De la stratégie militaire à la mise en mémoire

De la stratégie militaire à la mise en mémoire

Vue aérienne d’un paysage de Champagne. © S. Compoint

De tout temps, le paysage fut le premier spectateur des affrontements militaires entre les hommes. Transformé par la guerre, il n’en est pas moins un élément à prendre en compte dans l’élaboration de la stratégie militaire. Là où le visiteur vient aujourd’hui s’imprégner de la mémoire des événements passés, le soldat, quelques années ou décennies auparavant, écrivait l’histoire avec pour décor un paysage de guerre. De la stratégie militaire à la mise en mémoire, le paysage semble avoir été "patrimonialisé" pour devenir un lieu de mémoire, c’est-à-dire à la fois conserver les traces du passé mais aussi répondre aux préoccupations politiques, touristiques et sociétales. En dévoilant ses cicatrices, en accueillant des lieux de mémoire et musées, et en mettant en scène des cérémonies commémoratives, les paysages participent à la construction d’une mémoire individuelle et collective des conflits contemporains.

1958, une nouvelle République en guerre

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1958, une nouvelle République en guerre

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Pendant la
Pendant la "bataille d’Alger" : un parachutiste du 1er REP surveille le marché Clauzel, alors que la grève décrétée par le FLN s’amenuise et des magasins rouvrent, Alger, 3 février 1957. © STF/AFP

Sommaire

    En résumé

    DATE : Mai 1958

    LIEU : France

    ISSUE : Retour au pouvoir du général de Gaulle

    OBJET : Mettre un terme à l'instabilité gouvernementale et à la crise algérienne

    L’année 1958 connaît une situation exceptionnelle. Des changements institutionnels profonds s’opèrent alors que le pays est engagé depuis quatre ans dans une guerre qui semble sans issue. En faisant adopter une nouvelle Constitution, le général de Gaulle entend mettre un terme à la crise politique.

    En 1958, la guerre d’Algérie entre dans sa cinquième année. Elle semble dans l’impasse, aux plans politique et diplomatique. Les pourparlers avec le camp indépendantiste engagés en 1956 sont au point mort, chaque partie ayant des positions irréconciliables : le Front de libération nationale (FLN) revendique l’indépendance totale, alors que la France entend maintenir sa souveraineté sur les trois départements. La parole reste donc aux armes, notamment à la frontière tunisienne, où la "bataille des frontières" commence.

    Ce conflit, dont le coût explose, divise le pays. Dès lors, il paraît légitime de se demander dans quelle mesure le retour au pouvoir du général de Gaulle en mai 1958, et la réforme constitutionnelle survenue en octobre 1958, créent une dynamique inédite depuis le début de la guerre d’Algérie avec l’espoir d’un dénouement de la crise. Sur le plan militaire, l’armée française parvient à reprendre l’initiative, et sur le plan politique, le général de Gaulle inspire la confiance dans son intention d’en finir avec le conflit, la nouvelle Constitution d’octobre 1958 permettant d’envisager différentes solutions.

    VERS L’AFFAIBLISSEMENT DE L’ARMÉE DE LIBÉRATION NATIONALE

    Depuis 1955, le FLN s’efforce de constituer une armée permettant de pallier la pression, certes très relative, exercée par l’arrivée du contingent français. Un effort d’organisation est réalisé lors du congrès de la Soummam du 20 août 1956, au cours duquel la création de l’Armée de libération nationale (ALN) est officialisée. Le contexte est par ailleurs favorable à l’expression de la voix indépendantiste. En effet, l’année 1956 voit la montée en puissance du nationalisme arabe à la suite de la victoire diplomatique de Nasser après le dénouement de la crise de Suez. Aux frontières avec le Maroc et la Tunisie, dont l’indépendance en 1956 permet un soutien actif au FLN, les unités de l’ALN sont réparties en bataillons ("failek") de 350 hommes. Le territoire algérien est découpé en régions militaires ("wilaya") dans lesquelles des compagnies ("katiba") de 120 hommes, divisées en sections ("ferkas") de 30 hommes, sont implantées dans des zones de défense. Celles-ci sont généralement situées à l’intersection de plusieurs vallées, afin de permettre des déplacements dans différentes directions, et à proximité d’un village pour le ravitaillement. Les unités y sont réparties en petits groupes retranchés dans des abris naturels, principalement des grottes. Cette stratégie fondée sur la mobilité oblige l’armée française à répartir ses effectifs sur l’ensemble du territoire considéré comme "utile".

    Entre 1955 et 1957, la montée en puissance de l’ALN s’accélère, notamment dans la région de la Grande Kabylie et dans celle des Aurès. En 1956, le congrès de la Soummam évalue, selon Jacques Frémeaux, les forces à 20 000 hommes en Algérie, dont 7 000 soldats et 13 000 partisans (La France et l’Algérie en guerre, 1830-1870, 1954-1962, Paris, Économica, 2002, p.150) ; en août 1957, d’après Abane Ramdane, le potentiel de l’ALN atteint 90 000 hommes, dont 50 000 soldats et 40 000 partisans (Harbi Mohamed, L’Algérie et son destin, croyants ou citoyens, Paris, Arcantères, 1997, pp.109-110). Un an plus tard, selon l’évaluation de Guy Pervillé, les succès militaires français entraînent une baisse sensible des effectifs indépendantistes (La guerre d’Algérie, histoire et mémoire, Bordeaux, CRDP Aquitaine, 2008, p.185) : 50 000 hommes, dont 30 000 en Algérie (20 000 soldats et 10 000 partisans) et 10 000 hommes aux frontières (dont 7 500 en Tunisie).

     

    commando marine 1955

    Le commando de Marine de Penfentenyo en opération dans le Constantinois : arrivé sur place en août 1955,
    il a pour mission de sécuriser les zones côtières que tentent de contrôler les rebelles de l’ALN. © B. Pascucci/ECPAD/Défense

     

    Cette baisse des effectifs de l’ALN conduit à une diminution des attaques contre les forces françaises. En 1958, elles constituent environ un quart des actions de l’ALN, les trois quarts restants étant répartis entre les attentats contre les biens ou les personnes (c’est-à-dire des actions de type terroriste, révélatrices d’un affaiblissement du potentiel militaire conventionnel des indépendantistes).

    En 1954, l’armée française a hâtivement calqué les enseignements de la guerre révolutionnaire d’Indochine sur le conflit algérien. L’ennemi et ses modes d’action ont donc été mal appréhendés, conduisant le commandement français à mener, notamment en 1955, des opérations locales et ponctuelles, en fonction des opportunités ou des urgences. À partir de 1956, l’armée, dont l’effectif augmente régulièrement grâce à la mobilisation des appelés du contingent, s’adapte progressivement avec succès aux actions de l’ALN. Au cours de l’année 1958, deux objectifs (établis en 1956) sont atteints : d’une part, éviter des défaites dont le FLN tirerait avantage, notamment en termes de propagande interne ou internationale ; d’autre part, empêcher l’ALN de passer du stade de commandos, opérant sous forme de coups de main, à celui de fortes unités, capables de rechercher un affrontement comparable à un conflit conventionnel. Le succès peut être attribué notamment à deux facteurs : d’abord la construction de barrages le long des frontières permettant aux Français de remporter la "bataille des frontières" afin de couper l’ALN de renforts extérieurs ; ensuite, dans le cadre d’une "guerre psychologique", l’action d’intoxication au sein de l’ALN afin de l’affaiblir de l’intérieur.

