académie) et le président de l'association régionale des anciens auditeurs de l'institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).

 

Voir le clip de présentation des trinômes académiques

Plaquette de présentation des trinômes académiques

Feuille de route des trinômes académiques - année scolaire 2023/2024

Consulter la mallette numérique de soutien de la DMCA à l’enseignement de défense

Typologie des actions des trinômes académiques

Bilan national du soutien à l'enseignement de défense

 

Le Bureau de l’action pédagogique et de l’information mémorielles a organisé le 10 décembre 2024 au Lycée Jean Zay à Paris (16e), le séminaire annuel des trinômes académiques. Cette structure tripartite associe représentants de l’éducation nationale, délégués militaires départementaux et membres de l’union des hautes études de la défense nationale.

Thème 2024 :

Construire un projet pédagogique

 

L’enseignement de la défense et de la sécurité nationale. Retour d’expérience de quinze années d’engagement

Discours de Tristan Lecoq Inspecteur général de l’Education nationale (histoire-géographie)

 


Revoir le séminaire en replay

Historique

Afin d'intensifier les liens entre les communautés enseignantes et militaires et développer l'esprit et la culture de défense, les ministres chargés de l'éducation nationale et de la défense signent un premier protocole le 23 septembre 1982 qui déclare en préambule : "…l'accomplissement de la mission d'éducation et de la mission de défense ne peut résulter que de la seule activité d'enseignement ou de la seule instruction militaire. L'éducation est un acte global qui n'est pas réductible aux activités scolaires, l'esprit de défense est une attitude civique qui n'est pas limitée aux activités militaires".

Pour concrétiser cet objectif, une organisation originale est mise en place en 1987 : les trinômes académiques.

Les protocoles Défense-Éducation nationale de 1989, 1995, 2007 et 2016 confirment les trinômes académiques tant dans leur existence, leur organisation que dans leur rôle, ainsi que leurs trois principes fondateurs de 1987 :

  • la notion de défense prise dans son sens global (militaire, civile et économique),
  • une participation active des associations d'auditeurs de l'IHEDN,
  • une déconcentration au niveau des académies.

Avec la suspension de l'appel sous les drapeaux en 1997 qui confie au ministère chargé de l'éducation nationale la mission d'éduquer à la défense, l'action des trinômes académiques s'est avérée de plus en plus indispensable.

Missions

Ils ont pour vocation de concevoir les activités concourant au développement de  la culture de défense, et notamment d'organiser ou de dispenser à l'ensemble des responsables du système éducatif une formation à l'enseignement de défense. Sous l'autorité du Recteur, ils sont plus particulièrement chargés de :

  • développer l'esprit de défense dans les programmes scolaires,
  • intensifier les liens entre les communautés militaire et enseignante,
  • favoriser le partenariat entre les deux institutions notamment par des échanges d'information, de réflexion et de formation.

C'est à ce titre qu'ils peuvent :

  • proposer et conduire au profit des agents relevant du ministère de l'éducation nationale et celui de l'enseignement supérieur et de la recherche, des actions de sensibilisation et de formation initiale et continue sur les questions de défense,
  • assurer des actions d'information réciproque sur les grands problèmes de défense et d'éducation pour les cadres des deux institutions (conférences, colloques, séminaires, rencontres défense-éducation, débats, visites d'unités militaires ou d'établissements de la délégation générale pour l'armement ou d'entreprises travaillant pour la défense…).
Financement des actions des trinômes académiques

Le ministère des armées apporte une aide à la formation de la communauté éducative en vue de lui donner les moyens de dispenser l'enseignement de défense à l'école.

Les Armées sont un partenaire éducatif de l'école que chaque professeur stagiaire doit être en mesure d'identifier dès sa formation initiale à l'École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE).

L'aide apportée s'est traduite ces dernières années par le montage de projets spécifiques à l'initiative soit des administrations centrales des deux ministères (universités d'automne, colloques), soit des trinômes académiques qui réunissent depuis 1987 les représentants locaux des Armées, de l'Éducation nationale et des associations régionales d'anciens auditeurs de l'IHEDN.

Le protocole Défense-Éducation nationale-Agriculture prévoit de concentrer l'effort de formation sur la formation initiale en ESPE des enseignants d'histoire-géographie et la formation des cadres de l'Éducation nationale en liaison avec l'école supérieure de l'Éducation nationale (ESEN).

 

La commission pour la promotion de l'enseignement de défense - CPEDef

 

La convention cadre du 23 juillet 2017 a pour objet de définir les conditions du soutien apporté par le ministère de la défense à l'Union des associations de l'IHEDN pour la défense et la sécurité (UNION-IHEDN) en vue du financement de projets présentés par des associations d'auditeurs de l'IHEDN dans le cadre de l'activité des trinômes académiques (cf. article 1).

Elle a créé à cet effet la commission pour la promotion de l'enseignement de défense (CPE-défense) qui est chargée de définir les orientations générales en la matière et d'examiner les projets en vue de l'attribution d'une éventuelle subvention.

 

Prochaine commission

Pour connaître les suites réservées aux dossiers, contacter l'Union-IHEDN

 

La commission pour la promotion de l'enseignement de défense (CPE Défense), est composée de représentants du ministère des armées, du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse, du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et de l'UNION-IHEDN.

Elle définit des orientations, précise le cadre d'action, fixe les critères d'attribution des subventions, examine la qualité des projets des trinômes et le bilan des actions conduites.

Elle permet également de formuler des recommandations aux trinômes académiques en vue de définir un programme d'actions cohérent sur l'ensemble du territoire en matière de promotion de l'esprit de défense.