    "BATAILLE DES FRONTIÈRES" ET "BLEUITE"

     

    C'est d’abord, la "bataille des frontières", de janvier à avril 1958, conséquence de l’achèvement de la ligne Morice, construction d’un réseau miné de 450 km de barbelés électrifiés le long des frontières, qui interdit progressivement aux renforts de l’ALN de parvenir en Algérie. Cette ligne Morice complète le dispositif de lutte mis en œuvre par la Marine nationale contre le trafic d’armes transitant par la Méditerranée. Dès 1955, elle a mis en place une surveillance sur mer (SURMAR) qui vise à interdire l’approvisionnement en armes de l’ALN par voie maritime. Puis, à partir de 1956, la demi-brigade des fusiliers marins (DBFM) a renforcé la surveillance le long de la frontière marocaine. Alors qu’en mai 1957, l’ALN parvient à faire passer environ mille armes par mois par la seule frontière tunisienne, le chiffre tombe à une centaine seulement au début de 1958. Refusant de laisser l’armée de l’intérieur être asphyxiée, l’ALN tente des percées du barrage entre Sakiet et Guelma. Face à ces intrusions, le général Vanuxem, commandant la zone de l’Est constantinois, engage les réserves françaises, constituées essentiellement de parachutistes. Ces derniers, aidés par les troupes de secteur échelonnées le long de la frontière, vont porter des coups sévères aux unités de l’ALN qui tentent de forcer le barrage. La bataille la plus importante, et la dernière, est celle de Souk-Ahras, en avril, notamment du 28 avril au 3 mai 1958, avec l’engagement de plus de mille combattants de l’ALN, luttant jusqu’au corps à corps contre les soldats du 9e régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Ce dernier perd une compagnie, commandée par le capitaine Beaumont (32 morts et 40 blessés), lors de l’attaque du mont Mouadjene (Montagnon Pierre, La guerre d’Algérie, genèse et engrenage d’une tragédie, Paris, Pygmalion, 1984, p.72).

     

    bataille des frontières 1958

    Le 18e RCP en opération à El Ma El Abiod pendant la bataille des frontières. En 1958, le 18e RCP participe à 108 opérations. © Joubert/ECPAD/Défense

     

    Mais cette victoire militaire n’éclipse pas les conséquences politiques du bombardement mené au nom du "droit de suite", le 8 février 1958, du village de Sakiet-Sidi Youssef situé en Tunisie indépendante depuis 1956. Cette violation de la frontière et l’ampleur des pertes civiles (69 morts, 130 blessés) entraînent un revers diplomatique majeur aux Nations unies, où Paris doit accepter une mission des "bons offices" dirigée par la Grande-Bretagne et Washington. Cette séquence accentue encore les critiques à l’égard de la IVe République.

    Ensuite, la guerre psychologique, avec notamment une action d’infiltration et d’intoxication emblématique, baptisée KJ-27, dite aussi la "bleuite", lancée à partir de janvier 1958, dans la continuité de la "bataille d’Alger" (janvier à octobre 1957), par les services secrets du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE). Cette action vise à neutraliser les opérations militaires de l’ALN et son potentiel humain. Pilotée par le capitaine Paul-Alain Léger, elle cible prioritairement le colonel Amirouche, chef de la wilaya III en Kabylie. Persuadé que son secteur est noyauté par des agents doubles, ralliés à la cause française, Amirouche lance une importante et sanglante vague d’épuration au sein des combattants indépendantistes. Les autres wilayas sont rapidement touchées par ces purges qui se prolongent jusqu’en 1961. Ce succès, décrit dans le détail par Charles-Robert Ageron ("Complots et purges dans l'armée de libération algérienne (1958-1961)", in Vingtième Siècle, revue d'histoire, n°59, juillet-septembre 1998. p.15-27), provoque, sur le court terme, un effet dévastateur sur le moral des combattants et, sur le long terme, la perte de toute une génération de cadres, qui feront par la suite défaut au FLN. Un bilan est difficile à établir ; au cours de ces purges, les chiffres des membres de l’ALN éliminés (dont une majorité d’anciens citadins diplômés) sont estimés à 7 000 par Rémy Madoui (J’ai été fellagha, officier français et déserteur, du FLN à l’OAS, Paris, Seuil, 2004, p.98), et à 15 000 par Henri Le Mire (Histoire militaire de la guerre d’Algérie, Paris, Albin Michel, 1982, p.386).

     

    Malah

    Des soldats du 2e RPC combattent des Fellaghas dans une opération près de Malah, mars 1958. © S. Berthoud/ECPAD/Défense

     

    Ainsi, sur le plan militaire, la situation se stabilise en 1958, au prix d’affrontements violents, mais la situation diplomatique française continue à se dégrader, tandis que l’instabilité politique exaspère une part croissante de l’opinion. Face à l’attentisme de la majorité de la population métropolitaine, et aux divergences de la population musulmane sur la question de l’indépendance, les anti-indépendantistes (largement majoritaires en Algérie au sein de la population européenne) s’impatientent face à l’indécision du pouvoir politique à définir une attitude claire et cohérente pour le maintien de l’Algérie dans le giron de la France.

    "JE VOUS AI COMPRIS"

    Politiquement, l’année 1958 est marquée par la recherche active d’un pouvoir stable, capable de mettre un terme au conflit. La crise du 13 mai 1958 provoque le retour du général de Gaulle qui est perçu par toutes les parties comme un recours et un rempart face à l’incapacité de la IVe République à résoudre la crise algérienne. Ce dernier met en place la Ve République en octobre 1958, assurant les conditions d’une stabilité politique tout en maintenant une certaine ambiguïté sur ses intentions en Algérie. Le début de l’année 1958 est caractérisé, d’une part, par l’incapacité du pouvoir politique à répondre aux aspirations des tenants de l’Algérie française et, d’autre part, par la dénonciation de la pratique de la torture par l’armée française par des intellectuels alors minoritaires comme Henri Alleg (La Question, Lausanne, Éditions de la Cité, 1958) ou Jean-Pierre Vernant (Branche Raphaëlle, La torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie, Paris, Gallimard, 2001).