La CPE Défense invite les trinômes académiques à inscrire prioritairement leurs projets d'activité dans les trois axes d'intervention suivants :

  • la formation initiale notamment dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) : la plupart des élèves professeurs n'ont pas connu la conscription et n'ont de ce fait qu'une faible "culture défense",
  • la formation continue dès lors qu'elle contribue au développement du lien entre les communautés enseignante et militaire et sur des thématiques proches de la "défense" et de l'action des forces armées,
  • la production de ressources pédagogiques, réutilisables dans le temps, destinées à aider les enseignants dans leur mission.

Pour la mise en œuvre de ces activités, il est proposé de privilégier :

  • les actions territoriales plutôt que locales,
  • les actions partenariales plutôt qu'unilatérales,
  • les actions structurelles plutôt qu'événementielles.

Marche à suivre pour présenter un dossier de subvention à projet :

  • Le porteur du projet doit se rapprocher des représentants du trinôme académique, en effet, le soutien financier à un projet ne peut être versé qu’à une structure associative (le trinôme académique) ;
  • Le trinôme instruit le dossier de subvention et le présente à la commission pour la promotion de l’enseignement de défense (CPEDef) ;
  • Le trinôme de l'académie dont relève l'établissement est informé de l'octroi de la subvention le cas échéant ;
  • La CPEDef examine les projets en novembre, mars et mai.

Télécharger le formulaire demande de subvention CPE DEF

Vade-mecum de la CPE DEF

 

Exemples de projets soutenus : réalisation de rallyes citoyens, conférences, visites d’unités militaires.

Actions et réalisations des trinômes académiques

Le ministère des armées soutient chaque année quelque quatre-vingt actions des trinômes académiques, telles que la réalisation de rallyes citoyens, conférences, colloques, visites d'unités militaires...

Cette rubrique présente quelques-unes des actions menées.

 

Accéder à la présentation des travaux

Les journées nationales

2023

36e édition de la journée

Retour sur la journée nationale du 29 novembre

2022

35e édition de la journée

Retour sur la journée nationale du 15 décembre

 

2021

34e édition de la journée

Retour sur la journée nationale du 10 décembre

 

2020

33e édition de la journée

Retour sur la journée nationale du 17 décembre

 

2019

32e édition de la journée

Retour sur la journée nationale du 22 novembre

 

2018

31e édition de la journée

Retour sur la journée nationale du 22 novembre

 

2017

30e anniversaire des trinômes académiques

Retour sur la journée nationale du 22 novembre


Enseignement secondaire

Enseignement secondaire

 

Mallette de soutien aux projets d’enseignement de défense en lien

 

Pour en savoir plus sur les classes défense, consulter également la rubrique "L'enseignement de défense dans les programmes scolaires", onglet "Les classes de défense"

Académie d'Aix-Marseille

Alpes de Haute Provence (04)

Lycée Pierre-Gilles de Grennes, Digne les Bains

Lycée Martin Bret, Manosque

Collège Jean Giono, Manosque

 

Bouches du Rhône (13)

Collège Simone Veil, Châteaurenard

Collège Gaston Defferre, Marseille

Collège Stéphane Mallarmé, Marseille

Collège Jacques Prévert, Marseille

Collège Jean Jaurès, Peyrolles-en-Provence

Collège Françoise Dolto, Saint-Andiol

 

Vaucluse (84)

Collège Jean Brunet, Avignon

Collège Joseph Roumanille, Avignon

Collège Alphonse Daudet, Carpentras

Collège François Raspail, Carpentras

Collège Paul Gauthier, Cavaillon

Collège Jean Giono, Orange

Lycée Val de Durance, Pertuis

Académie d'Amiens

Sur le site de l'académie

 

Aisne (02)

Collège Froëhlicher, Sissonne

 

Oise (60)

Lycée Jean Monnet, Crépy-en-Valois

Lycée Condorcet, Méru

Collège Paul Eluard, Noyon

 

Somme (80)

Collège Saint-Pierre, Abbeville

Collège Béranger, Péronne

Académie de Besançon

Sur le site académique

 

Doubs (25)

Institution Notre-Dame Saint-Jean, Besançon

Lycée Germaine Tillion, Montbéliard

Collège Jouffroy d’Abbans, Sochaux

Collège Edgar Faure, Valdahon

 

Jura (39)

Collège Pasteur, Arbois

Collège Sainte-Marie, Lons-le-Saunier

 

Haute-Saône (70)

Lycée Lumière, Luxeuil-les-Bains

Collège Louis Pergaud, Villersexel

Lycée Professionnel Luxembourg de Vesoul

 

Territoire de Belfort (90)

Collège Vauban, Belfort

Académie de Bordeaux

Sur le site de l'académie

 

Dordogne (24)

Collège Arthur Rimbaud, Saint-Astier

 

Gironde (33)

Collège Alain Fournier, Bordeaux

Collège Saint Genès, Bordeaux

Collège Montaigne, Lormont

Collège Aliénor d'Aquitaine, Martignas-sur-Jalle

Collège Les Eyquems, Mérignac

Collège du Val de Saye, Saint-Yzan-de-Soudiac

 

Landes (40)

Collège Jean Mermoz, Biscarrosse

Collège Saint Jacques de Compostelle, Dax

Collège Rosa Parks, Pouillon

Lycée Jean Cassaigne, Saint-Pierre du Mont

 

Lot-et-Garonne (47)

Collège Ducos du Hauron, Agen

Lycée Saint Caprais, Agen

Institution Sainte-Catherine, Villeneuve-sur-Lot

 

Pyrénées Atlantiques (64)

Lycée Jules Supervielle, Oloron Sainte Marie

Lycée Saint-Cricq, Pau

Académie de Caen

Calvados (14)

Collège Saint-Louis, Cabourg

Collège Guillaume de Normandie, Caen

Lycée professionnel Jean Mermoz, Vire

 

Manche (50)

Lycée professionnel maritime et aquacole Daniel Rigolet, Cherbourg

Lycée des métiers Thomas Pesquet, Coutances

Collège Sainte-Marie, Valognes

 

Orne (61)

Collège Louise Michel, Alençon

Collège Jacques Prévert, Domfront

Collège Françoise Dolto, L’Aigle

 

Académie de Clermont-Ferrand

Sur le site de l'académie

 

Allier (03)

Collège François Péron, Cérilly

Lycée Valéry Larbaud, Cusset

Collège Louis Pergaud, Dompierre-sur-Besbre

Lycée Paul Constans, Montluçon

Lycée Albert Einstein, Montluçon

Institution Sainte Louise de Marillac, Montluçon

Collège Jean-Jacques Soulier, Montluçon

Foyer départemental de l'enfance de l'Allier, Moulins

Lycée Jean Monnet, Moulins - Yzeure

Lycée agricole du Bourbonnais, Neuvy

Collège François Villon, Yzeure

 

Cantal (15)

Lycée Monnet-Mermoz, Aurillac

 

Haute-Loire (43)

Cité scolaire Lafayette, Brioude

Ensemble Scolaire St-Jacques de Compostelle - Site Saint-Joseph, Le Puy-en-Velay

 

Puy-de-Dôme (63)

Collège Molière, Beaumont

Collège Charles Baudelaire, Clermont-Ferrand

Collège privé La Salle Franc Rosier, Clermont-Ferrand

Collège les Prés, Issoire

Collège Gordon Bennett, Rochefort-Montagne

Lycée agricole des Combrailles, Saint-Gervais-d'Auvergne

Académie de Corse

Sur le site de l'académie

 

Haute Corse (2B)

Collège Jean-Félix Orabona, Calvi

Académie de Créteil

Sur le site de l'académie

 

Seine-et-Marne (77)

Collège de la Vallée, Avon

 

Seine-Saint-Denis (93)

Collège Jean Moulin, Neuilly-Plaisance

 

Val-de-Marne (94)

Collège Jean Moulin, Chevilly-Larue

Collège Jeanne d’Arc, Le Kremlin-Bicêtre

Lycée Louis Armand, Nogent-sur-Marne

Collège Pierre de Ronsard, Saint-Maur-des-Fossés

Collège Les Prunais, Villiers-sur-Marne

Académie de Dijon

Sur le site de l'académie

 

Côte-d’Or (21)

Collège La Croix des Sarrasins, Auxonne

Collège Saint Michel, Auxonne

Collège Le Chapitre, Chenôve

Collège Carnot, Dijon

Collège Saint Joseph-La Salle, Dijon

Collège Saint-Michel, Dijon

Collège Félix Tisserand, Nuits-Saint-Georges

 

Saône-et-Loire (71)

Collège Jean Vilar, Chalon-sur-Saône

Lycée professionnel Astier, Paray-le-Monial

Académie de Grenoble

Sur le site de l'académie

 

Ardèche (07)

Collège Charles de Gaulle, Guilherand-Granges

 

Drôme (26)

Collège Paul Valéry, Valence

 

Isère (38)

Collège Lionel Terray, Meylan

 

Savoie (73)

Lycée polyvalent Louis Armand, Chambéry

Lycée professionnel Le Nivolet, La Ravoire

Haute-Savoie (74)

Collège Les Allobroges, La Roche-sur-Foron

Académie de Guadeloupe
Académie de Guyane

Sur le site de l'académie

 

Collège Paul Suitman, Camopi

Collège Paul Kapel, Cayenne

Collège Eugène Nonnon, Cayenne

Lycée Élie Castor, Kourou

Collège Victor Schoelcher, Kourou 2

Collège Paule Berthelot, Mana

Collège Just-Hyasine, Macouria

Collège Concorde-Maurice Dumesnil, Matoury

Collège Auguste Dédé Rémire- Montjoly

Collège Réeberg Néron, Rémire-Montjoly

Collège Chlore Constant, Saint-Georges de l'Oyapock

  • Site
  • Classe défense
Académie de Lille

Sur le site de l'académie

 

Nord (59)

Collège Victor Hugo, Auby

Cité scolaire Jean Lemaire de Belges, Bavay

Collège Paul Duez, Cambrai

Cité scolaire Fénelon, Cambrai

Collège Jules Ferry, Cambrai

Collège André Canivez, Douai

Lycée Corot, Douai

Collège Josquin des Prés, Condé s/ l’Escaut

Lycée Marguerite de Flandres, Gondecourt

Collège du Moulin, Grande-Synthe

Collège du Lazzaro, Marcq en Baroeul

Collège Marie Curie, Tourcoing

Collège Jean Jaurès, Vieux-Condé

 

Pas-de-Calais (62)

Lycée Sophie Berthelot, Calais

École Saint Jean-Baptiste de La Salle, Camblain l'Abbé

Collège des Marches de l'Artois, Marquion

Académie de Limoges

Corrèze (19)

Collège Georges Cabanis, Brive

Collège Jean Moulin, Brive

 

Creuse (23)

Collège Jean Beaufret, Auzances

Collège Françoise Dolto, Châtelus-Malvaleix

Collège Louis Durand, Saint Vaury

 

Haute-Vienne (87)

Institution Beaupeyrat, Limoges

Académie de Lyon

Ain (01)

Collège Chartreuse de Portes, Briord

Collège Yvon Morandat, Saint-Denis-lès-Bourg

Collège du Renon, Vonnas

 

Rhône (69)

Lycée des métiers Japy, Lyon 1

Collège professionnel Dargent, Lyon 3

Lycée polyvalent Camus/Sermenaz, Rillieux-la-Pape

Collège Jacques Duclos, Vaulx-en-Velin

Collège Aimé Cesaire, Vaulx en Velin

Collège Elsa Triolet, Vénissieux

Collège Faubert, Villefranche-sur-Saône

Académie de Martinique

Sur le site de l'académie

 