     

    Soustelle Alger 1958

    Accueil triomphal à Alger de Jacques Soustelle, gouverneur général de l’Algérie du 1er février 1955 au 30 janvier 1956, mai 1958. © ECPAD/Défense

     

    La gestion du gouvernement de Guy Mollet (janvier 1956-mai 1957) lors de la crise de Suez de 1956, puis celle de Félix Gaillard (septembre 1957-avril 1958) lors de l’affaire de Sakiet Sidi Youssef, provoquent de fortes tensions entre les partisans de l’Algérie française, notamment le commandement militaire d’Alger, et le personnel politique au pouvoir. Le 13 mai 1958, l’investiture imminente de Pierre Pflimlin comme président du Conseil, réputé favorable à une négociation avec le FLN, incite les activistes partisans de l’Algérie française à monter un coup de force depuis Alger. Ils constituent un Comité de salut public mettant à sa tête le général Massu, soutenu par le général Salan, commandant en chef des forces en Algérie, nommé délégué général dès le début de cette crise. Le 1er juin 1958, Salan obtient du président de la République, René Coty, l’appel au pouvoir du général de Gaulle. Ce dernier a su habilement tirer profit de la dégradation de la situation en Algérie et du développement de l’activisme anti-indépendantiste en envoyant des signaux aux partisans de l’Algérie française tout en se posant en recours auprès des défenseurs de la légalité républicaine. Par la suite, les déclarations de ce dernier, à Alger, le 4 juin ("Je vous ai compris"), puis à Mostaganem, le 6 juin ("Vive l’Algérie française") rassurent les anti-indépendantistes, lesquels ont alors l’impression que le but de la guerre est clairement de conserver l’Algérie. Guy Pervillé estime cependant qu’en juin 1958 de Gaulle pense que l’Algérie est amenée à se séparer un jour de la France, sans savoir toutefois avec quels moyens et avec quels partenaires il pourrait conduire ce processus.

    OCTOBRE 1958 : L’INFLEXION DE LA POLITIQUE ALGÉRIENNE DE PARIS

    L’élaboration de la Constitution de la Ve République répond à la volonté du général de Gaulle de mettre un terme à l’instabilité gouvernementale, d’en finir avec la menace d’un coup d’État militaire et de se désengager du bourbier algérien. La première conséquence est d’imposer la primauté du suffrage universel comme la source légitime du pouvoir et, partant, comme arbitre ultime de l’issue du conflit. Le projet constitutionnel qui institue le recours au référendum est adopté à une large majorité de 79,25% le 28 septembre 1958. Dès lors, le suffrage populaire joue un rôle prépondérant dans la politique algérienne du Général. En janvier 1961 (référendum sur l’autodétermination en Algérie) puis en avril 1962 (référendum sur les accords d’Evian), les électeurs actent en effet l’évolution vers l’autodétermination puis l’indépendance.

     

    campagne électorale 1958

    Campagne électorale pour le référendum pour la constitution de la Ve République, 1958 : dans la Mitidja, à l’entrée d’une infirmerie. © Jean Marquis/Roger-Viollet

     

    La deuxième conséquence est de restaurer la stabilité et la primauté du pouvoir exécutif, incarné par le général de Gaulle qui, dès la fin 1958, infléchit la ligne intransigeante suivie par Paris depuis 1954 face au mouvement indépendantiste. Si l’annonce du plan de Constantine, le 3 octobre 1958, a pu être interprétée par les partisans de l’Algérie française comme un gage de sa volonté de rester en Algérie, il apparaît très vite que la réaffirmation de la prééminence de l’autorité civile sur l’autorité militaire est un moyen pour le Général d’ouvrir le jeu quant à l’issue du conflit. Les élections législatives du 30 novembre 1958 ayant mis en lumière la propension du général Salan à refuser de se plier aux exigences du gouvernement, un nouveau délégué général, Paul Delouvrier, est nommé le 12 décembre 1958. Il récupère des prérogatives politiques qui avaient été confiées à Salan. Celui-ci est de plus remplacé comme commandant en chef par le général Challe dont la mission est désormais cantonnée au seul domaine militaire. Il doit obtenir la victoire sur le terrain via la mise en œuvre de son plan lancé en janvier 1959. L’objectif est de permettre au général de Gaulle de négocier en position de force avec le FLN qui a rejeté la "paix des braves" proposée dès la conférence de presse du 23 octobre.

    La troisième conséquence de l’arrivée de la Ve République est en effet la réorganisation du FLN avec la proclamation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), issu du Comité de coordination et d’exécution (CEE), embryon de pouvoir exécutif créé lors du congrès de la Soumman, le 20 août 1956. Le choix de la date de cette annonce, le 19 septembre 1958, quelques jours avant le référendum sur l’adoption de la Constitution, n’est probablement pas anodin et constitue une tentative de reprendre l’initiative perdue tant sur le plan militaire que politique. Le président du GPRA, Fehrat Abbas, notable modéré, contribue à en donner une image positive à l’étranger. Cette proclamation du GPRA s’inscrit dans le processus de radicalisation du FLN destiné à imposer l’indépendance face à celle d’une association avec Paris au sein de la Communauté prévue par la nouvelle Constitution. Par ailleurs, le choix de refuser toute solution autre que celle de l’indépendance a mené le FLN à porter le conflit sur le territoire métropolitain lors de la "bataille de Paris", du 25 août au 25 septembre 1958. En effet, cette "exportation" du conflit dans la capitale permettait de pallier le repli militaire sur le territoire algérien et de tenter d’obtenir le soutien de l’opinion métropolitaine pour peser sur la politique algérienne décidée par l’homme qui incarne la nouvelle République.

     

    Discours de Gaulle 1958

    Discours du général de Gaulle pour la présentation de la Constitution de la Ve République, Paris, place de la République, 4 septembre 1958. © Bernard Lipnitzki/Roger-Viollet

     

    Ainsi, l’année 1958 voit la France reprendre l’initiative, tant sur le plan militaire que politique. Militairement, les indépendantistes n’arrivent pas à enrayer l’asphyxie de l’armée de l’intérieur, en raison notamment des frontières devenues quasi hermétiques. Sur le plan politique, depuis les événements de mai 1958 qui ont porté le général de Gaulle au pouvoir, le FLN s’inquiète des conséquences possibles dans le règlement du conflit de la popularité de De Gaulle ainsi que de celles de la nouvelle Constitution d’octobre 1958. L’aspiration des Français et des Algériens à la paix, laisse penser au général de Gaulle qu’une solution d’autonomie dans un ensemble français est possible. Un an plus tard, après l’échec de ses tentatives de négociation, il semble intégrer dans ses calculs que seules les modalités pratiques de la reconnaissance d’une indépendance pleine et totale peuvent faire l’objet d’un compromis avec le FLN.

    Auteur

    Commandant Romain Choron - Chef de la division des archives orales au Service historique de la défense

    Le 60e anniversaire de la Constitution

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    Le président François Mitterrand, en compagnie du ministre de la défense Charles Hernu, au lendemain de l’attentat du Drakkar, Beyrouth, 24 octobre 1983

    De Gaulle et l’Algérie

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    Élèves de terminale en atelier

    La Maison natale de Gaulle

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    Musée Mémorial pour la Paix – Le Militarial - Boissezon

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    Un triptyque : Mémoire, Patrimoine, Pédagogie

    A 10 minutes de Castres et de Mazamet, dans le charmant village de Boissezon, se trouve Le Musée Mémorial pour la Paix. Situé dans un ancien fort du XIe siècle, ce musée est dédié aux conflits du 20ème siècle et principalement les 1ères et 2èmes guerres mondiales.

    Dans les 6 salles d’exposition, grâce aux 5000 objets exposés, le visiteur pourra découvrir les conditions de vie des combattants mais aussi des populations civiles durant ces conflits.