Collège Dillon 2, Fort-de-France

Collège Belle Étoile, Saint Joseph

Académie de Mayotte
Académie de Montpellier

Sur le site de l'académie

 

Gard (30)

 

Lycée Sainte-Marie, Bagnols-sur-Cèze

Lycée professionnel Pasteur, La Grand-Combe

Collège Villa Béchard, La Grand-Combe

Lycée professionnel Gaston Darboux, Nîmes

Collège Feuchères, Nîmes

Collège Jean-Louis Trintignant, Uzès

Collège la Vallée Verte, Vauvert

 

Hérault (34)

Collège Frédéric-Bazille, Castelnau-le-Lez

Collège de l'Étang de l'Or, Mauguio

Collège La Providence, Montpellier

Collège du Jaur, Saint-Pons de Thomières / Olargues

Collège Alfred Crouzet, Servian

 

Lozère (48)

Lycée Notre-Dame, Mende

Collège du Trenze, Vialas

 

Pyrénées orientales (66)

Lycée Déodat de Séverac, Céret

Collège Madame de Sévigné, Perpignan

Institut Saint Louis de Gonzague,  Perpignan

Académie de Nancy-Metz 

Sur le site de l'académie

Meuse (55)

Collège Louis-de-Broglie, Ancemont

Collège Émilie du Châtelet, Vaubécourt

 

Moselle (57)

Collège de l'Albe, Alberstroff

Lycée Félix Mayer, Creutzwald

Lycée Charles Hermite, Dieuze

Collège Pierre Adt, Forbach

Cité scolaire Mangin, Sarrebourg

 

Vosges (88)

Collège Charlemagne, Bruyères

Collège de la Haute Meurthe, Fraize

Collège Louis Armand, Golbey

Collège Pierre et Marie Curie, Neufchâteau

Collège Charlet, Remiremont

Collège Jean Montemont, Rupt-sur-Moselle

Collège Joseph Julien Souhait, Saint-Dié-des-Vosges

Lycée professionnel Émile Gallé, Thaon-les-Vosges

Académie de Nantes

Sur le site académique

 

Loire-Atlantique (44)

Collège Immaculée Conception La Salle, Clisson

Lycée professionnel Jean-Jacques Audubon, Couëron

Collège Notre Dame de toutes aides, Nantes

Lycée Notre Dame - Saint Paul, Rezé

Lycée professionnel Brossaud-Blancho, Saint-Nazaire

Collège Pierre Norange, Saint-Nazaire

 

Maine-et-Loire (49)

Lycée professionnel Henri Dunant, Angers

Collège Les Fontaines, Bellevigne-en-Layon

Collège Georges Clemenceau, Cholet

Maison Familiale Rurale Les Sources La Meignanne, Longuenée-en-Anjou

Collège Pierre Mendès-France, Saumur

 

Mayenne (53)

Collège Léo Ferré, Ambrières-les-Vallées

Collège Jules Renard, Laval

Collège des Avaloirs, Pré-en-Pail Saint-Samson

 

Sarthe (72)

Collège Pierre Belon, Cérans Foulletourte

Lycée d’Estournelles de Constant, La Flèche

Collège Alexandre Mauboussin, Mamers

 

Vendée (85)

Collège Saint-Exupéry, Bellevigny

Collège Saint Joseph, Challans

Collège Saint Louis, la Roche-sur-Yon

Collège Jean Monnet, Les Sables-d'Olonne

Académie de Nice

Sur le site de l'académie

 

Alpes maritimes (06)

Collège Gérard Philipe, Cannes la Bocca

Lycée Amiral-de- Grasse, Grasse

Collège Albert Camus, Mandelieu-La Napoule

Lycée Pierre et Marie Curie, Menton

Collège Roland Garros, Nice

Collège Maurice Jaubert, Nice

Collège Jules Romains, Nice

 

Var (83)

Collège Raimu, Bandol

Collège Joseph d'Arbaud, Barjols

Collège La Ferrage, Cuers

Lycée professionnel Léon Blum, Draguignan

Collège Général Férié, Draguignan

Collège Marie Mauron, Fayence

Collège Louis Clément, Saint-Mandrier-sur-Mer

Lycée des métiers Georges Cisson, Toulon

Collège Pereisc, Toulon

Collège des Pins d'Alep, Toulon

Collège Pierre Puget, Toulon

Académie de Nouvelle-Calédonie

Sur le site de l'académie

 

Collège Louis-Léopold Djiet, Bourail

Collège de Canala

Collège de Dumbéa-sur-Mer

Collège de Katiramona Jean Fayard, Dumbéa

Collège Edmée Varin, Dumbéa

Collège Francis Carco - Koutio, Dumbéa

Lycée Dick Ukeiwë, Dumbéa

Collège de Koné

Collège de Koumac

Collège de La Roche, Maré

Collège de Boulari, Mont-Doré

Collège de Plum, Mont Doré

Collège de Kaméré, Nouméa

Collège de Magenta, Nouméa

Collège Gabriel Païta

Collège de Ouégoa

Lycée professionnel Augustin Ty

Collège de Yaté

Académie d'Orléans-Tours

Sur le site de l'académie

 

Eure-et-Loire (28)

Collège Édouard Herriot, Lucé

Indre-et-Loire (37)

Collège Arche-du-Lude, Joué-lès-Tours

Collège Patrick Baudry, Nouâtre

Collège Marmoutier, Tours

 

Loiret (45)

Lycée Saint-Paul Bourdon Blanc, Orléans

Académie de Paris

Sur le site de l'académie

 

7ème

Collège Jules Romain

 

14ème

Lycée professionnel Erik Satie

Collège Stéphane Mallarmé

 

15ème

Collège Camille Sée

 

18ème

Collège Daniel Mayer

 

 

Académie de Poitiers

Sur le site de l'académie

 