    Le Musée Mémorial pour la Paix de Boissezon est un lieu de mémoire, de sauvegarde du patrimoine mais aussi un outil pédagogique pour préserver la Paix ce bien si fragile.

    On peut venir en groupe (sorties d’associations), en famille, ou dans un cadre scolaire (du primaire au lycée et université).

    A voir aux alentours :

    • Nombreux ateliers d’artistes dans le village
    • Massif du Sidobre
    • Visite de Castres et Mazamet
    • Nombreux chemins de randonnées
    Sources : ©Musée Mémorial pour la Paix – Le Militarial - Boissezon

     

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    Infos pratiques

    Adresse

    La Bastide du Fort - 81490
    Boissezon
    05 63 50 86 30

    Tarifs

    Adultes 5 euros / Enfants de 12 à 18 ans 3 euros / Enfants de moins de 12 ans gratuit / Groupes (10 personnes) : 3 euros

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Horaires d'été du 15 juin au 15 septembre : tous les jours, sauf le mardi,10h-12h et 14h-18h / Horaires d'hiver du 16 septembre au 15 décembre et du 15 février au 14 juin : dimanche et jours fériés de 14h00 à 18h00. Ouvert sur rendez-vous pour les groupes

    Fermetures annuelles

    du 16 décembre au 14 février

    La Mounière – Maison des Mémoires de la ville de Septfonds

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    © Hervé Leclair - Aspheries

    Installée au cœur de la bastide de Septfonds, La Mounière propose de vous plonger dans trois histoires qui ont marqué la grande Histoire.

    • Le chapeau de paille : La naissance d’une industrie florissante
    • L’aviation : Le parcours du héros Dieudonné Costes
    • 1939 – 1945 : Le camp de Judes et les politiques d’accueil des étrangers considérés comme indésirables

    3 mémoires locales qui mêlent grandes et petites histoires et qui viennent chacune nous raconter un peu de nous, nous questionner sur le monde.

    Au-delà de ce que nous pouvons apprendre dans ce lieu, c’est d’abord une rencontre humaine qui nous immerge dans un récit passionnant. Alors, curieux de découvertes ? Venez vivre un moment enrichissant à La Mounière, à combiner avec une randonnée, une balade, un concert, ou une activité.

    L’ensemble des panneaux, contenus multimédias et l’application numérique « Septfonds, un camp, des mémoires » sont traduits en espagnol et anglais


    Visiter la Mounière

    • Entre amis :

    Programmez votre visite personnalisée, en dehors de nos horaires d’ouverture, selon le(s) sujet(s) que vous souhaitez approfondir et vos envies. Nous sommes à votre écoute !

    • La Mounière en roue libre : 

    Pendant les horaires d’ouverture, sans réservation, accédez à La Mounière. Un médiateur vous présente les trois sujets vous en donne les clés de compréhension. Vous pouvez ensuite découvrir les lieux à votre rythme. 

    • Nos visites guidées programmées :

    En saison estivale, La Mounière vous propose des visites guidées thématiques programmées. Parce que l’Histoire est une source inépuisable, les visites se renouvellent chaque année. Rendez-vous sur notre site internet pour découvrir nos nouveautés.

    • En famille

    Chaque année, un programme d’animations et d’ateliers pour des moments de partage entre petits et grands. C’est vous le guide !

    Grâce à notre livret d’accompagnement, devenez guide pour votre famille et embarquez dans l’Histoire.  Un petit coup de pouce pour de bons moments à partager ensemble !


    La Mounière c’est aussi :

    - Des expositions temporaires

    - Des parcours dans le village

    - Une application gratuite et immersive à découvrir au Mémorial du camp de Judes

    - Un centre de ressources

     


     

     
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    Infos pratiques

    Adresse

    15 rue des déportés 82240
    Septfonds
    06 70 36 86 90

    Tarifs

    Tarif Normal : 4€ / Tarif Réduit : étudiants, retraités, demandeurs d'emploi, - de 16 ans : 3€ / Gratuit pour les moins de 6 ans / Visite guidée : 5€ par personne

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Mai, Juin et Septembre : mercredi et samedi de 14h30 à 18h30 / Juillet et Août : mercredi au dimanche de 14h30 à 18h30 / Et toute l’année, en dehors des heures d’ouverture, sur réservation

    Musée de l’Hydraviation

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    Situé sur le lieu mythique de l'ancienne base Latécoère à Biscarrosse, le Musée de l’Hydraviation retrace l'histoire de l'hydravion. Des vols transatlantiques vers New-York et Fort-de-France à la lutte contre les incendies, vous découvrez l’univers de ces paquebots des airs d’hier et d’aujourd’hui !

    Un véritable voyage dans le temps sur 1250 m², au cœur notamment de bâtiments autrefois occupés par les ouvriers de l’hydrobase landaise au début du XXe siècle.

    Notre musée aéronautique présente, dans le cadre de ses expositions temporaires et permanentes, des hydravions restaurés, des uniformes, des souvenirs de pilotes célèbres, des reproductions, des photographies, des moteurs, des hélices, des pièces d’archives, des carnets de vol, des trophées, des combinaisons, des tableaux de peintres de l’Air et de la Marine… Des supports variés qui vous invitent à vivre une expérience unique sur les traces des grands noms : Latécoère, Saint-Exupéry, Mermoz, Guillaumet et bien d’autres.

    Pour préparer votre visite individuelle, vous pouvez vous appuyer sur nos fiches d’aide à la visite et livrets jeune public, qui illustrent avec détails l’importance de ces prestigieux paquebots des airs, au XXe siècle comme aujourd’hui encore. Le musée de l'Hydraviation propose aux groupes une visite commentée de l’exposition temporaire et de l’exposition permanente du musée.

    Les visites de groupe sont disponibles pour un groupe de 10 personnes mimimum et n'excédant pas 25 personnes, à des tarifs préférentiels. La réservation est obligatoire 1 mois minimum avant la date souhaitée pour toute visite en groupe, avec ou sans guide médiateur. Nous acceptons les groupes de 10 personnes minimum et n'excédant pas 25 personnes. N’hésitez pas à nous solliciter pour vérifier les mesures sanitaires en vigueur.

    Vous êtes un individuel et vous souhaitez suivre une visite du Musée de l'Hydraviation, ou un groupe de moins de 10 personnes ? Des visites commentées, d'environ 1h30 et en français uniquement, sont proposées pour les visiteurs individuels du mois de juin au mois de septembre, sous réserve de la disponibilité. 

    Nous avons développé une application numérique pour smartphone et tablette. Elle vous permet de faire la visite du Musée directement sur vos appareils ! Que vous soyez chez vous, ou bien dans les différents espaces du musée, cette application vous permet de découvrir l'histoire de l'hydraviation en quelques minutes. Il vous suffit de télécharger l'application Biscarrosse Visite Musée, puis de vous laisser guider par cette expérience interactive unique !

    Le site est accessible aux personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap.