Charente (16)

 
Lycée des Métiers du Bâtiment Sillac, Angoulême

Collège Claude Boucher, Cognac

Lycée Jean Albert Grégoire, Soyaux

 

Charente maritime (17)

Collège Pierre Mendès-France, La Rochelle

Lycée général et technologique Bernard Palissy, Saintes

Collège Jeanne d'Arc, Surgères

 

Deux-Sèvres (79)

Collège Jules Supervielle, Bressuire

Collège Pierre et Marie Curie, Niort

 

Vienne (86)

Collège Jules Verne, Buxerolles

Collège Ferdinand Clovis Pin, Poitiers

Académie de Polynésie française

Sur le site du vice-rectorat

Moorea-Maiao

Collège d’Afareaitu, Moorea-Maiao

 

Raiatea

College Faaroa, Raiatea

Tahiti

Collège Henri Hiro, Faa'a

Lycée professionnel Atima de Mahina

Collège de Papara

Lycée Tuianu Legayic, Papara

Lycée Diadème - Te Tara o Mai'ao, Pirae, Tahiti

Lycée hôtelier de Tahiti, Punaauia

Collège de Taravao

Académie de Reims

Sur le site de l'académie

 

Ardennes (08)

Lycée François Bazin, Charleville-Mézières

Lycée Monge, Charleville-Mézières

Collège du Blanc Marais, Rimogne

Collège Paul Drouot, Vouziers

 

Aube (10)

Collège Albert Camus, La Chapelle-Saint-Luc

Collège Delaunay, Lusigny sur Barse

Collège Eurêka, Pont-Sainte-Marie

Lycée Jeanne Mance, Troyes

Lycée Gabriel Voisin, Troyes

 

Marne (51)

Lycée polyvalent Étienne Oehmichen, Châlons-en-Champagne

Lycée François 1er, Vitry-le-François

Haute-Marne (52)

Collège Amiral Denis Decrès, Châteauvillain 

Lycée Edme Bouchardon, Chaumont

Académie de Rennes

Côtes d’Armor (22)

Lycée professionnel Ker Siam (La Fontaine-des-Eaux), Dinan

Lycée des métiers du sanitaire et social Kerraoul, Paimpol

Lycée Rabelais, Saint-Brieuc

Collège Jean Racine, Saint-Brieuc

 

Finistère (29)

Collège des Deux Baies, Carantec

Collège Les Sables Blancs, Concarneau

Collège Kervihan, Fouesnant

Collège Roz Avel, Guerlesquin

Collège Kerzourat, Landivisiau

Collège Nelson Mandela, Plabennec

Lycée des métiers de Pont-de-Buis

Collège Jacques Prévert, Saint-Pol-de-Léon

 

Ile-et-Vilaine (35)

Lycée Chateaubriand, Rennes

 

Morbihan (56)

Collège Sainte-Marie, Elven

Lycée Dupuy de Lôme, Lorient

Lycée Saint-Louis, Lorient

Collège Kerfontaine, Pluneret

Académie de la Réunion

Sur le site de l'académie

 

Collège Marcel Goulette, Piton Saint-Leu

Lycée Jean Hinglo, Le Port

Collège de l’Oasis, Le Port

Collège Jean Albany, La Possession

Lycée Moulin Joli, La Possession

Collège Mille Roches, Saint-André

Collège Les Alizés Boris Gamaleya, Saint-Denis

Lycée Bellepierre, Saint-Denis

Collège Bois de Nèfles, Saint-Denis

Collège Jules Reydellet, Saint-Denis

Collège Les Deux Canons, Sainte-Clotilde

Collège Adrien Cerneau, Sainte-Marie

Collège Harry Gruchet - La Chaloupe, Saint-Leu

Collège Célimène Gaudieux, Saint-Paul

Collège de L'Étang Saint-Paul

Collège Henri Matisse, Saint-Pierre

Collège les Tamarins, Saint-Pierre

Collège Mahé de Labourdonnais, Sainte-Clotilde

Collège Beauséjour, Sainte-Marie

Lycée Ambroise Vollard, Saint-Pierre

 

Académie de Rouen

Eure (27)

Collège Cervantès, Vernon

 

Seine maritime (76)

Collège René Descartes, Le Havre

Collège Georges Braque, Rouen

Collège Jean Lecanuet, Rouen

 
Académie de Strasbourg

Sur le site de l'académie

Bas-Rhin (67)

Collège Haute Bruche, Schirmeck

 

Haut-Rhin (68)

Collège Jacques Prévert, Wintzenheim

Académie de Toulouse

Sur le site de l'académie

 

Ariège (09)

Collège Victor Hugo, Lavelanet

Lycée privé Notre Dame, Pamiers

 

Aveyron (12)

Collège Les quatre saisons, Onet-le-Château

Lycée privé Saint-Gabriel, Sainte-Affrique

 

Haute-Garonne (31)

Lycée Saint-Exupéry, Blagnac

Lycée agricole L'Oustal, Montastruc-La-Conseillère

Collège Léo Ferré, Saint-Lys

Lycée Pierre-Paul Riquet, Saint-Orens-de-Gameville

Lycée polyvalent Joseph Gallieni, Toulouse

 

Gers (32)

Association Louise de Marillac, Auch

Lycée polyvalent d’Artagnan, Nogaro

Lycée des métiers de l'industrie Clément Ader, Samatan

Collège François de Belleforest, Samatan

 

Lot (46)

 

Collège l’Impernal, Luzech

 

Hautes Pyrénées (65)

Collège Desaix, Tarbes

Cité scolaire Pierre Mendès France, Vic-en-Bigorre

 

Tarn (81)