     


     

     

    Sources : ©Musée de l’Hydraviation
     
    Office de tourisme : 55 Place G. Dufau - BP 10001 - 40602 Biscarrosse Cedex - Tel 05.58.78.20.96
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    Infos pratiques

    Adresse

    332, rue Louis Breguet 40600
    Biscarrosse
    05 58 78 00 65

    Tarifs

    Tarif plein : 10 euros / Tarif jeune (6-18 ans) : 3.50 euros / Tarif famille : 27 euros / Gratuit pour les moins de 6 ans / Tarifs réduits : de 5 à 7,50 euros selon situation

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Septembre − Juin : du mardi au dimanche de 14:00 - 18:00 | fermé les lundis / Juillet − Août : 7j/7 de 10:00 - 19:00 / Jours fériés : nous contacter

    Fermetures annuelles

    Janvier : fermé tout le mois

    Musée de la Résistance et de la Déportation de la Drôme (26)

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    DE LA MONTÉE DU NAZISME À LA LIBÉRATION


    Consulter l'offre pédagogique du centre >>>  Romans


    En 1972, l'Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (A.N.A.C.R.), l'Association Nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors et la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistant s et Patriotes (F.N.D.I.R.P.), se réunissent en comité dans le but de créer un musée de la Résistance et de la Déportation.

    Installé dans l'ancien couvent de la Visitation de Romans, il sera inauguré le 22 Juin 1974, en présence de Monsieur Jacques Debû-Bridel, membre fondateur du conseil National de la Résistance. Devant l’intérêt croissant du public, des étudiants et des chercheurs, le musée s’agrandit et évolue en 1994 pour devenir Centre historique.

    Le Musée s'est donné pour mission d'informer et de transmettre afin que les événements qui ont noirci notre histoire ne se reproduisent pas. Il propose, dans une présentation sobre et claire, une exposition permanente : " De la montée du nazisme à la Libération".

    Il dispose de différents outils :

    - les salles d'exposition : outil de sensibilisation grand public, vitrine à la fois émotionnelle, informative et éducative.

    - Le centre de documentation spécialisé à la disposition des étudiants, chercheurs et historiens (installé aux Archives communales, n°3 rue des Clercs).

    - Les actions pédagogiques, destinées plus particulièrement aux jeunes générations qui n'ont pas connu cette période de l'histoire, pour leur montrer ce que peut devenir l'homme pour l'homme, dans certaines circonstances, sous certaines influences, et pour éveiller leur attention et leur vigilance aux répétitions de l'histoire.

    - Le site web : https://www.resistance- drome.org

    Ce site, bilingue, a pour objectif immédiat de faire découvrir aux jeunes générations le Musée et sa base de documentation.

    Il veut également susciter des contacts et des échanges avec toute personne française ou étrangère intéressée par cette page d'histoire de notre région.

    A terme, son objectif est de mettre en ligne la documentation bibliographique, au travers d'une base de données à critères de recherche multiples, un formidable outil de recherche de documentation.

     

    Info utile :

    Le Musée de la Résistance est installé dans une aile du bâtiment abritant le Musée international de la chaussure. L'entrée des deux Musées est commune.

     

    Sources : ©MUSEE DE LA RESISTANCE EN DROME ET DE LA DEPORTATION
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    Infos pratiques

    Adresse

    Espace Visitation rue Sainte Marie et Bistour 26100
    Romans-sur-Isère
    04 75 05 51 81

    Tarifs

    Plein tarif 6 € (le billet d'entrée donne droit, en visite libre, au Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation, au Musée International de la Chaus sure, aux expositions temporaires) - Jeunes : 3 € (étudiants à partir de 18 ans, personnes en situation de handicap, bénéficiaires des minima sociaux. Sur Justificatif). - Groupes : 4 € (à partir de 15 personnes, une gratuité par tranche de 20 personnes) - Gratuité : jusqu'à 18 ans, groupes scolaires et groupes jeune public, bénéficiaires du pas s éducation, journalistes, 1er dimanche du mois et certaines manifestations...

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Horaires d’ouverture Opening hours D'octobre à avril Du mardi au samedi : d e 10 h 00 à 17 h 00 De mai à septembre Du mardi au samedi : d e 10 h 00 à 18 h 00 Juillet - août Du lu n d i a u sa m e d i d e 10 h 0 0 à 18 h 0 0

    Fermetures annuelles

    Toute l'année : le s dim a n c h e s et jo u r s féri é s : d e 14 h 3 0 à 18 h 0 0 Fermeture : 1e r janvier, 1er ma i, 1er novembre et 25 décembre, et 15 jours suivants les vacances de Noël. Offices de tourisme de référence - PAVILLON DE ROMANS- SUR- ISÈRE - 62 Avenue Gambetta 26100 Romans-sur-Isère - ma i l : contact@romans- tourisme.com - Tel 04 75 02 28 72 - PAVILLON DE BOURG DE PÉAGE - 30 allée de Provence 26300 Bourg de Péage

    Le Mémorial National de la prison de Montluc travaille avec ses homologues allemands

    Fort du Libéria

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    Le fort Libéria. Source : http://regionfrance.com/villefranche-de-conflent/

    Le fort Libéria est construit en 1681 et offre une superbe vue sur la vallée de la Têt.

    Une ville fortifiée implantée en fond de vallée

    Sur la route conduisant aux sommets pyrénéens, la petite cité fortifiée de Villefranche-de-Conflent est créée à la fin du XIème siècle au confluent des rivières de la Têt et de Corneilla par Guillem-Ramon, Comte de Cerdagne.

    Dès le XIIème siècle, huit tours d'angle renforcent les premières fortifications de la ville qui reçoit un nouveau système défensif au XIVème siècle, lors du conflit opposant le royaume de Majorque et l'Aragon.

    Villefranche-de-Conflent est définitivement rattachée avec le Roussillon au Royaume de France par le traité des Pyrénées en 1659. La cité implantée en fond de vallée a conservé de son prestigieux passé de capitale du Conflent un ensemble monumental exceptionnel, bâti dans le marbre rose.

    Villefranche-de-Conflent cache derrière ses remparts une superbe cité médiévale, offrant au visiteur un chemin de ronde voûté, une église romane du XIème siècle, et pas moins d'une vingtaine de façades d'hôtels particuliers inscrites à l'inventaire des monuments historiques. L'enceinte de la ville est restée intacte : aux courtines et aux tours médiévales sont associés des bastions érigés par Vauban vers 1680, et des portes néoclassiques. La ville perd de son importance à la fin du XVIIIème siècle, notamment du fait du transfert de la viguerie à Prades en 1773.

    Un fort édifié à flanc de montagne

    Dans le cadre de sa mission de renforcement des défenses du Roussillon, désormais frontière sud du Royaume de France, Vauban séjourne à Villefranche-de-Conflent afin de faire ériger un fort voué à protéger le territoire des assauts provenant du Vallespir ou de la Cerdagne. Pour empêcher le bombardement de la ville depuis la montagne de Belloch, le commissaire général des fortifications de Louis XIV fait construire en 1681 le fort Libéria sur un contrefort dominant la ville de 160 mètres, offrant ainsi une superbe vue sur la vallée de la Têt.

    De forme oblongue, érigée à flanc de montagne, la fortification se compose de trois enceintes successives nivelées sur trois étages afin d'épouser la forte pente du terrain. Un donjon forme la partie supérieure de l'ouvrage, précédée d'un fossé défendu par une galerie de contrescarpe à feux de revers communiquant avec le corps de la place par deux caponnières. Le fort possède un chemin de ronde, de nombreuses meurtrières, des échauguettes ( postes de guet muni d'ouvertures ), un pont-levis, et une cour d'honneur sur laquelle donne une chapelle. Sous Louis XIV, deux complices de La Voisin, empoisonneuse de la cour de Versailles, ont été emprisonnées au sein d'un cachot de la forteresse, baptisé " la prison des Dames ". Le fort Libéria connaît l'épreuve de la guerre à la fin du XVIIIème siècle, et se rend le 3 août 1793 aux troupes espagnoles, après la reddition de Villefranche-de-Conflent. Entre 1850 et 1856, Napoléon III décide de renforcer l'ouvrage, et fait aménager le souterrain dit des "mille marches ", qui relie le fort à Villefranche-de-Conflent : ce passage voûté en pierre aux escaliers de marbre rose peut encore être emprunté aujourd'hui, mais ne comporte en réalité que 754 marches !

    Aux alentours

    Trois grottes préhistoriques sont ouvertes à la visite à proximité du village de Villefranche-de-Conflent : les grandes Canalettes, les anciennes grottes de Canalettes, et la Cova Bastera ( Préhisto-Grotte ). Cette dernière a été aménagée par Vauban en 1707. D'autre part, la gare de Villefranche-de-Conflent est le point de départ du célèbre petit train jaune serpentant en altitude à travers les Pyrénées jusqu'à la ville frontalière de La-Tour-de-Carol.

     

    Office du tourisme de Villefranche-de-Conflent

    Place de l'Église 66500 Villefranche-de-Conflent

    Tél. 04.68.96.22.96

    Fax 04.68.96.23.23 & 04.68.96.23.93

    E-mail : villefranchedeconflent@voila.fr

     

    Accès À cinquante km de Perpignan, par la N 116.

     

    Quizz : Forts et citadelles

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    Infos pratiques

    Adresse

    66500
    Villefranche-de-Conflent
    Tél. 04.68.96.22.96Fax 04.68.96.23.23 & 04.68.96.23.93

    Tarifs

    Plein tarif adultes : 6.00 €, enfants (5 à 11 ans) : 3.50 € Tarifs réduits adultes : 5.00 €, enfants (5 à 11 ans) : 3.00 € Tarifs groupes à partir de 10 personnes : adultes 5.00 €, enfants classe primaire : 3.00 €, enfants classe secondaire : 3.50 €

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    De juillet à août : 9h à 20h De mai à juin : 10h à 19h Autres périodes : 10h à 18h non-stop

    Place forte de Villefranche-de-Conflent

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    Vue panoramique du village fortifié de Villefranche-de-Conflent. Source : GNU Free Documentation License

    Cité médiévale du XIème siècle, fortifiée par Vauban au XVIIème, la place de Villefranche-de-Conflent est située au pied du Canicou, au coeur des Pyrénées Orientales.

    Villefranche-de-Conflent est une ville fondée en 1090 par le comte Guillaume-Raymond de Cerdagne. Elle est la capitale de la vicomté du Conflent et est située sur une voie de communication vers le haut pays. En 1117, le Conflent et la Cerdagne deviennent, par héritage, possession des rois d'Aragon.

    L'agglomération occupe tout l'espace disponible entre la rive droite de la Têt et le pied des escarpements qui dévalent du Canigou et présente donc un plan allongé, structuré autour de deux voies parallèles. Le périmètre défensif a été élaboré dès le début du XIIIe siècle. Les tours de surveillance semi-circulaires datent du XIVème siècle ; elles témoignent de la lutte entre les souverains de Majorque et d'Aragon pour contrôler le Roussillon.

    La ville passe sous le contrôle français, en 1654, lors de la guerre franco-espagnole. La population, hostile aux Français, se révolte : mouvement des Miquelets et Conspiration de Villefranche, en 1674, qui relance la guerre et conduit Vauban à établir un plan de fortification dans la région, à partir de 1679. Il fait renforcer l'ancienne enceinte sur le front de la montagne. Ailleurs, elle est remplacée par une courtine de quatre bastions aux angles. Deux bastions aplatis les complètent : l'un vers le Tech protège le pont, l'autre vers la montagne. Ne pouvant garnir la place d'un glacis, Vauban renforcent les bastions. Ils sont casematés et flanqués sur leurs faces d'embrasures pour les pièces de gros calibre. Afin de dérober la vue du chemin de ronde, il le fait couvrir par un toit d'ardoises. Sur la rive droite, des grottes naturelles sont transformées en casemates.

    La cité est reconquise momentanément en 1793 lors des guerres contre-révolutionnaires.

     

    Office du tourisme

    Place de l'Eglise 66500 Villefranche-de-Conflent

    Tél. 04.68.96.22.96

    Fax : 04.68.96.07.66

    E-mail : otsi-villefranchedeconflent@voila.fr

     

    Quizz : Forts et citadelles

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    Infos pratiques

    Adresse

    N116 66500
    Villefranche-de-Conflent
    Tél. 04.68.96.22.96Fax : 04.68.96.07.66

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Accessible toute l'année

    Place forte de Collioure

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    Château royal de Collioure. Source : http://www.chateaux-francais.fr

    Ce château est construit sur d'anciennes constructions romaines, transformées à l'époque wisigothique ...

    En 1808, lors d'une inspection du chantier de fort Boyard, Napoléon décide de compléter le dispositif de protection de la rade de Rochefort en faisant ériger un fort sur le point culminant d'Aix, à l'extrémité est de l'île. De forme carrée, cet ouvrage bastionné de plus de 90 mètres de côté est construit en maçonnerie, et entièrement casematé. Quatre galeries partent des angles de la cour intérieure pour desservir les casemates placées sous les bastions, chaque courtine abritant quatre casemates vouées au logement des troupes. Protégé par un épais remblais de terre et recouvert d'un glacis d'herbe, l'ouvrage est surmonté d'un impressionnant chemin de ronde.

    L'action de restauration s'est concentrée, en raison de l'immensité du site, sur la partie la mieux conservée mais aussi et surtout sur l'emprise du "troisième" fort qui sera précisément construit à la manière éclatée et constitue par-là le lieu d'invention de la nouvelle organisation des ouvrages fortifiés. Cette emprise représente une aire de près de 20 ha. Les ouvrages en cours de restauration abritent de nombreux objets et équipements techniques d'origine qui progressivement sont restaurés, remis dans leur contexte et expliqués.

    Le château de Collioure est construit sur d'anciennes constructions romaines, transformées à l'époque wisigothique.

    Collioure, située sur l'étroite plaine littorale, occupe une position stratégique dans la maîtrise sur Roussillon et des voies de communication frontalières et de son port ouvert sur la Méditerranée. Les rois de Majorque lui confèrent son plan actuel entre 1242 et 1280. Le fort leur sert de résidence d'été.