Lycée professionnel Louis Rascol, Albi

Lycée Sainte-Cécile, Albi

Collège Victor Hugo, Carmaux

Lycée Barral, Castres

Lycée polyvalent de la Borde Basse, Castres

Collège Thomas Pesquet, Castres

Lycée Jean-Baptiste de la Salle, Castres

Collège du Montalet, Lacaune

Ensemble scolaire Sainte-Famille, Moissac

Lycée Claude Nougaro de Monteils

Collège Léon Gambetta, Rabastens

Collège Louisa Paulin, Réalmont

 

 Tarn-et Garonne (82)

Collège Pierre Flamens, Castelsarrasin

Collège Manuel Azaña, Montauban

Collège Sainte-Famille, Moissac

Académie de Versailles

Sur le site de l'académie

 

Yvelines (78)

Lycée Hôtelier et de Tourisme, Guyancourt

Collège Louis Lumière, Marly-le-Roi

 

Essonne (91)

Lycée polyvalent Jean-Pierre Timbaud, Brétigny-sur-Orge

Collège Nicolas Boileau, Saint-Michel-sur-Orge

 

Hauts-de-Seine (92)

Collège André Malraux, Asnières-sur-Seine

Collège Paul Landowski, Boulogne-Billancourt

Collège Jean Macé, Clichy-la-Garenne

Collège Danton, Levallois-Perret

Lycée des métiers Les Côtes de Villebon, Meudon

Collège Gounod, Saint-Cloud

Collège Yves du Manoir, Vaucresson

 

Val-d'Oise (95)

Collège Jean-Claude Chabanne, Pontoise

École Talentiel, Vauréal

Enseignement supérieur

Enseignement supérieur

Le protocole d'accord signé le 30 mai 2016 entre les Ministres chargés de la Défense, de l'Enseignement supérieur et de l'Agriculture réactualise les coopérations déjà existantes.

 

Il s'agit de permettre au plus grand nombre l'accès à une culture de défense ouverte et moderne, de faire connaître aux futurs responsables que forme l'enseignement supérieur les problématiques géopolitiques et stratégiques, de créer les conditions d'un débat public informé et constructif sur les enjeux et les moyens de notre sécurité extérieure.

 

L'Institut des Hautes études de défense nationale  (IHEDN), qui organise de nombreuses formations, ouvertes aux enseignants-chercheurs (session nationale et sessions régionales) et l'Union des associations d'auditeurs de l'IHEDN (UA-IHEDN), qui compte en son sein de nombreux universitaires ayant suivi une session nationale ou régionale, sont associés à part entière à cette action.

 

Les deux ministères étudient ensemble la façon de mieux faire connaître et de valoriser les filières universitaires de défense, qu'elles aient  pour but de compléter la culture générale des futurs responsables, de préparer à  une carrière dans le secteur de la défense ou de former de futurs chercheurs.

 

Sources : Ministère de l’éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche/Délégué national pour l'éducation à la défense

Contact : Eduscol

 

Annuaire des formations de défense dans l'enseignement supérieur

 

Des "relais défense" désignés par chaque président d'université ont pour mission de faire connaître aux étudiants, dans le cadre d'un programme "jeunesse défense plus", les possibilités de s'investir aux côtés de la Défense. Cette participation pourra être reconnue dans les cursus universitaires, notamment dans les  unités optionnelles "sport-culture-citoyenneté".

Liste des référents Défense dans les établissements d'enseignement supérieur

 

Les Écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) offrent une sensibilisation aux questions de défense et de sécurité extérieure, intégrée dans le cursus des futurs enseignants d'éducation civique, optionnelle pour les autres stagiaires.

L'enseignement de défense dans les nouveaux programmes du lycée

L'enseignement de défense dans les nouveaux programmes du lycée

L’enseignement à la défense et les nouveaux programmes d’histoire, géographie et d’enseignement moral et civique

 

Consultez le portail d’Education à la défense sur le site partenaire de l’Education nationale, Eduscol

 

La parution des nouveaux programmes d’enseignement en histoire-géographie et éducation morale et civique pour les classes de seconde et première des voies générales et technologiques,  ainsi que les enseignements de spécialité en histoire-géographie pour la première de la voie générale, ont conduit à une réflexion sur la place des enseignements de défense et la façon de les y insérer.

 

Ainsi sont nées les "entrées défense", une façon de proposer aux professeurs une réflexion générale sur de grands thèmes parfois transverses, les raisons pour lesquelles ces thèmes sont mis en valeur, la place dans les programmes et les pistes pédagogiques (les points d’ouverture possibles) à explorer. Ces mêmes entrées reviennent sur les écueils et les obstacles à éviter, en soulignant à dessein les notions qui seront maîtrisées à l’issue et propose des éléments bibliographiques ou des sites internet comme ressources supplémentaires.

Entreprises sous l’autorité de l’Inspection générale, coordonnées par le délégué à l’éducation de défense et rédigées par un groupe d’Inspecteurs d’académie – Inspecteurs pédagogiques régionaux, ces entrées ont été conçues pour développer les connaissances et compétences indispensables à l’émergence d’une culture de défense et nourrir la réflexion sur le concept de défense même, dont les aspects militaires ne sont qu’une facette.

Ces entrées défense peuvent être exploitées tout ou partie, selon le thème choisi et les choix pédagogiques des enseignants. Parce qu’elles s’appuient autant sur un rappel des débats historiographiques et académiques que sur la proposition de mise en œuvre, ces entrées confortent et renforcent l’enseignement à la défense. La parution des programmes de terminale assurera la continuité de cet enseignement, et ces entrées seront complétées au fur et à mesure.

 

En guise d’introduction générale

  • Deux textes de l'IGEN Tristan Lecoq:

Enseigner l’histoire de la guerre, enseigner la guerre dans l’histoire, enseigner la guerre au présent

La défense nationale des années soixante-dix à nos jours. Une lecture des Livres blancs, de 1972 à la Revue stratégique de 2021. Un texte paru dans le numéro de décembre de la Revue Défense nationale

  • Un ensemble de ressources contextualisant et mettant en perspective l'organisation de la défense nationale 

 

En Enseignement Moral et Civique

 

En géographie

 

En histoire

Le parcours de citoyenneté

Le parcours de citoyenneté

 

Le parcours de citoyenneté comporte pour chaque jeune, garçons et filles, trois étapes obligatoires.