    A la fin du Moyen-Age, le château forme ainsi un quadrilatère irrégulier constitué de 4 fronts.

     

    Quizz : Forts et citadelles

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    Infos pratiques

    Adresse

    Place du 8 mai 1945 66190
    Collioure
    Tel: 04 68 82 15 47Fax: 04 68 82 46 29

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Du 1er juin au 30 septembre : 10h00 à 17h15 Du 1er octobre au 31 mai : 09h00 à 16h15

    Place forte de Port-Vendres

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    Vue panoramique du Port-Vendres. Source : http://nicolasgiraudphoto.eklablog.com/l

    Port important en raison de sa position et de la profondeur de sa rade...

    Le site de Port-Vendres est occupé depuis le VIIIème siècle avant JC. Son nom est hérité de Portus Veneris, en relation avec un temple dédié à Vénus, dominant jadis la crique. Les premiers aménagements urbanistiques sont entrepris par le premier souverain de Majorque, Jacques Ier, au XIIIème siècle. Les luttes avec les rois aragonais mettent à bas les édifices, si bien que lorsque le Roussillon passe sous souveraineté espagnole au XVème siècle, la cité est à rebâtir.

    Après le Traité des Pyrénées, la province rejoint le royaume de France. Son port et eaux profondes proche de l'Espagne, unique sur le littoral du Roussillon intéresse Louis XIV et Vauban : Port-Vendres est classé port militaire.

    Les limites budgétaires contraignent Louvois à demander à Vauban de réaliser un projet de moindre envergure : on effectue quelques aménagements pour permettre à une partie de la flotte du Levant de séjourner sur les côtes catalanes sans trop de danger. Le gouverneur de province, Maréchal de Mailly, fait creuser la vieille darse et aménager la route de Collioure. Monsieur de Wailly, architecte du roi, dresse le plan d'aménagement. Les redoutes de Mailly (située au-dessus de la plage de l'Oasis ; elle est modifiée lors de la Seconde Guerre mondiale pour accueillir des canons Lahitolle 1888 de 9 mm, endommagée en 1944, elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1991), de Béar (achevé en 1880) et du Fanal (construction initiale de Vauban de 1673-1700) défendent l'accès du nouveau site de Port-Vendres, dont les travaux entrepris par le maréchal de Mailly, gouverneur de la province de Louis XIV, durent jusqu'en 1780 - ces monuments seront inscrits à l'inventaire des monuments historique en 1933.

    A partir de 1838, la France s'intéresse à l'Afrique du Nord. Des travaux d'extension et d'amélioration sont entrepris à Port-Vendres afin d'en faire un important port de commerce maritime méditerranéen : construction de la jetée, de la Place Castellane, du fort Béar, liaison ferrée en 1867, mise en place d'une ligne maritime de paquebots avec l'Afrique dès 1885.

    La marine allemande utilise les installations françaises en novembre 1942, puis en développe de nouvelles dès le début de l'année 1943. L'armée d'occupation en fait un camp retranché pouvant aussi bien faire face à une opération amphibie qu'à une attaque terrestre venant de l'intérieur.

    Le Stützpunktgruppe Port-Vendres est donc une pièce maîtresse du dispositif allemand de contrôle du front côtier des Pyrénées-Orientales à côté de Sète et Agde. La ville de Port-Vendres est placée sous l'autorité d'un commandant portuaire dirigé par le Korvettenkapitän Kurt Stratmann, puis le Fregattenkapitän Walter Denys. La batterie de l'Ullastrel est un des vestiges de cette période. Le 19 août 1944 l'armée allemande bat en retraite. Les entrepôts de munitions et d'armes sont détruits, les quais sont dynamités afin de gêner les Alliés dans leur progression.

    Le Fort Béar, site militaire, installé sur une colline entre Collioure et Port-Vendres, domine la ville. Conçu initialement par Vauban, il est remanié par Séré-de-Rivières au XIXème siècle. Transformé en station radiogoniométrique en1949, il devient un radôme en 1960.

     

    Renseignements pratiques :

    Mairie 8 rue Jules Pams 66660 Port-Vendres

    Tél : 04 68 82 01 03

    Fax : 04 68 82 19 62

     

    Quizz : Forts et citadelles

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    Infos pratiques

    Adresse

    66660
    Port-Vendres
    Tél : 04 68 82 01 03Fax : 04 68 82 19 62

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Accessible toute l'année

    Fort-les-Bains

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    Fort-les-Bains. Source : http://lesdanjean.blogspot.fr

    Ce fort est construit en 1670 afin de protéger la ville d'Amélie-les-Bains...

    Situé au confluent du Tech et du Montdony, sur la route de Prats-de-Mollo. Il a été construit en 1670 sur l'ordre de comte de Chamilly afin de protéger la ville d'Amélie les bains (anciennement Les bains d'Arles). Les plans ont été dressés par l'ingénieur Saint Hilaire (ou Saint Hillaire). Vauban, lors de sa seconde inspection en Roussillon, y apporte quelques améliorations, mais ne fait pas de la place un élément stratégique de premier plan dans son dispositif de défense de la frontière espagnole.

    Les principes de la fortification bastionnées sur un plan approximativement carré (un bastion à chaque angle) sont adaptés au terrain et à l'existant.

    Lors de la guerre révolutionnaire franco-espagnoles, la garnison du fort composée de 440 hommes du maréchal de camp Michel-Jean-Paul Daudiès (1763-1839) résiste aux troupes catalanes jusqu'à épuisement de leurs vivres.
    En 1888 le fort fera l'objet d'une proposition à la défense des Pyrénées, mais le projet restera sans suite.

    L'édifice est classé monument historique depuis le 18 décembre 1909.

     

    Mairie

    5, Rue des Thermes 66110 Amélie-les-Bains

    Tél : 04 68 39 00 24

    Fax : 04 68 39 06 46

    Courriel : mairie.amelie.les.bains@wanadoo.fr

     

    Office du tourisme

    22 Avenue du Vallespir - BP13 66110 Amélie-les-Bains

    Tél : 04 68 39 01 98

     

    Quizz : Forts et citadelles

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    Infos pratiques

    Adresse

    Route de Montalba 66110
    Amélie-les-Bains
    Tél : 04 68 39 00 24Fax : 04 68 39 06 46 Office du tourisme22 Avenue du Vallespir - BP1366110 Amélie les bainsTél : 04 68 39 01 98

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    Se renseigner pour l'accessibilité au site

    La ligne de démarcation (1940-1944)

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    La ligne de démarcation à Moulins. À partir du 1er mars 1943, le laissez-passer n'est plus nécessaire au franchissement de la ligne. Source : LAPI/Musée de la Résistance Nationale – Champigny
    Source : LAPI/Musée de la Résistance Nationale – Champigny

    Fort de Bellegarde

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    Le Fort de Bellegarde. Source : ©Doronenko - License Creative Commons - Libre de droit

    Ce fort contrôle le passage du col du Pertus, voie de communication facile entre la France et l'Espagne.