 

Sources : Ministère des armées/SGA/DPMA et DSNJ

L'enseignement de défense à l'école

L'objectif de l'enseignement de défense à l'école est de renforcer le lien armées-Nation tout en sensibilisant les jeunes au devoir de défense.


Cet enseignement s’inscrit dans les programmes scolaires du second degré. Dispensé au collège puis au lycée, il est l'un des éléments du socle commun des connaissances et des compétences que tout élève doit avoir acquis à la fin de la scolarité obligatoire.


Il permet ainsi aux jeunes de mieux connaître et comprendre les valeurs qui fondent la République. Il peut faire une évaluation en classe de troisième dans le cadre du brevet des collèges.


La direction des patrimoines, de la mémoire, et des archives du secrétariat général pour l'administration (SGA/DPMA) participe à la mise en œuvre de cet enseignement. Elle contribue notamment à la formation des enseignants et à l'élaboration de ressources pédagogiques, elle soutient des projets scolaires, dans le cadre des subventions attribuées par la commission interministérielle de coopération pédagogique (CICP).

Le recensement citoyen obligatoire

Depuis le 1er janvier 1999, le recensement citoyen concerne tous les garçons et les filles âgés de 16 ans ayant la nationalité française. Entre la date anniversaire de leurs 16 ans et les 3 mois qui suivent, ils sont tenus de se faire recenser à la mairie de leur domicile (ou au consulat s'ils résident à l'étranger). La mairie leur délivre une attestation de recensement, document obligatoire pour pouvoir s'inscrire à tout concours ou examen soumis au contrôle de l'autorité publique (CAP, BEP, baccalauréat, conduite accompagnée, permis de conduire...), dans l’attente de leur remise de Certificat de participation à la JDC.


Depuis 2011, le recensement est en partie dématérialisé. Les jeunes citoyens peuvent, s’ils le souhaitent, effectuer cette démarche en ligne via le site mon.service-public.fr.

La Journée Défense et Citoyenneté (JDC)

Troisième étape obligatoire du "parcours de citoyenneté", la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) accueille chaque année environ 750 000 jeunes de métropole et d’outre-mer sur près de 250 sites.

 

Elle participe à la politique en faveur de la jeunesse. Renforcée par l’initiation aux gestes de premiers secours, elle permet de fédérer les jeunes autour des notions de citoyenneté et de l’esprit de défense.          
La JDC est une journée qui permet de rappeler à chacun que la paix et la démocratie ont un prix, payé par les soldats prêts à sacrifier leur vie pour leur pays. Elle est une occasion unique de contact direct avec les militaires, et de découverte des multiples métiers et engagements, qu'offre aujourd'hui aux jeunes la Défense.

 

En liaison avec l’Éducation nationale et les acteurs de l’insertion, la JDC est l’outil de détection des jeunes en situation d’échec, véritable enjeu de cohésion sociale (en 2011, 9,1% des jeunes métropolitains ont été identifiés en difficulté de lecture).
Les tests de maîtrise de la langue française réalisés au cours de la JDC sont conçus par le ministère de l’Éducation nationale, et participent au dépistage des jeunes en difficulté scolaire.          
La DSN poursuit les entretiens personnalisés auprès des jeunes sortis du système scolaire et détectés en difficulté de lecture  Ex : 21 324 jeunes reçus en 2011.

 

Jeunesse Défense Plus

La Défense offre de nombreuses possibilités d'investissement de courte ou longue durée, régulières ou ponctuelles, dans différents domaines de compétence.

Le dispositif Jeunesse Défense Plus (JAPD Plus) permet à la jeunesse d'avoir une lecture plus aisée de ces possibilités.

Plan égalité des chances

Plan égalité des chances

L'égalité des chances et la lutte contre l'exclusion sont depuis plusieurs années des enjeux majeurs de notre société. Promouvoir l'égalité femme/homme, favoriser l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté, à travers leur action d'intégration et de promotion sociale, les armées jouent un rôle essentiel dans ces domaines.

Les cadets de la défense

L'action "Cadets de la défense" vise les jeunes de 14 à 16 ans et doit faciliter localement la mixité sociale par des contacts entre jeunes de milieux différents, à travers des activités sportives et de découverte du monde militaire.

 

Voir aussi sur Eduscol

Le service militaire volontaire

Le service militaire volontaire

Le Service Militaire Volontaire (SMV) est né de la volonté du président de la République de favoriser par un nouveau dispositif l’emploi et l’insertion sociale des jeunes en difficulté. Forte de son expérience sociale, l’armée de Terre assure, depuis le 1erjuillet 2015, l’essentiel du soutien de ce nouveau dispositif.

 

Dossier de présentation

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Contacts

Soutien à la recherche et bourses d'études

Soutien à la recherche et bourses d'études

 

Recensement des dispositifs, des formations et des soutiens mis à disposition, par l'Institut des hautes études de défense nationale et le ministère des armées, au profit des étudiants et des chercheurs.

Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN)
Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS)
Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (IRSEM)

Accès aux lycées des armées

Accès aux lycées des armées

Découvrez une vidéo de présentation


Les "Lycées de la défense", sont accessibles à un plus large public. Ouverts pour le collège et le lycée aux familles de militaires et d’agents civils du ministère des Armées et de fonctionnaires d’autres ministères, l'accès de jeunes gens méritant issus de milieux modestes y est encouragé. Cette mesure est mise en œuvre tout en préservant la qualité du recrutement des officiers, comme le niveau d'excellence des lycées.

Par ailleurs, la création dans ces mêmes lycées de classes passerelles de préparation aux études supérieures illustrent la volonté du ministère de donner toute leur chance aux jeunes élèves méritants. Ces classes permettent à ceux qui en ont besoin de se remettre à niveau pour intégrer une classe préparatoire à la rentrée suivante.

Les six lycées militaires du ministère des Armées, répartis sur l'ensemble du territoire, sont désormais accessibles à tous :

Les lycées militaires ont une mission d'éducation et d'aide au recrutement des officiers, pour les classes préparatoires. L'enseignement dispensé dans ces établissements suit les programmes et cycles d'instruction définis par l'Éducation nationale.

Le service militaire adapté

Le service militaire adapté

Le service militaire adapté, une forme de volontariat.

 

Riche d’une expérience de plus de quarante-cinq ans, le Service militaire adapté (SMA) constitue une forme particulière de volontariat dans les armées. Il inclut une formation professionnelle. Partenaire de l’ensemble des organismes civils dont la vocation est l’insertion dans le monde des actifs, le SMA apporte sa contribution à l’effort national en faveur d’une meilleure insertion sociale et professionnelle des jeunes. Placées sous la responsabilité du commandement du SMA, les unités sont implantées dans les départements d’Outre-Mer, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte et à Périgueux.

La Commission Armée-Jeunesse (CAJ)

La Commission Armée-Jeunesse (CAJ)

La Commission armées-jeunesse est un organisme consultatif, placé auprès du ministre des Armées et destiné à favoriser la connaissance mutuelle de la jeunesse et des forces armées.

Elle contribue à promouvoir l'esprit de défense, préparer les jeunes à leur responsabilité de citoyen et resserrer les liens entre la communauté nationale et les armées.

À cet effet, elle est un lieu unique de dialogue entre des organismes aux sensibilités très différentes, un centre de réflexion sur les questions relatives aux jeunes et aux armées, un organisme de propositions au profit du ministre des Armées et une structure opérationnelle d'action au profit des jeunes (stages armées-jeunesse, Prix armées-jeunesse, journées sport armées-jeunesse).

 

 

 

Formation à la défense dans l'enseignement supérieur

Formation à la défense dans l'enseignement supérieur

 

Le protocole d'accord signé le 30 mai 2016 entre les Ministres chargés de la Défense, de l'Enseignement supérieur et de l'Agriculture réactualise les coopérations déjà existantes.

Il s'agit de permettre au plus grand nombre l'accès à une culture de défense ouverte et moderne, de faire connaître aux futurs responsables que forme l'enseignement supérieur les problématiques géopolitiques et stratégiques, de créer les conditions d'un débat public informé et constructif sur les enjeux et les moyens de notre sécurité extérieure.

L'Institut des Hautes études de défense nationale (IHEDN), qui organise de nombreuses formations, ouvertes aux enseignants-chercheurs (session nationale et sessions régionales) et l'Union des associations d'auditeurs de l'IHEDN (UA-IHEDN), qui compte en son sein de nombreux universitaires ayant suivi une session nationale ou régionale, sont associés à part entière à cette action.

Les deux ministères étudient ensemble la façon de mieux faire connaître et de valoriser les filières universitaires de défense, qu'elles aient  pour but de compléter la culture générale des futurs responsables, de préparer à  une carrière dans le secteur de la défense ou de former de futurs chercheurs.

 

Sources : Ministère de l’éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche/Délégué national pour l'éducation à la défense

 

 

Contact : education-defense.eduscol@education.gouv.fr

Annuaire des formations de défense dans l'enseignement supérieur

Des "relais défense" désignés par chaque président d'université ont pour mission de faire connaître aux étudiants, dans le cadre d'un programme "jeunesse défense plus", les possibilités de s'investir aux côtés de la Défense. Cette participation pourra être reconnue dans les cursus universitaires, notamment dans les  unités optionnelles "sport-culture-citoyenneté".

Liste des référents Défense dans les établissements d'enseignement supérieur

Les Écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) offrent une sensibilisation aux questions de défense et de sécurité extérieure, intégrée dans le cursus des futurs enseignants d'éducation civique, optionnelle pour les autres stagiaires.

Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux - Meaux

Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux - Meaux

 

Fort d'une collection unique en Europe, le musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux propose une vision nouvelle du premier conflit mondial (1914-1918), à travers une scénographie innovante illustrant les grandes mutations et bouleversements de la société qui en ont découlé. Un patrimoine exceptionnel à transmettre aux nouvelles générations. Un musée d'histoire et de société, pour découvrir des épreuves passées, mieux comprendre la société d'aujourd'hui et construire le monde de demain.

 
Sources : Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
Expositions - conférences
informations pratiques

Musée de la bataille du 6 août 1870 – Woerth

Musée de la bataille du 6 août 1870 – Woerth

 

Ce musée est consacré uniquement à une bataille, celle du 6 août 1870, passée à l’histoire sous le nom de "Bataille de Reichshoffen" dans son appellation populaire, elle est celle de Frœschwiller pour l’armée française et celle de Woerth pour l’armée allemande.

Défaite française, qui ouvrira à l’armée des coalisés allemands la route des Vosges et par conséquent celle de Paris, elle aura pour résultat de rattacher pour 48 ans l’Alsace et la Moselle à l’Allemagne.

Outre des documents, tableaux, cartes postales..., les armes à feu, les armes blanches, les munitions, les uniformes, les casques,  les coiffes , les outils et le nécessaire de la vie du soldat constituent l’essentiel de la collection, soit 1 300 objets exposés dont la plupart ont été trouvé sur le champ de bataille. L'ensemble est complété par un diorama de plus de 4000 figurines en étain retraçant un instant de cette bataille.

 

Source : Musée de la bataille du 6 août 1870
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