    Installé dans les Pyrénées-orientales, le Fort de Bellegarde contrôle le passage du col du Pertus - ancien Portus Pompei (passage de Pompée) -, voie de communication facile entre la France et l'Espagne. Possession des rois de Majorque, le site est fortifié en 1285 afin de faire face à la menace du voisin aragonais. Il s'agit, au départ, d'une tour de surveillance, de 20 mètres de haut, au dessus du Pertus, équipée pour se défendre de façon autonome. Les rois d'Aragon reprennent la région au XIVe siècle. La tour est alors utilisée comme péage par les seigneurs locaux.

    Le Traité des Pyrénées, en 1659, incorpore au royaume de France le col de Pertus et ses environs, plaçant la frontière franco-espagnole à proximité du site. La tour acquiert une valeur stratégique.

    Dès 1667 les troupes françaises repoussent avec difficultés une attaque espagnole. Le pouvoir commande alors de consolider le dispositif frontalier ; une décision renforcée en 1674 lorsque, les travaux commencés, les troupes espagnoles s'emparent du fort, les français ne les en délogeront qu'en 1675. Vauban, au cour de son second voyage d'inspection en avril-mai 1679, décide alors de la construction d'une véritable citadelle à la place de la tour, approuvant en cela les plan de son ingénieur des fortifications en Roussillon, Rousselot.

    Le vieux fort est agrandi au maximum, l'ancien donjon est rasé, l'espace intérieur est aplani, les bastions sont doublés de petites tours qui leur servent de réduits, le plan en étoile est adopté pour le chemin couvert. Achevé, le fort suit un plan pentagonal.
    L'enceinte principale est protégée par un glacis d'un kilomètre et cinq bastions relis les uns aux autres. Elle enserre une deuxième ligne de remparts et le murs de protection de la forteresse. Cette dernière, prévue pour être autonome, comprend notamment des logis pouvant abriter 600 hommes, une chapelle, un hôpital, une boulangerie et son moulin, et un puits large de 6 mètres, profond de 62 mètres, creusé en 1698. Le seul accès à la forteresse est la "Porte de France", protégée par un fortin en demi-lune. Pour sa construction, Vauban aura fait raser l'ancien château et rabaisser la colline de 30 m. La forteresse, édifiée en 30 ans, s'étale ainsi sur 14 hectares dont 8000 m de bâtiments.

    Sous la Révolution la région sera le lieu d'âpres combats lors de la campagne des Pyrénées. En 1793 les Espagnols lancent une offensive sur le Roussillon, le général Ricardos passe par le Vallespir et occupe Prats-de-Mollo, le fort Lagarde est occupé - le fort ne sera repris qu'en septembre 1794 par les troupes du général Dugommier, après un siège de quatre jours.

    Laissé en "sommeil" pendant plus de cent ans, le site est à nouveau utilisé par la puissance publique après 1939, lors de la Retirada : la fuite des Républicains Espagnols face à l'avancée des troupes de Franco. Mal perçus en raison de leurs opinions politiques, les réfugiés sont internés par le gouvernement Daladier. Les premiers camps sont établis à Prats-de-Mollo et sur les plages d'Argelès, puis au camps militaire Joffre, et enfin au Fort de Bellegarde entre janvier et février 1939.

     

    Mairie

    15 avenue de France 66480 Le Perthus

    Tel : 04 68 83 60 15

     

    Le fort est ouvert du 3 juin au 30 septembre de 10 h 30 à 18h30

     

    Quizz : Forts et citadelles

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    Infos pratiques

    Adresse

    66480
    Le Perthus
    Tel : 04 68 83 60 15

    Horaires d'ouverture hebdomadaires

    De mai à septembre, ouvert de 10h30 à 18h30 Visites guidées tous les jours à 11h30 , 14h30, et 16h. Hors saison sur rendez-vous.

    Le Mont-Mouchet

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    The Mont-Mouchet Memorial. Source: www.margeride-truyere.com

    Site naturel classé et Haut-lieu de la Résistance en Auvergne, au paysage grandiose et émouvant au cœur des forêts de la Margeride. Le Musée de la Résistance à Auvers (Haute-Loire) présente une muséographie retraçant la situation de la France en 1939.

    À 1335 mètres d'altitude, aux confins des départements du Cantal, de la Haute-loire et de la Lozère, se trouve le Mont-Mouchet, où fut implanté à partir du 20 Mai 1944, sous l'autorité du Colonel Gaspard, Chef régional des F.F.I de la zone R 6, l'un des cinq grands Maquis de France.

    Dès le 2 juin 1944, celui-ci subissait un premier assaut d'un bataillon allemand. Puis les 10 et 11 juin, 2 200 soldats de la Wehrmacht livraient, en ces lieux, contre les maquisards, des combats acharnés. Repliés sur le "Réduit de la Truyère", ces maquisards subissaient le 20 juin un assaut plus important encore qui les obligeait à rompre le contact.

    Après les combats du Mont-Mouchet, les compagnies F.F.I. reconstituées, réparties en 20 zones de guérilla, harcelèrent les troupes nazies un peu partout dans les quatre départements d'Auvergne, jusqu'à la Libération de la France.

    Dans tout ce secteur les pertes furent sévères tant chez les F.F.I que du côté allemand. Plusieurs villages furent détruits.

    Avec l'accord et l'appui du général de Gaulle fut érigé dans la clairière le Monument national à la Résistance et aux Maquis de France inauguré le 9 juin 1946, dû au sculpteur parisien Raymond Coulon. 

    Chaque année, fin juin, un important Rassemblement du Souvenir a lieu au pied de ce Monument.

    Un premier musée avait été installé dans la Maison Forestière, reconstruite après la Libération sur l'emplacement de celle, détruite lors des combats, qui avait auparavant abrité l'état-major des F.F.I. Il fut remplacé par un nouveau bâtiment, financé par l'Etat et le Conseil Régional d'Auvergne, inauguré le 8 Mai 1989.

    Ce musée de la Résistance présente un ensemble très intéressant de matériels et documents rappelant la situation de la France en 1939, les quatre années d'occupation allemande, le Pétainisme, la Gestapo, la Déportation, la Résistance, etc.

    Un film vidéo retrace ce que furent les combats du Mont-Mouchet, de Saugues et de la Truyère. Durée de la visite, environ 1 heure.

    Entièrement réaménagé en 2009, sa nouvelle scénographie conduit les visiteurs à découvrir les temps forts de la Résistance en Auvergne et au Mont-Mouchet suivant plusieurs fils conducteurs :

    • un accès au contexte national et international de cette période troublée pour comprendre,
    • des documents, photos et objets d'époque sur les évènements du Mont-Mouchet pour se souvenir,
    • le parcours singulier de deux personnages de bandes dessinées : Lucien et Pierrot, l'un natif du Cantal et l'autre originaire de Lorraine pour une découverte sensible de ces évènements.

    Des chronologies et cartes proposent, en complément, une approche très détaillée des faits. Pour les groupes, des visites guidées du musée et du mémorial peuvent être organisées par un guide conférencier, pour approfondir la découverte de ce lieu de mémoire.

     

    Renseignements pratiques

    Musée de la Résistance du Mont-Mouchet

    Le Mont-Mouchet , 43300 Auvers
     

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    Infos pratiques

    Adresse

    43300
    Auvers